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Nettoyons notre peau, LumiSpa
Déjà deux mois que je repousse les compliments dédiés à LumiSpa, mais donc autant de jours supplémentaires pour garantir à ce petit appareil, sa réelle action bénéfique sur ma peau.
J’ai découvert LumiSpa grâce à une démonstration gratuite proposée par Emmanuelle Saillet (dont vous bénéficierez aussi). Je me souviens être subjuguée par la qualité de sa peau, mais l’investissement des 261€, au Portugal, me rechignait ! Nous étions en février 2020, le temps d’investissement immobilier, de déménagement, mais dans un coin de ma tête, je savais que c’était l’appareil qui viendrait à bout des irrégularités de ma peau, qui m’éviterait les rendez-vous « soins du visage », et d’autant moins d’utilisation de Demak Up donc aussi, une bonne action pour l’environnement. LumiSpa fonctionne sur batterie, se recharge à l’électricité tous les 7 jours voire trois semaines selon notre degré d’utilisation. Bref, aujourd’hui, ce petit appareil me suit comme mon ombre !
S’il est conseillé de l’utiliser matin et soir, je vous rassure le temps me manque à suivre ce rythme, mais son action reste tout aussi profitable. Les 2 mn à y consacrer sont également un moment de détente fort agréable. Par ailleurs, agir pour son bien-être, c’est le minimum que nous nous devons, « nous le valons bien » !
LumiSpa by Nu Skin
« Nu Skin Enterprises est une compagnie américaine de marketing multi-niveau, aussi appelé « marketing en réseau », spécialisée dans la vente de produits de soins et de compléments alimentaires. ». Emmanuelle Saillet appartient à ce réseau. « Si vous recherchez un appareil de soin visage permettant un nettoyage doux et en profondeur, ne cherchez pas plus loin. C’est exactement ce que vous offre ageLOC LumiSpa, l’appareil de soin visage waterproof et rechargeable de Nu Skin. De plus, il est incroyablement facile d’utilisation et d’entretien. Votre kit nettoyant visage comprend : • Appareil ageLOC LumiSpa • ageLOC LumiSpa Silicone Head – normal • ageLOC LumiSpa Activating Cleanser – peaux normales à mixtes
Ce nettoyant visage se compose d’un mélange d’algues et d’extraits de plantes, pour un teint clair et frais, sans oublier nos ingrédients ageLOC emblématiques pour cibler les signes visibles du vieillissement de la peau à la source. La tête en silicone et le nettoyant visage agissent en synergie avec les mouvements double-action uniques de l’appareil. Mais ce n’est pas la seule chose qui le rend si efficace. Il offre un massage doux et agréable pour faire pénétrer ces ingrédients dans la peau. Utilisez-le pendant seulement deux minutes, deux fois par jour, et transformez chaque routine beauté en une expérience digne des plus grands spas, pour obtenir des résultats visibles et cliniquement prouvés que vous allez adorer. ».
Dans un premier temps, je vous raconte ma rencontre avec Adelaïde Masso, car nous devons prêter ATTENTION au docteur à qui nous confions la responsabilité de soins esthétiques.
J’ai rencontré Adelaïde dans l’avion et notre enthousiasme commun nous ont fait échanger nos coordonnées. En Normandie, mon super dentiste caennais à la retraite, à ma demande, une amie me conseille le sien. D’une visite que je croyais de courtoisie, le devis affiche 1000€ (infection implants à traiter), le rendez-vous est pris (été 2018) ! Je retourne à Lisbonne lorsque patatras inflammation de la gencive prononcée ! SOS j’appelle Adelaïde qui me diagnostic une infection d’une molaire proche des implants : excellente surprise (traitement : 80 €) ! J’y retourne 8 jours plus tard, retraitement (léger), et lui explique le devis de mon futur/ex dentiste : elle sourit…
Autre bonne nouvelle, j’apprends qu’Adélaïde réalise les injections Acide Hyaluronique / Botox. A cause d’une erreur de jeunesse, une brûlure des pommettes et des yeux à la montagne (10 ans), il m’a fallu traiter régulièrement une couperose chronique. Le bon côté des choses, j’ai fini par être obligée de préserver mes yeux et ma peau du moindre soleil, et aussi d’avoir été sensibilisée aux bienfaits de soins esthétiques réguliers, réalisés avec parcimonie. J’ai donc aussi testé les injections réalisées par Adélaïde. Notamment à la rentrée 2019, les injections avec notre propre plasma. Je suis si ravie que je conserve une fois par an les injections de Botox sur la partie haute du visage, entre le front et les contours des yeux. Puis à 4 mois, tous les mois pendant 3 mois, une séance de biostimulation par injection de mon propre plasma sous forme d’une sorte de « mésothérapie ». Bref, aucune douleur, aucune trace le lendemain, et si peu le jour même que les femmes discrètes expliquent à leur mari une allergie à une nouvelle crème ! Quoique vous entendiez dire, l’essayer c’est l’adopter, mais personnellement mes rendez-vous sont réfléchis, car je souhaite restée NATURELLE, et seulement bien vieillir.
Elle teste aussi pour nous les meilleurs compléments alimentaires afin de compenser la perte d’élasticité de notre peau au fil des années. En rupture de stock, je viens d’acheter la nouvelle formule au curcuma :
Adelaide parle aujourd’hui couramment le français (ou presque) ; elle travaille le lundi à Lisbonne, et possède sa propre clinique à Alcochette, Clinica Dentaria Sao Francisco.
Que faut-il privilégier ? Personnellement, la vie est un ensemble de petites choses qui nous font du bien, je vous conseille, vous disposez.
Toutes ces adresses, comme « mon » TOP coiffeur Aurélio Ramos Hairdressers , font partie du collectif Espirito de Portugal BY Adeline a Lisbonne.
Téléchargez gratuitement l’application Adeline a Lisbonne (english/français/portugais)
Nous y sommes ! Petit retour en arrière, mai 2020, le déconfinement, c’était la nouveauté des rencontres en terrasse (Adeline en Terrasse n°1 – 01/07/20). Autant d’occasion de présentation, de partage, de parler d’immobilier… d’échanger sur l’avenir d’Adeline A Lisbonne.
Adeline en Terrasse, Entre Nous, Adeline A Lisbonne, Espirito de Portugal
L’immobilier à Lisbonne, Clara Ribeiro… les « Adeline en Terrasse«
Différentes contrariétés françaises m’ont menées à diversifier mes investissements à Lisbonne. En 2017, grâce à Erwan, ami de mon frère, professionnel de l’investissement immobilier entre Estoril et l’Andalousie, j’achetais un charmant petit duplex entre Anjos et Campo Mártires da Pátria. En 2020, je suis sur un petit nuage entre « ma petite maison dans la praire » cédée à une autre femme de cheval, entraineur de chevaux de course, Stéphanie Nigge, ma future habitation à Caen, et mon « bucolique » appartement terrasse, rua Artur Lamas, l’idéal « à la française » afin de partager en toute discrétion. Cette fois-ci, c’est l’agent immobilier Clara Ribeiro, qui m’a aidé à remporter le gros lot !
Luisa et Clara
En 2018, lors d’une exposition collective dédiée aux femmes organisée au superbe Palacio Baldaya (Benfica), ce fut l’occasion de faire sa connaissance. En parallèle à ses quinze années d’agent immobilier à Lisbonne, elle est aussi une artiste sculpteur sur marbre. Lors de la livraison de mon coup de cœur, elle m’avait glissé sa carte de visite RE/MAX. Dynamique, courageuse, ponctuelle aux rendez-vous, parlant couramment le français… Clara a répondu à toutes mes (nombreuses) demandes. Pour toutes ces raisons, je ne peux que vous encourager à la consulter.
Cependant, je ne remercierai jamais assez Erwan de m’avoir accompagnée lors de ma première expérience. Investir au Portugal, bien-sûr car les portugais sont incroyables (les épisode(s) du covid-19 l’ont rappelé au monde entier), mais ATTENTION, le business, c’est le business, les professionnels de l’immobilier portugais ne sont pas non plus des enfants de cœur notamment avec nos culture et législation différentes : – la notion de « mur porteur » est à bien considérer selon le type de construction au Portugal ; – les travaux communs gérés par le condominium, notamment extérieurs, non prévus lors de la dernière assemblée, doivent faire rebrousser chemin sinon la galère commence ; – les qualités d’isolation phonique et thermique sont à demander ; – le double vitrage portugais n’a souvent rien à voir avec notre référence française… Un accompagnement « trié sur le volet », dont un avocat, me semble indispensable.
Trois français qui me sont chers, l’occasion d’un nouvel « Adeline en Terrasse ». Enthousiastes, cools, sociables, je trouvais intéressant de les présenter. Vous connaissez l’histoire de Calçada Cem Art (Entre Nous 15/11/19). Ce dont j’aimerai vous parler aujourd’hui c’est que chaque simple mais délicate intention peut changer le cours des choses.
Grâce au geste de Florence, et à la suite de ce post, 200 téléchargements/24h de l’application Adeline A Lisbonne ont suivis (2000/an). J’ai rencontré Luisa, l’expérience Michelin… une amie aujourd’hui. Ainsi, le collectif Espirito de Portugal et la nouvelle configuration de l’application Adeline A Lisbonne sont progressivement devenus réalité. A l’ère des réseaux, l’intelligence collective devient une priorité.
Le bénévolat allège l’administration !
Intelligence collective Espirito de Portugal est un réseau de commerces indépendants, TOP QUALITÉ, sélectionné, DIVERSIFIÉ*, qui vont faire leur propre promotion par l’intermédiaire de l’application gratuite Adeline A Lisbonne. Si j’y pensais depuis longtemps, il fallait trouver la bonne synergie : Mesdames merciii ! * interaction de multiples marchés
Action banale ? Pas vraiment. Ce fut à mon avis le manquement de toutes les villes qui ont vu leur prix de l’immobilier s’envoler grâce à leur TOP dynamique entrepreneuriale indépendante (et sociale), mais qui n’a pas su faire face à sa conséquence, l’assaut des grandes marques internationales (aux productions délocalisées ou/et aux budgets marketing exponentiels)…
Paradoxalement, l’indépendant doit apprendre à avancer uni, notamment avec l’aide de la géolocalisation qu’offre une application, associée aux multiples possibilités de déplacement d’aujourd’hui, l’adresse devient une notion de moindre importance face à la promotion de savoir faire et à la fiabilité des adresses. Donc, félicitations à ces commerçants lucides qui remplacent ainsi les milliers d’euros dédiés à la communication individuelle (indisponible, et d’autant plus en période de Covid) par la promotion d’un réseau d’entreprises, authentiques, convoitées par les consommateurs.
Vivement mon retour à Lisbonne, le 16 septembre via Barcelone, la remise des stickers et flyers (A6) via de nouveaux « Adeline en Terrasse » (par groupe de 10, covid oblige). Rendez-vous de chefs d’entreprise, du commerce indépendant qui laisse peu de temps à la découverte d’une ville qui bouge, qui tremble… L’union, c’est la force !
J’ai remarqué le travail d’Analora par son intérêt porté à mon Instagram. Nous nous sommes rencontrées chez Lucien Blondel dont elle apprécie la dynamique, l’intelligence collective, accompagnée de son redoutable webmaster Joao de Vasconcelos (celui qui résout nos problèmes avant de répondre à nos besoins notamment, conception et création de site web de vente en ligne) ; « d’une pierre trois coups » ! Anne-Laure a parcouru le monde et travaillé dans l’univers de la communication, du marketing et de la publicité pour Publicis, Havas, DDB… Plus particulièrement autour de mono budget de marques telles Lancôme, Lacoste… Bénéficiant de l’expérience de tous les métiers professionnels accompagnant la création, l’image d’une marque, elle a rejoint Lisbonne en 2019 (après six années passées en Chine), souhaitant y promouvoir des artistes qui prônent la simplicité, l’excellence, la douceur, la poésie, le raffinement… Toutes les pièces présentées sont des créations uniques, faites a la main : céramiques, décoration, textile, bijoux….
Les 8, 9 et 10 octobre 2020, Analora organisera une exposition collective autour du thème du JARDIN. Cinq artistes : Le Cabinet de Porcelaine, Elsa Rebelo, Iva Viana, Fatima Lopo de Carvalho, Weronika Anna Rosa. Praça do Principe Real, 18
J’ai rencontré Jacky et ses pièces marquetées sur un marché artisanal. Belles et délicates, vous craquez ! Les rencontres se succèdent et vous apprenez, enfin, ses cinq années passées à l’École Boulle, sa préférence à la marqueterie. Le Professionnalisme s’explique toujours ! Expatrié 12 années au Brésil, et depuis 2018 à Lisbonne, Jacky, par similitude et normalisation visuelle, propose une relecture par placage, une réévaluation de l’utilisation du bois en tant que revêtement. Il y associe d’autres matériaux d’une grande richesse graphique tels la paille, le laiton et la loupe, donc à la marqueterie, mais aussi à la gravure et à d’autres traitements de surface. La rentrée de Jacky sera collective grâce à la création du collectif MAD 126 (rua da Madalena 126). Coletivo MAD 126, point de rencontre de créateurs de différentes nationalités (Portugal, Brésil, Cap Vert et France) et techniques (illustration, broderie, céramique, marqueterie) qui malgré le tout virtuel prôné pour cause de pandémie, continue de croire et de parier sur les rencontres, et le contact avec l’œuvre en direct. En cours d’année, des lancements de nouveaux créateurs seront organisés (quand la pandémie le permettra) : « Il faut être un peu fou (MAD) pour se lancer dans ce type de projet en ce moment ! »
En partenariat avec la Galeria Bem Escasso (Campo Grande 82C – inauguration prévue en septembre), ce sera l’occasion d’exposer une ligne de bijoux marquetés. Projet 2020/2021 : une exposition des métiers d’arts dédiée au bois (ébénisterie, marqueterie, sculpture, tournage…). Nous sommes au niveau de la consultation afin de savoir comment ? avec qui ? et où elle sera organisée ?
Conséquences du covid-19
Quantité de boutiques seront vides en cette rentrée 2020… ainsi les loyers baisseront à Lisbonne, et sonnera l’heure de la reprise, car la nature n’aime pas le vide. Un remake de 2010 pour les portugais. C’est triste mais les excès se régularisent ainsi. « Espirito de Portugal » restera solidaire envers ses partenaires « sans adresse temporaire », geste aussi d’intelligence collective.
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Adeline en France <> Adeline A Lisbonne
Souffler ses 60 bougies offre en retour une somme d’expériences. Dans les années 90, commercial puis directrice de la presse gratuite « Le 77 » (Seine et Marne), je vis au sein du commerce grand public et des entrepreneurs tels les 3615, marabout, concessionnaires auto, les top restaurants… et le plus grand Carrefour de France ; l’offre est large ! Rencontre, écoute, observation, lecture, analyse de marché(s) deviennent mon mode de vie. Diversité fantastique où le commerce de centre ville fustige déjà face au développement exponentiel des zones commerciales (parking gratuit).
A l’opposé, j’enchaîne par une expérience nationale pour un magazine Porsche où je choisis de m’établir en bord de mer, à Deauville surnommé « Le 21ème arrondissement de Paris« .
Fantastique expérience à travers la France… avant celle des centres équestres !
Sur le fond (économique), mon expérience lisboète me rappelle sans cesse ces trois expériences, car Lisbonne d’aujourd’hui est simplement un grand Deauville des années 2000. Le commerce indépendant y lutte contre les enseignes internationales à la production délocalisée ! « Le Portugal a 30 ans de retard » ? Non, car sur la forme, le Portugal est riche d’une économie sociable remarquable ; malheureusement peut être sans le savoir, et de toute façon sans en faire sa promotion ; à l’image de la France qui l’a perdu ! En effet, été 2019, j’ai constaté la chute du commerce indépendant à Deauville qui depuis plusieurs années ne pouvaient plus faire face à la hausse des loyers, et au marketing féroce des mêmes marques internationales. Même les enseignes de luxe (qui ne peuvent pas dégrader leur image) finissent par déserter la place !
Le business est pensé en fonction des fastes de l’immobilier dont la principale conséquence est cette perte de l’économie sociale, indépendante. Paradoxe, le public réclame l’expérience, l’authenticité, mais quoi de plus conformisme que les diktats de la mode, de la globalisation…
J’ai fuis ce mode de vie, car mon éducation m’a faite curieuse, enthousiaste, appréciant l’initiative, la création, la formation, faire des choix, les renouveler autant que nécessaire pour une vie épanouie. J’ai adoré vivre à Deauville, mais aujourd’hui Lisbonne est ma fontaine de Jouvence que je pense devoir aider à préserver. En effet, depuis le 7 janvier 2017, j’observe, j’écoute et j’applaudis Lisbonne… OUF le covid19 replace l’église au milieu du village ! Bien-sur, pour les portugais, c’est une double peine après la crise de 2010. Cependant, ils savent mieux que quiconque que la roue tourne aux plus lucides et entreprenants.
Été 2020, la France, articles du Figaro Documents > Critique
Si la France a perdu son économie sociale, ce n’est pas encore le cas pour Lisbonne (et certainement encore moins pour le Portugal). Cependant, j’ai bien peur que sans l’aide de l’état portugais envers ce commerce indépendant, les loyers d’été en achèveront encore malheureusement plus d’un ! Par ailleurs, car l’économie capitaliste reste ce qu’elle est, l’économie sociale, indépendante, n’a pas d’autre choix que de s’unir pour s’inviter au rang médiatique des marques de luxe, et autres à la production délocalisée. Cela, pour mieux satisfaire les encore plus nombreux enthousiastes à la recherche d’authenticité, de fabrication locale, d’un savoir faire, d’un savoir être, d’excellence, d’un qualité prix… à la suite du traumatique covid-19. En effet, on grandit de ses traumas…
Unique, spécial et uni, le collectif Espirito de Portugal, la nouvelle configuration de la #freeapp Adeline A Lisbonne Lancement : 20.07.2020 Objectif : D’un seul clic, découvrez l’authenticité des espaces artisanaux et d’exposition, ateliers, restaurants, commerces grâce à l’application « Adeline A Lisbonne ». Espirito de Portugal, c’est votre passeport pour vivre et faire vivre les valeurs portugaises entre les 7 collines de Lisbonne ; notre agenda, ses inaugurations, l’actualité lisboète (J-2)…
Déjà 69 entreprises ont rejoint Espirito de Portugal Malgré son lancement en plein covid-19, les entreprises lisboètes soutiennent majoritairement le projet. Si l’approche Adeline A Lisbonne reste bénévole, un budget infime est demandé aux partenaires afin que la promotion de l’application se fasse sous la forme d’un engagement harmonieux et solidaire. Le temps m’a manqué pour rencontrer toutes les adresses concernées. Je rentre le 16 septembre à Lisbonne. Suivrons trois Soirées en Terrasse afin de remettre sticker et flyers aux premiers partenaires, mais aussi afin qu’ils puissent se présenter et partager entre eux (trop peu se connaissaient le 19 février). En octobre, je poursuivrai mes visites aux autres adresses concernées pour enfin me consacrer qu’à ce collectif uni. Bien-sûr, ce sera un plaisir de découvrir chaque adresse qui voudra rejoindre le réseau « Espirito de Portugal ». Il faut juste accepter l’idée d’un possible refus (pour raisons de déjà vu, de mauvais qualité prix… tout simplement car je ne suis pas fan).
Avenida de Roma, le quartier le plus solidaire ?
En effet, un seul refus, l’exception qui confirme la règle. D’après de nombreux échanges et expériences depuis 2017, une explication est plausible. Avenida de Roma des années 90 était le Chiado de 2019. L’incendie de Chiado du 25 août 1988 et sa reconstruction d’après la politique de la ville et l’architecte portugais Álvaro Siza Vieira, on changé la donne ! A suivi, l’histoire des vases communicants, les commerçants de Roma ont pris plein face le développement du nouveau Lisbonne autour de Chiado… Depuis 2018, ce quartier Alameda/Roma se relève progressivement de ses cendres grâce à cette dynamique solidaire, mais aussi grâce aux expulsés de Baixa-Chiado ! La vie est dynamique, la roue tourne, la solidarité surgit des traumatismes…
Alameda – Roma, Espirito de Portugal BY Adeline A Lisbonne Le quartier Alameda – Roma représente aujourd’hui une superbe économie sociale, indépendante, dont voici mes références. Le mieux reste de consulter l’application gratuite Adeline A Lisbonne, sa nouvelle catégorie phare « Espirito de Portugal » : > Tout afficher sur une carte > Localisez-vous sur le quartier où chaque entreprise (ou musée), sélectionnée, est géolocalisée et critiquée.
1. Espirito de Portugal
1 – MOD Made Of Design 2 – Design for You 3 – Rita Salazar Store 4 – Skorpi Boutique 5 – Mercearia Criativa 6 – Torcer Ideas 7 – Artesaos de Lisboa 8 – Cartune Store 9 – Leonor Silva Jewellery 10 – Cristina Siopa 11 – Mito Creative 12 – Armazem das Malhas
2. Espirito de Portugal en devenir ?
Directions restant à rencontrer : certains lieux s’effaceront naturellement par manque d’intérêt au projet : a – Las Imperial b – C. Comercial Roma : Roma Kid |Posh | Microarte Galeria c – Tevel d – Todo o Nivel Decoraçoes | Pedra e Decoraçao Dom Feijao | Real Pao de Lo e – Lucca Pizzeria f – Livraria Barata g – Leitaria da Quinta do Paço h – Desalinho | Mediterranea Decoraçoes i – Intimo Tuyo |Stoc Casa Interiores j – Pedemia | Charmers Lisbon k – Galeria Beltrao Coelho l – La Ferrovie de Paris m – Luanda n – Musubi
Le 20.07.20, la nouvelle configuration « Espirito de Portugal » sera effective. Configuration allégée et sélective aux valeurs portugaises : création, design, excellence, savoir faire, savoir être, qualité prix, innovation, sélection, originalité… et SOLIDARITÉ.
L’expérience française me glace le sang ! Le Portugal m’a toujours semblé plus raisonnable, et ces 68 premiers membres le prouvent encore.
Prochain Entre Nous en Terrasse, le 1er septembre.
Pour les personnes proactives, nous pourrions finalement conclure que cet épisode fut PRESQUE une aubaine !! Bien-sûr, les angoisses des premières semaines furent d’autant plus envahissantes que les engagements financiers et humains sont complexes et les mauvaises nouvelles en cascade. En cela, ce premier déjeuner fut riche de complémentarité entre : – Otilia Santos, le savoir-faire portugais CHIcoração – Woollen Heart of Portugal (2010) ; – Catarina Pombo Nabais, philosophe et jeune entrepreneuse @Oficina Impossivel (2019) ; – Fernando Ribeiro, producteur @MAAT (2008) et programmateur / commissaire d’expo @ALFA – Association Luso-Française d’Art (2019).
For proactive people, we could finally conclude that this episode was ALMOST a boon !! Of course, the anxieties of the first weeks were all the more pervasive as the financial and human commitments were complex and the bad news cascaded. In this, this first lunch was rich in complementarity between: – Otilia Santos, Portuguese know-how CHIcoração – Woollen Heart of Portugal (2010) ; – Catarina Pombo Nabais, philosopher and young entrepreneur @Oficina Impossivel (2019) ; – Fernando Ribeiro, producer @MAAT (2008) and programmer / exhibition curator @ALFA – Association Luso-Française d’Art (2019).
Je connaissais l’excellent qualité prix de la marque, la diversité, le design super CHIC de leurs vestes chaudes… et l’extrême gentillesse des collaboratrices des boutiques de Lisbonne. Le déconfinement annoncé, je demande la date d’ouverture des boutiques (instagram) : » Les boutiques resteront fermées jusqu’à l’ouverture des frontières, notre activité commerciale reposant majoritairement sur le tourisme ». On me propose un contact par courriel qui tombe aux oubliettes ! Quelques heures passent, Otilia, la directrice de la marque, revient vers moi. Un français impeccable, j’achète en ligne. Nous conversons au sujet de la commande de housses de coussin sur mesure. Intriguée par ce français sans accent*, je l’invite à rejoindre ce 1er rendez-vous en terrasse.
*Otilia a travaillé de nombreuses années au Printemps – Paris. A ces débuts, secrétaire, le sans accent était encouragé. Elle devient acheteuse grâce à la promotion interne… La France, terre d’accueil en 2020 ?? Le Portugal se souvient, il accueille, c’est Espirito de Portugal. « Espirito de Portugal », unique, spécial et solidaire, collectif sur lequel l’application Adeline A Lisbonne va être reconfigurer le 1er septembre. Pourquoi ? Comment ? Explications dans ce blog le 15 juillet prochain.
Espirito de Portugal, Chicoracoa | Sales onlineI knew the excellent price quality of the brand, the diversity, the super CHIC design of their warm jackets … and the extreme kindness of the collaborators of the Lisbon shops. The deconfinement announced, I ask the date of opening of the shops (instagram) : « The shops will remain closed until the borders open, our commercial activity resting mainly on tourism ». I am offered a contact by email which falls into oblivion! A few hours pass, Otilia, the director of the brand, comes back to me. Impeccable French, I buyonline. We are conversing about ordering custom cushion covers. Intrigued by this French without accent *, I invite her to join this 1st meeting on the terrace. * Otilia worked for many years at Printemps – Paris. At these beginnings, secretary, the unaccented was encouraged. She become a buyer thanks to internal promotion. France, welcoming land in 2020 ?? Portugal remembers, it welcomes, it is Espirito de Portugal. « Espirito de Portugal », unique, special and united, collective on which the Adeline A Lisbonne application will be reconfigured on September 1st. Why ? How ? Explanations in this blog on July 15.
Chicoraçao – Woollen Heart of Portugal Revenons en 2010, c’est le rebond de la crise des subprimes en Europe, Joao Pessegueiro, son mari, fournisseur d’usines au nord du Portugal vit l’effondrement industriel portugais. Avec sa femme Otilia, surgit l’idée d’unir leurs expériences autour de la filière de » la laine burel » avec pour défi de sauvegarder ce savoir-faire ancestral portugais. Ainsi, naît Chicoraçao. Aujourd’hui, par cette approche verticale que compose ces différents métiers, de la laine recueillie chez le fermier à la vente en ligne, via la présentation de la production en showroom à l’innovation design, nous permet de bénéficier d’un qualité prix remarquable, de services TOP, d’un développement à la hauteur de l’engagement initial.
Chicoraçao – Woollen Heart of PortugalBack in 2010, it is the rebound of the subprime crisis in Europe, Joao Pessegueiro, her husband, supplier of factories in the north of Portugal is experiencing the Portuguese industrial collapse. With his wife Otilia, the idea arises to unite their experiences around the « burel wool » sector with the challenge of safeguarding this ancestral Portuguese know-how. Thus was born Chicoracao. Today, by this vertical approach that makes up these different trades, from the wool collected from the farmer to online sales, through the presentation of production in a showroom to design innovation, allows us to benefit from remarkable price quality, TOP services, and a development commensurate with the initial commitment.
Et maintenant ? Le Covid-19… 40 familles portugaises dépendantes de l’entreprise… les loyers de 5 boutiques… lorsque le marché concerne essentiellement les touristes et les expatriés, le constat est grave : « Notre chance est d’avoir eu un propriétaire de nos boutiques solidaire. Au contraire d’une autre, que nous avons préféré éconduire afin de préserver l’engagement humain vis à vis de nos salariés, de nos fournisseurs et de nos responsabilités. C’est très très difficile. »
Otilia, quelles incidences positives retenez-vous de ce confinement ? « Côté famille, c’est une aubaine car avoir du temps pour soi, pour sa famille, c’est véritablement le mal de l’entrepreneur. Au fil des jours, la cuisine s’est animée, les repas, les conversations se sont enrichies ; Côté entreprise, la survie dépend de la trésorerie qui permet l’année de disette : c’est très dur. Très progressivement, les bonnes nouvelles succèdent aux mauvaises : Nos clients français se félicitent que le commerce local semble privilégié. Notre réflexion, l’artisanat, l’art et le design ont des fondamentaux communs, le matériau de qualité. Nous ne sommes pas doués pour construire des partenariats, nous y consacrons certainement trop peu de temps. Nous aimerions développé des partenariats avec des artistes – Fernando Ribeiro rebondit Nuno Gama, Joana Vasconcelos – exactement ! Actuellement, l’équipe s’enthousiasme autour du projet Cooking Hotel. Un partenariat, c’est ouvrir le champ des possibles, nous souhaiterions développer ce concept. Artiste, créateur, designer, vous êtes les bienvenus. ».
Dessinés par l’architecte Ana Correia
And now ? « The Covid-19 … 40 Portuguese families dependent on the company … rents for 5 shops … when the market mainly concerns tourists and expatriates, the observation is serious : « Our luck is to have had an owner of our supportive shops. Unlike another, whom we preferred to dismiss in order to preserve human commitment towards our employees, our suppliers and our responsibilities. It is very very difficult. » Otilia, what positive consequences do you retain from this confinement? « On the family side, it’s a boon because having time for yourself, for your family, is really the evil of the entrepreneur. Over the days, the kitchen has come alive, the meals, the conversations have been enriched; On the business side, survival depends on cash that allows the year of scarcity: it’s hard. Gradually, the good news succeeds the bad: Our French customers are pleased that local trade seems privileged.Our thinking, craftsmanship, art and design have common fundamentals, quality material. We are not good at building partnerships, we are certainly spending too little time on them. We would like to develop partnerships with artists – Fernando Ribeiro bounces Nuno Gama, Joana Vasconcelos – exactly! Currently, the team is enthusiastic about the Cooking Hotel project. A partnership is to open up the field of possibilities, we would like to develop this concept. Artist, creator, designer, you are welcome. « .
Que pensez-vous de notre rencontre en terrasse ? « Une invitation surprenante, l’idée très originale. On part un peu à l’aventure… De belles personnes autour d’une table en terrasse et un délicieux repas. L’accueil fut super, tout de suite j’ai eu l’impression de connaître depuis longtemps chaque invité. Nous avons échangé nos impressions sur les conséquences négatives et positives de ce COVID 19. Et puis, nous avons partagé sur ce beau projet “Espírito de Portugal” dont nous ferons partie avec beaucoup de plaisir à la rentrée prochaine. Il ne me reste qu’à féliciter et à remercier Adeline de tout cœur !
What do you think of our meeting on the terrace? « A surprising invitation, the very original idea. We are goingon an adventure … Beautiful people around a table on the terrace and a delicious meal. The welcome was great, immediately I had the impression of knowing each guest for a long time. We exchanged our impressions on the negative and positive consequences of this COVID 19. And then, we shared on this beautiful project “Espírito de Portugal” of which we will be a part with great pleasure. Back to school. All that remains is to congratulate and thank Adeline with all my heart!
Catarina Pombo Nabais, philosophe, commissaire d’exposition et directrice de @oficina Impossivel
Catarina,comment as-tu vécu ce confinement ? « Le confinement nous a permis de penser et de repenser le monde ! Bien-sûr qu’il s’agit d’une situation dramatique. Bien-sûr que le confinement en soi-même est une mesure extrême qui restreint nos libertés les plus basiques : la liberté de mouvement et d’occupation de l’espace publique. Pourtant, au-delà de la tragédie des morts et de la somme immense de souffrance qui justifie le confinement, j’aime toujours voir le côté positif des choses et je vois dans le confinement une opportunité très rare et magnifique : celle d’avoir du temps – sauf ceux qui ont dû continuer à travailler. Il faut avoir à l’esprit que ce privilège dont je parle n’est pas un privilège commun, mais uniquement de quelques-uns. Pour ce groupe de privilégiés auquel j’appartiens, nous sommes habitués, par exemple, à perdre énormément de temps dans les transports pour aller travailler. Et si nous pensons à la crise climatique, nous comprenons immédiatement les conséquences extrêmement positives du confinement : moins de pollution non seulement de la production industrielle accélérée, mais aussi de la consommation dingue et dévastatrice de notre société capitaliste, des transports et du tourisme de masse. Le confinement nous a obligé à arrêter, nous a forcé à repenser nos gestes, nos habitudes, notre application du temps et surtout nos choix de vie, nos choix sociaux, économiques, politiques et écologiques. Pour tout cela, le confinement peut être vu comme une expérience exceptionnelle pour nos vies. Pour le bien et pour le mal, nous avons tous vécu une situation inattendue et inédite – sauf pour ceux, déjà centenaires, qui ont vécu la peste espagnole. L’atmosphère de peur générale, le scénario du monde global que nous avons l’habitude de voir en mouvement 24h/24, soudainement stoppé, réduit au néant, c’est la sensation d’une certaine suspension du temps. » « Personnellement, le confinement m’a touché énormement. La réalité me semblait presque irréelle, comme si nous étions des personnages d’un film de science-fiction futuriste. Les deux-trois premières semaines, j’étais plongée dans la pandémie, je ne voulais que voir les infos, lire des textes scientifiques sur le virus comme aussi des textes philosophiques sur cet événement. Gilles Deleuze dit que la nouvelle littéraire s’oriente par la question « qu’est ce qui s’est passé ? ». Et, en effet, j’étais obsédée par cette question et pour comprendre l’avènement de cet événement. Comprendre ce qu’il arrive, penser le présent en acte, au moment où il se transforme est une des questions les plus difficiles de la philosophie, mais pour cela même, elle est aussi une expérience bouleversante, surtout dans une situation de pandémie globale ! En plus, le cocktail entre la peur d’attraper le virus (au début on ne savait même pas si on était déjà contaminés et si on avait déjà contaminé d’autres personnes) et la complexe chorégraphie sanitaire qu’il fallait appréhender, ont été un mélange explosif. Elle m’a coupé l’envie de sortir de la maison. Je ne sortais que pour le strictement nécessaire, même pas pour mes ballades du matin ou de fin de journée. Aussi, ne plus pouvoir rendre visite à ma mère et aller ensemble au café le matin (comme on le fait presque tous les jours car nous sommes voisines) et la voir totalement isolée chez elle a été très dur. Heureusement, j’ai passé le confinement en compagnie de ma fille Alice, mon pays des merveilles, aussi chérie que vraiment comique, nous avons passé des moments absolument magnifiques et inoubliables. La cuisine fut notre échappatoire et notre grande amie ! En ce qui concerne la dimension professionnelle, c’est particulièrement drôle, car dans mon cas spécifique un certain confinement fait naturellement partie du travail philosophique. Pour lire et écrire en philosophie, il faut nécessairement être isolé, seul. Mon travail philosophique passe nécessairement par un rapport de solitude, de concentration absolue, où il faut être en relation totale avec les livres. Donc, quand j’ai compris qu’il fallait être confinée, la première projection était très positive, et j’imaginais réussir à travailler comme d’habitude. Mais, j’ai rapidement compris que c’était très différent d’être isolé par le rythme naturel du travail que par la nécessité imprévue d’une pandémie, où la peur et l’incertitude parlent plus fort et finissent par dominer notre esprit et notre concentration. Au début, il me semblait presque impossible de poursuivre mes projets, de lire et d’écrire. J’ai même senti un blocage créatif. Mais après ce moment de choc initial, j’ai réussi à construire et à finir un projet pour la FCT (Fondation pour la Science et pour la Technologie) dont la deadline était à la fin du mois d’avril. Après, l’énergie est toute de suite réapparue, encore plus puissante. Même qu’ayant perdu un peu le sens du temps chronologique (parfois je ne sais plus très bien quel jour est-il, car le temps est devenu une matière informe, diffuse), j’ai retrouvé une certaine idée de routine et je me suis rééquilibrée dans cette nouvelle normalité précaire, fragile et étrange. Maintenant, je peux enfin dire que j’ai retrouvé ma dynamique de travail. D’ailleurs, je travaille beaucoup mieux à la maison, j’ai plus de temps pour la recherche et j’ai la bonne conscience de contribuer pour la ville verte de Lisbonne car je ne pollue pas l’environnement en me rendant à la faculté. Je fonce à nouveau, ressourcée, je prépare un prochain livre dédié à la philosophie et à mon travail à la Faculté. »
Catarina, how did you experience this confinement? « Containment has allowed us to think and rethink the world! Of course it is a dramatic situation. Of course containment in itself is an extreme measure which restricts our most basic freedoms : freedom of movement and occupation of public space. However, beyond the tragedy of the dead and the immense amount of suffering that justifies confinement, I always like to see the positive side of things and I see in confinement a very rare and magnificent opportunity: that of having time – except those who have had to continue working. It must be borne in mind that this privilege of which I speak is not a common privilege, but only to For this privileged group to which I belong, we are used, for example, to waste a lot of time in transport to go to work. And if we think of the climate crisis, we immediately understand the extremely positive consequences of containment: less pollution not only from accelerated industrial production, but also from the insane and devastating consumption of our capitalist society, of transport and mass tourism. The confinement forced us to stop, forced us to rethink our gestures, our habits, our application of time and especially our life choices, our social, economic, political and ecological choices. For all this, confinement can be seen as an exceptional experience for our lives. For good and for bad, we have all experienced an unexpected and unprecedented situation – except for those, already centenarians, who have experienced the Spanish plague. The atmosphere of general fear, the scenario of the global world that we are used to seeing in motion 24 hours a day, suddenly stopped, completely empty, is the feeling of a certain suspension of time. « « Personally, confinement touched me enormously. The reality seemed almost unreal to me, as if we were characters from a futuristic science fiction film. The first two-three weeks, I was immersed in the pandemic, I only wanted to see the news, read scientific texts on the virus as also philosophical texts on this event. Gilles Deleuze says that the literary short story is guided by the question « what happened? » And, indeed, I was obsessed with this question and to understand the advent of this event. Understanding what is happening, thinking about the present in action, at the moment when it is being transformed is one of the most difficult questions in philosophy, but for that very reason, it is also an overwhelming experience, especially in a situation of global pandemic! In addition, the cocktail between the fear of catching the virus (at first we did not even know if we were already infected and if we had already contaminated other people) and the complex health choreography that had to be apprehended, were an explosive mixture. She cut me off from going out of the house. I only went out for the strictly necessary, not even for my morning or late afternoon walks. Also, not being able to visit my mother and go to the cafe together in the morning (as we doalmost every day because we are neighbors) and seeing her totally isolated at home was very hard. Fortunately, I spent confinement with my daughter Alice, my wonderland, as darling as really funny, we had absolutely wonderful and unforgettable moments. The kitchen was our escape and our great friend! Regarding the professional dimension, this is particularly funny, because in my specific case a certain confinement is naturally part of the philosophical work. To read and write in philosophy, one must necessarily be isolated, alone. My philosophical work necessarily goes through a relationship of solitude, of absolute concentration, where you have to be in total relation with books. So when I understood that I had to be confined, the first screening was very positive, and I imagined succeeding in working as usual. But, I quickly understood that it was very different to be isolated by the natural rhythm of work than by the unforeseen need for a pandemic, where fear and uncertainty speak louder and end up dominating our minds and our focus. At first, it seemed almost impossible to continue my projects, to read and write. I even felt a creative block. But after that initial shock, I managed to build and finish a project for the FCT (Foundation for Science and Technology) whose deadline was the end of April. Afterwards, the energy immediately reappeared, even more powerful. Even having lost a little sense of chronological time (sometimes I do not know very well what day is, because time has become a formless, diffuse matter), I found a certain idea of routine and I am rebalanced in this new precarious, fragile and strange normality. Now, I can finally say that I have regained my working dynamics. Besides, I work much better at home, I have more time for research and I have the good conscience to contribute for the green city of Lisbon because I do not pollute the environment by going to the faculty . I go for it again, refreshed, I am preparing a next book dedicated to philosophy and my work at the Faculty.«
Félicitations aux propriétaires locataires à l’intelligence collective #espiritodeportugal – Haro à la black list ! Telle mère, telle fille, j’ai hâte de faire sa connaissance.
Comment cela se passe t-il pour la galerie @oficina Impossivel ? Contrairement à mon travail académique que j’ai réussi à poursuivre, la crise pandémique a été spécialement pénible pour mon récent projet de la Galerie Oficina Impossivel. Nous venions juste de finir la première exposition, une belle réussite, mais le projet avait à peine commencé et paf ! Ainsi, j’ai dû fermer les portes, juste après les avoir ouvertes. Heureusement, le propriétaire de ce bel espace sur deux niveaux, galerie au rez-de-chaussée et ateliers d’artistes au premier étage, est particulièrement conciliant, sinon sa fermeture était inévitable. En effet, j’aimerais profiter de cette occasion pour rendre hommage au propriétaire, qui est presque mon partenaire dans cette aventure. Il a préféré louer son espace, en plein centre-ville, pour ce projet artistique et culturel lié à la philosophie, que de le destiner à la location locale ou à d’autres projets touristiques en gagnant plus d’argent. Le propriétaire est bien un exemple d’un appui privé au secteur culturel. Je crois même qu’il faudrait donner une attention à cet exemple pour repenser les rapports commerciaux à Lisbonne dans le contexte, d’un côté, de la gentrification et de la spéculation immobilière et, de l’autre, de l’urgence de repenser les structures culturelles qui travaillent autour de toutes sortes de projets créatifs. Pour les galeries en général, sans doute la solution, au moins provisoire, passe par le virtuel, par des rendez-vous personnalisés ou des solutions de drive-in ou d’autres configurations pour les grands espaces, et peut-être même pour l’usage des espaces publiques. C’est précisément dans cette voie, que j’ai lancé un défi aux artistes et artisans pour faire un vidéo, maximum de 5 minutes, afin de partager leurs défis lors de la pandémie. La réception a été magnifique car j’ai déjà reçu 8 vidéos, provenant soit d’artistes qui travaillent avec la galerie, soit d’artistes qui n’ont pas encore eu l’opportunité de visiter la galerie. Lorsque d’autres artistes sont en train de préparer leurs vidéos. Cela a créé un réseau virtuel de partage entre les artistes et les artisans et tous m’ont écrit en remerciant l’initiative et en l’applaudissant. Je suis donc très heureuse de l’avoir fait. Cela a permis à la galerie de continuer son existence d’une façon virtuelle et cette approche online m’a déjà rendu plusieurs nouveaux contacts de clients et d’artistes. Je ne le répeterai jamais suffisant : la Galeria @oficina Impossivel est une galerie pour les artistes mais aussi pour les artisans, car non seulement il y a des artisans qui font un travail exceptionnel, mais la galerie est un espace qui valorise le faire, la « techné », la main qui produit l’œuvre, soit de l’artiste, soit de l’artisan. Je crois qu’il faut appuyer non seulement les artistes, mais aussi les artisans qui sont normalement relégués sur les marchés de rue et rarement exposés dans les galeries. La Galeria est un espace de rencontre, de partage du sensible sous toutes ses formes, artistiques, philosophiques et artisanales. Aujourd’hui, en ce qui concerne l’écosystème des arts, il faut agir pour renforcer les activités qui ont été terriblement touchées par la pandémie : les artisans, les artistes, les galeristes. La solidarité et l’esprit collectif sont indispensables. Bien-sûr qu’il faut lutter pour que le monde des arts soit considéré dans le budget de L’État et pour qu’au moins 1% y soit appliqué, car cela fait partie d’une conception basique de l’État social. Mais plus qu’aider, il faut repenser tout l’écosystème culturel. Il faut que les artistes s’organisent entre eux pour créer ensemble et il faut des structures collectives capables d’inventer un futur harmonieux et durable pour tous. De nouvelles solutions sont urgentes. C’est le motto de la Galeria @oficina Impossivel, repris du Mai 68 : « de l’impossible, sinon j’étouffe ! ». Le moment est maintenant, le moment, c’est le présent ! Tout au début de cette pandémie, j’ai eu l’idée claire qu’on était face à un changement radical de paradigme social, politique, économique, écologique. Nous observons clairement ce changement, à commencer par la solidarité qui a fonctionné d’une façon rhizomatique et transversale dans plusieurs sphères de la vie publique, soit dans la science, dans le SNS, soit dans plusieurs initiatives privés qui se sont réinventés pour aider le SNS, soit dans les mouvements plus récents tel #BlackLivesMatter. Le monde est en train de changer. C’est le moment d’agir et de lutter pour un monde solidaire, juste, inclusif, écologiquement équilibré pour nous tous et pour les générations à venir #espiritodeportugal
Que penses-tu de cette rencontre en terrasse ? Merci Adeline pour cette si gentille invitation. Tu fais un travail exceptionnel afin de présenter des projets très diverses à Lisbonne. En ce qui concerne le monde des arts plus spécifiquement, je crois que la façon simple, décompliquée, directe dont tu passes la parole est très importante. Comme tu le sais, j’ai toujours ce combat contre l’élitisme de l’art. Je suis donc très sensible à ta façon dépouillée et décomplexée de parler des espaces artistiques. En plus, j’ai beaucoup aimé de partager ce moment si agréable avec Otília et Fernando que je ne connaissais pas, et avec qui nous sommes déjà en syntonie.
How is it going for the gallery @oficina Impossivel? Unlike my academic work which I have managed to pursue, the pandemic crisis was especially painful for my recent project at Galerie Oficina Impossivel. We had just finished the first exhibition, a great success, but the project had barely started and bang! So, I had to close the doors, right after I opened them. Fortunately, the owner of this beautiful space on two levels, gallery on the ground floor and artist workshops on the first floor, is particularly accommodating, otherwise its closure was inevitable. Indeed, I would like to take this opportunity to pay tribute to the owner, who is almost my partner in this adventure. He preferred to rent his space, right in the city center, for this artistic and cultural project linked to philosophy, than to rent it for local rental or other tourist projects by earning more money. The owner is an example of private support for the cultural sector. I even believe that we should pay attention to this example to rethink the commercial relations in Lisbon in the context, on the one hand, of gentrification and real estate speculation and, on the other, of the urgency to rethink cultural structures that work around all kinds of creative projects. For galleries in general, probably the solution, at least provisional, goes through the virtual, through personalized meetings or drive-in solutions or other configurations for large spaces, and perhaps even for the use of public spaces. It is precisely in this way that I challenged artists and artisans to make a video, maximum 5 minutes, to share their challenges during the pandemic. The reception was magnificent because I have already received 8 videos, either from artists who work with the gallery, or from artists who have not yet had the opportunity to visit the gallery. When other artists are preparing their videos. It created a virtual network of sharing between artists and artisans and everyone wrote to me thanking the initiative and applauding it. So I’m very happy to have done it. This has allowed the gallery to continue its existence in a virtual way and this online approach has already made me several new contacts of clients and artists. I will never repeat it enough: the Galeria @oficina Impossivel is a gallery for artists but also for artisans, because not only are there artisans who do exceptional work, but the gallery is a space that values doing it, « Techné », the hand which produces the work, either of the artist, or of the craftsman. I think we need to support not only the artists, but also the artisans who are normally relegated to the street markets and rarely exhibited in galleries. La Galeria is a space for meeting, sharing the sensitive in all its forms, artistic, philosophical and artisanal. Today, with regard to the arts ecosystem, action must be taken to strengthen the activities that have been terribly affected by the pandemic: artisans, artists, gallery owners. Solidarity and a collective spirit are essential. Of course we have to fight for the arts to be considered in the state budget and for at least 1% to be applied to it, because this is part of a basic conception of the social state. But more than helping, we have to rethink the whole cultural ecosystem. Artists must organize themselves to create together, and collective structures must be able to invent a harmonious and sustainable future for all. New solutions are urgent. This is the motto of the Galeria @oficina Impossivel, taken from May 68: « of the impossible, otherwise I will suffocate! » The moment is now, the moment is the present! At the very beginning of this pandemic, I had the clear idea that we were facing a radical change in social, political, economic, ecological paradigm. We are clearly observing this change, starting with the solidarity that has worked in a rhizomatic and transversal way in several spheres of public life, either in science, in the SNS, or in several private initiatives that have reinvented themselves to help the SNS, in more recent movements such as #BlackLivesMatter. The world is changing. Now is the time to act and fight for a united, just, inclusive and ecologically balanced world for all of us and for generations to come. What do you think of this meeting on the terrace? Thank you Adeline for this kind invitation. You do an exceptional job to present very diverse projects in Lisbon. Regarding the arts more specifically, I believe that the simple, uncomplicated, direct way in which you speak is very important. As you know, I still have this fight against the elitism of art. I am therefore very sensitive to your bare and uninhibited way of speaking of artistic spaces. In addition, I really enjoyed sharing this pleasant moment with Otília and Fernando, whom I did not know, and with whom we are already in tune.
Fernando, comment as-tu vécu ce confinement ? « Personnellement, j’ai eu la chance d’avoir une terrasse et de vivre une relation affective harmonieuse donc, je sais avoir bénéficié de conditions « idéales ». Le Portugais, principalement orienté vers l’extérieur, par cette nouvelle expérience, va se préoccuper dans l’avenir certainement plus à son intérieur. Du côté de l’association Alfa Art contemporain, la programmation ALFA 2020 est donc reportée. Par contre, du côté des artistes, c’est une double peine après la crise de 2010. Le mouvement SOS ARTE PT me tient à cœur, d’ailleurs comme membre fondateur et, pendant toute la période du confinement, j’ai aussi fait partie de plusieurs groupes de travail qui s’engagent pour trouver des solutions et peuvent aider les artistes ainsi que les professionnels des arts à faire face à cet événement imprévisible.
L’incidence culturelle véritablement positive est l’accent porté sur le digital. Par exemple, au MAAT, nous nous sommes davantage engagés vers le numérique pour renforcer la liaison entre l’institution, le travail des artistes et notre public.
Que penses-tu de cette rencontre en terrasse ? L’importance capitale de faire le pont avec la cité et tous ces intervenants, et avoir toujours en tête l’idée de développer des partenariats, parce qu’ensemble nous réussissons mieux.
Read >> Entre Nous 01.07.2020 Fernando, how did you experience this confinement? « Personally, I was lucky to have a terrace and live a harmonious emotional relationship, so I know that I benefited from « ideal » conditions. The Portuguese, mainly oriented towards the outside, by this new experience, will certainly be more interested in its interior. As for the Alfa Contemporary Art association, the ALFA 2020 program is therefore postponed. On the other hand, on the side of the artists, it is a double punishment after the crisis of 2010. The SOS ARTE PT movement is close to my heart, moreover as a founding member and, throughout the confinement period, I also did part of several working groups that are committed to finding solutions and can help artists and arts professionals to cope with this unpredictable event. The truly positive cultural impact is the emphasis on digital. For example, at MAAT, we are more committed to digital to strengthen the link between the institution, the work of artists and our audience. What do you think of this meeting on the terrace? The capital importance of building a bridge with the city and all these stakeholders, and always having in mind the idea of developing partnerships, because together we succeed better.
Trio de choc
Des têtes comme j’aime qui fonctionnent de manière verticale, horizontale, transversale… Générosité, convivialité, solidarité et intelligence collective. Je vous remercie tous les trois d’avoir accepter cette invitation notamment Otilia. Foncions-nous vers l’inconnu ? NON, ensemble c’est toujours mieux. Invitation en terrasse qui sera reconduite à la rentrée au sein du collectif « Espirito de Portugal ». Des particuliers pourront s’y joindre : suivez les événements des pages Facebook Espirito de Portugal by Adeline à Lisbonne.
Heads I like that work vertically, horizontally, transversely … Generosity, conviviality, solidarity and collective intelligence. Thank you all three for accepting this invitation, particularly Otilia. Are we going into the unknown? NO,together it’s always better. Invitation on the terrace which will be renewed at the start of the school year in the collective « Espirito de Portugal ». Individuals could join: follow the events on the Facebook pages Espirito de Portugal by Adeline à Lisbonne.
« Espirito de Portugal » by « Adeline A Lisbonne, unique, spécial, l’intelligence collective… Votre passeport pour vivre et faire vivre les valeurs portugaises entre les 7 collines de Lisbonne ; votre agenda, les inaugurations, l’actualité lisboète (J-2)… « Espirito de Portugal » by « Adeline A Lisbonne, unique, special, collective intelligence … Your passport to living and bringing to life the Portuguese values between the 7 hills of Lisbon; your agenda, inaugurations, Lisbon news ( D-2) ...
J’ai fait école, ne sommes-nous pas charmants ? Visières @cartunestore surtout marchons casqué !
Écrit avant épisode Covid-19 / Written before Covid-19
Passion, culture, partage, France, Portugal, histoire, art contemporain, transmission
En juin 2019, je rencontrais Fernando Ribeiro, un des co-commissaires de l’exposition « Do lugar onde estou já fui embora » à la Galeria Liminare, à Lumiar. Dans ce monde déchiré, nous avions partagé de l’opportunité culturelle entre la France et le Portugal, les français et les portugais, de relancer un passé chargé d’histoire, notamment grâce à l’Association Luso-Française d’Art (ALFA), face au Brexit et à l’Amérique de Trump. Cette rencontre, un des déclics à penser la chronique Entre Nous, car en rien je ne voulais y avancer des idées qui étaient les miennes dans un pays dont en fait je connais peu de choses. 2020 était l’heure de nous retrouver, Entre Nous, à La Junqueira Residency à Belém. Trois personnes enthousiastes à effacer les frontières, les communautés, au service de la culture.
Passion, culture, sharing, France, Portugal, history, contemporary art, transmission In June 2019, I met Fernando Ribeiro, one of the co-curators of the exhibition « Do lugar onde estou já fui embora » at the Galeria Liminare, in Lumiar. In this torn world, we shared the cultural opportunity between France and Portugal, the French and the Portuguese, to revive a past steeped in history, in particular thanks to the Luso-French Art Association (ALFA), facing Trump’s Brexit and America. This meeting, one of the triggers to think about the column Between Us, because in nothing I did not want to advance ideas which were mine in a country of which in fact I know little. 2020 was the time to meet us, Entre Nous, at La Junqueira Residency in Belém. Three people enthusiastic about erasing borders, communities, in the service of culture.
Fernando Ribeiro, un « Alfacinha de gema »
Un mot que les personnes utilisent pour les natifs de Lisbonne. Fernando a vécu ses presque 50 ans de vie à Lisbonne dont, plus de 20 ans dans l’univers de l’art et des artistes, entre Lisbonne et Porto, en passant par le Design, le théâtre, et les arts plastiques en tant que producteur et commissaire d’expo. Toujours passionné par la créativité des artistes, ainsi que pour les questions qui émanent de la contemporanéité soit politique, sociale ou spirituelle, Fernando Ribeiro a fait de la culture non seulement son métier, mais aussi une importante part de sa vie personnelle et quotidienne, de ses soirées et voyages, de ses projets parallèles à son travail à la Fondation EDP. Une passion partagée avec Jean-Michel Albert, dans le cadre d’ALFA – Association Luso-Française d’Art, un projet né entre Lisbonne et Tours. Ils sont responsables de la programmation annuelle et du commissariat des expos de l’association, en Portugal et en France (des artistes francophones au Portugal et des artistes lusophones en France).
Fernando Ribeiro, an “Alfacinha de gema” A word that people use for Lisbon natives, Fernando has lived his almost 50 years of life in Lisbon including more than 20 years in the world of art and artists, between Lisbon and Porto, through Design , theater, and visual arts as producer and exhibition curator. Always passionate about the creativity of artists, as well as questions arising from contemporaneity, whether political, social, or spiritual, Fernando Ribeiro made culture not only his job, but also an important part of his personal and daily life, of his evenings and trips, of his projects parallel to his work at the EDP Foundation. A passion shared with Jean-Michel Albert, as part of ALFA – Association Luso-Française d’Art, a project born between Lisbon and Tours. They are responsible for the annual programming and curating of the association’s exhibitions in Portugal and France (French-speaking artists in Portugal and Portuguese-speaking artists in France).
Partager la culture française et la culture portugaise,
Catherine Puissant, Jean-Michel Albert, Anne-Kim Ledda et Fernando Ribeiro
C’est bien la passion de Jean-Michel Albert, un des mentors d’ALFA. En 1991, enseignant et directeur d’école française en Casamance (Sénégal), Jean-Michel Albert monte sa première exposition avec des artistes français et africains pour lutter contre la routine. « Depuis je ne me suis plus jamais ennuyé » nous dit-il en riant. Après un poste à Helsinki (Finlande) et un passage en France, Jean-Michel Albert arrive à Lisbonne en 2014. En 2017, il rencontre Fernando et ensemble créent ALFA. Après avoir contacté quatre amis en France qui tout de suite approuvent cette idée et s’associent au projet, ALFA nait en mars 2019. La première exposition date de juillet 2019 : une rétrospective de Yolande Tanchou, artiste française, à la SNBA de Lisbonne (sculptures, peintures et collages). Pour les deux programmateurs et commissaires d’ALFA, la vie roule surtout entre art et créativité, poussée par le grandissime talent des artistes plasticiens contemporains qui dans un même temps, nous plonge dans des rêves de beauté, de matières et de couleurs, mais surtout nous réveillent et alertent sur une société en crise et un monde en danger. Donc, ALFA-Association Luso-Française d’Art se compose d’une petite mais très dynamique équipe, avec beaucoup d’Amis qui ont spontanément accepté de collaborer : Le pôle à Tours se compose de Catherine Puissant (présidente), d’Anne-Kim Ledda (secrétariat et communication) et d’Hervé Landuré (trésorier) ; et à Lisbonne, Jean-Michel Albert et Fernando Ribeiro (commissariat et programmation).
La programmation ALFA 2020 a été reportée (à cause du COVID-19) : – Initialement à Lisbonne, jeudi 21 mai, vernissage de l’exposition “Intrusion” collage d’Aube Breton Elléouêt à la librairie-galerie “Tinta nos nervos”, rua da Esperança 39. Exposition jusqu’au 18.07.20. Reportée à une date ultérieure. – Initialement en Touraine, jeudi 30 juillet, vernissage de l’exposition Ana Lima-Netto, au château de Tours. Exposition jusqu’au 11.10.20. Reportée sur les mêmes dates en 2021.
Sharing French culture and Portuguese culture, it is indeed the passion of Jean-Michel Albert, one of ALFA’s mentors. In 1991, teacher and director of a French school in Casamance (Senegal), Jean-Michel Albert mounted his first exhibition with French and African artists to fight against routine. « Since then I have never been bored again » he tells us laughing.After a post in Helsinki (Finland) and a visit to France, Jean-Michel Albert arrived in Lisbon in 2014. In 2017, he met Fernando and together created ALFA. After contacting four friends in France who immediately approved of this idea and joined the project, ALFA was born in March 2019. The first exhibition dates from July 2019: a retrospective of Yolande Tanchou, French artist, at the SNBA in Lisbon (sculptures, paintings and collages). For the two programmers and curators of ALFA, life rolls above all between art and creativity, driven by the great talent of contemporary visual artists which at the same time immerses us in dreams of beauty, materials and colors, but above all wake us up and alert us to a society in crisis and a world in danger. So, ALFA-Association Luso-Française d’Art is made up of a small but very dynamic team, with many great friends who have spontaneously agreed to collaborate: The pole in Tours is made up of Catherine Puissant (president), Anne -Kim Ledda (secretary and communication) and Hervé Landuré (treasurer); and, in Lisbon, Jean-Michel Albert and Fernando Ribeiro (curator and programming). ALFA 2020 programming has been postponed (due to COVID-19): – Initially in Lisbon, Thursday 21 May: Opening of the exhibition “Intrusion” collage by Aube Breton Elléouêt at the bookshop-gallery “Tinta nos nervos”, rua da Esperança 39. Exhibition until 18.07.20. Postponed to a later date. – Initially in Touraine, Thursday, July 30, opening of the Ana Lima-Netto exhibition at the château de Tours. Exhibition until 11.10.20. Postponed to the same dates in 2021.
Pensée et fondée par une artiste passionnée, La Junqueira Artists Residency est un lieu de production, de diffusion et de promotion de l’art. Un énorme leitmotiv, favoriser l’expression plastique par l’immersion d’artistes portugais et internationaux à la (re)découverte et à la mise en valeur de la ville de Lisbonne, sous tous ses aspects, culturel, architectural, historique ou sociologique. La Résidence s’adresse également aux commissaires d’exposition désireux de séjourner à Lisbonne dans le cadre de leurs recherches et de leurs productions en lien avec la ville.
Marie Ouazzani & Nicolas Carrier ont été les résidents de la 5ème session du 2 mars au 24 mai 2020. Depuis 2015, ils vivent et travaillent ensemble à Paris. Diplômés en arts visuels et en cinéma, ils ont également suivi le programme Offshore à Shanghai et participé à de nombreuses résidences en France, Jordanie et Asie de l’Est. Lors de leur séjour à La Junqueira artists residency, ils ont poursuivi leurs recherches autour de la migration des plantes dans le contexte et le climat spécifiques de Lisbonne. Entre documents scientifiques, récits des expéditions du « Nouveau Monde » et offres commerciales actuelles, leur exposition proposera une fiction climatique sous la forme d’une nouvelle vidéo et d’une installation d’infusions. Prenant pour cadre le changement climatique, elle pointera l’importance de la végétation dans les territoires urbains et inventera de possibles évolutions de leurs trajectoires.
Vernissage : Mercredi 9 septembre 2020 aura lieu le vernissage « Viagem Pára-Sol ». L’événement inclura des thés des plantes que les artistes ont cueilli pendant qu’ils étaient confinés à Belém et dans les environs de la Junqueira.
Designed and founded by a passionate artist, La Junqueira artists residency is a place for the production, dissemination and promotion of art. A huge leitmotif, favoring plastic expression through the immersion of Portuguese and international artists in the (re) discovery and enhancement of the city of Lisbon in all its aspects: cultural, architectural, historical or sociological. The Residence is also aimed at curators wishing to stay in Lisbon as part of their research and productions related to the city.Marie Ouazzani & Nicolas Carrier will be the residents of the 5th session from March 2 to May 24, 2020. Since 2015, they have lived and worked together in Paris. Graduates in visual arts and cinema, they also followed the Offshore program in Shanghai and participated in numerous residencies in France, Jordan and East Asia. During their stay at La Junqueira artists residency, they will continue their research around the migration of plants in the specific context and climate of Lisbon. Between scientific documents, accounts of the « New World » expeditions and current commercial offers, their exhibition will offer climatic fiction in the form of a new video and an infusion installation. Taking climate change as a framework, it will point to the importance of vegetation in urban areas and will invent possible changes in their trajectories. Opening : Wednesday September 9, 2020 the vernissage « Viagem Pára-Sol » will take place. The event will include plant teas that the artists picked while they were confined to Belém and around the Junqueira.
Le MAAT a réouvert ses portes ce jeudi 10 juin. A l’occasion de cette inauguration, j’ai découvert les très intéressantes expositions CURRENTS, BEELINE, MEMOVOLTS et THE PEEPSHOW associées à la top installation signalétique covid-19, et à l’ambiance sonore de Cláudia Martinho.J’ai adoré les effets de transparence, d’opacité, de mixité de couleurs apaisantes, les matériaux, la coordination du mobilier afin d’harmoniser les deux expositions dans ce cadre magique ; sans parler des abords entre eau, perspectives et végétation. Félicitations à toute l’équipe et à sa nouvelle directrice Beatrice Leanza. BEELINE, l’intervention architecturale du studio SO-IL à l’échelle du musée, conçue pour accueillir le #maatmode2020. A voir absolument. Je retournerai prochainement voir les expositions dans le bâtiment de la Fondation EDP. L’application Adeline A Lisbonne permet de lire les textes en français via sa version française.
MAAT museum reopened on Thursday June 10. During this inauguration, I discovered the very interesting exhibitions CURRENTS, BEELINE, MEMOVOLTS and THE PEEPSHOW associated with the top signage installation covid-19, and the soundscape of Cláudia Martinho. I loved the effects of transparency, opacity, a mix of soothing colors, the materials, the coordination of the furniture in order to harmonize the two exhibitions in this magical setting; not to mention the surroundings between water, perspectives and vegetation. Congratulations to the whole team and its new director Beatrice Leanza. BEELINE, the architectural intervention of the SO-IL studio on a museum scale, designed to host #maatmode2020. A must see I will soon return to see the exhibitions in the EDP Foundation building. The Adeline A Lisbonne application allows you to read texts in French via its French version.
A écouter les visiteurs, les guides parlent de passer une demi-journée à Belém, je suis d’accord si vous souhaitez juste découvrir le Tage entre LX Factory et le Centro Cultural de Belém, sinon redoutable raccourci ! Belém est un des quartiers les plus denses et les plus charismatiques de Lisbonne, avec 2km de panoramas et de palaces en surplomb du Tage, une dizaine de musées plus beaux les uns que les autres, un centre culturel dynamique et autant d’initiatives contemporaines qui gravitent autour, des jardins botaniques… J’encouragerai à y passer un long weekend, de préparer votre séjour en vous localisant sur ce quartier avec l’application Adeline A Lisbonne, et ainsi établir vos préférences, et probablement y revenir. Je viens d’y déposer définitivement mes valises.
BelémListening to visitors, the guides talk about spending half a day in Belém, I agree if you just want to discover the Tagus between LX Factory and the Centro Cultural de Belém, otherwise formidable shortcut! Belém is one of the densest and most charismatic districts of Lisbon, with 2km of panoramas and palaces overlooking the Tagus, a dozen museums more beautiful than each other, a dynamic cultural center and as many contemporary initiatives that revolve around botanical gardens … Personally, I would encourage you to spend a long weekend there, to prepare your stay by locating yourself in this district with the Adeline A Lisbonne application, and thus establish your preferences, and probably come back to it. Definitely, I just dropped my bags there!
To be studying logistics for the promotion of an ecosystem of Lisbon artisanal business (postponed until the start of the next school year following the Covid-19), and to be seated between these « funny ladies », it’s the TOP persecution !
Cristina | Cork & Co – Maria Joao |Cerâmica – Ana | Trufa Collection
Il fut un temps où les portugais flânaient à Bairro Alto, y trouvaient l’inspiration, c’est l’histoire de Maria Joao. Dans les années 90, des études en sociologie l’ennuie à mourir, elle marche sans but, tombe sous le charme de l’atelier Cerâmica Bairro Alto, sa propriétaire, et ainsi s’inscrit à un workshop. Les mains dans l’argile rendent accro, c’est l’heure de traverser le Tage et de suivre la formation réputée, ARco. Quatre années consacrées à la connaissance du travail de la terre, de ses aspérités, textures, spécificités… Puis, retour à la case départ, l’ancienne propriétaire est lasse des nombreuses années de créations, Maria Joao éclate d’enthousiasme, la relève est toute trouvée ! Je me perds souvent dans les dédales de Bairro Alto, ma chance est d’y trouver de nouvelles pépites ! J’adore les objets utiles, originaux, esthétiques, ses travaux en céramique… C’est aussi votre cas, localisez-vous avec l’app Adeline A Lisbonne, et rendez-vous chez Cerâmica Bairro Alto. Vous y trouverez aussi une sélection de jolis foulards et autres accessoires. Les workshops se déclinent de la séance découverte, aux ateliers de 2h et 4h jusqu’au cursus de 12h, 15h, 18h…
From sociology to ceramics, Cerâmica Bairro Alto There was a time when the Portuguese strolled around Bairro Alto, finding inspiration there, that is the story of Maria Joao. In the 90s, studies in sociology bored her to death, she walked aimlessly and fell in love with the workshop Cerâmica Bairro Alto, its owner, and thus signed up for a workshop. Hands in clay addict, it’s time to cross the Tagus and follow the renowned training, ARco. Four years devoted to the knowledge of working the land, its roughness, textures, specificities … Then, back to square one, the former owner is tired of the many years of creations, Maria Joao bursts with enthusiasm, the succession is all found! I often get lost in the maze of Bairro Alto, my chance is to find new nuggets there! I love useful, original, aesthetic objects, her ceramic works … This is also your case, locate yourself with the Adeline app in Lisbon, and go to Cerâmica Bairro Alto. You will also find a selection of pretty scarves and other accessories. The workshops vary from the discovery session, to the 2h and 4h workshops until the course of 12h, 15h, 18h …
Si j’ai mis trois années à dénicher l’atelier de Maria Joao, j’avais très vite découvert la boutique Cork & Co. Un grand moment, cette rencontre avec Cristina Salgado, car si le Portugal est le 1er producteur de liège mondial, sa présence est malheureusement très rare à Lisbonne !!
If I spent three years finding Maria Joao’s workshop, I quickly discovered the Cork & Co. boutique. A great moment, this meeting with Cristina Salgado, because if Portugal is the world’s leading cork producer, its presence is unfortunately very rare in Lisbon !!
De la direction de l’ordre des Avocats à la création de la marque Cork & Co
Remontons aussi aux années 90, Cristina est avocate stagiaire, sa curiosité, sa vive intelligence, lui ouvre l’opportunité de saisir une mission de « 2h/semaine, 2J/semaine, tous les matins, tous les jours », et devient ainsi directrice de l’ordre des Avocats du Portugal ! Elle court le monde, les ambassades, anime un programme TV en direct… Mère de trois enfants, dix années passent, la crise des subprimes et le changement tous les 3 ans du bureau de l’ordre des avocats, il est venu l’heure de trouver son indépendance. Exactement la même question est posée : « Quoi vendre pour aider son pays à sortir d’un tel marasme ? ». Par hasard, le liège perce ses pensées. Ainsi, comme à son habitude, progressivement, depuis 2010, la collection, la boutique, les partenariats se développent. Sa collection accessoires Cork & Co dégage son énergie, son élégance ! Le liège du Portugal, Cristina en a fait une seconde peau. Vous souhaitez développez votre propre ligne, c’est bien-sûr possible. Vous recherchez une solution acoustique, intérieure, extérieure, pensez aussi à ce fantastique matériau vegan, imputrescible, sculptural… et bien-sûr à Cork & Co (vente en ligne).
Isolation phonique, le liège sculpté
From the direction of the Lawyers Association of Portugal to the creation of the Cork & Co brand. We also go back to the 90s, Cristina is a trainee lawyer, her curiosity, her lively intelligence, opens her the opportunity to seize a mission of « 2h / week, 2J / week, every morning, every day « , and becomes director of the Lawyers Association of Portugal! She travels the world, embassies, hosts a live TV program … Mother of three children, ten years pass, the subprime crisis and the change every 3 years from the office of the Bar Association, he came l time to find independence. The question is asked: « What to sell to help his country get out of such a slump? ». By chance, cork pierces his thoughts. Thus, as usual, gradually, since 2010, the collection, the store, partnerships are developing. Her Cork & Co accessories collection gives off his energy, his elegance! The cork of Portugal, Cristina has made a second skin. You want to develop your own line for your business, it is of course possible. You are looking for an acoustic, interior, exterior solution, think also of this fantastic vegan, rot-proof, sculptural material … and Cork & Co (online sales).
De la gestion de patrimoine à la création de la marque Trufa Collection
Au paradis de la Femme et des têtes bien faites, je vous présente Ana et sa collection Trufa. Vous savez la Truffe, « cette petite gourmandise à la texture si spéciale, discrète, laissant une empreinte singulière, qu’il faut aller dénicher ». Ce que fit Ana lorsque son métier de gestion de patrimoine dépassa son seuil de flexibilité morale ! La même question se pose : « Quoi vendre aux couleurs du Portugal ? » La rencontre avec la fashion designer, Paula Caria, lance « Trufa Collection, a matter of taste ». Histoire de goût, de singularité des valeurs classiques pimentées d’un détail qui crée la différence, de qualité des tissus, des couleurs, du bon goût intemporel à la note acidulée pour un juste prix. A l’ère des diktats de la mode, des marques populaires, j’adore ! A 5 mn à pied de Chiado, la boutique, Trufa Collection (vente en ligne), nous ouvre ses portes depuis le 20 octobre dernier. Les premiers articles de la collection Printemps – Été 2020 sont arrivés. J’y passe régulièrement, car la quantité par article est aussi faible que la qualité est TOP ! L’espace présente aussi des articles artisanaux du Nord du Portugal.
From wealth management to the creation of the Trufa Collection brandIn the paradise of Women and well-made heads, I present to you Ana and her Trufa collection. You know the Truffle, « this little delicacy with a texture so special, discreet, leaving a singular imprint, that you have to go find ». What Ana did when her wealth management profession exceeded her threshold of moral flexibility! Exactly the same question is asked : « What to sell in the colors of Portugal? » The meeting with fashion designer, Paula Caria, launched « Trufa Collection, a matter of taste ». A story of taste, of the uniqueness of classic values spiced with a detail that creates the difference, in the quality of fabrics, colors, timeless good taste with a tangy note for a fair price. In the era of fashion diktats, popular brands, I love it! 5 mins walk from Chiado, the store, Trufa Collection (online sales), has opened its doors to us since October 20. The first items from the Spring – Summer 2020 collection have arrived. I go there regularly, because the quantity per article is as low as the quality is TOP! The space also displays handicrafts from the North of Portugal.
Trois Drôles de Dames qui défendent des valeurs qui font la personnalité du Portugal, de Lisbonne, des portugais, que nous chérissons tant, et qui vont devoir aujourd’hui défier les conséquences du Covid-19 ! Pensons made in Portugal… Ces boutiques de moins de 200m2 peuvent ouvrir à partir du 4 mai. Je vous conseille le rendez-vous pendant cette première phase de déconfinement.
Three Drôles de Dames who defend the values that make up the personality of Portugal, Lisbon, and the Portuguese, whom we cherish so much, and who will have to challenge the consequences of Covid-19 today ! Think made in Portugal … These shops of less than 200m2 can open from May 4th. I advise you to meet during this first phase of deconfinement.
En janvier 2019, j’ai découvert les îles du Cap-Vert, plus particulièrement celle de Boa Vista. Avec une amie, nous y avons passé une semaine agréable « tout inclusive » à l’hôtel-club Rui Touareg ***** entre température hivernale nocturne de 20° jusqu’à 26° la journée, et de magnifiques plages de sable blanc. Toujours plus enthousiaste par « l’esprit portugais », associé au « no stress » local, à 5h de Paris ou mieux 4h de Lisbonne, ma destination 2020 était toute trouvée. Les îles Boa Vista et Sal étant touristiques, je retenais l’immersion capverdienne dans un Bed & Breakfast, dans l’île de Sao Vicente du 9 au 27 janvier 2020.
In January 2019, I discovered the Cape Verde Islands, more specifically that of Boa Vista. With a friend, we spent a pleasant « all inclusive » week at the hôtel-club Rui Touareg ***** between winter night temperatures of 20 ° to 26 ° the day, and magnificent white sandy beaches . Always more enthusiastic by the « Portuguese spirit », associated with the local « no stress », 5 hours from Paris or better 4 hours from Lisbon, my 2020 destination was all found. The Boa Vista and Sal islands being tourist, I retained the Cape Verdean immersion in a Bed & Breakfast, in the island of Sao Vicente from January 9 to 27, 2020.
Immersion culturelle, on ne peut plus rapide, puisque dès
mon arrivée dans l’avion, mon voisin, le DJ X-Tra
me parlait de relations migratoires, de musique, de kizomba, du Kizomba
Luxembourg, de partenariat avec Las Vegas, Moscou…
Entre Nous aérien n°1, 4h = 15mn !
Adeline : Patrizio me semble un prénom peu capverdien ? Patrizio : Tu as raison, je suis né en Italie, mon passeport est portugais, ma mère est capverdienne, je vis au Luxembourg (profil courant d’un peuple autant porté à l’émigration qu’à l’immigration). Je te présente ma mère, je l’accompagne 10 jours à Mindelo. Je me ressource au Cap Vert.
Luxembourg ? Je viens juste d’échanger avec un capverdien y vivant également ! En effet, le Luxembourg compte 625 000 hab. dont 25% de lusophones, 9 000 capverdiens, grâce à des relations migratoires anciennes privilégiées.
Comment es-tu venu à la musique ? La musique occupe une place particulière dans la culture capverdienne. Tu connais certainement la morna, rendue célèbre par la « diva aux pieds nus » Cesaria Evora et sa chanson Sodade [en effet, sa voix est associée à chacun de mes voyages à travers les Grenadines], mais aussi la coladeira, version accélérée et dansante de la morna. Avant de savoir lire, je demandais à ma mère d’apprendre à jouer du piano. J’ai appris à compter grâce au solfège : do (1), ré (2), mi (3)… Ma tante m’a appris à danser… Si j’ai fait des études de commerce au Luxembourg, mon bureau a vite été trop petit face au modèle de mon cousin, Dany Delgado, l’un des meilleurs DG de Rotterdam ! Dès mes 12 ans, j’ai eu la chance de passer derrière sa table de mixage, ainsi progressivement on se retrouve en première partie des Daddy Yankee, Mims, Booba, Caboverde Show, Grace Evora, Elji Beatzkilla… C’est en mai 2012, entre quatre amis qu’a germé l’idée d’un festival de kizoma à Luxembourg.
Kizoma ? Le kizomba est un genre musical et la kizomba, une danse africaine, originaire d’Angola. Née en 1980, c’est un mélange de semba (Angola), de kompa (Haïti/1955) et de zouk (Antilles/1979). Bien que nés en Angola, le genre musical kizomba et la danse qui l’accompagne se sont développés dans l’ensemble des pays d’Afrique lusophones (Guinée-Bissau, Cap-Vert, Mozambique, Sao Tomé…). Cela a engendré la naissance de styles très caractéristiques de zones géographiques, tant en ce qui concerne la musique que la danse. La kizoma a gagné l’Europe en 2008, le Portugal étant précurseur en 1988.
Quel âge avais-tu en 2012 ? J’avais 19 ans, l’idée nous amusait. Nous avons choisi le long weekend du 1er mai. La 1ère édition a réuni 600 personnes. En 2017, nous accueillions 3000 personnes du jeudi au lundi de 12h à 20h et de 22h à 8h.
Luxembourg ?Festival Events Las Vegas, Moscou, Londres sont de nouvelles étapes partenaires, l’Albanie sera la prochaine en 2020. Mes journées se partagent aussi entre toute sorte d’événements où la partie musicale est sous ma responsabilité, auxquels s’ajoutent mes soirées DJ de part le monde.
Woah, sur quoi penses-tu repose ce succès ? Probablement, le respect de soi, des autres, notre flexibilité, notre envie de donner ce que l’on voudrait recevoir, l’innovation technique, le marketing direct, les réseaux sociaux, la cohésion de notre groupe.
Y a t-il des limites au développement de ces festivals ? Le caractère bon enfant nous semble nécessaire de limiter le nombre à 3000 personnes avec toujours en tête l’impératif d’équilibrer le ratio femme/homme.
Vaste programme ! Oui.
Quand c’est possible, je rejoins donc les îles Sao Vicente et Santo
Antao, l’île où ma mère est née. Si tu veux, nous te déposons et en fin
d’après-midi, on fait un tour ensemble pour t’aider à mieux percevoir la
terre de mes ancêtres.
The first aerial « Entre Nous » started, 4 hours seemed 15 minutes Adeline: Patrizio seems to me a little Cape Verdean name? Patrizio: You’re right, I was born in Italy, my passport is Portuguese, my mother is Cape Verdean, I live in Luxembourg (current profile of a people as much inclined to emigration as to immigration)! I present my mother to you, I accompany her 10 days to Mindelo. I recharge my batteries in Cape Verde. Luxembourg? I just had a chat with a Cape Verdean also living there! In fact, Luxembourg has 625,000 inhabitants. 25% of whom are Portuguese speakers, 9,000 Cape Verdeans thanks to privileged long-term migratory relations. How did you come to music? Music occupies a special place in Cape Verdean culture. You certainly know the morna, made famous by the « barefoot diva » Cesaria Evora and her song Sodade [indeed, her voice is associated with each of my trips through the Grenadines], but also the coladeira, accelerated and dancing version of the morna. Before I could read, I asked my mother to learn to play the piano. I learned to count thanks to music theory: do (1), ré (2), mi (3) … My aunt taught me to dance … If I studied commerce in Luxembourg, my office quickly became too small compared to the model of my cousin, one of the best CEOs in Rotterdam, Dany Delgado! From my 12 years, I had the chance to go behind his mixer, so gradually we find ourselves in the first part of the Daddy Yankee, Mims, Booba, Caboverde Show, Grace Evora, Elji Beatzkilla … May 2012, between four friends who germinated the idea of a kizoma festival in Luxembourg. Kizoma? Kizomba is a musical genre and kizomba, an African dance, originally from Angola. Born in 1980, it is a mixture of semba (Angola), kompa (Haiti / 1955) and zouk (Antilles / 1979). Although born in Angola, the musical genre kizomba and the dance that accompanies it have developed in all of the Portuguese-speaking African countries (Guinea-Bissau, Cape Verde, Mozambique, Sao Tome …). This has led to the birth of styles very characteristic of certain geographic areas, both in terms of music and dance. Kizoma reached Europe in 2008, Portugal being a pioneer in 1988. How old were you in 2012 ? I was 19, the idea amused us. We chose the long weekend of May 1st. The 1st edition brought together 600 people. In 2017, we welcomed 3000 people from Thursday to Monday from 12 p.m. to 8 p.m. and from 10 p.m. to 8 a.m. Luxembourg (04.30 – 05.05) ?Las Vegas (05.07), Moscow (02.27), London are new partner stages, Albania will be the next in 2020. My days are also divided between all kinds of events where the musical part is my responsibility, to which are added my DJ evenings. the world. Woah, what do you think this success is based on? Probably, respect for oneself, for others, our flexibility, our desire to give what we would like to receive, technical innovation, direct marketing, social networks, the cohesion of our group. Are there limits to the development of these festivals? The good-natured nature seems to us necessary to limit the number to 3000 people with always in mind the imperative to balance the female / male ratio. What does a festival represent?The music and social dance proper, workshops and theme evenings. Extensed program! Yes. When possible, I join the Sao Vicente and Santo Antao islands, the island where my mother was born. If you want, we drop you off and at the end of the afternoon, we take a tour together to help you better perceive the land of my ancestors.
Séverine & Patrizio – Bed & Breakfast Residencial Maravilha Ainsi, avec mon amie Séverine, nous avons découvert Sao Vicente, Mindelo, et maintenant vous invite à partager nos expériences. So with my friend Séverine, we discovered Sao Vicente, Mindelo, and now invite you to share our experiences.
Culture
Mindelo est considérée comme la capitale culturelle du Cap-Vert. Sa vie nocturne est célèbre pour ses bars animés notamment au mois de décembre et de février (Carnaval de Mindelo). Chaque weekend de janvier, les répétitions, les parades de tambours et autres se succèdent… J’ai découvert la capoeira. Art martial afro-brésilien qui aurait ses racines dans les techniques de combat des peuples africains du temps de l’esclavage au Brésil. Elle se distingue des autres arts martiaux par son côté ludique et souvent acrobatique. Les pieds sont très largement mis à contribution durant le combat bien que d’autres parties du corps puissent être employées telles que les mains, la tête, les genoux et les coudes. Les « joueurs » peuvent prendre position en appui ou en équilibre sur les mains pour effectuer des coups de pieds ou des acrobaties. De formes diverses, la capoeira est jouée et/ou luttée à différents niveaux du sol et à différentes vitesses, accompagnée le plus souvent par des instruments, des chants et des frappements de mains. Sans limite d’âge !
Dans un de ces bars à spectacle a donc commencé la carrière de Cesária Évora. Le théâtre occupe également une place importante dans la culture de São Vicente. Mindelo est une petite ville où nous avons pris plaisir à déambuler, à partager, c’est TOP ! Ponta d’Praia Gallery by Tchalê : j’adore !
Culture Mindelo is considered the cultural capital of Cape Verde. Its nightlife is famous for its lively bars, especially in December and February (Carnival de Mindelo ). Each weekend of January rehearsals take place, drum parades and others follow one another … I discovered capoeira. Afro-Brazilian martial art which has its roots in the fighting techniques of African peoples during the time of slavery in Brazil. It is distinguished from other martial arts by its playful and often acrobatic side. The feet are very widely used during the fight although other parts of the body can be used such as hands, head, knees and elbows. The « players » can take position in support or balance on the hands to perform kicks or acrobatics. In various forms, capoeira is played and / or wrestled at different levels of the ground and at different speeds, most often accompanied by instruments, songs and hand claps. Without age limit! In one of these bars, the career of Cesária Évora began. The theater also occupies an important place in São Vicente culture. Mindelo and a small town where we enjoyed wandering around, sharing, it’s TOP! Ponta d’Praia Gallery by Tchalê: I love it!
On y trouve plein de choses mais comme à Lisbonne, il faut prendre le temps de fouiner à travers les ruelles ! Voici mes adresses préférées : – Quintal das Artes : Lieu qui héberge plusieurs artisanats (en face du marché à poissons) – Atelier Shop LizArt : authentique artisanat (bijoux) – Espace à l’entrée de Quintal das Artes – Produits naturels Mamdyara : topissime, ça sent booonnn. Soins du visage et des cheveux, remarquables ! – Tapisserie Joana Pinto : LA tapisserie de référence capverdienne, j’adore leurs couleurs… – Centro Cultural de Mindelo : Expositions, agenda de l’animation dans la ville … – Art D’Cretcheu : à l’intérieur du Centre Culturel – Lucy’s Shop (Av. 5 Julho ao lado Fragata) : Excellent qualité prix – Capvertdesign+Artesanato : la belle boutique de l’île… – Bô Casa Têxteis : Véritable wax print. J’y ai préféré un tissu face à de plus nombreux présentés dans la ville, notamment sur le marché Praça Estrela.
La vie lusophone est un exemple de savoir vivre ensemble, et dans un monde qui ne cesse de se déchirer, je ne cesse de me dire comment font-ils ? Leurs enfants ne pleurent, rechignent, crient JAMAIS… Plus j’observe, plus je suis fan. Chaque personne est considérée et entendue, respectée. Je prends pour exemple une soirée parmi d’autres à Mindelo : Je passe devant le jardin d’enfant qui affiche complet, pas un bruit plus haut que l’autre, pourtant les enfants jouent dans tous les sens, c’est beau à voir. 10 ou 150 enfants, aucun changement…
Je poursuis ma route et arrive devant un couple capverdien, leur petite fille de 3 ans debout sur le muret, face à son père, reçoit tous les compliments du monde… J’arrive au restaurant complet, très gentiment, on accepte que je prenne place autour d’une table basse et ses canapés. En face, j’observe une table avec deux charmants petits bambins casquettés, face à leur père (?) casquetté, la mère et probablement ses parents, ainsi que des battons de randonnée prenant appui sur la table. Entre les deux jeunes enfants trône une tablette animée par une histoire de moutons… La fille parle un tant soit peu avec la femme plus âgée. Le mari ? parle une fois avec sa femme ? sa soeur ? Les enfants sont aimantés à leur tablette. Toutes les 5 minutes, la grand-mère lorgne l’assiette de l’enfant à ses côtés ! Mon regard passe des battons de marche à la tablette ! Vous me direz, le dessin animé aurait pu être violent !!
Puis, sans réservation également, un couple français me rejoint à la table. Un local s’asseoit à mes côtés, le serveur me signalant des yeux la gentillesse à lui accorder. Au bout de 15mn, le couple souhaite son départ. Le serveur lui demande de partir. Le garçon nous regarde en nous disant que nous ne l’aimons pas ! Il nous salue en offrant son poing, je « frappe », elle frappe, et il nous quitte. Je finis mon dessert et m’efface. Le lendemain, dans un autre restaurant que j’avais signalé la veille, ce même couple évite mon regard… Triste réalité, « l’indifférence contemporaine » où tout devient possible. Soit dit en passant, le comportement des randonneurs est le plus souvent des plus cools ; qui pour certain(e)s s’interrogent même sur cette tolérance. Je réponds, c’est culturel : les portugais sont aussi ainsi, c’est apaisant. Si le monde pouvait en prendre de la graine !
A lesson in living together Lusophone life is an example of knowing how to live together, and in a world that keeps tearing itself apart, I keep telling myself how do they do it? Their children never cry, balk, cry NEVER … The more I watch, the more I’m a fan. Each person is considered and heard, respected. I will take for example an evening among others in Mindelo: I pass in front of the kindergarten which is full, not a noise higher than the other, children playing in all directions, it’s beautiful to see . 10 or 150 children, no change … I continue my journey and arrive in front of a Cape Verdean couple, their 3-year-old daughter standing on the wall, facing her father, receives all the compliments in the world … I arrive at the full restaurant , very kindly, we accept that I take a seat around a coffee table and its sofas. Opposite, I observe a table with two charming little children in caps, facing their caped father (?), The mother and probably his parents, as well as trekking poles leaning on the table. Between the two young children sits a tablet animated by a story of sheep … The girl talks a little bit about herself with the older woman. Does the husband? once talk to his wife? his sister ? The children are magnetized on their tablet, every 5 minutes, the grandmother is eyeing the plate of the child at her side! My gaze goes from walking sticks to the tablet … You will tell me, the cartoon could have been violent! I continue my journey and arrive in front of a Cape Verdean couple, their little girl of 3 years standing on the low wall, facing her father, receives all the compliments in the world… I arrive at the full restaurant, very kindly, we accept that I take my place around a coffee table and its sofas. Opposite, I observe a table with two charming little children in caps, facing their capedfather (?), The mother and probably his parents, as well as trekking poles leaning on the table. Between the two young children sits a tablet animated by a story of sheep … The girl talks a little bit about herself with the older woman. Does the husband once talk to his wife? his sister ? Children are magnetized to their tablet. Every 5 minutes, the grandmother is eyeing the plate of the child by her side! My gaze goes from walking sticks to the tablet! You tell me, the cartoon could have been violent !! Then, without reservation, a French couple joined me at the table. A local sits next to me, the waiter indicating me with the eyes, the kindness to grant him. After 15 minutes, the couple want to leave. The waiter asks him to leave. The boy looks at us and tells us that we don’t like him! He greets us by offering his fist, I « strike », she strikes, and he leaves us. I finish my dessert and disappear. The next day, in another restaurant that I had mentioned the day before, this same couple avoids my gaze … Sad reality, « contemporary indifference » where everything becomes possible. By the way, the behavior of hikers is most often the coolest; who for some even wonder about this tolerance. I answer, it’s cultural: the Portuguese are also like that, and I never tire of it because it’s soothing. If the world could take seed …
Se loger / Housing
Bed & Breakfast Residencial Maravilha Si c’était à refaire, je ferai le même choix. Gabriel et son équipe sont d’une humanité rare, disponible à 4h30 du mat’ pour préparer le petit déjeuner avant le départ vers l’aéroport, à 6h pour prendre le ferry vers Santo Antoa ; mais encore pour me dégoter le spécialiste de la gorge, car un nouveau pays apporte de nouvelles bactéries et une nouvelle laryngite ! Les chambres sont propres, les draps changés tous les 3 jours, l’eau est chaude… Le petit déjeuner est copieux, l’espace est convivial où chacun y va de son expertise, c’est très sympa ! Localisé entre la plage et la ville, c’est l’idéal.
If it were to be done again, I would make the same choice. Gabriel and his team are of a rare humanity, available at 4.30 am to prepare breakfast before departure for the airport, at 6 am to take the ferry to Santo Antoa; but still to find the throat specialist, because a new country brings new bacteria and a new laryngitis! The rooms are clean, the sheets changed every 3 days, the water is hot … Breakfast is plentiful, the space is friendly where everyone goes there with their expertise, it’s very nice! Located between the beach and the city, it is ideal.
Magz Suites Hotel Juste avant de partir Gabriel m’a permis de visiter un nouvel hôtel, une jolie grande maison réhabilitée dans les normes durables par sa soeur. Très belles chambres (20), terrasse, hammam… Ouverture juste avant le carnaval, vers le 10 février. Margarida Evora Sagna Tél. (+238) 9912943. Just before leaving Gabriel allowed me to visit a new hotel, a pretty big house rehabilitated in sustainable standards by his sister. Very nice rooms (20), terrace, hammam … Opening just before the carnival, around February 10.
J’ai aussi visité deux autres hôtels, avec piscine, le premier situé face à l’océan : Pont d’Agua Hotel. Edy (DJ) et Vera, sa femme capverdienne, réhabilitent ainsi le front de mer. Au Printemps, ouvrira un espace dédié à la musique, concert, musée… L’institution, Hotel Oásis Porto Grande. A l’opposé de l’île, Hotel Residencial GOA à Calhau.
Ile de Santo Antao
Pour la joie des randonneurs
Je pense que 95% des personnes qui atterrissent sur l’île de Sao Vicente, font une halte avant et après leur semaine de randonnées à travers l’ïle de Santo Antao. Randonner n’est pas mon truc, mais toutes les personnes interrogées, débutantes et confirmées, étaient ravies par la diversité des paysages et bien-sûr, l’accueil chez l’habitant. Deux débutantes étaient émerveillées de la prestation du guide de AC Tour (dont je suis incapable de trouver les coordonnées). Un petit groupe était ravi du road book fourni par Théo, qui leurs a permis de randonner en toute indépendance pendant 7 jours : Nobai
Santo Antao, à 1h en ferry de Mindelo, Sao Vicente
For the joy of hikers I think that 95% of people who land on the island of Sao Vicente, stop there before and after their week of treks through the island of Santo Antao. Hiking is not my thing, but everyone interviewed, beginners and confirmed, were delighted by the diversity of the landscapes and of course, the homestay. Two beginners were amazed at the performance of the AC Tour guide (whose contact details I am unable to find). A small group was delighted with the road book provided by Théo, which allowed them to hike independently for 7 days : Nobai.
Vent, sable, aéroport Vol direct de Lisbonne via la TOP compagnie TAP Portugal. Pour les mois de décembre et de janvier, si votre vol fait escale, je vous encourage à prendre un vol de la même compagnie, soit TAP, soit Cabo Verde Airlines… car le vent et la poussière peuvent fermer passagèrement l’aéroport, et donc le stop à Lisbonne ou à Sal vous sera offert. Cette situation est parfaitement gérée sans dommage pour les visiteurs.
Wind, sand, airport Direct flight from Lisbon via the TOP company TAP Portugal . For the months of December and January, if your flight stops, I encourage you to take a flight from the same company, either TAP or Cabo Verde Airlines … because wind and dust can temporarily close the airport, and therefore the stop in Lisbon or Sal will be offered to you. This situation is perfectly managed without damage to visitors.
« Une vie de présent » Marie d’Hombres
Vendredi 7 février, la médiathèque de l’Institut français du Portugal à Lisbonne organisait une rencontre avec le musicien guitariste Remna et l’écrivaine Marie d’Hombres. A la fin de la soirée, je parlais avec cette dernière d’un savoir être lusophone, portugais, brésilien, capverdien… attitude présentant une force intérieure rare, qui leurs font être fière de leurs cultures, de leurs pays, d’eux-mêmes… Une richesse intérieure mutant en un amour inconditionnel envers l’autre, la famille, les amis, les visiteurs… Marie d’Hombres me répondait : « Ils témoignent d’une vie de présent ». J’ajouterais que les lusophones sont un parfait miroir de nos comportements. Ils sont le plus souvent très, très sympas, cools, dans le cas contraire, nous devons nous interroger sur notre comportement !
Avant la rentrée de septembre, j’aurai lu ces deux livres, car les thèmes d’émigration et d’immigration sont deux facettes qui me semblent riches d’enseignements pour mieux comprendre nos différences. Déjà, je serai tentée de dire que chez les lusophones, entre colonisateurs et colonisés, il n’y a aucune différence émotionnelle : Ils vivent le temps présent. A suivre !
Friday, February 7, the media center of the French Institute of Portugal in Lisbon organized a meeting with the musician guitarist Remna and the writer Marie d’Hombres. At the end of the evening, I spoke with the latter about knowing how to be Portuguese-speaking, Portuguese, Brazilian, Cape Verdean … attitude presenting a rare interior strength, which makes them be proud of their cultures, their countries, them -same … An inner wealth mutating into an unconditional love for others, family, friends, visitors … Marie d’Hombres answered me: « They bear witness to a life of the present ». I would add that Portuguese speakers are a perfect mirror of our behavior. They are most often very, very friendly, cool, otherwise we can question our behavior! Before the start of the new school year in September, I will have read these two books, because the themes of emigration and immigration are two facets which seem to me rich in lessons to better understand our differences. Already, I would be tempted to say that among Portuguese speakers, between the colonizers and the colonized, there is no emotional difference : They live in the present time.To be continued !
Catarina, José, deux générations, philosophie, art, la tranversalité dans le sang !
Portraits croisés / Cross portraits
Depuis sa naissance, CatarinaPombo Nabais est bercée entre philosophie et vie artistique. Ses études seront philosophiques. Après un doctorat sur Gilles Deleuze auprès de Jacques Rancière à Paris, elle devient chercheuse au Centro de Filosofia des Ciências(CFCUL) à l’Université de Lisboa. Personnalité dynamique, elle y fonde le Science-Art-PhilosophieLabotary (SAP LAB / CFCUL) ayant pour mission non seulement d’assumer la Philosophie comme activité créative, mais aussi de mettre en place, lancer la rencontre entre la Philosophie, la Science et l’Art. Entre plusieurs activités que Catarina organise au SAP Lab (séminaires, conférences, workshops, interviews, éditions/publications, etc.), une lui tient particulièrement à cœur, celle d’accueillir, en résidence des artistes interdisciplinaires qui travaillent entre la science et l’art. La faculté restant bien-sûr un lieu d’étude et de recherche, elle devient aussi un espace de communication et d’exposition. En tant que curatrice, Catarina a été responsable de plusieurs expositions dont celle sur les tatouages au Musée du Design et de la Mode (MUDE), considérée une des 5 meilleures expositions de 2017 par « Time Out », ainsi que celle sur le travail de l’artiste Bela Silva au Musée de l’Orient. Par sa forme créative et enjouée au travail, Catarina se présente toujours comme étant « le singe de l’académie » en référence explicite du conte de Kafka ! En plus de multiplier les rencontres, diversifier les connexions culturelles, Catarina devient, autre que chercheuse et curatrice, aussi entrepreneuse pour associer son expérience universitaire à la vie artistique lisboète : Oficina Impossivel voit le jour en avril 2019 ; le nom en dit long !
Since her birth, Catarina Pombo Nabais is rocked between philosophy and artistic life. His studies will be philosophical. After a doctorate on Gilles Deleuze from Jacques Rancière in Paris, she became a researcher at the Centro de Filosofia des Ciências (CFCUL) at the University of Lisboa. Dynamic personality, she founded Science-Art-Philosophy Labotary (SAP LAB / CFCUL) with the mission not only to assume Philosophy as a creative activity, but also to set up, launch the meeting between Philosophy, Science and art. Among several activities that Catarina organizes at the SAP Lab (seminars, conferences, workshops, interviews, editions / publications, etc.), one is particularly close to her heart, that of hosting, in residence interdisciplinary artists, who work between science and art. The faculty of course remaining a place of study and research, it also becomes a space of communication and exhibition.As curator, Catarina has been responsible for several exhibitions including that on tattoos at the Museum of Design and Fashion (MUDE), considered one of the 5 best exhibitions of 2017 by « Time Out », as well as that on the work of artist Bela Silva at the Museum of the Orient. By her creative form and playful to work, Catarina always presents herself as being « the monkey of the academy » in explicit reference of the tale of Kafka! In addition to multiplying the meetings, diversifying the cultural connections, Catarina becomes, other than researcher and curator, also entrepreneur to thus associate her university experience with the artistic life of Lisbon: Oficina Impossivel is born in April 2019; the name says it all!
JoséSousa Machado, remontons le temps, la dictature, le positionnement familial à droite et la pensée universitaire à gauche, il consacre ses études à l’économie afin d’approfondir la pensée de Marx, les moyens de production à l’origine des marchés. En 3ème année, il s’oriente vers un cursus « lettres » et devient ainsi journaliste. Sa raison d’être, « la paix, la beauté et la connaissance », sans compromission possible, origine des déplacements intercontinentaux. En effet, si une économie de marché se rétracte à ne plus pouvoir équilibrer ses affaires, il faut s’organiser autrement. Ainsi, la vie de José est une suite de rebondissements entre maisons d’éditions au Brésil (Rio et Sao Paulo), éditeur à Lisbonne, un passage en Angola (2008) puis son retour à Lisbonne pour le compte de la Cha de Caxinde.
Artes & Leiloes d’après Art & Auctions (1988), Arte Iberica et Agenda Cultural Lisboa (1995)… Je vous passe toutes les éditions de magazines Auto, Montres et autres, que José a produit pour soutenir la revue d’art (avant Internet) ! I pass you all the editions of magazines Auto, Watches and others, that José produced to support the magazine d art (before the Internet)!
En 2012, José découvre le vaste espace rue Garett, dépouillé de culture et criblé de dettes. C’est l’heure de la séparation avec l’association culturelle angolaise, l’ouverture de la Livraria Sa da Costa, et la reprise des bureaux au 4ème étage, Praça Luis Camoes 22 (700m2). José est humble, discret, mais aussi un forcené du développement et de la promotion du marché culturel au Portugal. La culture en proue du bateau portugais ? Pas encore, 1% du budget portugais était seulement débattu au parlement fin 2019.
JoséSousa Machado, let’s go back in time, dictatorship, family positioning on the right and university thinking on the left, he devotes his studies to the economy in order to deepen the thinking of Marx, the means of production at the origin of the markets. In the 3rd year, he turned to a « letters » course and thus became a journalist. Its raison d’être, « peace, beauty and knowledge », without possible compromise, origin of intercontinental displacements. Indeed, if a market economy shrinks from not being able to balance its affairs, it has to be organized differently. Thus, José’s life is a series of twists and turns between publishers in Brazil (Rio and Sao Paulo), publisher in Lisbon, his passage in Angola (2008) then his return to Lisbon on behalf of the Cha de Caxinde. In 2012, José discovered the large space on rue Garett, stripped of culture and riddled with debts. It is time for separation from the Angolan cultural association, the opening of the Livraria Sa da Costa, and the resumption of offices on the 4th floor, Praça Luis Camoes 22 (700m2). José is humble, discreet, but also a fan of the development and promotion of the cultural market in Portugal. Culture at the forefront of the Portuguese boat? Not yet, 1% of the Portuguese budget was debated in parliament at the end of 2019.
La discrétion, le bien des Portugais, probablement le mal du Portugal. Dans une Europe en errance, ne serait-il pas venue l’heure des « petits » pays d’exprimer leur bon sens ? Le bon sens des petits qui relèvent les défis ! En tout cas, c’est la raison d’être de la chronique Entre Nous, et d’autant plus que nous sommes nombreux à penser que la culture est un levier économique exceptionnel. LE véritable allié économique au tourisme lorsque ce dernier est souhaité plus sélectif. Parfait aussi, lorsque la scène artistique lisboète mue un peu plus chaque jour, entre création et expérience portugaise, jeunesse internationale, galeries d’art, projets des résidences artistiques diversifiés et mécénats culturels.
Discretion, the good of the Portuguese, probably the bad of Portugal. In a wandering Europe, would it not have been time for the « small » countries to express their common sense? The common sense of the little ones who take up the challenges! In any case, this is the purpose of the Entre Nous column, and all the more so since many of us believe that culture is an exceptional economic lever. THE real economic ally for tourism when the latter is desired more selective. Perfect also, when the Lisbon artistic scene changes a little more each day, between creation and Portuguese experience, international youth, art galleries, projects of diversified artistic residences and cultural sponsorship.
Résidence d’artistes, Open SAP LAB Au SAP Lab, Catarina Pombo Nabais a déjà organisé plusieurs résidences, toujours de philosophes. Récemment, elle a reçu la proposition d’une artiste allemande Katrin von Lehmann, qui souhaitait apprendre la philosophie de Gilles Deleuze, ainsi qu’avoir la possibilité de connaître et de travailler avec quelques scientifiques portugais. De septembre à novembre, Catarina a organisé ces rencontres autour de questions hybrides entre les relations de l’art et de la science. L’artiste a mis en place une recherche sur la méthode scientifique et a présenté les résultats de sa résidence dans une exposition à la GaleriaCiências de la Faculté de l’Université de Lisbonne, aussi organisée par Catarina.
Artist residency, Open SAP LAB : At the SAP Lab, Catarina Pombo Nabais has already organized several residences, still a philosopher. Recently, she received the proposal from a German artist Katrin von Lehmann, who wanted to learn the philosophy of Gilles Deleuze, as well as having the opportunity to know and work with some Portuguese scientists. From September to November, Catarina organized these meetings around hybrid questions between the relationships of art and science. The artist has carried out research on the scientific method and presented the results of his residency in an exhibition at the Galeria Ciências of the Faculty of the University of Lisbon, also organized by Catarina.
Art, artisanat, Oficina Impossivel Campo de Ourique & Santos Depuis 2008, pendant 10 ans hébergée à la Fabrica Braço da Prata, Oficina Impossivel s’est partagé entre deux espaces différents, à Santos-o-Velho et à Campo de Ourique. – Oficina Impossivel Campo de Ourique, dirigée par la soeur de Catarina, Patricia Pombo Medeiros, biochimiste de formation en conservation et en restauration, spécialisée en peinture, céramique et dessin, est un atelier de Restauration et Conservation (que j’aurai plaisir à découvrir prochainement). – Oficina Impossivel Santos-o-Velho, dirigée par Catarina, « galerie vivante entre créations d’artistes et d’artisans ». Il s’agit d’un concept élargi de la galerie d’art, une galerie habitée par des artistes et des artisans qui travaillent dans l’espace de la galerie et qui, ainsi, peuvent interagir directement avec le public. Oficina Impossivel est plus qu’une galerie, c’est aussi un projet qui donne corps à un collectif d’artistes et d’artisans, soit résidents dans ses ateliers et espaces de coworking, soit des collaborateurs externes. Le double caractère des Oficina Impossivel « Atelier » à Campo de Ourique et « Galerie » à Santos-o-Velho, issu d’un duo très complémentaire des deux sœurs, donne alors corps à ce projet commun, inédit et complexe : rejoindre la Philosophie et l’Art, créant ainsi des espaces où un monde de choses et d’idées est constamment conservé et réinventé ! Oficina Impossivel est l’endroit où tout peut avoir lieu, soit des conversations avec des artistes, soit des workshops de conservation et restauration, soit des conférences/masterclass en Philosophie, soit des expositions, bref où l’impossible peut vraiment arriver. Dans un premier temps, Catarina loue le rez-de-chaussée d’un immeuble, dans le but de fonder un espace chaleureux associant livres, objets vintage et objets d’art, complétude qui raconte une histoire. L’idée est toujours celle de construire un espace de galerie informelle, non élitiste, où les œuvres d’art sont savamment, artistiquement, mélangés entre pièces vintage et livres. Entre-temps, les 120 m2 au 1er étage sont dédiés à la résidence artistique dans le but de créer une « chaude » connexion entre les ateliers d’artistes et l’espace galerie. Comme dit Catarina : « j’ai l’impression de recevoir des oeuvres d’art encore chaudes, fraichement descendues des ateliers » ! Gagnez 10 % sur toutes les créations de l’Oficina en présentant l’application Adeline A Lisbonne.
Art, crafts, artists, Oficina Impossivel Campo de Ourique & Santos: Since 2008, for 10 years hosted at Fabrica Braço da Prata, Oficina Impossivel has been shared between two different spaces, in Santos-o-Velho and Campo de Ourique. – Oficina Impossivel Campo de Ourique, led by Catarina’s sister, Patricia Pombo Medeiros, biochemist by training in conservation and restoration, specializing in painting, ceramics and drawing, is a Restoration and Conservation workshop (which I will be pleased to discover soon ). – Oficina Impossivel Santos-o-Velho, directed by Catarina, « living gallery between creations of artists and craftsmen ». It is an expanded concept of the art gallery, a gallery inhabited by artists and artisans who work in the gallery space and who, thus, can interact directly with the public. Oficina Impossivel is more than a gallery, it is also a project that gives shape to a collective of artists and craftsmen, either residents in its workshops and coworking spaces, or external collaborators. The double character of the Oficina Impossivel « Atelier » in Campo de Ourique and « Galerie » in Santos-o-Velho, resulting from a duo very complementary of the two sisters, gives substance to this common, original and complex project: to join Philosophy and Art, thus creating spaces where a world of things and ideas is constantly preserved and reinvented! Oficina Impossivel is the place where everything can take place, either conversations with artists, conservation and restoration workshops, conferences / masterclasses in Philosophy, or exhibitions, in short where the impossible can really happen. At first, Catarina rents the ground floor of a building, with the aim of founding a warm space combining books, vintage objects and works of art, a completeness that tells a story. The idea is still to build an informal, non-elitist gallery space, where works of art are skillfully, artistically, mixed between vintage pieces and books. Meanwhile, the 120 m2 on the 1st floor are dedicated to the artistic residence in order to create a « warm » connection between the artists’ studios and the gallery space. As Catarina says: « I have the impression of receiving works of art that are still warm, fresh from the workshops ». Earn 10% on all creations of the oficina by presenting the Adeline A Lisbonne application.
Vendredi 24 janvier à 18h, Oficina Impossivel – Galerie à Santos, ouvre ses portes pour sa première exposition dont le commissaire sera Catarina Pombo Nabais. Intitulée « 12+1 : la première fois ». L’exposition comptera 13 artistes et artisans résidents et collaborateurs d’Oficina Impossivel. Le vernissage marquera ainsi la nouvelle étape de ce projet, maintenant exclusivement dédié aux artistes et aux artisans. Nous sommes tous invités, TOP !
Friday 24 January at 6 p.m., Oficina Impossivel – Galerie in Santos, opens its doors for its first exhibition, curated by Catarina Pombo Nabais. Entitled « 12 + 1: the first time ». The exhibition will include 13 resident artists and artisans and collaborators of Oficina Impossivel. The opening will mark the new stage of this project, now exclusively dedicated to artists and artisans. We are all invited, TOP!
Livres anciens, espaces d’exposition et d’événements, pépinière cuturelle et résidence d’artistes, Livraria Sa da Costa 900m2 dédiés à l’art dans sa plus large expression, à sa promotion, afin de participer au développement de l’économie culturelle du Portugal : – 200m2 rua Garett qui invitent à découvrir un négoce de livres anciens au rez-de-chaussée, en partenariat avec le spécialiste, Pedro Castro e Silva. A l’étage, deux espaces intempestifs dédiés aux expositions artistiques et autres événements culturels, philosophique, théâtral… – 700m2 praça Luis Camoes (4ème étage) qui accueillent une pépinière interdisciplinaire d’artistes, sélectionnés, dont la qualité créative parle ou interpelle José. De studios de peintre à l’atelier de joaillerie de Térésa Milheiro via la succursale de la plus grande galerie d’art d’Amérique latine, Fortes D’Aloia & Gabriel ; l’art digital et Ocupart ; le magazine UMBIGO que José a tenu à héberger en l’aidant par son expérience à recentrer son éditorial… Les bureaux et des espaces événementiels !
Old books, exhibition and event spaces, cultural nursery and artists’ residence, Livraria Sa da Costa, 900m2 dedicated to art in its widest expression, to its promotion, in order to participate in the development of the cultural economy of Portugal: – 200m2 rua Garett who invite to discover a trade in old books on the ground floor, in partnership with specialist, Pedro Castro e Silva. Upstairs, two untimely spaces dedicated to artistic exhibitions and other cultural, philosophical, theatrical events … – 700m2 praça Luis Camoes (4th floor) which welcome an interdisciplinary nursery of selected artists, whose creative quality speaks or challenges José. From painter studios to the jewelry workshop of Térésa Milheiro via the largest art gallery in Latin America,Fortes D’Aloia & Gabriel; digital art and Ocupart ; UMBIGO magzine that José wanted to host by helping him with his experience to refocus his editorial … Offices and event spaces!
Catarina, José, deux personnes pour qui priment la qualité, « la paix, la beauté et la connaissance », la philosophie, la culture, l’art, la tranversalité dans le sang. La culture, un biais de développement d’une économie de marché pour le Portugal ? OUIIII !
Catarina, José, two people who take precedence over quality, « peace, beauty and knowledge », philosophy, culture, art… Culture, a bias in the development of a market economy for Portugal? YES!
Déjà onze « Entre Nous »en 2019 : huit en ligne (liens à droite), deux à venir (voir ci-dessous), et le dernier qui fut un TOP brainstorming à Baixa : « Que faire pour démarquer les entreprises lisboètes qui ont du sens, pour les visiteurs, pour la ville, pour la région, pour le Portugal, pour les portugais, pour les expatriés, pour tous, face aux quartiers qui perdent leur identité ? ».
Já onze « Entre Nous » em 2019: oito online (links à direita), duas por vir (veja abaixo) e a última que foi um brainstorming TOP na Baixa: « O que fazer para distinguir as empresas de Lisboa que possuem significado para visitantes, para a cidade, para a região, para Portugal, para os portugueses, para expatriados, para todos, enfrentando os bairros que estão perdendo sua identidade? « .
Différemment argumenté, c’est le message de fond entendu depuis 3 ans à Lisbonne, redondant à mes premiers pas dans la communication en France (1987)*. La France qui depuis a fleuri ses villes sur le modèle de certains villages, ce qui n’a pas apaisé les esprits ! Apaisement qui me semble reposerait sur une réponse d’ordre socio-économique. La France, c’est grave, désespérant, consternant…
Diferentemente, esta é a mensagem básica ouvida por 3 anos em Lisboa, redundante aos meus primeiros passos na comunicação na França (1987) *. A França, que desde então floresceu suas cidades no modelo de certas aldeias, que não apaziguou os espíritos! Apaziguamento que me parece basear-se em uma resposta socioeconômica. A França é séria, desesperada, desanimadora …
Heureusement, la culture portugaise est autre. Le 100% Portugal et la création au Portugal sont encore représentés en force dans la capitale, quoique de manière éparse entre ses 7 collines fantastiques, mais qui étirent les distances et complexifient d’autant plus le développement d’une véritable économie de marché. Heureusement, la mentalité occidentale change, le luxe de l’authentique et de l’expérience reviennent en pole position, le « Top pour la planète » explose… Lorsque l’artisanat a toujours enthousiasmé les foules, mais n’a que trop peu trouvé le soutien des villes. Alors, il s’élimine par sa mauvaise compétitivité malgré un pacte social extraordinaire !
Felizmente, a cultura portuguesa é diferente. Portugal 100% e criação em Portugal ainda estão fortemente representados na capital, ainda que com moderação entre as suas 7 colinas fantásticas, mas que alongam distâncias e tornam ainda mais complexo o desenvolvimento de uma economia de mercado real. Felizmente, a mentalidade ocidental muda, o luxo da autenticidade e da experiência retorna à pole position, o « Top for the planet » explode … Quando o artesanato sempre excitou as multidões, mas tem muito pouco apoio das cidades. Portanto, é eliminado por sua baixa competitividade, apesar de um pacto social extraordinário!
Dans le monde d’aujourd’hui, des lignes qui se croisent dans un objectif de lier social et économie sont extrêmement rares. Lisbonne, saura t-elle saisir cette fantastique opportunité ?? Stratégie qui mènerait la Camara Municipal de Lisboa à rebondir et à pouvoir communiquer sur cette singularité mondiale…
No mundo de hoje, linhas que se cruzam com o objetivo de vincular economia e social são extremamente raras. Lisboa, ela será capaz de aproveitar esta oportunidade fantástica ?? Estratégia que levaria a Câmara Municipal de Lisboa a recuperar e ser capaz de comunicar sobre a singularidade deste mundo …
Mon VOEU 2020 serait de participer à réaliser ce marketing direct sur ce Top du Portugal, car c’est la continuité logique de l’approche bénévole Adeline A Lisbonne. En fait, il manque juste une logistique terrain, utile, sécuritaire, élégante, discrète, bon marché, gagnant gagnant, idée simple bien-sûr.
O meu WISH 2020 seria participar neste marketing direto neste Top de Portugal,porque é a continuidade lógica da abordagem voluntária da Adeline In Lisbon. De fato, há apenas uma falta de logística de campo, útil, segura, elegante, discreta, barata, vencedora-vencedora, idéia simples, é claro.
Belle Année 2020 – Feliz Ano Novo 2020
Prochains ENTRE NOUS : > 15.01.20 : Culture, interdisciplinarité, économie de marché > 31.01.20 : Artisanat, maillon économique et social portugais ? Outil de promotion du Portugal ?
PRÓXIMO ENTRE NÓS > 15.01.20: Cultura, interdisciplinaridade, economia de mercado > 31.01.20: Artesanato, vínculo econômico e social português? Ferramenta promocional para Portugal?
*Après une brève carrière sportive en équitation, concours hippique, j’ai fait plusieurs métiers où la communication fut mon lot quotidien. Cela a commencé en 1987 dans la presse gratuite (avec progressivement introduction de thématiques rédactionnelles) dans le département de la Seine et Marne (77). Expérience extraordinaire où j’ai eu la chance d’apprendre que la réussite d’une idée reposait sur l’intérêt général et son coût bon marché (afin de relever une entreprise déficitaire). 1995, Sportwagen, la presse automobile Porsche et ses concurrentes. 2002, retour dans le monde du cheval… 2017, découverte de Lisbonne, LA rencontre…
* Após uma breve carreira esportiva em passeios a cavalo, show de cavalo, fiz vários negócios onde a comunicação era o meu lote diário. Começou em 1987 na imprensa livre (com a introdução gradual de temas editoriais) no departamento de Seine et Marne (77). Experiência extraordinária em que tive a chance de aprender que o sucesso de uma idéia se baseia no interesse geral e em seu custo barato (a fim de criar um negócio deficitário). 1995, Sportwagen, a imprensa automotiva Porsche e seus concorrentes. 2002, retorno ao mundo dos cavalos … 2017, descoberta de Lisboa, o encontro …
The Triangle 4S | Santos, Sao Bento, Santa Catarina, Know-howThe Triangle 4S remains to my eyes, the most authentic, the most refined Lisbon district, luxury * Lisbon. Lasting blow of heart since January 7, 2017. SME district rich of a know-how of Passionate; traditional know-how that invites us to live everyday experiences, OTHERWISE, with respect for quality handmade price. * Jean-Michel Frank has this extraordinary expression: ‘the strange luxury of nothing‘. We are in the 1930s, we can not better define this moment when luxury flip over an overflow, saturation. It was proof that another way was possible. This set touches me enormously. We talk a lot about the work of the hand, but it is just as difficult to work simplicity « , Olivier Gabet analysis … In the middle of a room almost empty, a glass hourglass signed Marc Newson is posed alone in front of a window overlooking the sea. Experience, time, space … this is the new luxury at the beginning of the 21st century.In the order of their installation, and the gentrification of the neighborhood: – Ana & Dulce | Palavra of Viajante | Sao Bento 34 – Sebastian | Companhia Portugueza do Cha | Poço dos Negros 105 – Isabel | Isabel Lara Design em Pano | Poço dos Negros 181 – Miguel & Paula | Tudo e Todos – Pedro | Carrasco Art Gallery | Beco do Carrasco 12
Quartier où l’application « Adeline A Lisbonne » présente la plus forte densité de Coup de cœur à Lisbonne. Expérience perdue en France, à Deauville, « Le 21ème arrondissement de Paris ». La France a changé. Les capitales occidentales ont changées. L’artisanat est prisé du public, mais les gouvernements ne le considèrent guère à sa juste valeur sociale, paradoxe sociétale ! A entendre un journal d’information belge, la Belgique y viendrait. Le Portugal pourrait également y penser, car il me semble le VRAI fond de commerce du pays. La présentation de chacune de ces TOP boutiques va être brève, car tout ce que je pourrais écrire à leur sujet, n’arrivera jamais à la cheville de la PASSION, du savoir faire, des attentions, que cachent ces PME. Poussez leurs portes, rencontrez les. Quatre parkings encerclent déjà ingénieusement ce triangle 4S.
Neighborhood where the application « Adeline A Lisbonne » has the highest density of heart stroke in Lisbon. Experience lost in France, Deauville, « The 21st arrondissement of Paris. » France has changed. Western capitals have changed. Handicraft is popular with the public, but governments do not consider it to its fair social value, societal paradox! To hear a Belgian news magazine, Belgium would come to it. Portugal could think about it too, because it seems to me the TRUE trade of the country. The presentation of each of these TOP shops will be brief, because all that I could write about them, will never arrive at the ankle of the PASSION, the know-how, the attentions, which these SMEs hide. Push their doors, meet them. Four car parks already cleverly encircle this 4S triangle.
Voyager, guides et récits de voyage, Palavra de Viajante En 2010, deux grandes voyageuses, amoureuses des livres, partent 40 jours à la découverte du Danube : « Nous devions voyager ensemble pour voir si on avait bien les mêmes idées en tête. Au retour, nous avons cherché le lieu idéal, avenida de Roma était beaucoup trop cher, nous avons ouvert rua Sao Bento, 30. On nous a souhaité beaucoup de courage, car on ne donnait pas cher de notre peau ! Il faut dire que le quartier était autre, nous étions seules au milieu de nul part ! En janvier 2015, après la fermeture du bar, nous avons emménagé dans ce bel espace au n° 34. De 1000 livres, la librairie invite aujourd’hui à découvrir plus de 5000 guides, récits et romans de voyage : 30% (anglais), 20% (français), 30% (portugais), et le reste en espagnol, en italien voire en allemand. Nous avons aussi quelques éditions plutôt portugaises dédiées aux enfants. Au fond de la librairie, un bel espace est voué aux lancements de livre, aux expositions et conversations informelles. Nous sommes locataires, mais nous avons beaucoup chance, la propriétaire était libraire précédemment. »
Traveling, guides and travelogues, Palavra de Viajante. In 2010, two great travelers, in love with books, go 40 days to discover the Danube: « We had to travel together to see if we had the same ideas in mind, and then we looked for the ideal place, Avenida de Roma. Was way too expensive, we opened rua Sao Bento, 30. We wanted a lot of courage because we did not give much of our skin! I must say that the area was different, we were alone in the middle of nowhere! In January 2015, after the closing of the bar, we moved into this beautiful space at No. 34. From 1000 books, the bookstore invites today to discover more than 5000 guides, stories and novels of travel: 30% (English) 20% (French), 30% (Portuguese), and the rest in Spanish, Italian or even German We also have some rather Portuguese editions dedicated to children At the bottom of the bookshop, a beautiful space is dedicated to the launches of book, exhibitions and informal conversations We are tenants, but we are very lucky, the owner was a bookseller previously. »
Poésie, convivialité, esthétique, élégance, Companhia Portugueza do Cha Depuis toujours Sebastian, l’argentin le plus portugais de Lisbonne, est passionné de Thé. Fin 2014, il sent le moment de vivre son rêve lorsqu’il découvre ce qui pourrait devenir une belle boutique, dans un quartier qu’il pense lui-même en devenir. En janvier 2017, je pousse la porte, la boutique est belle, feutrée, quoiqu’elle semble prise d’assaut par des photographes. En fait, c’était la télévision, l’émission de Manuel Luis Goucha ; notre Michel Drucker pour la Maison au Portugal ! Sorti du feu de conversations, Sebastian me rejoint et prend le temps de m’expliquer sa passion, son métier, et me présente MLG ; tous deux parlant couramment français. Depuis cette première rencontre, la Companhia Portugueza do Cha n’a de cesse de se développer pour ainsi devenir LA caverne d’Alibaba du Thé. Connaissez-vous les poétiques boules de Fleur de thé, cousues à la main, avec de belles feuilles qui se déplient lors de l’infusion ? Les filtres en papier qui permettent aux feuilles de parfaitement s’hydrater au contraire de la pince à thé ; les boites à sac (25g) aux fragrances subtiles de petits producteurs dénichés aux 4 coins du monde : la caverne d’Alibaba je vous dis (16 pays d’origine) !
Poetry, friendliness, aesthetics, elegance, Companhia Portugueza do Cha. Since always Sebastian, the most Portuguese Argentinian of Lisbon, is passionate of Tea. At the end of 2014, he feels the moment to live his dream when he discovers what could become a beautiful shop, in a neighborhood he thinks himself in the making. In January 2017, I push the door, the shop is beautiful, felted, although it seems stormed by photographers. In fact, it was television, the program of Manuel Luis Goucha; our Michel Drucker for the House in Portugal! Out of the fire of conversation, Sebastian joins me and takes the time to explain to me his passion, his job, and introduces me MLG; both fluent in French. Since that first meeting, the Companhia Portugueza do Cha has constantly developed to become the Alibaba Tea Cave. Do you know the poetic balls of tea flower, sewn by hand, with beautiful leaves that unfold during the infusion? Paper filters that allow the leaves to fully hydrate unlike the tea tongs; the sacks (25g) with subtle fragrances of small producers found in the 4 corners of the world: the Alibaba cave I tell you (16 countries of origin)!
Recevoir avec élégance, « racontez votre histoire », design personnalisée, broderie à la carte, Isabel Lara Design Avocate, la carrière d’Isabel prend fin avec la crise en 2010. Elle est passionnée de broderie, de tissus anciens, c’est l’heure de tourner sa veste vers les souvenirs à revisiter de sa grand-mère, et rejoint ainsi pour les mêmes raisons, ce quartier qui petit à petit s’éveille. Isabel Lara Design, c’est l’élégance, l’art de recevoir, l’opportunité de « raconter une histoire sur le linge de maison ou/et de table ». Une délicatesse infime, personnalisée à la carte, jusqu’à la touche finale d’un cadeau champêtre : sublime ! Le grand retour du trousseau Design… Isabel Lara design offre le parking « Auto Malpique » à ses clients.
Receive with elegance, « tell your story », personalized design, embroidery à la carte, Isabel Lara Design. Lawyer, the career of Isabel ends with the crisis in 2010. She is passionate about embroidery, old fabrics, it’s time to turn her jacket to memories to revisit her grandmother, and so joined to the same reasons, this neighborhood is slowly waking up. Isabel Lara Design is elegance, the art of receiving, the opportunity to « tell a story about linens and / or table ». A delicacy minute, personalized à la carte, until the final touch of a country gift: sublime! The big comeback of the Keychain Design … Isabel Lara Design offers parking « Auto Malbique » to its customers.
100% artisanat portugais, les trouvailles de Miguel, Tudo e Todos Dès que j’ai posé mes valises dans ce quartier de Lisbonne, locataire d’un airBnB, j’ai observé cette ancienne boulangerie s’épanouir sous la truelle de Miguel. L’arrière boutique était restée dans son jus avec son four à pain et son immense voûte en azulejos. Depuis mars 2017, l’ensemble est restauré où Paula nous accueille pour nous présenter différents styles de créations ou trouvailles artisanales portugaises, traditionnelles voire design. Miguel, ingénieur civil en bâtiment, a repris le chemin de la restauration pour des clients. Que d’échanges à bâtons rompus sur les différences culturelles, on a bien rit. Conséquence, il parle français comme Paula d’ailleurs…
100% Portuguese crafts, Miguel’s finds, Tudo e Todos. As soon as I put my bags in this neighborhood of Lisbon, tenant of an airBnB, I watched this old bakery flourish under the trowel of Miguel. The back shop had remained in its juice with its bread oven and its huge azulejo vault. Since March 2017, the whole is restored where Paula welcomes us to present us different styles of creations or artisanal finds Portuguese, traditional or even design. Miguel, civil engineer in building, has taken the path of restoration for customers. What a lot of talk about cultural differences, we laughed. As a result, he speaks French like Paula by the way …
De l’expérience graphique à l’art contemporain, Carrasco Art Gallery Après 30 années vouées au design graphique, Pedro, depuis juillet 2018 partage sa passion, l’art contemporain. Par mon intérêt porté à ce quartier, je suis une fidèle de sa galerie, car j’y découvre à chaque exposition un « jeune » artiste talentueux qui sublime la lumière. A l’occasion des fêtes de fin d’année, Carasco Art Gallery nous invite à l’Exposition collective de Noël, qui arrive à point, l’inauguration est ce lundi 9 décembr, de 18h à 21h, et se poursuivra jusqu’au 10 janvier.
From graphic experience to contemporary art, Carrasco Art Gallery.After 30 years devoted to graphic design, Pedro, since July 2018 shares his passion, contemporary art. Because of my interest in this neighborhood, I am a faithful of her gallery, because I discover at each exhibition a « young » talented artist who sublimates the light. On the occasion of the end of the year celebrations, Carasco Art Gallery invites us to the collective exhibition of Christmas, which comes to the point, the inauguration is this Monday, December 9, from 18h to 21h, and will continue until January 10th.
Dear Lisbon invite à poser ses valises dans le Triangle 4S, Charming House, idyllique, avec sa petite piscine et ses 20 chambres, mais aussi Gallery House et Living House.
Mais voilà, parler de la frénésie du Triangle 4S, à l’aube de 2020, mérite de s’y attarder, car sa position socio-économique est pour le moins devenue ambivalente, alors que l’avenir de Lisbonne pourrait s’y décider ? Évidemment d’autres quartiers lisboètes sont passés par là, Baixa, Alfama, Chiado, dépassés par le tsunami capitalistique. Mais le temps T a changé, l’heure des investissements revient à la normalité. En ce sens, il me semble une opportunité de partager les idées de ces entrepreneurs aussi passionnés qu’éclairés :
1. Le Triangle 4S est unique En effet, par sa situation géographique, il est, plutôt il devrait être la connexion, le nœud de la ville entre Ouest et Est. L’ouest, le quartier riche des capitales… Souhaitons nous toujours ce Triangle, artisanal et résidentiel (TOP shops) ? ou TOC shops ? Bien-sûr, artisanal et résidentiel ! Dans ce cas, le quartier n’est pas à la hauteur du défi à relever.
Quand il pleut les parapluies, les pavés qui glissent, l’enfer ! When it rains umbrellas, cobblestones, the hell !
But here, talk about the frenzy of the Triangle 4S, at the dawn of 2020, deserves to linger, because its socio-economic position is at least ambivalent, while the future of Lisbon could be decided ? Obviously other Lisbon neighborhoods have been there, Baixa, Alfama, Chiado, overwhelmed by the capital tsunami. But the time T has changed, the time of the investments returns to normality. In this sense, it seems to me an opportunity to share the ideas of these entrepreneurs as passionate as they are enlightened: 1. The Triangle 4S is unique Indeed, by its geographical location, it is, rather it should be the connection, the node of the city between West and East. The west, the rich capital district … Do we still want this Triangle, craft and residential (TOP shops)? or TOC shops? Of course, artisanal and residential! In this case, the neighborhood is not up to the challenge.
2. Gentrification et embourgeoisement Si en 2011 ce triangle était désolation, en 2017, on me présentait un appartement entre labyrinthe et paliers de 80m2 à 500KF. Aujourd’hui, on y parle de loyer de boutique à 2500€/mois ! Seuls des investisseurs non avertis de la réelle situation économique lisboète peuvent relever de tels challenges. Les loyers de certaines entreprises augmentent, certaines déménagent déjà, d’autres se restructurent, échangent… La demande supérieure à l’offre fait cesser l’activité artisanale de propriétaires, pensant peut être qu’une bulle immobilière est stable, et qu’un nouvel avenir s’offre enfin à eux… Bref, félicitons les propriétaires aux loyers raisonnables, car sinon la majorité des boutiques se videront, et cela d’autant plus vite que la circulation y est infernale. Bien-sûr, ces PME pionnières ne seront pas récompensées par leur énergie vouée à développer leur affaire, et leur quartier, mais surtout la capitale aura raté sa connexion entre ses quartiers Est et Ouest. Doit-il revivre le passé du quartier de Roma (après le feu à Chiado en 1988 et sa restructuration) ? Avenida de Roma qui s’en remet seulement, et encore grâce à de TOP commerçants, et bien-sûr avec l’aide des nombreuses expulsions de Chiado ! Tout cela faisant déjà partie du passé, le concept des vases communicants est extrêmement éphémère.
Notons qu’une capitale, une ville se développe toujours grâce à l’ambiance créée par ses commerçants. D’ailleurs, mon expérience entre Deauville et Lisbonne est sans appel : Deauville a perdu quasiment toutes ces « petites » boutiques indépendantes. Les restaurants sont devenus hors de prix, et la qualité n’est plus la règle, ou s’y exceptionnellement qu’aujourd’hui je file à l’ouest, entre Cabourg et Caen.
2. Gentrification If in 2011 this triangle was desolate, in 2017, I was presented an apartment between labyrinth and levels of 80m2 to 500KF. Today, we talk about rent of shop at 2500 € / month! Only investors unaware of the real economic situation in Lisbon can face such challenges. The rents of some companies are increasing, some are already moving, others are restructuring, exchanging … The demand exceeds the offer ceases the craft activity of owners, thinking maybe a real estatebubble is stable, and a new future is finally available to them … In short, congratulate the owners at reasonable rents, because otherwise the majority of shops will empty, and all the faster as traffic is infernal. Of course, these pioneering SMEs will not be rewarded with their energy dedicated to developing their business, and their neighborhood, but especially the capital will have missed its connection between its eastern and western neighborhoods. Should he relive the past of the Roma neighborhood (after the fire in Chiado in 1988 and its restructuring)? Avenida de Roma only relies on it, and thanks again to TOP traders, and of course with the help of the numerous evictions of Chiado! All this is already a thing of the past, the concept of communicating vessels is extremely ephemeral. Note that a capital, a city always develops thanks to the atmosphere created by its traders. Moreover, my experience between Deauville and Lisbon is without appeal: Deauville has lost almost all these « small » independent shops. The restaurants have become overpriced, and the quality is no longer the rule, or exceptionally that today I drive west, between Cabourg and Caen.
3. Raffinement (des entreprises) qui devrait associer Confort(du public) ? Difficile sujet, mais c’est aussi l’approche Entre Nous. Parler de tout dans une recherche d’harmonie, l’esprit portugais, plus que chahuté depuis 2015 sous les feux donc de LA déferlante capitalistique Internationale. Entre nous, la mairie de Lisbonne fait un travail remarquable, car faire des choix sous ces gigantesques changements en quelques années (souhaités et indispensables), en fond de crise mondiale, quel défi relevé. Cependant, face aux capitaux et à leur cavalerie (marketing, communication…), la destruction des PME est malheureusement souvent plus rapide que leur développement ; comme le prouve malheureusement les autres capitales du monde entier. Pourtant, et plus que jamais, l’humain revendique l’expérience, l’authenticité, l’élégance, le qualité prix… Comme argumente les commissaires João Mourão et Luís Silva de l’exposition « Formes anciennes, circonstances nouvelles« qui a lieu actuellement à la Galeria Vera Cortês : « La notion de ville future, où nous pourrions vivre un jour, est un exemple parfait de la façon dont le politique est toujours inscrit dans nos vies quotidiennes. ».
Le cinéma se veut également porteur d’impact social et
environnemental : » Certes, comme toutes les industries, le cinéma
a la nécessité de s’interroger sur son empreinte écologique. Mais ces dernières
années, on observe notamment dans les pays anglo-saxons une mode qui fait son
chemin, celle des films se voulant porteurs d’impact social et
environnemental. »…
« Après l’effort, le réconfort », c’est bon pour tous ! « After the effort, the comfort », it’s good for everyone !
Rua Poços dos Negros mérite que le public puisse s’y promener, s’y reposer, sans risquer d’être écraser par le Tram 28 (je tire mon chapeau à leurs conducteurs), son flux de circulation continu, et 50 voitures en stationnement, alors que quatre parkings l’entourent ! Le bas de la rua Sao Bento pourrait aussi, en journée, contribuer à optimiser le turnover des voitures en régulant leur stationnement à 1 ou 2h maximum.
L’art de vivre en ville, c’est le confort du piéton. Les pays, les villes, qui l’ont compris, se développent, les autres régressent. Le lobbying automobile est destructeur. Bien-sûr, l’Homme n’aime pas le changement, mais en fait, il s’adapte aussi vite qu’il cri au loup ; en tant que française j’en sais quelque chose !!
4. « Ne pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages » Le Portugal se bat comme un diable, et est donc en train de surmonter avec tous les honneurs la crise européenne (2010). L’implosion des pays du Maghreb, les avantages du FMI, et aujourd’hui la crise brésilienne, placent le Portugal et sa capitale Lisbonne, sous haute tension depuis 2015. Comme toujours, la bulle immobilière est un affront face au réel développement économique. Heureusement pour les Portugais, certains de ces pays se ressaisissent et aujourd’hui, l’offre immobilière devient bien supérieure à la demande, ce qui devrait rééquilibrer le « paradis social » lisboète. Le gouvernement a pris la décision d’augmenter significativement le SMIC… Bien évidemment, lorsque le travail est difficile et que l’on voit, pense, que certains se remplissent les poches sans rien faire, ça peut donner des idées aux propriétaires de cesser de travailler afin de les copier, mais ces Pro du Capital ont déjà fui vers une autre destination à dévisager… Bref, depuis deux ans, j’observe une danse de la PME locataire lisboète, avant que certains espaces se vident pour de bon ! Cette cause est entendue en France : trop d’espaces libres tue la demande… A Lisbonne, on me fait encore parfois référence aux centres commerciaux. En France, ils se sont effondrés sous une trop forte multiplication, et certainement par effet cumulés de loyers déraisonnables. Pendant ce temps, de petites villes à moindre notoriété prospèrent grâce à une bonne régulation de la loi de l’offre et de la demande, et à l’attention portée à leurs consommateurs et commerçants par l’administration.
« Nous vivons une phase de redéfinition et de transformation. La question du temps est fondamentale aujourd’hui. Quand on voit le numéro 1 mondial du luxe, LVMH, investir dans les hôtels Belmond, une sorte de fabrique à rêves, cela interroge. C’est bien la preuve que le luxe ne s’inscrit plus dans la possession de biens matériels mais dans le partage de valeurs et d’expérience », analyse Olivier Gabet.
L’avenir artisanal du Triange 4S devrait faciliter son développement sur « le partage de valeurs et d’expérience » impliquant confort et propreté. Les 50 voitures en stationnement, déguerpies, faciliteraient aussi d’y multiplier le passage des camions poubelles en journée. 2020, c’est demain.
Joyeux Noël ! Prochain Entre Nous, en ligne le dimanche 15 décembre. Le suivant, le 15.01.2020.
PS : Si je trouve les transports en commun lisboètes de qualité, nous sommes plusieurs à nous demander : pourquoi le bus 706 passe deux fois moins que le 727 ?
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3. Refinement (companies) that should associate comfort (public)? Difficult subject, but it is also the approach Between Us. Talking about everything in search of harmony, the Portuguese spirit, more than heckled since 2015 in the spotlight of the international capitalist break. Between us, the Lisbon City Hall is doing a remarkable job, because making choices under these gigantic changes in a few years (desired and indispensable), in the depths of the global crisis, what a challenge. However, faced with capital and their cavalry (marketing, communication …), the destruction of SMEs is unfortunately often faster than their development; as unfortunately proves the other capitals of the whole world. Yet, and more than ever, the human claims the experience, the authenticity, the elegance, the quality price … As curators João Mourão and Luís Silva argue of the exhibition « Ancient Forms, New Circumstances » currently taking place at the Galeria Vera Cortês : « The notion of a future city, where we could live one day, is a perfect example of the how politics is always inscribed in our daily lives. « .The cinema also aims to have a social and environmental impact: « Of course, like all industries, cinema has the need to question its ecological footprint, but in recent years, the Anglo-Saxon countries have fashion that is making its way, that of films wanting to bring social and environmental impact. « …
Rua Poços dos Negros deserves that the public can walk there, rest there, without risk of being trampled by the Tram 28 (I take my hat off to their drivers), its flow of continuous traffic, and 50 cars parked, while four car parks surround it ! The bottom of the rua Sao Bento could also, during the day, contribute to optimize the turnover of cars by regulating their parking at 1 or 2h maximum. The art of living in the city is the comfort of the pedestrian. The countries, the cities, which understood it, develop, the others regress. Automotive lobbying is destructive. Of course, the human being does not like change, but in fact, he adapts as fast as he cries to the wolf; as a french I know something !!
4. « Do not take the children of God for wild ducks » Portugal is fighting like hell, and is therefore overcoming all the honors with the European crisis (2010). The implosion of the Maghreb countries, the benefits of the IMF, and today the Brazilian crisis, place Portugal and its capital Lisbon, under high tension since 2015. As always, the housing bubble is an affront to real economic development. Fortunately for the Portuguese, some of these countries are recovering and today, the supply of real estate is well above demand, which should rebalance the « social paradise » Lisbon. The government has made the decision to significantly increase the SMIC … Of course, when the work is difficult and we see, think, some people fill their pockets without doing anything, it can give owners ideas to stop working in order to copy them, but these Pro Capital have already fled to another destination to stare …In short, for two years, I observe a dance of the SME leased Lisbon, before some spaces are empty for good! This cause is heard in France: too much free space kills the demand … In Lisbon, I am still sometimes referred to shopping centers. In France, they collapsed under an excessive multiplication, and certainly by cumulative effect of unreasonable rents. Meanwhile, smaller, lesser-known cities flourish by a good regulation of the law of supply and demand, and the attention paid to their consumers and their traders by the ‘administration. « We are in a phase of redefinition and transformation. The question of time is fundamental today. When we see the world’s number 1 luxury, LVMH, invest in Belmond hotels, a kind of dream factory, that questions. This is the proof that luxury no longer fits in the possession of material goods but in the sharing of values and experience, » Olivier Gabet analysis.The artisanal future of Triange 4S should facilitate its development on « the sharing of values and experience » involving comfort and cleanliness. The 50 cars parked, evaded, would also facilitate the passage of garbage trucks during the day. 2020 is tomorrow.
Merry Christmas Next Entre Nous, online on Sunday, December 15th. The following is on 15.01.2020.