Des situations de rêve existe à Lisbonne, Almada en fait partie, quoique sa réhabilitation urbaine a tardé face à celle de la capitale. Justement, lorsque Stijn Coppieters et Frédérico Moncada m’ont contactés au bon souvenir de notre rencontre en janvier 2017, je m’enthousiasmai à poursuivre notre échange.
Retour en arrière, tout juste tombée de l’avion, j’échange avec deux architectes dans un bar de Santa Catarina. Ils me parlent d’un beau projet de réhabilitation à Cacilhas (Almada). Aujourd’hui, le chantier est bel et bien fini, et de multiples raisons m’ont dictées d’y consacrer cet Entre Nous : – La carte ci-dessus m’a autant amusée qu’enthousiasmée ; – Se souvenir de mon approche après quatre années, c’est montrer d’une sensibilité « Espirito de Portugal » ; – Almada, face à Lisbonne, un endroit paradisiaque ; – Quartier créatif par excellence (grâce aux loyers locatifs plus abordables que ceux de la capitale) ;
– Les locataires âgés (ou handicapés) ont été relogés | Droits et devoirs du locataire au Portugal En effet, la législation portugaise protègent les locataires âgés et handicapés : « Les personnes qui vivent dans la même propriété depuis plus de 15 ans, qui ont 65 ans ou plus et/ou ont un degré d’invalidité prouvé égal ou supérieur à 60% ne peuvent pas voir leur contrat de location résilié ou non renouvelé par partie du propriétaire. Les seules exceptions concernent les cas où une indemnité a été versée au locataire ou la résiliation du contrat est fondée sur une décision de justice définitive et sans appel.« En cela, investir dans un bien immobilier à réhabiliter au Portugal, oblige à remplir ces conditions.
– Les surfaces habitables et les parties communes ont été optimisées en fonction des besoins et du budget des acquéreurs.
– L’ancien a été conservé et superbement restauré.
Les propriétaires, Ylvi et Koen, ont eu la gentillesse de m’ouvrir leurs portes. L’histoire est aussi belle que rocambolesque (comme souvent au Portugal) ! Elle commence par une visite en 2010, mais le propriétaire meurt et la vente en indivision repousse la promesse de vente en 2013. Un premier architecte est consulté lorsque « l’improbable rencontre » avec Stijn a lieu (qui venait de rencontrer Frédérico). Le projet des deux compères est retenu avant l’achat définitif en 2015, et l’achèvement des travaux en 2019 ; lorsque surgit le covid-19 ! Résultat des travaux, c’est fantastique d’élégance et de sobriété, entre patio, terrasses, balcons, arbres fruitiers et piscine ! Parlant de cet Entre Nous avec Miguel Matos (interview suivant) : « Je n’en croyais pas mes yeux lorsqu’un de mes amis, voisin de la Casa René, m’a montré les photos. Je me souviens m’être interrogé sur la possible arrivée la piscine !« .
Mieux que des mots, les prestations, les photos 4 appartements indépendants (2ch/2sdb) et un studio Basse saison : 4 personnes / 160 € Haute saison : 4 personnes / 240 € Sachant que la Casa René est située à 10mn à pied du ferry, au calme, à 25 m de la rue animée d’Almada. FONCEZ ! Almada est le rendez-vous portugais par excellence.
A proximité, vous pourrez également rencontrer, sur rendez-vous, Ana et Miguel.
* Concours ayant lieu à Los Angeles, la référence mondiale ! Chaque année, un titre congratule un artisan créateur et un second, un indépendant. Le parfum de Miguel Matos a gagné le second Award 2020 pour la maison Charbonnel.
Lorsque Ana Brito (interview suivant) m’a parlé de son voisin Parfumeur, je fus pour le moins interpellée (ayant pour référence Guerlain, Hermès…). Mais voilà Lisbonne est créative, regorge de talents dont le parfumeur Miguel Matos. Un de ces parfums a bien-sûr rejoint ma collection, et franchement je ne l’aurais jamais cru possible. Ce « petit » pays m’étonne toujours plus !
Depuis ses 18 ans, Miguel Matos est devenu un journalisme de renom dans les milieux de la mode, de l’art et du parfum. En 2002, il fait partie de l’équipe fondatrice de Vogue Portugal. En 2012, son « obsession » pour le Parfum lui donne rendez-vous à Grasse afin de participer à des ateliers de parfumerie chez Galimard, Molinard et Fragonard. Il souhaite approfondir le sujet, connaître le dessous du décor, les ingrédients, les proportions… Par passion, il monte son « laboratoire » et fait ses propres expériences jusqu’à sa rencontre déterminante avec Christian Carbonnel (It) / Fragrantica (Esp). La critique est positive : « Vos idées sont bonnes, mais vos ingrédients sont terribles » !! En fait, « Ces 1ères années d’expérience à essayer d’équilibrer des harmonies impossibles, ont fort certainement contribué aujourd’hui, à mon élaboration « rapide » de parfums. La qualité des ingrédients est en effet déterminante ! ».
En 2020, la vie de Miguel est consacrée fifty fifty entre journalisme et création (et rencontres sympathiques). En deux années, Miguel aura édité 50 parfums (OUIII) dont 13 à son nom propre, Miguel Matos Perfumes, marque qu’il souhaite garder confidentielle. « Les achats se font ligne ou sur rendez-vous à Almada, car je souhaite connaître chaque acquéreur : « Le marketing ne doit pas dépasser la créativité ». Sacrée personnalité ce nez portugais, aussi créatif, délicat, précis que sympathique et disponible. Unique, spécial, Espirito de Portugal, devenu en 2020 le directeur créatif Carbonnel ! *En 2021, Miguel Matos se présentera en tant qu’artisan créateur. M…. !
Rencontrée dans sa boutique puis, retrouvée sur un marché artisanal, je porte très régulièrement ses créations, sa veste croisée comme un long sweat-shirt aussi chaud, doux, fleuri que confortable (photos ci-dessus). D’ailleurs, ma commande est passée pour avoir son équivalent à Caen ! Bien-sûr, il sera différent, car nous parlons ici de pièces uniques. Je fais confiance à Ana, car son goût est le mien, et c’est elle la designer. Voici le résultat :
Quant à ses nouveaux tee-shirts « organic » aux teintes naturelles d’avocat, d’oignons et autres, nés avant le covid-19, leur coupe est tout simplement divine, vivement les beaux jours ! Cette rencontre au sein de son atelier nous a permis de mieux nous connaître, revenir sur ses 3 années de formation chez Modatex (Benfica) et ses premières réalisations achetées par ses amies. Sa première expérience a été chez José Antônio Tenente (2005) puis chez Lanidor (2006), Dino Alves (2008) et Lidja Kolovrat (2009) avant de gagner son indépendance, rejoindre épisodiquement les marchés et d’ouvrir sa boutique à Cais do Sodré (2011) où j’ai fait sa connaissance en 2017. Ana fut une des nombreuses victimes lisboètes, face aux loyers qui augmentent sous pression de vente et de réhabilitation d’immeuble ; mais qui en fait pour le sien ne se fera pas : Autant de revirement du propriétaire, mais on ne la fait pas à Ana ! Elle accouche et poursuit sa route à Almada.
Ana Brito n’est pas la reine du marketing et des vêtements parfaitement repassés, mais ces créations élaborées de ses propres mains, respirent les textures de qualité et les coupes réfléchies, structurées, singulières… Vous aimez les pièces uniques, foncez à Almada. Vous pouvez aussi trouver ses créations online.
Google / Choose your language / www.adelinealisbonne.com
Nettoyons notre peau, LumiSpa
Déjà deux mois que je repousse les compliments dédiés à LumiSpa, mais donc autant de jours supplémentaires pour garantir à ce petit appareil, sa réelle action bénéfique sur ma peau.
Toutes les 30 sec, l’appareil s’arrête et repart !
J’ai découvert LumiSpa grâce à une démonstration gratuite proposée par Emmanuelle Saillet (dont vous bénéficierez aussi). Je me souviens être subjuguée par la qualité de sa peau, mais l’investissement des 261€, au Portugal, me rechignait ! Nous étions en février 2020, le temps d’investissement immobilier, de déménagement, mais dans un coin de ma tête, je savais que c’était l’appareil qui viendrait à bout des irrégularités de ma peau, qui m’éviterait les rendez-vous « soins du visage », et d’autant moins d’utilisation de Demak Up donc aussi, une bonne action pour l’environnement. LumiSpa fonctionne sur batterie, se recharge à l’électricité tous les 7 jours voire trois semaines selon notre degré d’utilisation. Bref, aujourd’hui, ce petit appareil me suit comme mon ombre !
S’il est conseillé de l’utiliser matin et soir, je vous rassure le temps me manque à suivre ce rythme, mais son action reste tout aussi profitable. Les 2 mn à y consacrer sont également un moment de détente fort agréable. Par ailleurs, agir pour son bien-être, c’est le minimum que nous nous devons, « nous le valons bien » !
LumiSpa by Nu Skin
« Nu Skin Enterprises est une compagnie américaine de marketing multi-niveau, aussi appelé « marketing en réseau », spécialisée dans la vente de produits de soins et de compléments alimentaires. ». Emmanuelle Saillet appartient à ce réseau. « Si vous recherchez un appareil de soin visage permettant un nettoyage doux et en profondeur, ne cherchez pas plus loin. C’est exactement ce que vous offre ageLOC LumiSpa, l’appareil de soin visage waterproof et rechargeable de Nu Skin. De plus, il est incroyablement facile d’utilisation et d’entretien. Votre kit nettoyant visage comprend : • Appareil ageLOC LumiSpa • ageLOC LumiSpa Silicone Head – normal • ageLOC LumiSpa Activating Cleanser – peaux normales à mixtes
Ce nettoyant visage se compose d’un mélange d’algues et d’extraits de plantes, pour un teint clair et frais, sans oublier nos ingrédients ageLOC emblématiques pour cibler les signes visibles du vieillissement de la peau à la source. La tête en silicone et le nettoyant visage agissent en synergie avec les mouvements double-action uniques de l’appareil. Mais ce n’est pas la seule chose qui le rend si efficace. Il offre un massage doux et agréable pour faire pénétrer ces ingrédients dans la peau. Utilisez-le pendant seulement deux minutes, deux fois par jour, et transformez chaque routine beauté en une expérience digne des plus grands spas, pour obtenir des résultats visibles et cliniquement prouvés que vous allez adorer. ».
Dans un premier temps, je vous raconte ma rencontre avec Adelaïde Masso, car nous devons prêter ATTENTION au docteur à qui nous confions la responsabilité de soins esthétiques.
J’ai rencontré Adelaïde dans l’avion et notre enthousiasme commun nous ont fait échanger nos coordonnées. En Normandie, mon super dentiste caennais à la retraite, à ma demande, une amie me conseille le sien. D’une visite que je croyais de courtoisie, le devis affiche 1000€ (infection implants à traiter), le rendez-vous est pris (été 2018) ! Je retourne à Lisbonne lorsque patatras inflammation de la gencive prononcée ! SOS j’appelle Adelaïde qui me diagnostic une infection d’une molaire proche des implants : excellente surprise (traitement : 80 €) ! J’y retourne 8 jours plus tard, retraitement (léger), et lui explique le devis de mon futur/ex dentiste : elle sourit…
Autre bonne nouvelle, j’apprends qu’Adélaïde réalise les injections Acide Hyaluronique / Botox. A cause d’une erreur de jeunesse, une brûlure des pommettes et des yeux à la montagne (10 ans), il m’a fallu traiter régulièrement une couperose chronique. Le bon côté des choses, j’ai fini par être obligée de préserver mes yeux et ma peau du moindre soleil, et aussi d’avoir été sensibilisée aux bienfaits de soins esthétiques réguliers, réalisés avec parcimonie. J’ai donc aussi testé les injections réalisées par Adélaïde. Notamment à la rentrée 2019, les injections avec notre propre plasma. Je suis si ravie que je conserve une fois par an les injections de Botox sur la partie haute du visage, entre le front et les contours des yeux. Puis à 4 mois, tous les mois pendant 3 mois, une séance de biostimulation par injection de mon propre plasma sous forme d’une sorte de « mésothérapie ». Bref, aucune douleur, aucune trace le lendemain, et si peu le jour même que les femmes discrètes expliquent à leur mari une allergie à une nouvelle crème ! Quoique vous entendiez dire, l’essayer c’est l’adopter, mais personnellement mes rendez-vous sont réfléchis, car je souhaite restée NATURELLE, et seulement bien vieillir.
Elle teste aussi pour nous les meilleurs compléments alimentaires afin de compenser la perte d’élasticité de notre peau au fil des années. En rupture de stock, je viens d’acheter la nouvelle formule au curcuma :
Adelaide parle aujourd’hui couramment le français (ou presque) ; elle travaille le lundi à Lisbonne, et possède sa propre clinique à Alcochette, Clinica Dentaria Sao Francisco.
Que faut-il privilégier ? Personnellement, la vie est un ensemble de petites choses qui nous font du bien, je vous conseille, vous disposez.
Toutes ces adresses, comme « mon » TOP coiffeur Aurélio Ramos Hairdressers , font partie du collectif Espirito de Portugal BY Adeline a Lisbonne.
Téléchargez gratuitement l’application Adeline a Lisbonne (english/français/portugais)
Nous y sommes ! Petit retour en arrière, mai 2020, le déconfinement, c’était la nouveauté des rencontres en terrasse (Adeline en Terrasse n°1 – 01/07/20). Autant d’occasion de présentation, de partage, de parler d’immobilier… d’échanger sur l’avenir d’Adeline A Lisbonne.
Adeline en Terrasse, Entre Nous, Adeline A Lisbonne, Espirito de Portugal
L’immobilier à Lisbonne, Clara Ribeiro… les « Adeline en Terrasse«
Différentes contrariétés françaises m’ont menées à diversifier mes investissements à Lisbonne. En 2017, grâce à Erwan, ami de mon frère, professionnel de l’investissement immobilier entre Estoril et l’Andalousie, j’achetais un charmant petit duplex entre Anjos et Campo Mártires da Pátria. En 2020, je suis sur un petit nuage entre « ma petite maison dans la praire » cédée à une autre femme de cheval, entraineur de chevaux de course, Stéphanie Nigge, ma future habitation à Caen, et mon « bucolique » appartement terrasse, rua Artur Lamas, l’idéal « à la française » afin de partager en toute discrétion. Cette fois-ci, c’est l’agent immobilier Clara Ribeiro, qui m’a aidé à remporter le gros lot !
Luisa et Clara
En 2018, lors d’une exposition collective dédiée aux femmes organisée au superbe Palacio Baldaya (Benfica), ce fut l’occasion de faire sa connaissance. En parallèle à ses quinze années d’agent immobilier à Lisbonne, elle est aussi une artiste sculpteur sur marbre. Lors de la livraison de mon coup de cœur, elle m’avait glissé sa carte de visite RE/MAX. Dynamique, courageuse, ponctuelle aux rendez-vous, parlant couramment le français… Clara a répondu à toutes mes (nombreuses) demandes. Pour toutes ces raisons, je ne peux que vous encourager à la consulter.
Cependant, je ne remercierai jamais assez Erwan de m’avoir accompagnée lors de ma première expérience. Investir au Portugal, bien-sûr car les portugais sont incroyables (les épisode(s) du covid-19 l’ont rappelé au monde entier), mais ATTENTION, le business, c’est le business, les professionnels de l’immobilier portugais ne sont pas non plus des enfants de cœur notamment avec nos culture et législation différentes : – la notion de « mur porteur » est à bien considérer selon le type de construction au Portugal ; – les travaux communs gérés par le condominium, notamment extérieurs, non prévus lors de la dernière assemblée, doivent faire rebrousser chemin sinon la galère commence ; – les qualités d’isolation phonique et thermique sont à demander ; – le double vitrage portugais n’a souvent rien à voir avec notre référence française… Un accompagnement « trié sur le volet », dont un avocat, me semble indispensable.
Trois français qui me sont chers, l’occasion d’un nouvel « Adeline en Terrasse ». Enthousiastes, cools, sociables, je trouvais intéressant de les présenter. Vous connaissez l’histoire de Calçada Cem Art (Entre Nous 15/11/19). Ce dont j’aimerai vous parler aujourd’hui c’est que chaque simple mais délicate intention peut changer le cours des choses.
Grâce au geste de Florence, et à la suite de ce post, 200 téléchargements/24h de l’application Adeline A Lisbonne ont suivis (2000/an). J’ai rencontré Luisa, l’expérience Michelin… une amie aujourd’hui. Ainsi, le collectif Espirito de Portugal et la nouvelle configuration de l’application Adeline A Lisbonne sont progressivement devenus réalité. A l’ère des réseaux, l’intelligence collective devient une priorité.
Le bénévolat allège l’administration !
Intelligence collective Espirito de Portugal est un réseau de commerces indépendants, TOP QUALITÉ, sélectionné, DIVERSIFIÉ*, qui vont faire leur propre promotion par l’intermédiaire de l’application gratuite Adeline A Lisbonne. Si j’y pensais depuis longtemps, il fallait trouver la bonne synergie : Mesdames merciii ! * interaction de multiples marchés
Action banale ? Pas vraiment. Ce fut à mon avis le manquement de toutes les villes qui ont vu leur prix de l’immobilier s’envoler grâce à leur TOP dynamique entrepreneuriale indépendante (et sociale), mais qui n’a pas su faire face à sa conséquence, l’assaut des grandes marques internationales (aux productions délocalisées ou/et aux budgets marketing exponentiels)…
Paradoxalement, l’indépendant doit apprendre à avancer uni, notamment avec l’aide de la géolocalisation qu’offre une application, associée aux multiples possibilités de déplacement d’aujourd’hui, l’adresse devient une notion de moindre importance face à la promotion de savoir faire et à la fiabilité des adresses. Donc, félicitations à ces commerçants lucides qui remplacent ainsi les milliers d’euros dédiés à la communication individuelle (indisponible, et d’autant plus en période de Covid) par la promotion d’un réseau d’entreprises, authentiques, convoitées par les consommateurs.
Vivement mon retour à Lisbonne, le 16 septembre via Barcelone, la remise des stickers et flyers (A6) via de nouveaux « Adeline en Terrasse » (par groupe de 10, covid oblige). Rendez-vous de chefs d’entreprise, du commerce indépendant qui laisse peu de temps à la découverte d’une ville qui bouge, qui tremble… L’union, c’est la force !
J’ai remarqué le travail d’Analora par son intérêt porté à mon Instagram. Nous nous sommes rencontrées chez Lucien Blondel dont elle apprécie la dynamique, l’intelligence collective, accompagnée de son redoutable webmaster Joao de Vasconcelos (celui qui résout nos problèmes avant de répondre à nos besoins notamment, conception et création de site web de vente en ligne) ; « d’une pierre trois coups » ! Anne-Laure a parcouru le monde et travaillé dans l’univers de la communication, du marketing et de la publicité pour Publicis, Havas, DDB… Plus particulièrement autour de mono budget de marques telles Lancôme, Lacoste… Bénéficiant de l’expérience de tous les métiers professionnels accompagnant la création, l’image d’une marque, elle a rejoint Lisbonne en 2019 (après six années passées en Chine), souhaitant y promouvoir des artistes qui prônent la simplicité, l’excellence, la douceur, la poésie, le raffinement… Toutes les pièces présentées sont des créations uniques, faites a la main : céramiques, décoration, textile, bijoux….
Les 8, 9 et 10 octobre 2020, Analora organisera une exposition collective autour du thème du JARDIN. Cinq artistes : Le Cabinet de Porcelaine, Elsa Rebelo, Iva Viana, Fatima Lopo de Carvalho, Weronika Anna Rosa. Praça do Principe Real, 18
J’ai rencontré Jacky et ses pièces marquetées sur un marché artisanal. Belles et délicates, vous craquez ! Les rencontres se succèdent et vous apprenez, enfin, ses cinq années passées à l’École Boulle, sa préférence à la marqueterie. Le Professionnalisme s’explique toujours ! Expatrié 12 années au Brésil, et depuis 2018 à Lisbonne, Jacky, par similitude et normalisation visuelle, propose une relecture par placage, une réévaluation de l’utilisation du bois en tant que revêtement. Il y associe d’autres matériaux d’une grande richesse graphique tels la paille, le laiton et la loupe, donc à la marqueterie, mais aussi à la gravure et à d’autres traitements de surface. La rentrée de Jacky sera collective grâce à la création du collectif MAD 126 (rua da Madalena 126). Coletivo MAD 126, point de rencontre de créateurs de différentes nationalités (Portugal, Brésil, Cap Vert et France) et techniques (illustration, broderie, céramique, marqueterie) qui malgré le tout virtuel prôné pour cause de pandémie, continue de croire et de parier sur les rencontres, et le contact avec l’œuvre en direct. En cours d’année, des lancements de nouveaux créateurs seront organisés (quand la pandémie le permettra) : « Il faut être un peu fou (MAD) pour se lancer dans ce type de projet en ce moment ! »
En partenariat avec la Galeria Bem Escasso (Campo Grande 82C – inauguration prévue en septembre), ce sera l’occasion d’exposer une ligne de bijoux marquetés. Projet 2020/2021 : une exposition des métiers d’arts dédiée au bois (ébénisterie, marqueterie, sculpture, tournage…). Nous sommes au niveau de la consultation afin de savoir comment ? avec qui ? et où elle sera organisée ?
Conséquences du covid-19
Quantité de boutiques seront vides en cette rentrée 2020… ainsi les loyers baisseront à Lisbonne, et sonnera l’heure de la reprise, car la nature n’aime pas le vide. Un remake de 2010 pour les portugais. C’est triste mais les excès se régularisent ainsi. « Espirito de Portugal » restera solidaire envers ses partenaires « sans adresse temporaire », geste aussi d’intelligence collective.
>> www.adelinealisbonne.com / choose your language via Google
Adeline en France <> Adeline A Lisbonne
Souffler ses 60 bougies offre en retour une somme d’expériences. Dans les années 90, commercial puis directrice de la presse gratuite « Le 77 » (Seine et Marne), je vis au sein du commerce grand public et des entrepreneurs tels les 3615, marabout, concessionnaires auto, les top restaurants… et le plus grand Carrefour de France ; l’offre est large ! Rencontre, écoute, observation, lecture, analyse de marché(s) deviennent mon mode de vie. Diversité fantastique où le commerce de centre ville fustige déjà face au développement exponentiel des zones commerciales (parking gratuit).
A l’opposé, j’enchaîne par une expérience nationale pour un magazine Porsche où je choisis de m’établir en bord de mer, à Deauville surnommé « Le 21ème arrondissement de Paris« .
Fantastique expérience à travers la France… avant celle des centres équestres !
Sur le fond (économique), mon expérience lisboète me rappelle sans cesse ces trois expériences, car Lisbonne d’aujourd’hui est simplement un grand Deauville des années 2000. Le commerce indépendant y lutte contre les enseignes internationales à la production délocalisée ! « Le Portugal a 30 ans de retard » ? Non, car sur la forme, le Portugal est riche d’une économie sociable remarquable ; malheureusement peut être sans le savoir, et de toute façon sans en faire sa promotion ; à l’image de la France qui l’a perdu ! En effet, été 2019, j’ai constaté la chute du commerce indépendant à Deauville qui depuis plusieurs années ne pouvaient plus faire face à la hausse des loyers, et au marketing féroce des mêmes marques internationales. Même les enseignes de luxe (qui ne peuvent pas dégrader leur image) finissent par déserter la place !
Le business est pensé en fonction des fastes de l’immobilier dont la principale conséquence est cette perte de l’économie sociale, indépendante. Paradoxe, le public réclame l’expérience, l’authenticité, mais quoi de plus conformisme que les diktats de la mode, de la globalisation…
J’ai fuis ce mode de vie, car mon éducation m’a faite curieuse, enthousiaste, appréciant l’initiative, la création, la formation, faire des choix, les renouveler autant que nécessaire pour une vie épanouie. J’ai adoré vivre à Deauville, mais aujourd’hui Lisbonne est ma fontaine de Jouvence que je pense devoir aider à préserver. En effet, depuis le 7 janvier 2017, j’observe, j’écoute et j’applaudis Lisbonne… OUF le covid19 replace l’église au milieu du village ! Bien-sur, pour les portugais, c’est une double peine après la crise de 2010. Cependant, ils savent mieux que quiconque que la roue tourne aux plus lucides et entreprenants.
Été 2020, la France, articles du Figaro Documents > Critique
Si la France a perdu son économie sociale, ce n’est pas encore le cas pour Lisbonne (et certainement encore moins pour le Portugal). Cependant, j’ai bien peur que sans l’aide de l’état portugais envers ce commerce indépendant, les loyers d’été en achèveront encore malheureusement plus d’un ! Par ailleurs, car l’économie capitaliste reste ce qu’elle est, l’économie sociale, indépendante, n’a pas d’autre choix que de s’unir pour s’inviter au rang médiatique des marques de luxe, et autres à la production délocalisée. Cela, pour mieux satisfaire les encore plus nombreux enthousiastes à la recherche d’authenticité, de fabrication locale, d’un savoir faire, d’un savoir être, d’excellence, d’un qualité prix… à la suite du traumatique covid-19. En effet, on grandit de ses traumas…
Unique, spécial et uni, le collectif Espirito de Portugal, la nouvelle configuration de la #freeapp Adeline A Lisbonne Lancement : 20.07.2020 Objectif : D’un seul clic, découvrez l’authenticité des espaces artisanaux et d’exposition, ateliers, restaurants, commerces grâce à l’application « Adeline A Lisbonne ». Espirito de Portugal, c’est votre passeport pour vivre et faire vivre les valeurs portugaises entre les 7 collines de Lisbonne ; notre agenda, ses inaugurations, l’actualité lisboète (J-2)…
Déjà 69 entreprises ont rejoint Espirito de Portugal Malgré son lancement en plein covid-19, les entreprises lisboètes soutiennent majoritairement le projet. Si l’approche Adeline A Lisbonne reste bénévole, un budget infime est demandé aux partenaires afin que la promotion de l’application se fasse sous la forme d’un engagement harmonieux et solidaire. Le temps m’a manqué pour rencontrer toutes les adresses concernées. Je rentre le 16 septembre à Lisbonne. Suivrons trois Soirées en Terrasse afin de remettre sticker et flyers aux premiers partenaires, mais aussi afin qu’ils puissent se présenter et partager entre eux (trop peu se connaissaient le 19 février). En octobre, je poursuivrai mes visites aux autres adresses concernées pour enfin me consacrer qu’à ce collectif uni. Bien-sûr, ce sera un plaisir de découvrir chaque adresse qui voudra rejoindre le réseau « Espirito de Portugal ». Il faut juste accepter l’idée d’un possible refus (pour raisons de déjà vu, de mauvais qualité prix… tout simplement car je ne suis pas fan).
Avenida de Roma, le quartier le plus solidaire ?
En effet, un seul refus, l’exception qui confirme la règle. D’après de nombreux échanges et expériences depuis 2017, une explication est plausible. Avenida de Roma des années 90 était le Chiado de 2019. L’incendie de Chiado du 25 août 1988 et sa reconstruction d’après la politique de la ville et l’architecte portugais Álvaro Siza Vieira, on changé la donne ! A suivi, l’histoire des vases communicants, les commerçants de Roma ont pris plein face le développement du nouveau Lisbonne autour de Chiado… Depuis 2018, ce quartier Alameda/Roma se relève progressivement de ses cendres grâce à cette dynamique solidaire, mais aussi grâce aux expulsés de Baixa-Chiado ! La vie est dynamique, la roue tourne, la solidarité surgit des traumatismes…
Alameda – Roma, Espirito de Portugal BY Adeline A Lisbonne Le quartier Alameda – Roma représente aujourd’hui une superbe économie sociale, indépendante, dont voici mes références. Le mieux reste de consulter l’application gratuite Adeline A Lisbonne, sa nouvelle catégorie phare « Espirito de Portugal » : > Tout afficher sur une carte > Localisez-vous sur le quartier où chaque entreprise (ou musée), sélectionnée, est géolocalisée et critiquée.
1. Espirito de Portugal
1 – MOD Made Of Design 2 – Design for You 3 – Rita Salazar Store 4 – Skorpi Boutique 5 – Mercearia Criativa 6 – Torcer Ideas 7 – Artesaos de Lisboa 8 – Cartune Store 9 – Leonor Silva Jewellery 10 – Cristina Siopa 11 – Mito Creative 12 – Armazem das Malhas
2. Espirito de Portugal en devenir ?
Directions restant à rencontrer : certains lieux s’effaceront naturellement par manque d’intérêt au projet : a – Las Imperial b – C. Comercial Roma : Roma Kid |Posh | Microarte Galeria c – Tevel d – Todo o Nivel Decoraçoes | Pedra e Decoraçao Dom Feijao | Real Pao de Lo e – Lucca Pizzeria f – Livraria Barata g – Leitaria da Quinta do Paço h – Desalinho | Mediterranea Decoraçoes i – Intimo Tuyo |Stoc Casa Interiores j – Pedemia | Charmers Lisbon k – Galeria Beltrao Coelho l – La Ferrovie de Paris m – Luanda n – Musubi
Le 20.07.20, la nouvelle configuration « Espirito de Portugal » sera effective. Configuration allégée et sélective aux valeurs portugaises : création, design, excellence, savoir faire, savoir être, qualité prix, innovation, sélection, originalité… et SOLIDARITÉ.
L’expérience française me glace le sang ! Le Portugal m’a toujours semblé plus raisonnable, et ces 68 premiers membres le prouvent encore.
Prochain Entre Nous en Terrasse, le 1er septembre.
Pour les personnes proactives, nous pourrions finalement conclure que cet épisode fut PRESQUE une aubaine !! Bien-sûr, les angoisses des premières semaines furent d’autant plus envahissantes que les engagements financiers et humains sont complexes et les mauvaises nouvelles en cascade. En cela, ce premier déjeuner fut riche de complémentarité entre : – Otilia Santos, le savoir-faire portugais CHIcoração – Woollen Heart of Portugal (2010) ; – Catarina Pombo Nabais, philosophe et jeune entrepreneuse @Oficina Impossivel (2019) ; – Fernando Ribeiro, producteur @MAAT (2008) et programmateur / commissaire d’expo @ALFA – Association Luso-Française d’Art (2019).
For proactive people, we could finally conclude that this episode was ALMOST a boon !! Of course, the anxieties of the first weeks were all the more pervasive as the financial and human commitments were complex and the bad news cascaded. In this, this first lunch was rich in complementarity between: – Otilia Santos, Portuguese know-how CHIcoração – Woollen Heart of Portugal (2010) ; – Catarina Pombo Nabais, philosopher and young entrepreneur @Oficina Impossivel (2019) ; – Fernando Ribeiro, producer @MAAT (2008) and programmer / exhibition curator @ALFA – Association Luso-Française d’Art (2019).
Je connaissais l’excellent qualité prix de la marque, la diversité, le design super CHIC de leurs vestes chaudes… et l’extrême gentillesse des collaboratrices des boutiques de Lisbonne. Le déconfinement annoncé, je demande la date d’ouverture des boutiques (instagram) : » Les boutiques resteront fermées jusqu’à l’ouverture des frontières, notre activité commerciale reposant majoritairement sur le tourisme ». On me propose un contact par courriel qui tombe aux oubliettes ! Quelques heures passent, Otilia, la directrice de la marque, revient vers moi. Un français impeccable, j’achète en ligne. Nous conversons au sujet de la commande de housses de coussin sur mesure. Intriguée par ce français sans accent*, je l’invite à rejoindre ce 1er rendez-vous en terrasse.
*Otilia a travaillé de nombreuses années au Printemps – Paris. A ces débuts, secrétaire, le sans accent était encouragé. Elle devient acheteuse grâce à la promotion interne… La France, terre d’accueil en 2020 ?? Le Portugal se souvient, il accueille, c’est Espirito de Portugal. « Espirito de Portugal », unique, spécial et solidaire, collectif sur lequel l’application Adeline A Lisbonne va être reconfigurer le 1er septembre. Pourquoi ? Comment ? Explications dans ce blog le 15 juillet prochain.
Espirito de Portugal, Chicoracoa | Sales onlineI knew the excellent price quality of the brand, the diversity, the super CHIC design of their warm jackets … and the extreme kindness of the collaborators of the Lisbon shops. The deconfinement announced, I ask the date of opening of the shops (instagram) : « The shops will remain closed until the borders open, our commercial activity resting mainly on tourism ». I am offered a contact by email which falls into oblivion! A few hours pass, Otilia, the director of the brand, comes back to me. Impeccable French, I buyonline. We are conversing about ordering custom cushion covers. Intrigued by this French without accent *, I invite her to join this 1st meeting on the terrace. * Otilia worked for many years at Printemps – Paris. At these beginnings, secretary, the unaccented was encouraged. She become a buyer thanks to internal promotion. France, welcoming land in 2020 ?? Portugal remembers, it welcomes, it is Espirito de Portugal. « Espirito de Portugal », unique, special and united, collective on which the Adeline A Lisbonne application will be reconfigured on September 1st. Why ? How ? Explanations in this blog on July 15.
Chicoraçao – Woollen Heart of Portugal Revenons en 2010, c’est le rebond de la crise des subprimes en Europe, Joao Pessegueiro, son mari, fournisseur d’usines au nord du Portugal vit l’effondrement industriel portugais. Avec sa femme Otilia, surgit l’idée d’unir leurs expériences autour de la filière de » la laine burel » avec pour défi de sauvegarder ce savoir-faire ancestral portugais. Ainsi, naît Chicoraçao. Aujourd’hui, par cette approche verticale que compose ces différents métiers, de la laine recueillie chez le fermier à la vente en ligne, via la présentation de la production en showroom à l’innovation design, nous permet de bénéficier d’un qualité prix remarquable, de services TOP, d’un développement à la hauteur de l’engagement initial.
Chicoraçao – Woollen Heart of PortugalBack in 2010, it is the rebound of the subprime crisis in Europe, Joao Pessegueiro, her husband, supplier of factories in the north of Portugal is experiencing the Portuguese industrial collapse. With his wife Otilia, the idea arises to unite their experiences around the « burel wool » sector with the challenge of safeguarding this ancestral Portuguese know-how. Thus was born Chicoracao. Today, by this vertical approach that makes up these different trades, from the wool collected from the farmer to online sales, through the presentation of production in a showroom to design innovation, allows us to benefit from remarkable price quality, TOP services, and a development commensurate with the initial commitment.
Et maintenant ? Le Covid-19… 40 familles portugaises dépendantes de l’entreprise… les loyers de 5 boutiques… lorsque le marché concerne essentiellement les touristes et les expatriés, le constat est grave : « Notre chance est d’avoir eu un propriétaire de nos boutiques solidaire. Au contraire d’une autre, que nous avons préféré éconduire afin de préserver l’engagement humain vis à vis de nos salariés, de nos fournisseurs et de nos responsabilités. C’est très très difficile. »
Otilia, quelles incidences positives retenez-vous de ce confinement ? « Côté famille, c’est une aubaine car avoir du temps pour soi, pour sa famille, c’est véritablement le mal de l’entrepreneur. Au fil des jours, la cuisine s’est animée, les repas, les conversations se sont enrichies ; Côté entreprise, la survie dépend de la trésorerie qui permet l’année de disette : c’est très dur. Très progressivement, les bonnes nouvelles succèdent aux mauvaises : Nos clients français se félicitent que le commerce local semble privilégié. Notre réflexion, l’artisanat, l’art et le design ont des fondamentaux communs, le matériau de qualité. Nous ne sommes pas doués pour construire des partenariats, nous y consacrons certainement trop peu de temps. Nous aimerions développé des partenariats avec des artistes – Fernando Ribeiro rebondit Nuno Gama, Joana Vasconcelos – exactement ! Actuellement, l’équipe s’enthousiasme autour du projet Cooking Hotel. Un partenariat, c’est ouvrir le champ des possibles, nous souhaiterions développer ce concept. Artiste, créateur, designer, vous êtes les bienvenus. ».
Dessinés par l’architecte Ana Correia
And now ? « The Covid-19 … 40 Portuguese families dependent on the company … rents for 5 shops … when the market mainly concerns tourists and expatriates, the observation is serious : « Our luck is to have had an owner of our supportive shops. Unlike another, whom we preferred to dismiss in order to preserve human commitment towards our employees, our suppliers and our responsibilities. It is very very difficult. » Otilia, what positive consequences do you retain from this confinement? « On the family side, it’s a boon because having time for yourself, for your family, is really the evil of the entrepreneur. Over the days, the kitchen has come alive, the meals, the conversations have been enriched; On the business side, survival depends on cash that allows the year of scarcity: it’s hard. Gradually, the good news succeeds the bad: Our French customers are pleased that local trade seems privileged.Our thinking, craftsmanship, art and design have common fundamentals, quality material. We are not good at building partnerships, we are certainly spending too little time on them. We would like to develop partnerships with artists – Fernando Ribeiro bounces Nuno Gama, Joana Vasconcelos – exactly! Currently, the team is enthusiastic about the Cooking Hotel project. A partnership is to open up the field of possibilities, we would like to develop this concept. Artist, creator, designer, you are welcome. « .
Que pensez-vous de notre rencontre en terrasse ? « Une invitation surprenante, l’idée très originale. On part un peu à l’aventure… De belles personnes autour d’une table en terrasse et un délicieux repas. L’accueil fut super, tout de suite j’ai eu l’impression de connaître depuis longtemps chaque invité. Nous avons échangé nos impressions sur les conséquences négatives et positives de ce COVID 19. Et puis, nous avons partagé sur ce beau projet “Espírito de Portugal” dont nous ferons partie avec beaucoup de plaisir à la rentrée prochaine. Il ne me reste qu’à féliciter et à remercier Adeline de tout cœur !
What do you think of our meeting on the terrace? « A surprising invitation, the very original idea. We are goingon an adventure … Beautiful people around a table on the terrace and a delicious meal. The welcome was great, immediately I had the impression of knowing each guest for a long time. We exchanged our impressions on the negative and positive consequences of this COVID 19. And then, we shared on this beautiful project “Espírito de Portugal” of which we will be a part with great pleasure. Back to school. All that remains is to congratulate and thank Adeline with all my heart!
Catarina Pombo Nabais, philosophe, commissaire d’exposition et directrice de @oficina Impossivel
Catarina,comment as-tu vécu ce confinement ? « Le confinement nous a permis de penser et de repenser le monde ! Bien-sûr qu’il s’agit d’une situation dramatique. Bien-sûr que le confinement en soi-même est une mesure extrême qui restreint nos libertés les plus basiques : la liberté de mouvement et d’occupation de l’espace publique. Pourtant, au-delà de la tragédie des morts et de la somme immense de souffrance qui justifie le confinement, j’aime toujours voir le côté positif des choses et je vois dans le confinement une opportunité très rare et magnifique : celle d’avoir du temps – sauf ceux qui ont dû continuer à travailler. Il faut avoir à l’esprit que ce privilège dont je parle n’est pas un privilège commun, mais uniquement de quelques-uns. Pour ce groupe de privilégiés auquel j’appartiens, nous sommes habitués, par exemple, à perdre énormément de temps dans les transports pour aller travailler. Et si nous pensons à la crise climatique, nous comprenons immédiatement les conséquences extrêmement positives du confinement : moins de pollution non seulement de la production industrielle accélérée, mais aussi de la consommation dingue et dévastatrice de notre société capitaliste, des transports et du tourisme de masse. Le confinement nous a obligé à arrêter, nous a forcé à repenser nos gestes, nos habitudes, notre application du temps et surtout nos choix de vie, nos choix sociaux, économiques, politiques et écologiques. Pour tout cela, le confinement peut être vu comme une expérience exceptionnelle pour nos vies. Pour le bien et pour le mal, nous avons tous vécu une situation inattendue et inédite – sauf pour ceux, déjà centenaires, qui ont vécu la peste espagnole. L’atmosphère de peur générale, le scénario du monde global que nous avons l’habitude de voir en mouvement 24h/24, soudainement stoppé, réduit au néant, c’est la sensation d’une certaine suspension du temps. » « Personnellement, le confinement m’a touché énormement. La réalité me semblait presque irréelle, comme si nous étions des personnages d’un film de science-fiction futuriste. Les deux-trois premières semaines, j’étais plongée dans la pandémie, je ne voulais que voir les infos, lire des textes scientifiques sur le virus comme aussi des textes philosophiques sur cet événement. Gilles Deleuze dit que la nouvelle littéraire s’oriente par la question « qu’est ce qui s’est passé ? ». Et, en effet, j’étais obsédée par cette question et pour comprendre l’avènement de cet événement. Comprendre ce qu’il arrive, penser le présent en acte, au moment où il se transforme est une des questions les plus difficiles de la philosophie, mais pour cela même, elle est aussi une expérience bouleversante, surtout dans une situation de pandémie globale ! En plus, le cocktail entre la peur d’attraper le virus (au début on ne savait même pas si on était déjà contaminés et si on avait déjà contaminé d’autres personnes) et la complexe chorégraphie sanitaire qu’il fallait appréhender, ont été un mélange explosif. Elle m’a coupé l’envie de sortir de la maison. Je ne sortais que pour le strictement nécessaire, même pas pour mes ballades du matin ou de fin de journée. Aussi, ne plus pouvoir rendre visite à ma mère et aller ensemble au café le matin (comme on le fait presque tous les jours car nous sommes voisines) et la voir totalement isolée chez elle a été très dur. Heureusement, j’ai passé le confinement en compagnie de ma fille Alice, mon pays des merveilles, aussi chérie que vraiment comique, nous avons passé des moments absolument magnifiques et inoubliables. La cuisine fut notre échappatoire et notre grande amie ! En ce qui concerne la dimension professionnelle, c’est particulièrement drôle, car dans mon cas spécifique un certain confinement fait naturellement partie du travail philosophique. Pour lire et écrire en philosophie, il faut nécessairement être isolé, seul. Mon travail philosophique passe nécessairement par un rapport de solitude, de concentration absolue, où il faut être en relation totale avec les livres. Donc, quand j’ai compris qu’il fallait être confinée, la première projection était très positive, et j’imaginais réussir à travailler comme d’habitude. Mais, j’ai rapidement compris que c’était très différent d’être isolé par le rythme naturel du travail que par la nécessité imprévue d’une pandémie, où la peur et l’incertitude parlent plus fort et finissent par dominer notre esprit et notre concentration. Au début, il me semblait presque impossible de poursuivre mes projets, de lire et d’écrire. J’ai même senti un blocage créatif. Mais après ce moment de choc initial, j’ai réussi à construire et à finir un projet pour la FCT (Fondation pour la Science et pour la Technologie) dont la deadline était à la fin du mois d’avril. Après, l’énergie est toute de suite réapparue, encore plus puissante. Même qu’ayant perdu un peu le sens du temps chronologique (parfois je ne sais plus très bien quel jour est-il, car le temps est devenu une matière informe, diffuse), j’ai retrouvé une certaine idée de routine et je me suis rééquilibrée dans cette nouvelle normalité précaire, fragile et étrange. Maintenant, je peux enfin dire que j’ai retrouvé ma dynamique de travail. D’ailleurs, je travaille beaucoup mieux à la maison, j’ai plus de temps pour la recherche et j’ai la bonne conscience de contribuer pour la ville verte de Lisbonne car je ne pollue pas l’environnement en me rendant à la faculté. Je fonce à nouveau, ressourcée, je prépare un prochain livre dédié à la philosophie et à mon travail à la Faculté. »
Catarina, how did you experience this confinement? « Containment has allowed us to think and rethink the world! Of course it is a dramatic situation. Of course containment in itself is an extreme measure which restricts our most basic freedoms : freedom of movement and occupation of public space. However, beyond the tragedy of the dead and the immense amount of suffering that justifies confinement, I always like to see the positive side of things and I see in confinement a very rare and magnificent opportunity: that of having time – except those who have had to continue working. It must be borne in mind that this privilege of which I speak is not a common privilege, but only to For this privileged group to which I belong, we are used, for example, to waste a lot of time in transport to go to work. And if we think of the climate crisis, we immediately understand the extremely positive consequences of containment: less pollution not only from accelerated industrial production, but also from the insane and devastating consumption of our capitalist society, of transport and mass tourism. The confinement forced us to stop, forced us to rethink our gestures, our habits, our application of time and especially our life choices, our social, economic, political and ecological choices. For all this, confinement can be seen as an exceptional experience for our lives. For good and for bad, we have all experienced an unexpected and unprecedented situation – except for those, already centenarians, who have experienced the Spanish plague. The atmosphere of general fear, the scenario of the global world that we are used to seeing in motion 24 hours a day, suddenly stopped, completely empty, is the feeling of a certain suspension of time. « « Personally, confinement touched me enormously. The reality seemed almost unreal to me, as if we were characters from a futuristic science fiction film. The first two-three weeks, I was immersed in the pandemic, I only wanted to see the news, read scientific texts on the virus as also philosophical texts on this event. Gilles Deleuze says that the literary short story is guided by the question « what happened? » And, indeed, I was obsessed with this question and to understand the advent of this event. Understanding what is happening, thinking about the present in action, at the moment when it is being transformed is one of the most difficult questions in philosophy, but for that very reason, it is also an overwhelming experience, especially in a situation of global pandemic! In addition, the cocktail between the fear of catching the virus (at first we did not even know if we were already infected and if we had already contaminated other people) and the complex health choreography that had to be apprehended, were an explosive mixture. She cut me off from going out of the house. I only went out for the strictly necessary, not even for my morning or late afternoon walks. Also, not being able to visit my mother and go to the cafe together in the morning (as we doalmost every day because we are neighbors) and seeing her totally isolated at home was very hard. Fortunately, I spent confinement with my daughter Alice, my wonderland, as darling as really funny, we had absolutely wonderful and unforgettable moments. The kitchen was our escape and our great friend! Regarding the professional dimension, this is particularly funny, because in my specific case a certain confinement is naturally part of the philosophical work. To read and write in philosophy, one must necessarily be isolated, alone. My philosophical work necessarily goes through a relationship of solitude, of absolute concentration, where you have to be in total relation with books. So when I understood that I had to be confined, the first screening was very positive, and I imagined succeeding in working as usual. But, I quickly understood that it was very different to be isolated by the natural rhythm of work than by the unforeseen need for a pandemic, where fear and uncertainty speak louder and end up dominating our minds and our focus. At first, it seemed almost impossible to continue my projects, to read and write. I even felt a creative block. But after that initial shock, I managed to build and finish a project for the FCT (Foundation for Science and Technology) whose deadline was the end of April. Afterwards, the energy immediately reappeared, even more powerful. Even having lost a little sense of chronological time (sometimes I do not know very well what day is, because time has become a formless, diffuse matter), I found a certain idea of routine and I am rebalanced in this new precarious, fragile and strange normality. Now, I can finally say that I have regained my working dynamics. Besides, I work much better at home, I have more time for research and I have the good conscience to contribute for the green city of Lisbon because I do not pollute the environment by going to the faculty . I go for it again, refreshed, I am preparing a next book dedicated to philosophy and my work at the Faculty.«
Félicitations aux propriétaires locataires à l’intelligence collective #espiritodeportugal – Haro à la black list ! Telle mère, telle fille, j’ai hâte de faire sa connaissance.
Comment cela se passe t-il pour la galerie @oficina Impossivel ? Contrairement à mon travail académique que j’ai réussi à poursuivre, la crise pandémique a été spécialement pénible pour mon récent projet de la Galerie Oficina Impossivel. Nous venions juste de finir la première exposition, une belle réussite, mais le projet avait à peine commencé et paf ! Ainsi, j’ai dû fermer les portes, juste après les avoir ouvertes. Heureusement, le propriétaire de ce bel espace sur deux niveaux, galerie au rez-de-chaussée et ateliers d’artistes au premier étage, est particulièrement conciliant, sinon sa fermeture était inévitable. En effet, j’aimerais profiter de cette occasion pour rendre hommage au propriétaire, qui est presque mon partenaire dans cette aventure. Il a préféré louer son espace, en plein centre-ville, pour ce projet artistique et culturel lié à la philosophie, que de le destiner à la location locale ou à d’autres projets touristiques en gagnant plus d’argent. Le propriétaire est bien un exemple d’un appui privé au secteur culturel. Je crois même qu’il faudrait donner une attention à cet exemple pour repenser les rapports commerciaux à Lisbonne dans le contexte, d’un côté, de la gentrification et de la spéculation immobilière et, de l’autre, de l’urgence de repenser les structures culturelles qui travaillent autour de toutes sortes de projets créatifs. Pour les galeries en général, sans doute la solution, au moins provisoire, passe par le virtuel, par des rendez-vous personnalisés ou des solutions de drive-in ou d’autres configurations pour les grands espaces, et peut-être même pour l’usage des espaces publiques. C’est précisément dans cette voie, que j’ai lancé un défi aux artistes et artisans pour faire un vidéo, maximum de 5 minutes, afin de partager leurs défis lors de la pandémie. La réception a été magnifique car j’ai déjà reçu 8 vidéos, provenant soit d’artistes qui travaillent avec la galerie, soit d’artistes qui n’ont pas encore eu l’opportunité de visiter la galerie. Lorsque d’autres artistes sont en train de préparer leurs vidéos. Cela a créé un réseau virtuel de partage entre les artistes et les artisans et tous m’ont écrit en remerciant l’initiative et en l’applaudissant. Je suis donc très heureuse de l’avoir fait. Cela a permis à la galerie de continuer son existence d’une façon virtuelle et cette approche online m’a déjà rendu plusieurs nouveaux contacts de clients et d’artistes. Je ne le répeterai jamais suffisant : la Galeria @oficina Impossivel est une galerie pour les artistes mais aussi pour les artisans, car non seulement il y a des artisans qui font un travail exceptionnel, mais la galerie est un espace qui valorise le faire, la « techné », la main qui produit l’œuvre, soit de l’artiste, soit de l’artisan. Je crois qu’il faut appuyer non seulement les artistes, mais aussi les artisans qui sont normalement relégués sur les marchés de rue et rarement exposés dans les galeries. La Galeria est un espace de rencontre, de partage du sensible sous toutes ses formes, artistiques, philosophiques et artisanales. Aujourd’hui, en ce qui concerne l’écosystème des arts, il faut agir pour renforcer les activités qui ont été terriblement touchées par la pandémie : les artisans, les artistes, les galeristes. La solidarité et l’esprit collectif sont indispensables. Bien-sûr qu’il faut lutter pour que le monde des arts soit considéré dans le budget de L’État et pour qu’au moins 1% y soit appliqué, car cela fait partie d’une conception basique de l’État social. Mais plus qu’aider, il faut repenser tout l’écosystème culturel. Il faut que les artistes s’organisent entre eux pour créer ensemble et il faut des structures collectives capables d’inventer un futur harmonieux et durable pour tous. De nouvelles solutions sont urgentes. C’est le motto de la Galeria @oficina Impossivel, repris du Mai 68 : « de l’impossible, sinon j’étouffe ! ». Le moment est maintenant, le moment, c’est le présent ! Tout au début de cette pandémie, j’ai eu l’idée claire qu’on était face à un changement radical de paradigme social, politique, économique, écologique. Nous observons clairement ce changement, à commencer par la solidarité qui a fonctionné d’une façon rhizomatique et transversale dans plusieurs sphères de la vie publique, soit dans la science, dans le SNS, soit dans plusieurs initiatives privés qui se sont réinventés pour aider le SNS, soit dans les mouvements plus récents tel #BlackLivesMatter. Le monde est en train de changer. C’est le moment d’agir et de lutter pour un monde solidaire, juste, inclusif, écologiquement équilibré pour nous tous et pour les générations à venir #espiritodeportugal
Que penses-tu de cette rencontre en terrasse ? Merci Adeline pour cette si gentille invitation. Tu fais un travail exceptionnel afin de présenter des projets très diverses à Lisbonne. En ce qui concerne le monde des arts plus spécifiquement, je crois que la façon simple, décompliquée, directe dont tu passes la parole est très importante. Comme tu le sais, j’ai toujours ce combat contre l’élitisme de l’art. Je suis donc très sensible à ta façon dépouillée et décomplexée de parler des espaces artistiques. En plus, j’ai beaucoup aimé de partager ce moment si agréable avec Otília et Fernando que je ne connaissais pas, et avec qui nous sommes déjà en syntonie.
How is it going for the gallery @oficina Impossivel? Unlike my academic work which I have managed to pursue, the pandemic crisis was especially painful for my recent project at Galerie Oficina Impossivel. We had just finished the first exhibition, a great success, but the project had barely started and bang! So, I had to close the doors, right after I opened them. Fortunately, the owner of this beautiful space on two levels, gallery on the ground floor and artist workshops on the first floor, is particularly accommodating, otherwise its closure was inevitable. Indeed, I would like to take this opportunity to pay tribute to the owner, who is almost my partner in this adventure. He preferred to rent his space, right in the city center, for this artistic and cultural project linked to philosophy, than to rent it for local rental or other tourist projects by earning more money. The owner is an example of private support for the cultural sector. I even believe that we should pay attention to this example to rethink the commercial relations in Lisbon in the context, on the one hand, of gentrification and real estate speculation and, on the other, of the urgency to rethink cultural structures that work around all kinds of creative projects. For galleries in general, probably the solution, at least provisional, goes through the virtual, through personalized meetings or drive-in solutions or other configurations for large spaces, and perhaps even for the use of public spaces. It is precisely in this way that I challenged artists and artisans to make a video, maximum 5 minutes, to share their challenges during the pandemic. The reception was magnificent because I have already received 8 videos, either from artists who work with the gallery, or from artists who have not yet had the opportunity to visit the gallery. When other artists are preparing their videos. It created a virtual network of sharing between artists and artisans and everyone wrote to me thanking the initiative and applauding it. So I’m very happy to have done it. This has allowed the gallery to continue its existence in a virtual way and this online approach has already made me several new contacts of clients and artists. I will never repeat it enough: the Galeria @oficina Impossivel is a gallery for artists but also for artisans, because not only are there artisans who do exceptional work, but the gallery is a space that values doing it, « Techné », the hand which produces the work, either of the artist, or of the craftsman. I think we need to support not only the artists, but also the artisans who are normally relegated to the street markets and rarely exhibited in galleries. La Galeria is a space for meeting, sharing the sensitive in all its forms, artistic, philosophical and artisanal. Today, with regard to the arts ecosystem, action must be taken to strengthen the activities that have been terribly affected by the pandemic: artisans, artists, gallery owners. Solidarity and a collective spirit are essential. Of course we have to fight for the arts to be considered in the state budget and for at least 1% to be applied to it, because this is part of a basic conception of the social state. But more than helping, we have to rethink the whole cultural ecosystem. Artists must organize themselves to create together, and collective structures must be able to invent a harmonious and sustainable future for all. New solutions are urgent. This is the motto of the Galeria @oficina Impossivel, taken from May 68: « of the impossible, otherwise I will suffocate! » The moment is now, the moment is the present! At the very beginning of this pandemic, I had the clear idea that we were facing a radical change in social, political, economic, ecological paradigm. We are clearly observing this change, starting with the solidarity that has worked in a rhizomatic and transversal way in several spheres of public life, either in science, in the SNS, or in several private initiatives that have reinvented themselves to help the SNS, in more recent movements such as #BlackLivesMatter. The world is changing. Now is the time to act and fight for a united, just, inclusive and ecologically balanced world for all of us and for generations to come. What do you think of this meeting on the terrace? Thank you Adeline for this kind invitation. You do an exceptional job to present very diverse projects in Lisbon. Regarding the arts more specifically, I believe that the simple, uncomplicated, direct way in which you speak is very important. As you know, I still have this fight against the elitism of art. I am therefore very sensitive to your bare and uninhibited way of speaking of artistic spaces. In addition, I really enjoyed sharing this pleasant moment with Otília and Fernando, whom I did not know, and with whom we are already in tune.
Fernando, comment as-tu vécu ce confinement ? « Personnellement, j’ai eu la chance d’avoir une terrasse et de vivre une relation affective harmonieuse donc, je sais avoir bénéficié de conditions « idéales ». Le Portugais, principalement orienté vers l’extérieur, par cette nouvelle expérience, va se préoccuper dans l’avenir certainement plus à son intérieur. Du côté de l’association Alfa Art contemporain, la programmation ALFA 2020 est donc reportée. Par contre, du côté des artistes, c’est une double peine après la crise de 2010. Le mouvement SOS ARTE PT me tient à cœur, d’ailleurs comme membre fondateur et, pendant toute la période du confinement, j’ai aussi fait partie de plusieurs groupes de travail qui s’engagent pour trouver des solutions et peuvent aider les artistes ainsi que les professionnels des arts à faire face à cet événement imprévisible.
L’incidence culturelle véritablement positive est l’accent porté sur le digital. Par exemple, au MAAT, nous nous sommes davantage engagés vers le numérique pour renforcer la liaison entre l’institution, le travail des artistes et notre public.
Que penses-tu de cette rencontre en terrasse ? L’importance capitale de faire le pont avec la cité et tous ces intervenants, et avoir toujours en tête l’idée de développer des partenariats, parce qu’ensemble nous réussissons mieux.
Read >> Entre Nous 01.07.2020 Fernando, how did you experience this confinement? « Personally, I was lucky to have a terrace and live a harmonious emotional relationship, so I know that I benefited from « ideal » conditions. The Portuguese, mainly oriented towards the outside, by this new experience, will certainly be more interested in its interior. As for the Alfa Contemporary Art association, the ALFA 2020 program is therefore postponed. On the other hand, on the side of the artists, it is a double punishment after the crisis of 2010. The SOS ARTE PT movement is close to my heart, moreover as a founding member and, throughout the confinement period, I also did part of several working groups that are committed to finding solutions and can help artists and arts professionals to cope with this unpredictable event. The truly positive cultural impact is the emphasis on digital. For example, at MAAT, we are more committed to digital to strengthen the link between the institution, the work of artists and our audience. What do you think of this meeting on the terrace? The capital importance of building a bridge with the city and all these stakeholders, and always having in mind the idea of developing partnerships, because together we succeed better.
Trio de choc
Des têtes comme j’aime qui fonctionnent de manière verticale, horizontale, transversale… Générosité, convivialité, solidarité et intelligence collective. Je vous remercie tous les trois d’avoir accepter cette invitation notamment Otilia. Foncions-nous vers l’inconnu ? NON, ensemble c’est toujours mieux. Invitation en terrasse qui sera reconduite à la rentrée au sein du collectif « Espirito de Portugal ». Des particuliers pourront s’y joindre : suivez les événements des pages Facebook Espirito de Portugal by Adeline à Lisbonne.
Heads I like that work vertically, horizontally, transversely … Generosity, conviviality, solidarity and collective intelligence. Thank you all three for accepting this invitation, particularly Otilia. Are we going into the unknown? NO,together it’s always better. Invitation on the terrace which will be renewed at the start of the school year in the collective « Espirito de Portugal ». Individuals could join: follow the events on the Facebook pages Espirito de Portugal by Adeline à Lisbonne.
« Espirito de Portugal » by « Adeline A Lisbonne, unique, spécial, l’intelligence collective… Votre passeport pour vivre et faire vivre les valeurs portugaises entre les 7 collines de Lisbonne ; votre agenda, les inaugurations, l’actualité lisboète (J-2)… « Espirito de Portugal » by « Adeline A Lisbonne, unique, special, collective intelligence … Your passport to living and bringing to life the Portuguese values between the 7 hills of Lisbon; your agenda, inaugurations, Lisbon news ( D-2) ...
J’ai fait école, ne sommes-nous pas charmants ? Visières @cartunestore surtout marchons casqué !
Écrit avant épisode Covid-19 / Written before Covid-19
Passion, culture, partage, France, Portugal, histoire, art contemporain, transmission
En juin 2019, je rencontrais Fernando Ribeiro, un des co-commissaires de l’exposition « Do lugar onde estou já fui embora » à la Galeria Liminare, à Lumiar. Dans ce monde déchiré, nous avions partagé de l’opportunité culturelle entre la France et le Portugal, les français et les portugais, de relancer un passé chargé d’histoire, notamment grâce à l’Association Luso-Française d’Art (ALFA), face au Brexit et à l’Amérique de Trump. Cette rencontre, un des déclics à penser la chronique Entre Nous, car en rien je ne voulais y avancer des idées qui étaient les miennes dans un pays dont en fait je connais peu de choses. 2020 était l’heure de nous retrouver, Entre Nous, à La Junqueira Residency à Belém. Trois personnes enthousiastes à effacer les frontières, les communautés, au service de la culture.
Passion, culture, sharing, France, Portugal, history, contemporary art, transmission In June 2019, I met Fernando Ribeiro, one of the co-curators of the exhibition « Do lugar onde estou já fui embora » at the Galeria Liminare, in Lumiar. In this torn world, we shared the cultural opportunity between France and Portugal, the French and the Portuguese, to revive a past steeped in history, in particular thanks to the Luso-French Art Association (ALFA), facing Trump’s Brexit and America. This meeting, one of the triggers to think about the column Between Us, because in nothing I did not want to advance ideas which were mine in a country of which in fact I know little. 2020 was the time to meet us, Entre Nous, at La Junqueira Residency in Belém. Three people enthusiastic about erasing borders, communities, in the service of culture.
Fernando Ribeiro, un « Alfacinha de gema »
Un mot que les personnes utilisent pour les natifs de Lisbonne. Fernando a vécu ses presque 50 ans de vie à Lisbonne dont, plus de 20 ans dans l’univers de l’art et des artistes, entre Lisbonne et Porto, en passant par le Design, le théâtre, et les arts plastiques en tant que producteur et commissaire d’expo. Toujours passionné par la créativité des artistes, ainsi que pour les questions qui émanent de la contemporanéité soit politique, sociale ou spirituelle, Fernando Ribeiro a fait de la culture non seulement son métier, mais aussi une importante part de sa vie personnelle et quotidienne, de ses soirées et voyages, de ses projets parallèles à son travail à la Fondation EDP. Une passion partagée avec Jean-Michel Albert, dans le cadre d’ALFA – Association Luso-Française d’Art, un projet né entre Lisbonne et Tours. Ils sont responsables de la programmation annuelle et du commissariat des expos de l’association, en Portugal et en France (des artistes francophones au Portugal et des artistes lusophones en France).
Fernando Ribeiro, an “Alfacinha de gema” A word that people use for Lisbon natives, Fernando has lived his almost 50 years of life in Lisbon including more than 20 years in the world of art and artists, between Lisbon and Porto, through Design , theater, and visual arts as producer and exhibition curator. Always passionate about the creativity of artists, as well as questions arising from contemporaneity, whether political, social, or spiritual, Fernando Ribeiro made culture not only his job, but also an important part of his personal and daily life, of his evenings and trips, of his projects parallel to his work at the EDP Foundation. A passion shared with Jean-Michel Albert, as part of ALFA – Association Luso-Française d’Art, a project born between Lisbon and Tours. They are responsible for the annual programming and curating of the association’s exhibitions in Portugal and France (French-speaking artists in Portugal and Portuguese-speaking artists in France).
Partager la culture française et la culture portugaise,
Catherine Puissant, Jean-Michel Albert, Anne-Kim Ledda et Fernando Ribeiro
C’est bien la passion de Jean-Michel Albert, un des mentors d’ALFA. En 1991, enseignant et directeur d’école française en Casamance (Sénégal), Jean-Michel Albert monte sa première exposition avec des artistes français et africains pour lutter contre la routine. « Depuis je ne me suis plus jamais ennuyé » nous dit-il en riant. Après un poste à Helsinki (Finlande) et un passage en France, Jean-Michel Albert arrive à Lisbonne en 2014. En 2017, il rencontre Fernando et ensemble créent ALFA. Après avoir contacté quatre amis en France qui tout de suite approuvent cette idée et s’associent au projet, ALFA nait en mars 2019. La première exposition date de juillet 2019 : une rétrospective de Yolande Tanchou, artiste française, à la SNBA de Lisbonne (sculptures, peintures et collages). Pour les deux programmateurs et commissaires d’ALFA, la vie roule surtout entre art et créativité, poussée par le grandissime talent des artistes plasticiens contemporains qui dans un même temps, nous plonge dans des rêves de beauté, de matières et de couleurs, mais surtout nous réveillent et alertent sur une société en crise et un monde en danger. Donc, ALFA-Association Luso-Française d’Art se compose d’une petite mais très dynamique équipe, avec beaucoup d’Amis qui ont spontanément accepté de collaborer : Le pôle à Tours se compose de Catherine Puissant (présidente), d’Anne-Kim Ledda (secrétariat et communication) et d’Hervé Landuré (trésorier) ; et à Lisbonne, Jean-Michel Albert et Fernando Ribeiro (commissariat et programmation).
La programmation ALFA 2020 a été reportée (à cause du COVID-19) : – Initialement à Lisbonne, jeudi 21 mai, vernissage de l’exposition “Intrusion” collage d’Aube Breton Elléouêt à la librairie-galerie “Tinta nos nervos”, rua da Esperança 39. Exposition jusqu’au 18.07.20. Reportée à une date ultérieure. – Initialement en Touraine, jeudi 30 juillet, vernissage de l’exposition Ana Lima-Netto, au château de Tours. Exposition jusqu’au 11.10.20. Reportée sur les mêmes dates en 2021.
Sharing French culture and Portuguese culture, it is indeed the passion of Jean-Michel Albert, one of ALFA’s mentors. In 1991, teacher and director of a French school in Casamance (Senegal), Jean-Michel Albert mounted his first exhibition with French and African artists to fight against routine. « Since then I have never been bored again » he tells us laughing.After a post in Helsinki (Finland) and a visit to France, Jean-Michel Albert arrived in Lisbon in 2014. In 2017, he met Fernando and together created ALFA. After contacting four friends in France who immediately approved of this idea and joined the project, ALFA was born in March 2019. The first exhibition dates from July 2019: a retrospective of Yolande Tanchou, French artist, at the SNBA in Lisbon (sculptures, paintings and collages). For the two programmers and curators of ALFA, life rolls above all between art and creativity, driven by the great talent of contemporary visual artists which at the same time immerses us in dreams of beauty, materials and colors, but above all wake us up and alert us to a society in crisis and a world in danger. So, ALFA-Association Luso-Française d’Art is made up of a small but very dynamic team, with many great friends who have spontaneously agreed to collaborate: The pole in Tours is made up of Catherine Puissant (president), Anne -Kim Ledda (secretary and communication) and Hervé Landuré (treasurer); and, in Lisbon, Jean-Michel Albert and Fernando Ribeiro (curator and programming). ALFA 2020 programming has been postponed (due to COVID-19): – Initially in Lisbon, Thursday 21 May: Opening of the exhibition “Intrusion” collage by Aube Breton Elléouêt at the bookshop-gallery “Tinta nos nervos”, rua da Esperança 39. Exhibition until 18.07.20. Postponed to a later date. – Initially in Touraine, Thursday, July 30, opening of the Ana Lima-Netto exhibition at the château de Tours. Exhibition until 11.10.20. Postponed to the same dates in 2021.
Pensée et fondée par une artiste passionnée, La Junqueira Artists Residency est un lieu de production, de diffusion et de promotion de l’art. Un énorme leitmotiv, favoriser l’expression plastique par l’immersion d’artistes portugais et internationaux à la (re)découverte et à la mise en valeur de la ville de Lisbonne, sous tous ses aspects, culturel, architectural, historique ou sociologique. La Résidence s’adresse également aux commissaires d’exposition désireux de séjourner à Lisbonne dans le cadre de leurs recherches et de leurs productions en lien avec la ville.
Marie Ouazzani & Nicolas Carrier ont été les résidents de la 5ème session du 2 mars au 24 mai 2020. Depuis 2015, ils vivent et travaillent ensemble à Paris. Diplômés en arts visuels et en cinéma, ils ont également suivi le programme Offshore à Shanghai et participé à de nombreuses résidences en France, Jordanie et Asie de l’Est. Lors de leur séjour à La Junqueira artists residency, ils ont poursuivi leurs recherches autour de la migration des plantes dans le contexte et le climat spécifiques de Lisbonne. Entre documents scientifiques, récits des expéditions du « Nouveau Monde » et offres commerciales actuelles, leur exposition proposera une fiction climatique sous la forme d’une nouvelle vidéo et d’une installation d’infusions. Prenant pour cadre le changement climatique, elle pointera l’importance de la végétation dans les territoires urbains et inventera de possibles évolutions de leurs trajectoires.
Vernissage : Mercredi 9 septembre 2020 aura lieu le vernissage « Viagem Pára-Sol ». L’événement inclura des thés des plantes que les artistes ont cueilli pendant qu’ils étaient confinés à Belém et dans les environs de la Junqueira.
Designed and founded by a passionate artist, La Junqueira artists residency is a place for the production, dissemination and promotion of art. A huge leitmotif, favoring plastic expression through the immersion of Portuguese and international artists in the (re) discovery and enhancement of the city of Lisbon in all its aspects: cultural, architectural, historical or sociological. The Residence is also aimed at curators wishing to stay in Lisbon as part of their research and productions related to the city.Marie Ouazzani & Nicolas Carrier will be the residents of the 5th session from March 2 to May 24, 2020. Since 2015, they have lived and worked together in Paris. Graduates in visual arts and cinema, they also followed the Offshore program in Shanghai and participated in numerous residencies in France, Jordan and East Asia. During their stay at La Junqueira artists residency, they will continue their research around the migration of plants in the specific context and climate of Lisbon. Between scientific documents, accounts of the « New World » expeditions and current commercial offers, their exhibition will offer climatic fiction in the form of a new video and an infusion installation. Taking climate change as a framework, it will point to the importance of vegetation in urban areas and will invent possible changes in their trajectories. Opening : Wednesday September 9, 2020 the vernissage « Viagem Pára-Sol » will take place. The event will include plant teas that the artists picked while they were confined to Belém and around the Junqueira.
Le MAAT a réouvert ses portes ce jeudi 10 juin. A l’occasion de cette inauguration, j’ai découvert les très intéressantes expositions CURRENTS, BEELINE, MEMOVOLTS et THE PEEPSHOW associées à la top installation signalétique covid-19, et à l’ambiance sonore de Cláudia Martinho.J’ai adoré les effets de transparence, d’opacité, de mixité de couleurs apaisantes, les matériaux, la coordination du mobilier afin d’harmoniser les deux expositions dans ce cadre magique ; sans parler des abords entre eau, perspectives et végétation. Félicitations à toute l’équipe et à sa nouvelle directrice Beatrice Leanza. BEELINE, l’intervention architecturale du studio SO-IL à l’échelle du musée, conçue pour accueillir le #maatmode2020. A voir absolument. Je retournerai prochainement voir les expositions dans le bâtiment de la Fondation EDP. L’application Adeline A Lisbonne permet de lire les textes en français via sa version française.
MAAT museum reopened on Thursday June 10. During this inauguration, I discovered the very interesting exhibitions CURRENTS, BEELINE, MEMOVOLTS and THE PEEPSHOW associated with the top signage installation covid-19, and the soundscape of Cláudia Martinho. I loved the effects of transparency, opacity, a mix of soothing colors, the materials, the coordination of the furniture in order to harmonize the two exhibitions in this magical setting; not to mention the surroundings between water, perspectives and vegetation. Congratulations to the whole team and its new director Beatrice Leanza. BEELINE, the architectural intervention of the SO-IL studio on a museum scale, designed to host #maatmode2020. A must see I will soon return to see the exhibitions in the EDP Foundation building. The Adeline A Lisbonne application allows you to read texts in French via its French version.
A écouter les visiteurs, les guides parlent de passer une demi-journée à Belém, je suis d’accord si vous souhaitez juste découvrir le Tage entre LX Factory et le Centro Cultural de Belém, sinon redoutable raccourci ! Belém est un des quartiers les plus denses et les plus charismatiques de Lisbonne, avec 2km de panoramas et de palaces en surplomb du Tage, une dizaine de musées plus beaux les uns que les autres, un centre culturel dynamique et autant d’initiatives contemporaines qui gravitent autour, des jardins botaniques… J’encouragerai à y passer un long weekend, de préparer votre séjour en vous localisant sur ce quartier avec l’application Adeline A Lisbonne, et ainsi établir vos préférences, et probablement y revenir. Je viens d’y déposer définitivement mes valises.
BelémListening to visitors, the guides talk about spending half a day in Belém, I agree if you just want to discover the Tagus between LX Factory and the Centro Cultural de Belém, otherwise formidable shortcut! Belém is one of the densest and most charismatic districts of Lisbon, with 2km of panoramas and palaces overlooking the Tagus, a dozen museums more beautiful than each other, a dynamic cultural center and as many contemporary initiatives that revolve around botanical gardens … Personally, I would encourage you to spend a long weekend there, to prepare your stay by locating yourself in this district with the Adeline A Lisbonne application, and thus establish your preferences, and probably come back to it. Definitely, I just dropped my bags there!
Ecrit avant épisode Covid-19 / Written before Covid-19
Chacune de ces personnes a eu diablement raison d’insister, car aujourd’hui c’est mon triangle d’Or culturel lisboète. Quelques mètres à marcher et nous ressortons avec des images merveilleuses plein la tête. Puis, calme en terrasse, elle est belle la vie ! Triangle d’or aussi connu des portugais que méconnu des expatriés voire inconnu des visiteurs, agglutinés à faire la queue sur quatre sites que chaque guide recommande ! C’est assez triste lorsque la capitale offre autant de diversité, tradition et modernisme, au km2.
Derrière les associations se cachent des âmes en or.
My Lisbon golden triangle It is a long story thanks to insightful Portuguese (e) s: « Adeline, it is absolutely necessary to visit the Casa-Museu Medeiros e Almeida ». Three months pass: « Adeline, it is absolutely necessary to discover the exhibition spaces of the Sociedade Nacional de Belas Artes ». Four months go by: « Adeline, you absolutely have to go to the Cinematica and its restaurant on the terrace upstairs ». A year goes by: « Adeline, do you know the exhibitions of the Association Mutualiste Montepio? » Not yet ! Each of these people was devilishly right to insist, because today it is my Lisbon cultural Golden triangle. A few meters to walk and we come out with wonderful images in our heads. Then, calm on the terrace, life is beautiful! Golden triangle as well known to the Portuguese as unknown to the expatriates or even unknown to the visitors, agglutinated to queue at four sites that each guide recommends! It is quite sad when the capital offers so much diversity, tradition and modernism, per km2.
Un trésor dans la ville, la collection de António Medeiros e Almedia (1895-1986)
Collection d’arts décoratifs présentée dans la maison où l’homme d’affaires et collectionneur portugais vécut, et transforma en maison-musée en1972. Si j’avais une seule visite à conseiller à Lisbonne, ce serait celle-ci. Parmi ses nombreuses activités, dans les années 1920, António Medeiros e Almeida, passionné de course automobile, est importateur des voitures anglaises Morris, contribuant ainsi à la démocratisation de l’automobile au Portugal. Également pionnier dans le domaine de l’aviation commerciale (Aeroportuguesa, Sata et TAP, premier actionnaire privé), il dirige plusieurs sociétés de navigation aérienne et maritime, de production de sucre et d’alcool, et d’importation de carburant. Cette réussite professionnelle lui permet de se consacrer à la collection d’œuvres d’art en relation avec les plus célèbres commissaires-priseurs et antiquaires européens. Sans enfant, le couple assure la succession et la préservation de la collection en modifiant leur maison. Après la mort de sa femme, en 1972, il créé une fondation portant son nom, visant à « doter le pays d’une maison musée ».
António Medeiros e Almedia
Margarida Pinto Basto de Medeiros e Almeida
Cette fondation qui nous ouvre ses portes aujourd’hui. 25 pièces qui exposent 2 000 œuvres d’art nationales et étrangères, du 2ème siècle avant notre ère jusqu’au 20ème siècle, d’un ensemble de plus de 8000 pièces comprenant meubles, peintures, sculptures, textiles, bijoux, poteries, éventails et art sacré. La collection se caractérise par un goût éclectique, principalement français, où se distingue quatre collections emblématiques d’horloges, de porcelaine de chine, d’argenterie et d’éventails. Elle se distingue également par sa valeur artistique et historique, notamment avec un service à thé portugais qui a accompagné Napoléon Bonaparte en exil, une montre de poche Breguet commandée par le général Junot, confiée au général Wellington, fan de l’impératrice Eugénie de Montijo, un bidet en porcelaine commandé par la famille royale française, une montre de soirée appartenant à la reine Catherine de Bragance…
GRATUIT Juin 19e anniversaire | FREE June 19th birthaday
Collection en superbe état de conservation qui fait de la Casa-Museu Medeiros e Almedia, un rendez-vous des plus grands restaurateurs internationaux à la recherche de pièces illustres originelles. 25 pièces, deux heures qui nous transportent dans l’élégance des siècles passés, magnifiée dans une mise en scène d’un quotidien luxueux non ostentatoire. On se croirait presque chez soi avec une forme d’extase à l’entrée de chaque nouvelle pièce ! Je me souviendrai toute ma vie de ma première visite. Puis, de l’invitation de Térésa Vilaça m’expliquant les liens entre la France et la Casa-Museu, l’origine de la dictature au Portugal, son rôle de conservatrice, l’importance à répertorier les pièces, établir leurs origines… Lors de notre précédente rencontre, toute l’équipe était à quatre pattes devant un pied en bois d’une illustre horloge, essayant de décrypter une phrase en vieux français : elle avait plus de faciliter que moi ! Si le temps vous le permet, je vous conseille la visite guidée. Ces visites sont très intéressantes, car chaque métier de haut-niveau montre ses spécificités, l’Art bien évidemment. Dans un musée, ça me semble plus lisse.
Vous avez compris, je suis fan, et j’y retourne régulièrement pour y découvrir chaque mois une nouvelle exposition d’art contemporain.
A treasure in the city, the collection of António Medeiros e Almedia (1895-1986) Collection of decorative arts presented in the house where the Portuguese businessman and collector lived, and transformed into a house-museum in 1972. If I had only one visit to advise in Lisbon, it would be this. Among his many activities, in the 1920s, António Medeiros e Almeida, passionate about racing, was an importer of English Morris cars, thus contributing to the democratization of the automobile in Portugal. Also a pioneer in the field of commercial aviation (Aeroportuguesa, Sata and TAP, the leading private shareholder), he heads several companies in air and maritime navigation, sugar and alcohol production, and fuel imports. This professional success allows him to devote himself to the collection of works of art in relation to the most famous European auctioneers and antique dealers. Childless, the couple ensures the succession and the preservation of the collection by modifying their house. After the death of his wife, in 1972, he created a foundation bearing his name, aiming to « endow the country with a house museum ». This foundation which opens its doors to us today. 25 pieces that display 2,000 national and foreign works of art, from the 2nd century BCE to the 20th century, a set of more than 8000 pieces including furniture, paintings, sculptures, textiles, jewelry, pottery, fans and sacred art. The collection is characterized by an eclectic taste, mainly French, where four emblematic collections of clocks, Chinese porcelain, silverware and fans stand out. It is also distinguished by its artistic and historical value, notably with a Portuguese tea service that accompanied Napoleon Bonaparte in exile, a Breguet pocket watch ordered by General Junot, entrusted to General Wellington, fan of the Empress Eugénie de Montijo , a porcelain bidet ordered by the French royal family, an evening watch belonging to Queen Catherine of Braganza … Collection in superb state of conservation which makes the Casa-Museu Medeiros e Almedia, an appointment of the greatest international restaurateurs in search of original illustrious pieces. 25 pieces, two hours that transport us into the elegance of past centuries, magnified in a staging of a non-ostentatious luxurious daily life. It almost feels like home with a form of ecstasy at the entrance of each new room! I will remember my first visit all my life. Then, from the invitation of Teresa Vilaça explaining to me the links between France and Casa-Museu, the origin of the dictatorship in Portugal, its role as curator, the importance of listing the pieces, establishing their origins. During our previous meeting, the whole team was on all fours in front of a wooden foot of an illustrious clock, trying to decipher a sentence in old French: it had more to facilitate than me! If time permits, I recommend the guided tour. These visits are very interesting, because each high-level profession shows its specificities, Art of course. In a museum, it seems smoother. You understand, I’m a fan, and I return there regularly to discover a new contemporary art exhibition every month. Until March 18, the drawings by artist Jorge Barrote « Parte do Poema » are on display.
Portugal, Beaux-Arts, la dynamique associative Sociedade Nacional de Belas Artes
Fondée en 1901, la SNBA prend possession de son propre édifice en 1913. Si l’architecte Alvaro Augusto Machado est portugais, ça sent ici également bon la France. De beaux espaces, de superbes planchers de bois, de magnifiques fenêtres, c’est spacieux, plus chaleureux, que la culture du cube blanc. La mission de la SNBA, « promouvoir et soutenir le progrès de l’art dans toutes ses manifestations, défendre les intérêts des artistes, et en particulier ceux de ses membres, cherchant à les assister moralement et matériellement, à coopérer avec l’État et avec les autres entités compétentes dans tout ce qui concerne l’art national et le développement de la culture artistique », pour notre plus grande joie ! C’est aussi et surtout, un choix impressionnant de formation (cursus et workshop adressés au public jusqu’au professionnel) : » Tout le monde artistique portugais est passé un jour par la SNBA ». Le premier cursus design remonte aux années 1970. Les associations sont comme les entreprises à l’image des âmes qui les animent, et depuis 2017, le travail réalisé par la nouvelle équipe fait l’unanimité, et ce n’est qu’un début ajoute Jaime Silva, artiste peintre et vice-président de l’association. Si bien-sûr, les formations et les expositions se poursuivent, la collection propre de la SNBA émerge. Progressivement, après chacun des différents inventaires à réaliser, mais aussi nettoyage, réparations, investigations, comme en à bénéficier l’œuvre de l’artiste Silva Porto.
Grande exposition de 500 dessins, « Silva Porto, peintre naturalistea introduit la peinture de plein air au Portugal, d’après l’école de Barbizon, qu’il fréquenta en France. La prochaine concernera l’artiste sculpteur João da Silva. Nous sommes aussi sur le projet d’ouvrir la Casa-Museu João da Silva, avec ses collections de médailles, de dessins et de sculptures animalières en bronze. Et, bien sur de récupérer notre patrimoine. C’est un travail très intéressant qui évolue doucement au son de notre trésorerie. L’art contemporain portugais est d’une grande qualité, mais l’argent et la chance restent déterminants. Si les bourses Gulbenkian se poursuivent, comme j’en ai déjà bénéficié en 1977/1978, le Portugal doit relancer ce lien culturel fort avec la France. La Saison France-Portugal 2021-2022 sera une excellente opportunité ». Cf. dernier paragraphe.
Founded in 1901, the SNBA took possession of its own building in 1913. If the architect Alvaro Augusto Machado is Portuguese, it also smells of France here. Beautiful spaces, superb wooden floors, magnificent windows, it is spacious, warmer than the culture of the white cube. The SNBA’s mission, « to promote and support the progress of art in all its manifestations, to defend the interests of artists, and in particular those of its members, seeking to assist them morally and materially, to cooperate with the State and with the other entities competent in all that concerns national art and the development of artistic culture « , for our greatest joy! It is also and above all, an impressive choice of training (course and workshop addressed to the public up to the professional): « All the Portuguese artistic world passed one day by the SNBA ». The first design course dates back to the 1970s. Associations are like companies in the image of the souls that animate them, and since 2017, the work carried out by the new team has been unanimous, and this is only the beginning adds Jaime Silva, painter and vice- President of the association. If, of course, training and exhibitions continue, the SNBA’s own collection will emerge. Gradually, after each of the different inventories to be carried out, but also cleaning, repairs, investigations, as in benefiting from the work of the artist Silva Porto. Large exhibition of 500 drawings, « Silva Porto, naturalist painter introduced outdoor painting in Portugal, after the Barbizon school, which he attended in France. The next will concern the sculptor João da Silva. We are also planning to open the Casa-Museu João da Silva, with its collections of medals, drawings and animal sculptures in bronze. And, of course, to recover our heritage. It is a very interesting work which evolves slowly at the sound of our cash. Contemporary Portuguese art is of high quality, but money and luck remain decisive. If the Gulbenkian scholarships continue, as I already benefited in 1977/1978, Portugal must relaunch this strong cultural link with France. The France-Portugal Season 2021-2022 will be an excellent opportunity ”. See last paragraph.
Jaime Silva, artiste peintre, professeur, fédérateur, organisateur et commissaire ! Porter autant de casquettes et être aussi disponible, merci Jaime (JailmE). Egalement, administrateur de la Fondation Mario Botas (Nazaré). Mario Botas, médecin, mais surtout artiste plasticien, décédé à 30 ans d’une maladie dégénérative. Cher lecteur, j’espère que vous avez eu la chance de voir sa dernière exposition dans le cadre insolite du Convento dos Cardaes (autre TOP lieu à visiter). Rencontre où cultures du sacré et de l’azulejo côtoyaient la chaleur de ce que peut être l’art contemporain. Instant magique.
Jaime Silva, painter, teacher, federator, organizer and curator! Wear as many caps and be available too, thank you Jaime (JailmE). Also, administrator of the Mario Botas Foundation (Nazaré). Mario Botas, doctor, but especially plastic artist, died at 30 of a degenerative disease. Dear reader, I hope you had the chance to see his last exhibition in the unusual setting of the Convento dos Cardaes (another TOP place to visit). Meeting where cultures of the sacred and the azulejo rubbed shoulders with the warmth of what contemporary art can be. Magic moment.
Suivre l’actualité lisboète, votre passeport pour vivre et faire vivre les valeurs traditionnelles portugaises entre les 7 collines de Lisbonne. Votre agenda, les inaugurations, les mises à jour (J-2), téléchargement gratuit
Follow the Lisbon news, your passport to live and bring to life the traditional Portuguese values between the 7 hills of Lisbon. Your agenda, inaugurations, updates (D-2), free download
Approche bénévole
Les portugais sont discrets alors si je suis restée un aimant à talent, c’est au fil des rencontres que j’apprends à découvrir les facettes de chacun. Les rencontres Entre Nous y participent énormement.
Jaime, comment passe t-on des compétences d’un artiste peintre reconnu à celles d’un cadre associatif bienveillant et dynamique ? « La peinture est une forme d’interrogation et la vie aussi. Les liens entre rencontre, écoute, partage, philosophie, théorie, échange avec soi-même, sont forts et rationnels, face au peintre gestuel intuitif. Intuition qui précédemment « joue » de réflexion, de rationalité, indispensable au dépassement de soi. La part d’intuition qui permet l’ouverture du subconscient, et la création de l’œuvre. L’œuvre est détails ». Facebook
Les élèves sont fans, c’est peu étonnant. Le directeur exécutif de la SNBA, Rui Penedo, m’avait aussi fait forte impression. Un passé de médiateur aux services de l’état chez les militaires… C’est d’ailleurs grâce à cette rencontre que j’ai pris connaissance de l’espace d’art contemporain voisin « Atmosfera m ». Le président quant à lui n’est autre que l’artiste peintre João Paulo Queiroz, qui travaille sur la récupération et à l’ouverture de la Casa Museu du sculpteur João da Silva, ainsi qu’à d’autres propriétés qui lui ont été laissées par d’anciens associés. Félicitations à cette nouvelle équipe, car une charrue n’avance jamais seule ! En deux années, la SNBA est passée de 6000 à 22000 visiteurs, soyez des nôtres ! Bien-sûr, c’est aussi un excellent moyen de découvrir des talents émergeants portugais à prix doux.
The Portuguese are discreet so if I have remained a talented magnet, it is through meetings that I learn to discover the facets of each. Entre Nous meetings are a huge part of it. Jaime, how do you go from the skills of a recognized painter to those of a benevolent and dynamic associative framework? « Painting is a form of interrogation and life too. The links between meeting, listening, sharing, philosophy, theory, exchange with oneself, are strong and rational, compared to the intuitive gestural painter. Intuition which previously » plays » of reflection, of rationality, essential to surpassing oneself. The part of intuition which allows the opening of the subconscious, and the creation of the work. The work is details « . Facebook The students are fans, it’s hardly surprising. SNBA executive director Rui Penedo also made an impression on me. A past of mediator in the services of the state in the military… It is also thanks to this meeting that I became aware of the neighboring contemporary art space « Atmosfera m ». The president meanwhile is none other than the painter João Paulo Queiroz, who is working on the recovery and opening of the Casa Museu by the sculptor João da Silva, as well as on other properties that have been assigned to him. left by former associates. Congratulations to this new team, because a plow never advances alone! In two years, the SNBA has grown from 6,000 to 22,000 visitors, join us. Of course, it’s also a great way to discover emerging Portuguese talents at low prices.
Espace d’art contemporain, restaurant… Atmosfera m
Atmosfera m, c’est un espace de l’Associação Mutualista Montepio dédié à ses plus de 600 000 membres, comme également aux familles et à la nation. Cette année, elle fête son 180e anniversaire d’activité et d’expérience dans la gestion de solutions d’épargne et de protection adaptées aux besoins de tous. Ainsi, elle offre des avantages et des réductions avec une cotisation de 2€/mois, un espace restaurant ouvert au public où j’y ai savouré un excellent saumon cuisiné, et déjeuné pour 6,95€. C’est aussi une galerie d’exposition, ouverte au public, mise à disposition des membres, comme pour la dernière exposition, une rétrospective sur l’œuvre de l’artiste Victor Azevedo, décédé en 2019. A cette occasion, j’ai rencontré Claudia Magalhães, commissaire des expositions Atmosfera m, troisième invitée de mon Triangle d’or. Avocate de formation, en 2011, elle pénètre les métiers de la banque à la Banco Montepio. Lorsque le poste « Citoyenneté / Culture » se libère en 2015, connue pour son enthousiasme à rejoindre les événements artistiques lisboètes, c’est avec un plaisir immense qu’elle accepte ce poste de management à fonction multiple (dont celui de commissaire). Comme par hasard, Claudia suit une formation de conservateur à la SNBA pour compléter sa formation à ce défi. D’autres suivront probablement, car une rencontre Entre Nous est un vaste champ de partage en français, en portugais…
La prochaine exposition à la galerie Atmosfera M devrait être consacrée au 10 ans de la série « Ema e Gui » ayant lieu à l’occasion du Festival Monstra (à confirmer). Série adressée aux enfants. Entrée libre.
Top restaurant, qualité prix remarquable. Ouvert à tous.
Atmosfera m is the space of the Associação Mutualista Montepio dedicated to its more than 600,000 members, as well as to families and the nation. This year, it celebrates its 180th anniversary of activity and experience in the management of savings and protection solutions adapted to everyone’s needs. Thus, it offers advantages and reductions with a subscription of € 2 / month, a restaurant area open to the public where I enjoyed an excellent cooked salmon, and had lunch for € 6.95. It is also an exhibition gallery, open to the public, made available to members, as for the last exhibition, a retrospective on the work of artist Victor Azevedo, who died in 2019. On this occasion, I met Claudia Magalhães, curator of exhibitions Atmosfera m, third guest of my Golden Triangle. Trained as a lawyer, in 2011, she entered the banking professions at Banco Montepio. When the “Citizenship / Culture” position became available in 2015, known for her enthusiasm for joining Lisbon artistic events, it was with immense pleasure that she accepted this management position with multiple functions (including that of curator). As luck would have it, Claudia trained as a curator at the SNBA to complete her training for this challenge. Others will probably follow, because an Entre Nous meeting is a vast field of sharing in French, Portuguese … The next exhibition at the Atmosfera M gallery should be dedicated to the 10th anniversary of the « Ema e Gui » series taking place during the Monstra Festival (to confirm). Series addressed to children. Free entry.
Diffusion et préservation de l’art cinématographique, la Cinemateca Portuguesa
Dans le charme « français » de ce quartier, rendez-vous aussi à la Cinemateca. La sélection des films y est parait-il excellente… Prenez l’ascenseur, vous me direz aussi des nouvelles, sa libraire et son charmant restaurant terrasse « 39 Degraus ». Comptez 10€ pour un des trois menus (viande, poisson et végétarien). Personnellement, j’y fais souvent des rencontres passionnantes.
In the “French” charm of this district, also go to the Cinemateca. The selection of films is excellent there… Take the elevator, you will also tell me news, its bookseller and its charming terrace restaurant « 39 Degraus ». Count 10 € for one of the three menus (meat, fish and vegetarian). Personally, I often meet fascinating people there.
« Décidée par le Président de la République française et le Premier ministre portugais, M. António Costa, lors de la visite officielle de M. Emmanuel Macron à Lisbonne en juillet 2018, la Saison France-Portugal se tiendra simultanément dans les deux pays entre juillet 2021 et février 2022. Saison croisée, qui fera symboliquement le lien entre la présidence tournante de l’Union européenne exercée par le Portugal au 1er semestre 2021 et celle de la France au 1er semestre 2022, sera l’occasion de souligner la proximité et l’amitié qui lient nos deux pays, incarnées notamment par la présence en France d’une très importante communauté luso-descendante, et au Portugal d’un nombre croissant d’expatriés français, deux communautés dynamiques, mobiles et actives, qui constituent un lien humain et culturel exceptionnel entre nos deux pays. ».
« Decided by thePresident of the French Republic and the Portuguese PrimeMinister, Mr. António Costa, during the official visit of Mr. Emmanuel Macron to Lisbon in July 2018, the France-Portugal Season will be held simultaneously in the two countries between July 2021 and February 2022. Cross season, which will symbolically link the rotating presidency of the European Union held by Portugal in the first half of 2021 and that of France in the first half of 2022, will be an opportunity to highlight the proximity and friendship that bind our two countries, embodied in particular by the presence in France of a very large Luso-descending community, and in Portugal of a growing number of French expatriates, two dynamic, mobile and active communities, which constitute an exceptional human and cultural link between our two countries. « .
Encore merci Térésa, Luis, la Microgalerie, et donc Rui, de m’avoir poussée progressivement à travers ce quartier, qui me rappelle mes 20 ans et mes échappées belles hebdomaires avenue Victor Hugo ! Quartier résidentiel par excellence mais pas que, foncez, c’est TOP et à l’ombre de magnifiques arbres jarandas !
Again thank you Térésa, Luis, the Microgalerie and therefore Rui, for having pushed me gradually through this district, which reminds me of my 20 years and my beautiful weekly escapades avenue Victor Hugo! Residential area par excellence but not that, go for it, it’s TOP and in the shade of magnificent jaranda’s trees!
To be studying logistics for the promotion of an ecosystem of Lisbon artisanal business (postponed until the start of the next school year following the Covid-19), and to be seated between these « funny ladies », it’s the TOP persecution !
Cristina | Cork & Co – Maria Joao |Cerâmica – Ana | Trufa Collection
Il fut un temps où les portugais flânaient à Bairro Alto, y trouvaient l’inspiration, c’est l’histoire de Maria Joao. Dans les années 90, des études en sociologie l’ennuie à mourir, elle marche sans but, tombe sous le charme de l’atelier Cerâmica Bairro Alto, sa propriétaire, et ainsi s’inscrit à un workshop. Les mains dans l’argile rendent accro, c’est l’heure de traverser le Tage et de suivre la formation réputée, ARco. Quatre années consacrées à la connaissance du travail de la terre, de ses aspérités, textures, spécificités… Puis, retour à la case départ, l’ancienne propriétaire est lasse des nombreuses années de créations, Maria Joao éclate d’enthousiasme, la relève est toute trouvée ! Je me perds souvent dans les dédales de Bairro Alto, ma chance est d’y trouver de nouvelles pépites ! J’adore les objets utiles, originaux, esthétiques, ses travaux en céramique… C’est aussi votre cas, localisez-vous avec l’app Adeline A Lisbonne, et rendez-vous chez Cerâmica Bairro Alto. Vous y trouverez aussi une sélection de jolis foulards et autres accessoires. Les workshops se déclinent de la séance découverte, aux ateliers de 2h et 4h jusqu’au cursus de 12h, 15h, 18h…
From sociology to ceramics, Cerâmica Bairro Alto There was a time when the Portuguese strolled around Bairro Alto, finding inspiration there, that is the story of Maria Joao. In the 90s, studies in sociology bored her to death, she walked aimlessly and fell in love with the workshop Cerâmica Bairro Alto, its owner, and thus signed up for a workshop. Hands in clay addict, it’s time to cross the Tagus and follow the renowned training, ARco. Four years devoted to the knowledge of working the land, its roughness, textures, specificities … Then, back to square one, the former owner is tired of the many years of creations, Maria Joao bursts with enthusiasm, the succession is all found! I often get lost in the maze of Bairro Alto, my chance is to find new nuggets there! I love useful, original, aesthetic objects, her ceramic works … This is also your case, locate yourself with the Adeline app in Lisbon, and go to Cerâmica Bairro Alto. You will also find a selection of pretty scarves and other accessories. The workshops vary from the discovery session, to the 2h and 4h workshops until the course of 12h, 15h, 18h …
Si j’ai mis trois années à dénicher l’atelier de Maria Joao, j’avais très vite découvert la boutique Cork & Co. Un grand moment, cette rencontre avec Cristina Salgado, car si le Portugal est le 1er producteur de liège mondial, sa présence est malheureusement très rare à Lisbonne !!
If I spent three years finding Maria Joao’s workshop, I quickly discovered the Cork & Co. boutique. A great moment, this meeting with Cristina Salgado, because if Portugal is the world’s leading cork producer, its presence is unfortunately very rare in Lisbon !!
De la direction de l’ordre des Avocats à la création de la marque Cork & Co
Remontons aussi aux années 90, Cristina est avocate stagiaire, sa curiosité, sa vive intelligence, lui ouvre l’opportunité de saisir une mission de « 2h/semaine, 2J/semaine, tous les matins, tous les jours », et devient ainsi directrice de l’ordre des Avocats du Portugal ! Elle court le monde, les ambassades, anime un programme TV en direct… Mère de trois enfants, dix années passent, la crise des subprimes et le changement tous les 3 ans du bureau de l’ordre des avocats, il est venu l’heure de trouver son indépendance. Exactement la même question est posée : « Quoi vendre pour aider son pays à sortir d’un tel marasme ? ». Par hasard, le liège perce ses pensées. Ainsi, comme à son habitude, progressivement, depuis 2010, la collection, la boutique, les partenariats se développent. Sa collection accessoires Cork & Co dégage son énergie, son élégance ! Le liège du Portugal, Cristina en a fait une seconde peau. Vous souhaitez développez votre propre ligne, c’est bien-sûr possible. Vous recherchez une solution acoustique, intérieure, extérieure, pensez aussi à ce fantastique matériau vegan, imputrescible, sculptural… et bien-sûr à Cork & Co (vente en ligne).
Isolation phonique, le liège sculpté
From the direction of the Lawyers Association of Portugal to the creation of the Cork & Co brand. We also go back to the 90s, Cristina is a trainee lawyer, her curiosity, her lively intelligence, opens her the opportunity to seize a mission of « 2h / week, 2J / week, every morning, every day « , and becomes director of the Lawyers Association of Portugal! She travels the world, embassies, hosts a live TV program … Mother of three children, ten years pass, the subprime crisis and the change every 3 years from the office of the Bar Association, he came l time to find independence. The question is asked: « What to sell to help his country get out of such a slump? ». By chance, cork pierces his thoughts. Thus, as usual, gradually, since 2010, the collection, the store, partnerships are developing. Her Cork & Co accessories collection gives off his energy, his elegance! The cork of Portugal, Cristina has made a second skin. You want to develop your own line for your business, it is of course possible. You are looking for an acoustic, interior, exterior solution, think also of this fantastic vegan, rot-proof, sculptural material … and Cork & Co (online sales).
De la gestion de patrimoine à la création de la marque Trufa Collection
Au paradis de la Femme et des têtes bien faites, je vous présente Ana et sa collection Trufa. Vous savez la Truffe, « cette petite gourmandise à la texture si spéciale, discrète, laissant une empreinte singulière, qu’il faut aller dénicher ». Ce que fit Ana lorsque son métier de gestion de patrimoine dépassa son seuil de flexibilité morale ! La même question se pose : « Quoi vendre aux couleurs du Portugal ? » La rencontre avec la fashion designer, Paula Caria, lance « Trufa Collection, a matter of taste ». Histoire de goût, de singularité des valeurs classiques pimentées d’un détail qui crée la différence, de qualité des tissus, des couleurs, du bon goût intemporel à la note acidulée pour un juste prix. A l’ère des diktats de la mode, des marques populaires, j’adore ! A 5 mn à pied de Chiado, la boutique, Trufa Collection (vente en ligne), nous ouvre ses portes depuis le 20 octobre dernier. Les premiers articles de la collection Printemps – Été 2020 sont arrivés. J’y passe régulièrement, car la quantité par article est aussi faible que la qualité est TOP ! L’espace présente aussi des articles artisanaux du Nord du Portugal.
From wealth management to the creation of the Trufa Collection brandIn the paradise of Women and well-made heads, I present to you Ana and her Trufa collection. You know the Truffle, « this little delicacy with a texture so special, discreet, leaving a singular imprint, that you have to go find ». What Ana did when her wealth management profession exceeded her threshold of moral flexibility! Exactly the same question is asked : « What to sell in the colors of Portugal? » The meeting with fashion designer, Paula Caria, launched « Trufa Collection, a matter of taste ». A story of taste, of the uniqueness of classic values spiced with a detail that creates the difference, in the quality of fabrics, colors, timeless good taste with a tangy note for a fair price. In the era of fashion diktats, popular brands, I love it! 5 mins walk from Chiado, the store, Trufa Collection (online sales), has opened its doors to us since October 20. The first items from the Spring – Summer 2020 collection have arrived. I go there regularly, because the quantity per article is as low as the quality is TOP! The space also displays handicrafts from the North of Portugal.
Trois Drôles de Dames qui défendent des valeurs qui font la personnalité du Portugal, de Lisbonne, des portugais, que nous chérissons tant, et qui vont devoir aujourd’hui défier les conséquences du Covid-19 ! Pensons made in Portugal… Ces boutiques de moins de 200m2 peuvent ouvrir à partir du 4 mai. Je vous conseille le rendez-vous pendant cette première phase de déconfinement.
Three Drôles de Dames who defend the values that make up the personality of Portugal, Lisbon, and the Portuguese, whom we cherish so much, and who will have to challenge the consequences of Covid-19 today ! Think made in Portugal … These shops of less than 200m2 can open from May 4th. I advise you to meet during this first phase of deconfinement.