Depuis janvier 2021, je partage ma vie entre Lisbonne et Caen. Bien sûr le meilleur outil est l’application gratuite Adeline à Lisbonne (qui bascule vers Caen) qui géolocalise toutes les adresses. Ce blog présente uniquement les reportages.
Des situations de rêve existe à Lisbonne, Almada en fait partie, quoique sa réhabilitation urbaine a tardé face à celle de la capitale. Justement, lorsque Stijn Coppieters et Frédérico Moncada m’ont contactés au bon souvenir de notre rencontre en janvier 2017, je m’enthousiasmai à poursuivre notre échange.
Retour en arrière, tout juste tombée de l’avion, j’échange avec deux architectes dans un bar de Santa Catarina. Ils me parlent d’un beau projet de réhabilitation à Cacilhas (Almada). Aujourd’hui, le chantier est bel et bien fini, et de multiples raisons m’ont dictées d’y consacrer cet Entre Nous : – La carte ci-dessus m’a autant amusée qu’enthousiasmée ; – Se souvenir de mon approche après quatre années, c’est montrer d’une sensibilité « Espirito de Portugal » ; – Almada, face à Lisbonne, un endroit paradisiaque ; – Quartier créatif par excellence (grâce aux loyers locatifs plus abordables que ceux de la capitale) ;
– Les locataires âgés (ou handicapés) ont été relogés | Droits et devoirs du locataire au Portugal En effet, la législation portugaise protègent les locataires âgés et handicapés : « Les personnes qui vivent dans la même propriété depuis plus de 15 ans, qui ont 65 ans ou plus et/ou ont un degré d’invalidité prouvé égal ou supérieur à 60% ne peuvent pas voir leur contrat de location résilié ou non renouvelé par partie du propriétaire. Les seules exceptions concernent les cas où une indemnité a été versée au locataire ou la résiliation du contrat est fondée sur une décision de justice définitive et sans appel.« En cela, investir dans un bien immobilier à réhabiliter au Portugal, oblige à remplir ces conditions.
– Les surfaces habitables et les parties communes ont été optimisées en fonction des besoins et du budget des acquéreurs.
– L’ancien a été conservé et superbement restauré.
Les propriétaires, Ylvi et Koen, ont eu la gentillesse de m’ouvrir leurs portes. L’histoire est aussi belle que rocambolesque (comme souvent au Portugal) ! Elle commence par une visite en 2010, mais le propriétaire meurt et la vente en indivision repousse la promesse de vente en 2013. Un premier architecte est consulté lorsque « l’improbable rencontre » avec Stijn a lieu (qui venait de rencontrer Frédérico). Le projet des deux compères est retenu avant l’achat définitif en 2015, et l’achèvement des travaux en 2019 ; lorsque surgit le covid-19 ! Résultat des travaux, c’est fantastique d’élégance et de sobriété, entre patio, terrasses, balcons, arbres fruitiers et piscine ! Parlant de cet Entre Nous avec Miguel Matos (interview suivant) : « Je n’en croyais pas mes yeux lorsqu’un de mes amis, voisin de la Casa René, m’a montré les photos. Je me souviens m’être interrogé sur la possible arrivée la piscine !« .
Mieux que des mots, les prestations, les photos 4 appartements indépendants (2ch/2sdb) et un studio Basse saison : 4 personnes / 160 € Haute saison : 4 personnes / 240 € Sachant que la Casa René est située à 10mn à pied du ferry, au calme, à 25 m de la rue animée d’Almada. FONCEZ ! Almada est le rendez-vous portugais par excellence.
A proximité, vous pourrez également rencontrer, sur rendez-vous, Ana et Miguel.
* Concours ayant lieu à Los Angeles, la référence mondiale ! Chaque année, un titre congratule un artisan créateur et un second, un indépendant. Le parfum de Miguel Matos a gagné le second Award 2020 pour la maison Charbonnel.
Lorsque Ana Brito (interview suivant) m’a parlé de son voisin Parfumeur, je fus pour le moins interpellée (ayant pour référence Guerlain, Hermès…). Mais voilà Lisbonne est créative, regorge de talents dont le parfumeur Miguel Matos. Un de ces parfums a bien-sûr rejoint ma collection, et franchement je ne l’aurais jamais cru possible. Ce « petit » pays m’étonne toujours plus !
Depuis ses 18 ans, Miguel Matos est devenu un journalisme de renom dans les milieux de la mode, de l’art et du parfum. En 2002, il fait partie de l’équipe fondatrice de Vogue Portugal. En 2012, son « obsession » pour le Parfum lui donne rendez-vous à Grasse afin de participer à des ateliers de parfumerie chez Galimard, Molinard et Fragonard. Il souhaite approfondir le sujet, connaître le dessous du décor, les ingrédients, les proportions… Par passion, il monte son « laboratoire » et fait ses propres expériences jusqu’à sa rencontre déterminante avec Christian Carbonnel (It) / Fragrantica (Esp). La critique est positive : « Vos idées sont bonnes, mais vos ingrédients sont terribles » !! En fait, « Ces 1ères années d’expérience à essayer d’équilibrer des harmonies impossibles, ont fort certainement contribué aujourd’hui, à mon élaboration « rapide » de parfums. La qualité des ingrédients est en effet déterminante ! ».
En 2020, la vie de Miguel est consacrée fifty fifty entre journalisme et création (et rencontres sympathiques). En deux années, Miguel aura édité 50 parfums (OUIII) dont 13 à son nom propre, Miguel Matos Perfumes, marque qu’il souhaite garder confidentielle. « Les achats se font ligne ou sur rendez-vous à Almada, car je souhaite connaître chaque acquéreur : « Le marketing ne doit pas dépasser la créativité ». Sacrée personnalité ce nez portugais, aussi créatif, délicat, précis que sympathique et disponible. Unique, spécial, Espirito de Portugal, devenu en 2020 le directeur créatif Carbonnel ! *En 2021, Miguel Matos se présentera en tant qu’artisan créateur. M…. !
Rencontrée dans sa boutique puis, retrouvée sur un marché artisanal, je porte très régulièrement ses créations, sa veste croisée comme un long sweat-shirt aussi chaud, doux, fleuri que confortable (photos ci-dessus). D’ailleurs, ma commande est passée pour avoir son équivalent à Caen ! Bien-sûr, il sera différent, car nous parlons ici de pièces uniques. Je fais confiance à Ana, car son goût est le mien, et c’est elle la designer. Voici le résultat :
Quant à ses nouveaux tee-shirts « organic » aux teintes naturelles d’avocat, d’oignons et autres, nés avant le covid-19, leur coupe est tout simplement divine, vivement les beaux jours ! Cette rencontre au sein de son atelier nous a permis de mieux nous connaître, revenir sur ses 3 années de formation chez Modatex (Benfica) et ses premières réalisations achetées par ses amies. Sa première expérience a été chez José Antônio Tenente (2005) puis chez Lanidor (2006), Dino Alves (2008) et Lidja Kolovrat (2009) avant de gagner son indépendance, rejoindre épisodiquement les marchés et d’ouvrir sa boutique à Cais do Sodré (2011) où j’ai fait sa connaissance en 2017. Ana fut une des nombreuses victimes lisboètes, face aux loyers qui augmentent sous pression de vente et de réhabilitation d’immeuble ; mais qui en fait pour le sien ne se fera pas : Autant de revirement du propriétaire, mais on ne la fait pas à Ana ! Elle accouche et poursuit sa route à Almada.
Ana Brito n’est pas la reine du marketing et des vêtements parfaitement repassés, mais ces créations élaborées de ses propres mains, respirent les textures de qualité et les coupes réfléchies, structurées, singulières… Vous aimez les pièces uniques, foncez à Almada. Vous pouvez aussi trouver ses créations online.
To be studying logistics for the promotion of an ecosystem of Lisbon artisanal business (postponed until the start of the next school year following the Covid-19), and to be seated between these « funny ladies », it’s the TOP persecution !
Cristina | Cork & Co – Maria Joao |Cerâmica – Ana | Trufa Collection
Il fut un temps où les portugais flânaient à Bairro Alto, y trouvaient l’inspiration, c’est l’histoire de Maria Joao. Dans les années 90, des études en sociologie l’ennuie à mourir, elle marche sans but, tombe sous le charme de l’atelier Cerâmica Bairro Alto, sa propriétaire, et ainsi s’inscrit à un workshop. Les mains dans l’argile rendent accro, c’est l’heure de traverser le Tage et de suivre la formation réputée, ARco. Quatre années consacrées à la connaissance du travail de la terre, de ses aspérités, textures, spécificités… Puis, retour à la case départ, l’ancienne propriétaire est lasse des nombreuses années de créations, Maria Joao éclate d’enthousiasme, la relève est toute trouvée ! Je me perds souvent dans les dédales de Bairro Alto, ma chance est d’y trouver de nouvelles pépites ! J’adore les objets utiles, originaux, esthétiques, ses travaux en céramique… C’est aussi votre cas, localisez-vous avec l’app Adeline A Lisbonne, et rendez-vous chez Cerâmica Bairro Alto. Vous y trouverez aussi une sélection de jolis foulards et autres accessoires. Les workshops se déclinent de la séance découverte, aux ateliers de 2h et 4h jusqu’au cursus de 12h, 15h, 18h…
From sociology to ceramics, Cerâmica Bairro Alto There was a time when the Portuguese strolled around Bairro Alto, finding inspiration there, that is the story of Maria Joao. In the 90s, studies in sociology bored her to death, she walked aimlessly and fell in love with the workshop Cerâmica Bairro Alto, its owner, and thus signed up for a workshop. Hands in clay addict, it’s time to cross the Tagus and follow the renowned training, ARco. Four years devoted to the knowledge of working the land, its roughness, textures, specificities … Then, back to square one, the former owner is tired of the many years of creations, Maria Joao bursts with enthusiasm, the succession is all found! I often get lost in the maze of Bairro Alto, my chance is to find new nuggets there! I love useful, original, aesthetic objects, her ceramic works … This is also your case, locate yourself with the Adeline app in Lisbon, and go to Cerâmica Bairro Alto. You will also find a selection of pretty scarves and other accessories. The workshops vary from the discovery session, to the 2h and 4h workshops until the course of 12h, 15h, 18h …
Si j’ai mis trois années à dénicher l’atelier de Maria Joao, j’avais très vite découvert la boutique Cork & Co. Un grand moment, cette rencontre avec Cristina Salgado, car si le Portugal est le 1er producteur de liège mondial, sa présence est malheureusement très rare à Lisbonne !!
If I spent three years finding Maria Joao’s workshop, I quickly discovered the Cork & Co. boutique. A great moment, this meeting with Cristina Salgado, because if Portugal is the world’s leading cork producer, its presence is unfortunately very rare in Lisbon !!
De la direction de l’ordre des Avocats à la création de la marque Cork & Co
Remontons aussi aux années 90, Cristina est avocate stagiaire, sa curiosité, sa vive intelligence, lui ouvre l’opportunité de saisir une mission de « 2h/semaine, 2J/semaine, tous les matins, tous les jours », et devient ainsi directrice de l’ordre des Avocats du Portugal ! Elle court le monde, les ambassades, anime un programme TV en direct… Mère de trois enfants, dix années passent, la crise des subprimes et le changement tous les 3 ans du bureau de l’ordre des avocats, il est venu l’heure de trouver son indépendance. Exactement la même question est posée : « Quoi vendre pour aider son pays à sortir d’un tel marasme ? ». Par hasard, le liège perce ses pensées. Ainsi, comme à son habitude, progressivement, depuis 2010, la collection, la boutique, les partenariats se développent. Sa collection accessoires Cork & Co dégage son énergie, son élégance ! Le liège du Portugal, Cristina en a fait une seconde peau. Vous souhaitez développez votre propre ligne, c’est bien-sûr possible. Vous recherchez une solution acoustique, intérieure, extérieure, pensez aussi à ce fantastique matériau vegan, imputrescible, sculptural… et bien-sûr à Cork & Co (vente en ligne).
Isolation phonique, le liège sculpté
From the direction of the Lawyers Association of Portugal to the creation of the Cork & Co brand. We also go back to the 90s, Cristina is a trainee lawyer, her curiosity, her lively intelligence, opens her the opportunity to seize a mission of « 2h / week, 2J / week, every morning, every day « , and becomes director of the Lawyers Association of Portugal! She travels the world, embassies, hosts a live TV program … Mother of three children, ten years pass, the subprime crisis and the change every 3 years from the office of the Bar Association, he came l time to find independence. The question is asked: « What to sell to help his country get out of such a slump? ». By chance, cork pierces his thoughts. Thus, as usual, gradually, since 2010, the collection, the store, partnerships are developing. Her Cork & Co accessories collection gives off his energy, his elegance! The cork of Portugal, Cristina has made a second skin. You want to develop your own line for your business, it is of course possible. You are looking for an acoustic, interior, exterior solution, think also of this fantastic vegan, rot-proof, sculptural material … and Cork & Co (online sales).
De la gestion de patrimoine à la création de la marque Trufa Collection
Au paradis de la Femme et des têtes bien faites, je vous présente Ana et sa collection Trufa. Vous savez la Truffe, « cette petite gourmandise à la texture si spéciale, discrète, laissant une empreinte singulière, qu’il faut aller dénicher ». Ce que fit Ana lorsque son métier de gestion de patrimoine dépassa son seuil de flexibilité morale ! La même question se pose : « Quoi vendre aux couleurs du Portugal ? » La rencontre avec la fashion designer, Paula Caria, lance « Trufa Collection, a matter of taste ». Histoire de goût, de singularité des valeurs classiques pimentées d’un détail qui crée la différence, de qualité des tissus, des couleurs, du bon goût intemporel à la note acidulée pour un juste prix. A l’ère des diktats de la mode, des marques populaires, j’adore ! A 5 mn à pied de Chiado, la boutique, Trufa Collection (vente en ligne), nous ouvre ses portes depuis le 20 octobre dernier. Les premiers articles de la collection Printemps – Été 2020 sont arrivés. J’y passe régulièrement, car la quantité par article est aussi faible que la qualité est TOP ! L’espace présente aussi des articles artisanaux du Nord du Portugal.
From wealth management to the creation of the Trufa Collection brandIn the paradise of Women and well-made heads, I present to you Ana and her Trufa collection. You know the Truffle, « this little delicacy with a texture so special, discreet, leaving a singular imprint, that you have to go find ». What Ana did when her wealth management profession exceeded her threshold of moral flexibility! Exactly the same question is asked : « What to sell in the colors of Portugal? » The meeting with fashion designer, Paula Caria, launched « Trufa Collection, a matter of taste ». A story of taste, of the uniqueness of classic values spiced with a detail that creates the difference, in the quality of fabrics, colors, timeless good taste with a tangy note for a fair price. In the era of fashion diktats, popular brands, I love it! 5 mins walk from Chiado, the store, Trufa Collection (online sales), has opened its doors to us since October 20. The first items from the Spring – Summer 2020 collection have arrived. I go there regularly, because the quantity per article is as low as the quality is TOP! The space also displays handicrafts from the North of Portugal.
Trois Drôles de Dames qui défendent des valeurs qui font la personnalité du Portugal, de Lisbonne, des portugais, que nous chérissons tant, et qui vont devoir aujourd’hui défier les conséquences du Covid-19 ! Pensons made in Portugal… Ces boutiques de moins de 200m2 peuvent ouvrir à partir du 4 mai. Je vous conseille le rendez-vous pendant cette première phase de déconfinement.
Three Drôles de Dames who defend the values that make up the personality of Portugal, Lisbon, and the Portuguese, whom we cherish so much, and who will have to challenge the consequences of Covid-19 today ! Think made in Portugal … These shops of less than 200m2 can open from May 4th. I advise you to meet during this first phase of deconfinement.
Singular subject, certainly the most important that I will write on the future of authentic Lisbon, the one we cherish: – Crafts, Portuguese economic and social link? – Promotional tool for Portugal? To observe the profusion of so-called artisanal Lisbon markets, undoubtedly. On closer inspection, a real craft policy should urgently be born in Lisbon, in Porto *, in Portugal, in order to avoid the confusion of genres, between the best and the worst, from real TOP to TOC resale!
Parcourant ces nombreux marchés artisanaux, « Adeline A Lisbonne » faisant la promotion des plus sélectifs par soutien « Gagnant Gagnant » à Lisbonne, au Portugal, et bien-sûr aux nombreux portugais qui ont choisi cette forme d’expression, focus sur la situation.
En 2019
Depuis 1982, l’association Artesaos de Lisboa fédère et promeut cet artisanat. 500 membres y adhèrent aujourd’hui. Admirablement, la mairie tient à disposition des lieux, en jour et en heure, à un tarif préférenciel, consciente du faible retour sur investissement à ce type d’économie (7€). Le gouvernement honore de sa reconnaissance grâce au document CEARTE. CEARTE qui a remplacé le PPART ces dernières années, preuve de la préoccupation de l’Etat portugais envers ces centaines de personnes qui ne comptent pas leur temps pour essayer de vivre de leurs travaux manuels. Cependant, le tsunami touristique a engendré un désordre, une vague qui a développé le TOC. Des personnes ont aussi répondu à la demande en créant une offre de marchés supplémentaires. Marchés qui placent à rude épreuve le véritable artisanat, et par effet de cascade, Lisbonne, le Portugal, les visiteurs…
Browsing through these many craft markets, « Adeline A Lisbonne » promoting the most selective by « winning, winning » support in Lisbon, Portugal, and of course to the many Portuguese who have chosen this form of expression, focus on the situation. In 2019 Since 1982, the the association Artesaos de Lisboa federates and promoted this craft. 500 members join today. Admirably, the town hall keeps the premises available, day and hour, at a preferential rate, aware of the low return on investment for this type of economy (€ 7). The government is grateful for its recognition thanks to the CEARTE document. CEARTE which replaced the PPART in recent years, proof of the concern of the Portuguese State towards these hundreds of people who do not count their time to try to make a living from their manual work.However, the tourist tsunami created a mess, a wave that developed TOC. People have also responded to the demand by creating an offer of additional markets. Markets that put real craftsmanship to the test, and by cascade effect, Lisbon, Portugal, visitors …
Superbes écharpes en lin, coton, laine, soie, Torcer ideas Top kit Eberta en rupture de stock, dommage.
Maillon(s) faible(s)
Le CEARTE est un document extrêmement chiadé où certains auront obligation à y adhérer, car leur niveau de qualification et d’engagement vis à vis du Portugal est le début de la reconnaissance souhaitée. Cependant, aujourd’hui, le CEARTE apporte une seule qualification honorifique. Il est donc un bon début, mais l’Etat portugais ne devrait-il pas aussi créer une alternative au CEARTE, un document plus simple, moins honorifique, mais en rapport avec la seule création effectuée au Portugal ? En parallèle, le Camara Municipal de Lisboa ne devrait-il pas développer une logistique de différenciation afin de préserver son image, celle de sa ville, celle de son pays ? Différenciation attribuée à l’artisan qui crée par manque de temps jusqu’à sur le marché, proposant des prix toujours trop chers malgré une marge toujours plus faible, son lot quotidien !
7€ et 35€ pour la même offre ! Il faut presque avoir fait Normal Sup pour faire le tour du sujet ! 7€ est le prix d’une journée de marché facturé par la mairie. 35€ par d’autres, je parle ici d’organisateurs qui utilisent le terrain public pour organiser un marché public, des personnes qui semblent s’être substituées à l’action de la mairie. Pour les raisons explicitées ci-dessus, c’est sûr que le manque de marché a donné l’initiative à certains de combler un manque. Mais aujourd’hui, la marie de Lisbonne ne devrait-elle pas reprendre les rênes, se faire aider par l’association qui s’engage plus que jamais à défendre bénévolement déjà 500 adhérents ? Lisbonne, le Portugal, doivent-ils diviser pour mieux régner ou organiser pour fédérer ? 7€ ou 35€ la journée, c’est une énorme différence sur la marge que dégage un véritable artisanat au Portugal. 27€ x 30 artisans = 810€/semaine/mois de bénéfices sur le dos de personnes qui « se démènent comme un diable dans l’eau bénite », me semblent terriblement injuste.
Weak link (s) CEARTE is an extremely clever document in which some will have an obligation to adhere to it, because their level of qualification and commitment towards Portugal is the beginning of the desired recognition. However, today, CEARTE brings only one honorary qualification. So it’s a good start, but shouldn’t the Portuguese State also create an alternative to CEARTE, a simpler document, less honorary, but related to the only creation made in Portugal? At the same time, shouldn’t the Camara Municipal de Lisboa develop a logistics of differentiation in order to preserve its image, that of its city, that of its country?Differentiation attributed to the craftsman who creates for lack of time until on the market, offering prices always too expensive despite an ever lower margin, his daily lot! € 7 and € 35 for the same offer! You almost have to do Normal Sup to go around the subject! € 7 is the price of a market day billed by the town hall. 35 € by others, I mean here organizers who use public land to organize a public market, people who seem to have replaced the action of the town hall. For the reasons explained above, it is certain that the lack of market has given the initiative to some to fill a gap. But today, shouldn’t the Camara take over the reins, get help from the association which is more than ever committed to voluntarily defending 500 members already? Lisbon, Portugal, should they divide to better reign or organize to federate? € 7 or € 35 a day is a huge difference in the margin that real craftsmanship generates in Portugal. 27 € x 30 craftsmen = 810 € / week / month of profits on the back of people who« are struggling like hell in holy water », seem to me terribly unfair.
Ajustement de la politique du Camara Municipal de Lisboa face à la crise 2010 et à l’engouement lisboète ?
En 2019, 70% des artisans sur les marchés lisboètes étaient des personnes sans emploi à la suite de la crise de 2010 ; 30% étaient des changements de vie où la liberté d’action devient le moteur créatif d’un souhait à un apaisement psychique. En ce sens, défendre ces personnes dynamiques en y associant une logistique « Gagnant, Gagnant » serait un PLUS pour tous : Lisbonne, le Portugal et ses bénéficiaires ; sachant qu’une association est prête à s’impliquer comme à son habitude.
Adjustment of the Camara Municipal de Lisboa’s policy in the face of the 2010 crisis and the Lisbon craze? In 2019, 70% of artisans on the Lisbon markets were unemployed people following the 2010 crisis; 30% were life changes where freedom of action becomes the creative engine of a wish for psychic appeasement.In this sense, defending these dynamic people by associating « Winning, Winning » logistics would be a PLUS for everyone: Lisbon, Portugal and its beneficiaries; knowing that an association is ready to get involved as usual.
Communication, marchés artisanaux, fabrication au Portugal
Le TOC shop, le marché du faux artisanal, c’est la gangrène d’une ville qui souhaite élever son image, son économie de marché. Si tout le monde a le droit d’occuper le terrain et à mener la vie qu’il entend, la politique de la ville définit son avenir. En cela, je suis sûre que les Portugais comme la ville de Lisbonne et l’État portugais, souhaitent la capitale, portugaise, culturelle et cosmopolite. En plus, un TOP artisan, AVEC un site Internet de vente en ligne, pourrait finir par souhaiter ouvrir une boutique, et face à l’armada de grandes enseignes internationales, c’est une nouvelle fois « Gagnant, Gagnant » pour tous. Aujourd’hui, l’inverse se produit (comme partout dans le monde). C’est triste, mais sans ajustement de la politique de la ville, je me demande comment l’histoire pourrait être autre à Lisbonne ? Sans ajustement, le TOC a gain de cause.
Communication, craft markets, manufacturing in Portugal: The TOC shop, the fake craft market, is the gangrene of a city that wishes to raise its image, its market economy. If everyone has the right to occupy the land and lead the life they want, city policy defines their future. In this, I am sure that the Portuguese, like the city of Lisbon and the Portuguese state, want the capital, Portuguese, cultural and cosmopolitan. In addition, a craftsman TOP, WITH an online sales website, may end up wanting to open a shop, and facing the armada of major international brands, it is once again « Winner, Winner » for all. Today the opposite is happening (like everywhere in the world). It’s sad, but without adjusting city policy, I wonder how history could be different in Lisbon? Without adjustment, the TOC prevails.
Par cette évolution, le Camara Municipal de Lisboa ne ferait qu’adopter le « success model » LVMH, Hermés, « une intelligence organisée autour d’un écosystème de métiers artisanaux diversifiés ». Lisbonne, le Portugal serait aussi une exemple >>> 37’15’’ Croissance, les raisons d’y croire : Excellente émission qui place en perspective l’économie de la France, de l’Europe et des grands de ce monde, la Chine et les USA.
By this development, the Camara Municipal de Lisboa would only adopt the LVMH success model, Hermés, « an intelligence organized around an ecosystem of diversified craft trades ». Lisbon, Portugal would also be an example >>> 37’15 ’’ Croissance, les raisons d’y croire : Excellent program that puts the economy of France, Europe and the world’s leaders, China and the USA in perspective.
Adeline A Lisbonne s’ajuste
J’avais nommé une catégorie de l’application « CréationS », je l’ai modifiée pour « Made in Portugal« , effectivement ! La catégorie « ArtisanatS » est devenue « Artisanat, Ethique » en français ; « Crafts, Ethics » in english ; « Artesanato, Etica » em português. Adeline A Lisbonne a des idées…
Adeline A Lisbonnne adjusts I had named a category “CréationS” in the application, I changed it to « Made in Portugal », indeed ! The category « ArtisanatS » has become « Artisanat, Ethique » in french; « Crafts, Ethics » in english; « Artesanato, Etica » em português. Adeline A Lisbonne has ideas …
* Porto
Dernièrement au Cap-Vert, j’ai échangé avec Patricia, portugaise habitant Porto, remontée contre l’Etat portugais qui ne tient pas compte des ajustements de pays européens, qui agissent pour le bien-être de leur population et de la planète : – Limiter le nombre de bateaux de croisière (skieurs…) ; – Généraliser la limite des logements locaux (airbnb, booking…) ; – Préserver la culture portugaise Les deux premiers points, des artifices de croissance qui finissent par appauvrir un pays. Pour le troisème, Patricia argumente : « La restauration, où la cuisine portugaise signifiait abondance, partage sans limite de temps, à un prix à l’origine de cette convivialité, assez différente de la « nouvelle cuisine ! ».
Malheureusement, je n’ai pu qu’approuver l’argumentation de Patricia même si j’ai rappelé l’action bénéfique de la loi sur la préservation des « Lojas com Historia| Historic Shops ». En effet, c’est trop peu face au rouleau compresseur du tourisme de masse. En France, les restaurants sont devenus hors de prix pour souvent, depuis quelques années, « offrir » un qualité prix contestable, qui finit par nous faire recevoir chez soi ! Il fut un temps où les français allaient aussi prendre leur café à l’extérieur, les cafés ont disparu, disparaissent… En 2017, certains commerçants me disait que le Portugal avait 30 ans de retard. Nous sommes beaucoup de grands voyageurs à croire l’inverse, que ce que le Portugal croit être du retard est devenu être une avance. Mais plus pour longtemps, car le rouleau compresseur s’emballe !
Par contre, si l’offre est limitée, les prix augmentent et les visiteurs sont autres. L’offre doit toujours être inférieure à la demande. L’inverse, Lisbonne le sait déjà, depuis 2018 (au moins), les chiffres d’affaires baissent malgré un tourisme en nombre bien supérieur. Avoir des centaines d’hôtels, un second aéroport lorsque Lisbonne ne sera plus Lisbonne, lorsque Porto ne sera plus Porto, comme dit Patricia, j’ai bien peur que « d’autres pays le produisent toujours pour moins cher que le Portugal« … Les villes, l’Etat portugais, doivent choisir rapidement.
Bien-sûr, le tourisme se développera toujours (nouveau record en 2019), les médias ne tarissent que d’éloges (dernier en date), et ils ont raison, mais quel monde est souhaité dans la capitale portugaise ?? Porto, Lisbonne, ont-ils intérêt à promouvoir auprès de leurs visiteurs, ce que représente le Portugal ou ce qui pullule dans le monde entier ??
* Porto: Recently in Cape Verde, I exchanged with Patricia, Portuguese living in Porto, rising against the Portuguese State which does not take into account the adjustments of European countries, which act for the well-being of their population and the planet: – Limit the number of cruise ships (skiers); – Generalize the limit of local accommodation (airbnb, booking …); – Preserve the Portuguese culture The first two points, artifices of growth which end up impoverishing a country. For the third, Patricia argues: « Catering, where Portuguese cuisine meant abundance, sharing without time limit, at a price at the origin of this conviviality, quite different from » new cuisine! « . Unfortunately, I could only approve Patricia’s argument even if I recalled the beneficial action of the law on the preservation of « Lojas com Historia | Historic Shops ”. Indeed, this is too little compared to the steamroller of mass tourism. In 2017, some traders told me that Portugal was 30 years behind. We are a lot of frequent travelers to believe the opposite, that what Portugal believes to be late has become an advance. But not for long, because the steamroller is racing! On the other hand, if the offer is limited, prices increase and visitors are different. Supply must always be lower than demand. Conversely, Lisbon already knows that, since 2018 (at least), turnover has been falling despite much higher tourism. Having hundreds of hotels, a second airport when Lisbon is no longer Lisbon, when Porto is no longer Porto, as Patricia says, I’m afraid « other countries are still producing it for less than Portugal ». The cities, the Portuguese state, must choose quickly. Of course, tourism will always develop, the media are full of praise (latest), and they are right, but what world is desired in the Portuguese capital ?? Lisbon, Porto… do they have an interest in promoting to theirs visitors, what represents Portugal or what swarms around the world?