Adeline à Mindelo – Sao Vicente – Cap-Vert

Cap Vert - Cabo Verde

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En janvier 2019, j’ai découvert les îles du Cap-Vert, plus particulièrement celle de Boa Vista. Avec une amie, nous y avons passé une semaine agréable « tout inclusive » à l’hôtel-club Rui Touareg *****  entre température hivernale nocturne de 20° jusqu’à 26° la journée, et de magnifiques plages de sable blanc. Toujours plus enthousiaste par « l’esprit portugais », associé au « no stress » local, à 5h de Paris ou mieux 4h de Lisbonne, ma destination 2020 était toute trouvée. Les îles Boa Vista et Sal étant touristiques, je retenais l’immersion capverdienne dans un Bed & Breakfast, dans l’île de Sao Vicente du 9 au 27 janvier 2020.

In January 2019, I discovered the Cape Verde Islands, more specifically that of Boa Vista. With a friend, we spent a pleasant « all inclusive » week at the hôtel-club Rui Touareg *****  between winter night temperatures of 20 ° to 26 ° the day, and magnificent white sandy beaches . Always more enthusiastic by the « Portuguese spirit », associated with the local « no stress », 5 hours from Paris or better 4 hours from Lisbon, my 2020 destination was all found. The Boa Vista and Sal islands being tourist, I retained the Cape Verdean immersion in a Bed & Breakfast, in the island of Sao Vicente from January 9 to 27, 2020.

Immersion culturelle, on ne peut plus rapide, puisque dès mon arrivée dans l’avion, mon voisin, le DJ X-Tra me parlait de relations migratoires, de musique, de kizomba, du Kizomba Luxembourg, de partenariat avec Las Vegas, Moscou…

Entre Nous aérien n°1, 4h = 15mn !

Adeline : Patrizio me semble un prénom peu capverdien ?
Patrizio : Tu as raison, je suis né en Italie, mon passeport est portugais, ma mère est capverdienne, je vis au Luxembourg (profil courant d’un peuple autant porté à l’émigration qu’à l’immigration). Je te présente ma mère, je l’accompagne 10 jours à Mindelo. Je me ressource au Cap Vert.

Luxembourg ? Je viens juste d’échanger avec un capverdien y vivant également !
En effet, le Luxembourg compte 625 000 hab. dont 25% de lusophones, 9 000 capverdiens, grâce à des relations migratoires anciennes privilégiées.

Comment es-tu venu à la musique ?
La musique occupe une place particulière dans la culture capverdienne. Tu connais certainement la morna, rendue célèbre par la « diva aux pieds nus » Cesaria Evora et sa chanson Sodade [en effet, sa voix est associée à chacun de mes voyages à travers les Grenadines], mais aussi la coladeira, version accélérée et dansante de la morna.
Avant de savoir lire, je demandais à ma mère d’apprendre à jouer du piano. J’ai appris à compter grâce au solfège : do (1), ré (2), mi (3)… Ma tante m’a appris à danser… Si j’ai fait des études de commerce au Luxembourg, mon bureau a vite été trop petit face au modèle de mon cousin, Dany Delgado, l’un des meilleurs DG de Rotterdam !
Dès mes 12 ans, j’ai eu la chance de passer derrière sa table de mixage, ainsi progressivement on se retrouve en première partie des Daddy Yankee, Mims, Booba, Caboverde Show, Grace Evora, Elji Beatzkilla… 
C’est en mai 2012, entre quatre amis qu’a germé l’idée d’un festival de kizoma à Luxembourg.

Kizoma ?
Le kizomba est un genre musical et la kizomba, une danse africaine, originaire d’Angola. Née en 1980, c’est un mélange de semba (Angola), de kompa (Haïti/1955) et de zouk (Antilles/1979). Bien que nés en Angola, le genre musical kizomba et la danse qui l’accompagne se sont développés dans l’ensemble des pays d’Afrique lusophones (Guinée-Bissau, Cap-Vert, Mozambique, Sao Tomé…). Cela a engendré la naissance de styles très caractéristiques de zones géographiques, tant en ce qui concerne la musique que la danse. La kizoma a gagné l’Europe en 2008, le Portugal étant précurseur en 1988.

Quel âge avais-tu en 2012 ?
J’avais 19 ans, l’idée nous amusait. Nous avons choisi le long weekend du 1er mai. La 1ère édition a réuni 600 personnes. En 2017, nous accueillions 3000 personnes du jeudi au lundi de 12h à 20h et de 22h à 8h.

Luxembourg ? Festival Events
Las Vegas, Moscou, Londres sont de nouvelles étapes partenaires, l’Albanie sera la prochaine en 2020. Mes journées se partagent aussi entre toute sorte d’événements où la partie musicale est sous ma responsabilité, auxquels s’ajoutent mes soirées DJ de part le monde.

Woah, sur quoi penses-tu repose ce succès ?
Probablement, le respect de soi, des autres, notre flexibilité, notre envie de donner ce que l’on voudrait recevoir, l’innovation technique, le marketing direct, les réseaux sociaux, la cohésion de notre groupe.

Y a t-il des limites au développement de ces festivals ?
Le caractère bon enfant nous semble nécessaire de limiter le nombre à 3000 personnes avec toujours en tête l’impératif d’équilibrer le ratio femme/homme.

Que représente un festival ?
La musique et la danse sociale proprement dites, des workshops et des soirées à thème.

Vaste programme !
Oui. Quand c’est possible, je rejoins donc les îles Sao Vicente et Santo Antao, l’île où ma mère est née. Si tu veux, nous te déposons et en fin d’après-midi, on fait un tour ensemble pour t’aider à mieux percevoir la terre de mes ancêtres.

The first aerial « Entre Nous » started, 4 hours seemed 15 minutes
Adeline:
Patrizio seems to me a little Cape Verdean name?
Patrizio: You’re right, I was born in Italy, my passport is Portuguese, my mother is Cape Verdean, I live in Luxembourg (current profile of a people as much inclined to emigration as to immigration)! I present my mother to you, I accompany her 10 days to Mindelo. I recharge my batteries in Cape Verde.
Luxembourg? I just had a chat with a Cape Verdean also living there! In fact, Luxembourg has 625,000 inhabitants. 25% of whom are Portuguese speakers, 9,000 Cape Verdeans thanks to privileged long-term migratory relations.
How did you come to music? Music occupies a special place in Cape Verdean culture. You certainly know the morna, made famous by the « barefoot diva » Cesaria Evora and her song Sodade [indeed, her voice is associated with each of my trips through the Grenadines], but also the coladeira, accelerated and dancing version of the morna.
Before I could read, I asked my mother to learn to play the piano. I learned to count thanks to music theory: do (1), ré (2), mi (3) … My aunt taught me to dance … If I studied commerce in Luxembourg, my office quickly became too small compared to the model of my cousin, one of the best CEOs in Rotterdam, Dany Delgado! From my 12 years, I had the chance to go behind his mixer, so gradually we find ourselves in the first part of the Daddy Yankee, Mims, Booba, Caboverde Show, Grace Evora, Elji Beatzkilla … May 2012, between four friends who germinated the idea of ​​a kizoma festival in Luxembourg.
Kizoma? Kizomba is a musical genre and kizomba, an African dance, originally from Angola. Born in 1980, it is a mixture of semba (Angola), kompa (Haiti / 1955) and zouk (Antilles / 1979). Although born in Angola, the musical genre kizomba and the dance that accompanies it have developed in all of the Portuguese-speaking African countries (Guinea-Bissau, Cape Verde, Mozambique, Sao Tome …). This has led to the birth of styles very characteristic of certain geographic areas, both in terms of music and dance. Kizoma reached Europe in 2008, Portugal being a pioneer in 1988.
How old were you in 2012 ? I was 19, the idea amused us. We chose the long weekend of May 1st. The 1st edition brought together 600 people. In 2017, we welcomed 3000 people from Thursday to Monday from 12 p.m. to 8 p.m. and from 10 p.m. to 8 a.m.
Luxembourg (04.30 – 05.05) ? Las Vegas (05.07), Moscow (02.27), London are new partner stages, Albania will be the next in 2020. My days are also divided between all kinds of events where the musical part is my responsibility, to which are added my DJ evenings. the world.
Woah, what do you think this success is based on? Probably, respect for oneself, for others, our flexibility, our desire to give what we would like to receive, technical innovation, direct marketing, social networks, the cohesion of our group.
Are there limits to the development of these festivals? The good-natured nature seems to us necessary to limit the number to 3000 people with always in mind the imperative to balance the female / male ratio.
What does a festival represent? The music and social dance proper, workshops and theme evenings.
Extensed program! Yes. When possible, I join the Sao Vicente and Santo Antao islands, the island where my mother was born. If you want, we drop you off and at the end of the afternoon, we take a tour together to help you better perceive the land of my ancestors.

Séverine & PatrizioBed & Breakfast Residencial Maravilha
Ainsi, avec mon amie Séverine, nous avons découvert Sao Vicente, Mindelo,
et maintenant vous invite à partager nos expériences.
So with my friend Séverine, we discovered Sao Vicente, Mindelo,
and now invite you to share our experiences.

Culture

Mindelo est considérée comme la capitale culturelle du Cap-Vert. Sa vie nocturne est célèbre pour ses bars animés notamment au mois de décembre et de février (Carnaval de Mindelo).  Chaque weekend de janvier, les répétitions, les parades de tambours et autres se succèdent… J’ai découvert  la capoeira. Art martial afro-brésilien qui aurait ses racines dans les techniques de combat des peuples africains du temps de l’esclavage au Brésil. Elle se distingue des autres arts martiaux par son côté ludique et souvent acrobatique. Les pieds sont très largement mis à contribution durant le combat bien que d’autres parties du corps puissent être employées telles que les mains, la tête, les genoux et les coudes. Les « joueurs » peuvent prendre position en appui ou en équilibre sur les mains pour effectuer des coups de pieds ou des acrobaties. De formes diverses, la capoeira est jouée et/ou luttée à différents niveaux du sol et à différentes vitesses, accompagnée le plus souvent par des instruments, des chants et des frappements de mains. Sans limite d’âge !

Dans un de ces bars à spectacle a donc commencé la carrière de Cesária Évora. Le théâtre occupe également une place importante dans la culture de São Vicente. Mindelo est une petite ville où nous avons pris plaisir à déambuler, à partager, c’est TOP ! Ponta d’Praia Gallery by Tchalê : j’adore !

Ponta d’Praia Gallery by Tchalê

Culture Mindelo is considered the cultural capital of Cape Verde. Its nightlife is famous for its lively bars, especially in December and February ( Carnival de Mindelo ). Each weekend of January rehearsals take place, drum parades and others follow one another … I discovered capoeira. Afro-Brazilian martial art which has its roots in the fighting techniques of African peoples during the time of slavery in Brazil. It is distinguished from other martial arts by its playful and often acrobatic side. The feet are very widely used during the fight although other parts of the body can be used such as hands, head, knees and elbows. The « players » can take position in support or balance on the hands to perform kicks or acrobatics. In various forms, capoeira is played and / or wrestled at different levels of the ground and at different speeds, most often accompanied by instruments, songs and hand claps. Without age limit! In one of these bars, the career of Cesária Évora began. The theater also occupies an important place in São Vicente culture. Mindelo and a small town where we enjoyed wandering around, sharing, it’s TOP! Ponta d’Praia Gallery by Tchalê: I love it!

Voyage, Kizomba et Cap-Vert, oRITMo

Les rencontres font les rencontres : oRITMo a lancé la destination Cap-Vert entre randonnée, visite et  workshop Kizomba…

Cachupa

Boire & Manger & Musique

Les glaces Cremositos
Marina Mindelo Club
La Pergola
Le Nautilus
Elvis
Le Goût (dernier étage avec vue sur océan)
Jazzy Bar
Livraria Nho Djunga

TOP produits naturels et soins Mamdyara

Artisanat/Made in Cape Verde

On y trouve plein de choses mais comme à Lisbonne, il faut prendre le temps de fouiner à travers les ruelles ! Voici mes adresses préférées :
Quintal das Artes : Lieu qui héberge plusieurs artisanats (en face du marché à poissons)
–  Atelier Shop LizArt : authentique artisanat (bijoux) – Espace à l’entrée de Quintal das Artes
Produits naturels Mamdyara : topissime, ça sent booonnn. Soins du visage et des cheveux, remarquables !
Tapisserie Joana Pinto : LA tapisserie de référence capverdienne, j’adore leurs couleurs…
–  Centro Cultural de Mindelo : Expositions, agenda de l’animation dans la ville …
– Art D’Cretcheu : à l’intérieur du Centre Culturel
Lucy’s Shop (Av. 5 Julho ao lado Fragata) : Excellent qualité prix
–  Capvertdesign+Artesanato : la belle boutique de l’île…
Bô Casa Têxteis : Véritable wax print. J’y ai préféré un tissu face à de plus nombreux présentés dans la ville, notamment sur le marché Praça Estrela.

Les Tapisseries de Joana Pinto à la notoriété mondiale

Une leçon de vivre ensemble !

La vie lusophone est un exemple de savoir vivre ensemble, et dans un monde qui ne cesse de se déchirer, je ne cesse de me dire comment font-ils ?  Leurs enfants ne pleurent, rechignent, crient JAMAIS… Plus j’observe, plus je suis fan.
Chaque personne est considérée et entendue, respectée. Je prends pour exemple une soirée parmi d’autres à Mindelo : Je passe devant le jardin d’enfant qui affiche complet, pas un bruit plus haut que l’autre, pourtant les enfants jouent dans tous les sens, c’est beau à voir. 10 ou 150 enfants, aucun changement…

Je poursuis ma route et arrive devant un couple capverdien, leur petite fille de 3 ans debout sur le muret, face à son père, reçoit tous les compliments du monde…
J’arrive au restaurant complet, très gentiment, on accepte que je prenne place autour d’une table basse et ses canapés. En face, j’observe une table avec deux charmants petits bambins casquettés, face à leur père (?) casquetté, la mère et probablement ses parents, ainsi que des battons de randonnée prenant appui sur la table. Entre les deux jeunes enfants trône une tablette animée par une histoire de moutons… La fille parle un tant soit peu avec la femme plus âgée. Le mari ? parle une fois avec sa femme ? sa soeur ? Les enfants sont aimantés à leur tablette. Toutes les 5 minutes, la grand-mère lorgne l’assiette de l’enfant à ses côtés ! Mon regard passe des battons de marche à la tablette ! Vous me direz, le dessin animé aurait pu être violent !!

Puis, sans réservation également, un couple français me rejoint à la table. Un local s’asseoit à mes côtés, le serveur me signalant des yeux la gentillesse à lui accorder. Au bout de 15mn, le couple souhaite son départ. Le serveur lui demande de partir. Le garçon nous regarde en nous disant que nous ne l’aimons pas ! Il nous salue en offrant son poing, je « frappe », elle frappe, et il nous quitte. Je finis mon dessert et m’efface.
Le lendemain, dans un autre restaurant que j’avais signalé la veille, ce même couple évite mon regard… Triste réalité, « l’indifférence contemporaine » où tout devient possible. Soit dit en passant, le comportement des randonneurs est le plus souvent des plus cools ; qui pour certain(e)s s’interrogent même sur cette tolérance. Je réponds, c’est culturel : les portugais sont aussi ainsi, c’est apaisant. Si le monde pouvait en prendre de la graine !

« L’altruisme, c’est aussi s’aider soi-même »
Christophe André et Rebecca Shankland

A lesson in living together Lusophone life is an example of knowing how to live together, and in a world that keeps tearing itself apart, I keep telling myself how do they do it? Their children never cry, balk, cry NEVER … The more I watch, the more I’m a fan. Each person is considered and heard, respected. I will take for example an evening among others in Mindelo: I pass in front of the kindergarten which is full, not a noise higher than the other, children playing in all directions, it’s beautiful to see . 10 or 150 children, no change … I continue my journey and arrive in front of a Cape Verdean couple, their 3-year-old daughter standing on the wall, facing her father, receives all the compliments in the world … I arrive at the full restaurant , very kindly, we accept that I take a seat around a coffee table and its sofas. Opposite, I observe a table with two charming little children in caps, facing their caped father (?), The mother and probably his parents, as well as trekking poles leaning on the table. Between the two young children sits a tablet animated by a story of sheep … The girl talks a little bit about herself with the older woman. Does the husband? once talk to his wife? his sister ? The children are magnetized on their tablet, every 5 minutes, the grandmother is eyeing the plate of the child at her side! My gaze goes from walking sticks to the tablet … You will tell me, the cartoon could have been violent! I continue my journey and arrive in front of a Cape Verdean couple, their little girl of 3 years standing on the low wall, facing her father, receives all the compliments in the world… I arrive at the full restaurant, very kindly, we accept that I take my place around a coffee table and its sofas. Opposite, I observe a table with two charming little children in caps, facing their caped father (?), The mother and probably his parents, as well as trekking poles leaning on the table. Between the two young children sits a tablet animated by a story of sheep … The girl talks a little bit about herself with the older woman. Does the husband once talk to his wife? his sister ? Children are magnetized to their tablet. Every 5 minutes, the grandmother is eyeing the plate of the child by her side! My gaze goes from walking sticks to the tablet! You tell me, the cartoon could have been violent !! Then, without reservation, a French couple joined me at the table. A local sits next to me, the waiter indicating me with the eyes, the kindness to grant him. After 15 minutes, the couple want to leave. The waiter asks him to leave. The boy looks at us and tells us that we don’t like him! He greets us by offering his fist, I « strike », she strikes, and he leaves us. I finish my dessert and disappear. The next day, in another restaurant that I had mentioned the day before, this same couple avoids my gaze … Sad reality, « contemporary indifference » where everything becomes possible. By the way, the behavior of hikers is most often the coolest; who for some even wonder about this tolerance. I answer, it’s cultural: the Portuguese are also like that, and I never tire of it because it’s soothing. If the world could take seed …

Se loger / Housing

Bed & Breakfast Residencial Maravilha
Si c’était à refaire, je ferai le même choix. Gabriel et son équipe sont d’une humanité rare, disponible à 4h30 du mat’ pour préparer le petit déjeuner avant le départ vers l’aéroport, à 6h pour prendre le ferry vers Santo Antoa ; mais encore pour me dégoter le spécialiste de la gorge, car un nouveau pays apporte de nouvelles bactéries et une nouvelle laryngite !
Les chambres sont propres, les draps changés tous les 3 jours, l’eau est chaude… Le petit déjeuner est copieux, l’espace est convivial où chacun y va de son expertise,  c’est très sympa ! Localisé entre la plage et la ville, c’est l’idéal.

If it were to be done again, I would make the same choice. Gabriel and his team are of a rare humanity, available at 4.30 am to prepare breakfast before departure for the airport, at 6 am to take the ferry to Santo Antoa; but still to find the throat specialist, because a new country brings new bacteria and a new laryngitis! The rooms are clean, the sheets changed every 3 days, the water is hot … Breakfast is plentiful, the space is friendly where everyone goes there with their expertise, it’s very nice! Located between the beach and the city, it is ideal.

Magz Suites Hotel
Juste avant de partir Gabriel m’a permis de visiter un nouvel hôtel, une jolie grande maison réhabilitée dans les normes durables par sa soeur. Très belles chambres (20), terrasse, hammam… Ouverture juste avant le carnaval, vers le 10 février. Margarida Evora Sagna Tél. (+238) 9912943.
Just before leaving Gabriel allowed me to visit a new hotel, a pretty big house rehabilitated in sustainable standards by his sister. Very nice rooms (20), terrace, hammam … Opening just before the carnival, around February 10.

J’ai aussi visité deux autres hôtels, avec piscine, le premier situé face à l’océan : Pont d’Agua Hotel. Edy (DJ) et Vera, sa femme capverdienne, réhabilitent ainsi le front de mer. Au Printemps, ouvrira un espace dédié à la musique, concert, musée…
L’institution, Hotel Oásis Porto Grande.
A l’opposé de l’île, Hotel Residencial GOA à Calhau.

Ile de Santo Antao

Pour la joie des randonneurs

Je pense que 95% des personnes qui atterrissent sur l’île de Sao Vicente, font une halte avant et après leur semaine de randonnées à travers l’ïle de Santo Antao. Randonner n’est pas mon truc, mais toutes les personnes interrogées, débutantes et confirmées, étaient ravies par la diversité des paysages et bien-sûr, l’accueil chez l’habitant.
Deux débutantes étaient émerveillées de la prestation du guide de AC Tour (dont je suis incapable de trouver les coordonnées). Un petit groupe était ravi du road book fourni par Théo, qui leurs a permis de randonner en toute indépendance pendant 7 jours : Nobai

Santo Antao, à 1h en ferry de Mindelo, Sao Vicente

For the joy of hikers I think that 95% of people who land on the island of Sao Vicente, stop there before and after their week of treks through the island of Santo Antao. Hiking is not my thing, but everyone interviewed, beginners and confirmed, were delighted by the diversity of the landscapes and of course, the homestay. Two beginners were amazed at the performance of the AC Tour guide (whose contact details I am unable to find). A small group was delighted with the road book provided by Théo, which allowed them to hike independently for 7 days : Nobai.

Cap-Vert, politique d’investissement : Flux d’investissements étrangers.

Vent, sable, aéroport
Vol direct de Lisbonne via la TOP compagnie TAP Portugal. Pour les mois de décembre et de janvier, si votre vol fait escale, je vous encourage à prendre un vol de la même compagnie, soit TAP, soit Cabo Verde Airlines… car le vent et la poussière peuvent fermer passagèrement l’aéroport, et donc le stop à Lisbonne ou à Sal vous sera offert. Cette situation est parfaitement gérée sans dommage pour les visiteurs.

Wind, sand, airport Direct flight from Lisbon via the TOP company TAP Portugal . For the months of December and January, if your flight stops, I encourage you to take a flight from the same company, either TAP or Cabo Verde Airlines … because wind and dust can temporarily close the airport, and therefore the stop in Lisbon or Sal will be offered to you. This situation is perfectly managed without damage to visitors.

« Une vie de présent » Marie d’Hombres

Vendredi 7 février, la médiathèque de l’Institut français du Portugal à Lisbonne organisait une rencontre avec le musicien guitariste  Remna et l’écrivaine Marie d’Hombres. A la fin de la soirée, je parlais avec cette dernière d’un savoir être lusophone, portugais, brésilien, capverdien… attitude présentant une force intérieure rare, qui leurs font être fière de leurs cultures, de leurs pays, d’eux-mêmes… Une richesse intérieure mutant en un amour inconditionnel envers l’autre, la famille, les amis, les visiteurs… Marie d’Hombres me répondait : « Ils témoignent d’une vie de présent ».
J’ajouterais que les lusophones sont un parfait miroir de nos comportements. Ils sont le plus souvent très, très sympas, cools, dans le cas contraire, nous devons nous interroger sur notre comportement !

Avant la rentrée de septembre, j’aurai lu ces deux livres, car les thèmes d’émigration et d’immigration sont deux facettes qui me semblent riches d’enseignements pour mieux comprendre nos différences. Déjà, je serai tentée de dire que chez les lusophones, entre colonisateurs et colonisés, il n’y a aucune différence émotionnelle : Ils vivent le temps présent. A suivre !

Friday, February 7, the media center of the French Institute of Portugal in Lisbon organized a meeting with the musician guitarist Remna and the writer Marie d’Hombres. At the end of the evening, I spoke with the latter about knowing how to be Portuguese-speaking, Portuguese, Brazilian, Cape Verdean … attitude presenting a rare interior strength, which makes them be proud of their cultures, their countries, them -same … An inner wealth mutating into an unconditional love for others, family, friends, visitors … Marie d’Hombres answered me: « They bear witness to a life of the present ». I would add that Portuguese speakers are a perfect mirror of our behavior. They are most often very, very friendly, cool, otherwise we can question our behavior!
Before the start of the new school year in September, I will have read these two books, because the themes of emigration and immigration are two facets which seem to me rich in lessons to better understand our differences. Already, I would be tempted to say that among Portuguese speakers, between the colonizers and the colonized, there is no emotional difference
: They live in the present time. To be continued !

Lisboa, made in Portugal, éthique, durable

Français / English

Singular subject, certainly the most important that I will write on
the future of authentic Lisbon, the one we cherish:
– Crafts, Portuguese economic and social link?
– Promotional tool for Portugal?

To observe the profusion of so-called artisanal Lisbon markets, undoubtedly. On closer inspection, a real craft policy should urgently be born in Lisbon, in Porto *, in Portugal, in order to avoid the confusion of genres, between the best and the worst, from real TOP to TOC resale!

Parcourant ces nombreux marchés artisanaux, « Adeline A Lisbonne » faisant la promotion des plus sélectifs par soutien « Gagnant Gagnant » à Lisbonne, au Portugal, et bien-sûr aux nombreux portugais qui ont choisi cette forme d’expression, focus sur la situation.

En 2019

Depuis 1982, l’association Artesaos de Lisboa fédère et promeut cet artisanat. 500 membres y adhèrent aujourd’hui. Admirablement, la mairie tient à disposition des lieux, en jour et en heure, à un tarif préférenciel, consciente du faible retour sur investissement à ce type d’économie (7€).
Le gouvernement honore de sa reconnaissance grâce au document CEARTE. CEARTE qui a remplacé le PPART ces dernières années, preuve de la préoccupation de l’Etat portugais envers ces centaines de personnes qui ne comptent pas leur temps pour essayer de vivre de leurs travaux manuels.
Cependant, le tsunami touristique a engendré un désordre, une vague qui a développé le TOC. Des personnes ont aussi répondu à la demande en créant une offre de marchés supplémentaires. Marchés qui placent à rude épreuve le véritable artisanat, et par effet de cascade, Lisbonne, le Portugal, les visiteurs…

Browsing through these many craft markets, « Adeline A Lisbonne » promoting the most selective by « winning, winning » support in Lisbon, Portugal, and of course to the many Portuguese who have chosen this form of expression, focus on the situation. In 2019 Since 1982, the the association Artesaos de Lisboa federates and promoted this craft. 500 members join today. Admirably, the town hall keeps the premises available, day and hour, at a preferential rate, aware of the low return on investment for this type of economy (€ 7).
The government is grateful for its recognition thanks to the
CEARTE document. CEARTE which replaced the PPART in recent years, proof of the concern of the Portuguese State towards these hundreds of people who do not count their time to try to make a living from their manual work. However, the tourist tsunami created a mess, a wave that developed TOC. People have also responded to the demand by creating an offer of additional markets. Markets that put real craftsmanship to the test, and by cascade effect, Lisbon, Portugal, visitors …

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Top kit Eberta en rupture de stock, dommage
.

Maillon(s) faible(s)

Le CEARTE est un document extrêmement chiadé où certains auront obligation à y adhérer, car leur niveau de qualification et d’engagement vis à vis du Portugal est le début de la reconnaissance souhaitée. Cependant, aujourd’hui, le CEARTE apporte une seule qualification honorifique. Il est donc un bon début, mais l’Etat portugais ne devrait-il pas aussi créer une alternative au CEARTE, un document plus simple, moins honorifique, mais en rapport avec la seule création effectuée au Portugal ?
En parallèle, le Camara Municipal de Lisboa ne devrait-il pas développer une logistique de différenciation afin de préserver son image, celle de sa ville, celle de son pays ? Différenciation attribuée à l’artisan qui crée par manque de temps jusqu’à sur le marché, proposant des prix toujours trop chers malgré une marge toujours plus faible, son lot quotidien !

7€ et 35€ pour la même offre !
Il faut presque avoir fait Normal Sup pour faire le tour du sujet ! 7€ est le prix d’une journée de marché facturé par la mairie. 35€ par d’autres, je parle ici d’organisateurs qui utilisent le terrain public pour organiser un marché public, des personnes qui semblent s’être substituées à l’action de la mairie. Pour les raisons explicitées ci-dessus, c’est sûr que le manque de marché a donné l’initiative à certains de combler un manque. Mais aujourd’hui, la marie de Lisbonne ne devrait-elle pas reprendre les rênes, se faire aider par l’association qui s’engage plus que jamais à défendre bénévolement déjà 500 adhérents ? Lisbonne, le Portugal, doivent-ils diviser pour mieux régner ou organiser pour fédérer ?
7€ ou 35€ la journée, c’est une énorme différence sur la marge que dégage un véritable artisanat au Portugal. 27€ x 30 artisans = 810€/semaine/mois de bénéfices sur le dos de personnes qui « se démènent comme un diable dans l’eau bénite », me semblent terriblement injuste.

ApioesteGosto d’Africa

Weak link (s) CEARTE is an extremely clever document in which some will have an obligation to adhere to it, because their level of qualification and commitment towards Portugal is the beginning of the desired recognition. However, today, CEARTE brings only one honorary qualification. So it’s a good start, but shouldn’t the Portuguese State also create an alternative to CEARTE, a simpler document, less honorary, but related to the only creation made in Portugal? At the same time, shouldn’t the Camara Municipal de Lisboa develop a logistics of differentiation in order to preserve its image, that of its city, that of its country? Differentiation attributed to the craftsman who creates for lack of time until on the market, offering prices always too expensive despite an ever lower margin, his daily lot!
€ 7 and € 35 for the same offer! You almost have to do Normal Sup to go around the subject! € 7 is the price of a market day billed by the town hall. 35 € by others, I mean here organizers who use public land to organize a public market, people who seem to have replaced the action of the town hall. For the reasons explained above, it is certain that the lack of market has given the initiative to some to fill a gap. But today, shouldn’t the Camara take over the reins, get help from the association which is more than ever committed to voluntarily defending 500 members already? Lisbon, Portugal, should they divide to better reign or organize to federate? € 7 or € 35 a day is a huge difference in the margin that real craftsmanship generates in Portugal. 27 € x 30 craftsmen = 810 € / week / month of profits on the back of people who « are struggling like hell in holy water », seem to me terribly unfair.

Felt Connexion (laine et soie)

Ajustement de la politique du Camara Municipal de Lisboa face à la crise 2010 et à l’engouement lisboète ?

En 2019, 70% des artisans sur les marchés lisboètes étaient des personnes sans emploi à la suite de la crise de 2010 ; 30% étaient des changements de vie où la liberté d’action devient le moteur créatif d’un souhait à un apaisement psychique. En ce sens, défendre ces personnes dynamiques en y associant une logistique « Gagnant, Gagnant » serait un PLUS pour tous : Lisbonne, le Portugal et ses bénéficiaires ; sachant qu’une association est prête à s’impliquer comme à son habitude.

Adjustment of the Camara Municipal de Lisboa’s policy in the face of the 2010 crisis and the Lisbon craze? In 2019, 70% of artisans on the Lisbon markets were unemployed people following the 2010 crisis; 30% were life changes where freedom of action becomes the creative engine of a wish for psychic appeasement. In this sense, defending these dynamic people by associating « Winning, Winning » logistics would be a PLUS for everyone: Lisbon, Portugal and its beneficiaries; knowing that an association is ready to get involved as usual.

Communication, marchés artisanaux, fabrication au Portugal

Le TOC shop, le marché du faux artisanal, c’est la gangrène d’une ville qui souhaite élever son image, son économie de marché. Si tout le monde a le droit d’occuper le terrain et à mener la vie qu’il entend, la politique de la ville définit son avenir. En cela, je suis sûre que les Portugais comme la ville de Lisbonne et l’État portugais, souhaitent la capitale, portugaise, culturelle et cosmopolite.
En plus, un TOP artisan, AVEC un site Internet de vente en ligne, pourrait finir par souhaiter ouvrir une boutique, et face à l’armada de grandes enseignes internationales, c’est une nouvelle fois « Gagnant, Gagnant » pour tous.
Aujourd’hui, l’inverse se produit (comme partout dans le monde). C’est triste, mais sans ajustement de la politique de la ville, je me demande comment l’histoire pourrait être autre à Lisbonne ?
Sans ajustement, le TOC a gain de cause.

Communication, craft markets, manufacturing in Portugal: The TOC shop, the fake craft market, is the gangrene of a city that wishes to raise its image, its market economy. If everyone has the right to occupy the land and lead the life they want, city policy defines their future. In this, I am sure that the Portuguese, like the city of Lisbon and the Portuguese state, want the capital, Portuguese, cultural and cosmopolitan. In addition, a craftsman TOP, WITH an online sales website, may end up wanting to open a shop, and facing the armada of major international brands, it is once again « Winner, Winner » for all. Today the opposite is happening (like everywhere in the world). It’s sad, but without adjusting city policy, I wonder how history could be different in Lisbon? Without adjustment, the TOC prevails.

Créations papierDélicieuses Sabores da Quinta

Bob en coton Emilia Matos – Créations Burel Maarana

Créer un écosystème de métiers artisanaux

Par cette évolution, le Camara Municipal de Lisboa ne ferait qu’adopter le « success model » LVMH, Hermés, « une intelligence organisée autour d’un écosystème de métiers artisanaux diversifiés ». Lisbonne, le Portugal serait aussi une exemple >>> 37’15’’ Croissance, les raisons d’y croire  : Excellente émission qui place en perspective l’économie de la France, de l’Europe et des grands de ce monde, la Chine et les USA.

By this development, the Camara Municipal de Lisboa would only adopt the LVMH success model, Hermés, « an intelligence organized around an ecosystem of diversified craft trades ». Lisbon, Portugal would also be an example >>> 37’15 ’’ Croissance, les raisons d’y croire : Excellent program that puts the economy of France, Europe and the world’s leaders, China and the USA in perspective.

Adeline A Lisbonne s’ajuste

J’avais nommé une catégorie de l’application « CréationS », je l’ai modifiée pour « Made in Portugal« , effectivement ! La catégorie « ArtisanatS » est devenue « Artisanat, Ethique » en français ; « Crafts, Ethics » in english ; « Artesanato, Etica » em português.
Adeline A Lisbonne a des idées…

Adeline A Lisbonnne adjusts  I had named a category “CréationS” in the application, I changed it to « Made in Portugal », indeed ! The category « ArtisanatS » has become « Artisanat, Ethique » in french; « Crafts, Ethics » in english; « Artesanato, Etica » em português.
Adeline A Lisbonne has ideas …

* Porto

Dernièrement au Cap-Vert, j’ai échangé avec Patricia, portugaise habitant Porto, remontée contre l’Etat portugais qui ne tient pas compte des ajustements de pays européens, qui agissent pour le bien-être de leur population et de la planète :
– Limiter le nombre de bateaux de croisière (skieurs…) ;
– Généraliser la limite des logements locaux (airbnb, booking…) ;
– Préserver la culture portugaise
Les deux premiers points, des artifices de croissance qui finissent par appauvrir un pays. Pour le troisème, Patricia argumente : « La restauration, où la cuisine portugaise signifiait abondance, partage sans limite de temps, à un prix à l’origine de cette convivialité, assez différente de la « nouvelle cuisine ! ».

Malheureusement, je n’ai pu qu’approuver l’argumentation de Patricia même si j’ai rappelé l’action bénéfique de la loi sur la préservation des « Lojas com Historia| Historic Shops ». En effet, c’est trop peu face au rouleau compresseur du tourisme de masse. En France, les restaurants sont devenus hors de prix pour souvent, depuis quelques années, « offrir » un qualité prix contestable, qui finit par nous faire recevoir chez soi ! Il fut un temps où les français allaient aussi prendre leur café à l’extérieur, les cafés ont disparu, disparaissent…
En 2017, certains commerçants me disait que le Portugal avait 30 ans de retard. Nous sommes beaucoup de grands voyageurs à croire l’inverse, que ce que le Portugal croit être du retard est devenu être une avance. Mais plus pour longtemps, car le rouleau compresseur s’emballe !

Par contre, si l’offre est limitée, les prix augmentent et les visiteurs sont autres. L’offre doit toujours être inférieure à la demande. L’inverse, Lisbonne le sait déjà, depuis 2018 (au moins), les chiffres d’affaires baissent malgré un tourisme en nombre bien supérieur. Avoir des centaines d’hôtels, un second aéroport lorsque Lisbonne ne sera plus Lisbonne, lorsque Porto ne sera plus Porto, comme dit Patricia, j’ai bien peur que « d’autres pays le produisent toujours pour moins cher que le Portugal« … Les villes, l’Etat portugais, doivent choisir rapidement.

Bien-sûr, le tourisme se développera toujours (nouveau record en 2019), les médias ne tarissent que d’éloges (dernier en date), et ils ont raison, mais quel monde est souhaité dans la capitale portugaise ?? Porto, Lisbonne, ont-ils intérêt à promouvoir auprès de leurs visiteurs, ce que représente le Portugal ou ce qui pullule dans le monde entier ??

* Porto: Recently in Cape Verde, I exchanged with Patricia, Portuguese living in Porto, rising against the Portuguese State which does not take into account the adjustments of European countries, which act for the well-being of their population and the planet: – Limit the number of cruise ships (skiers);
– Generalize the limit of local accommodation (airbnb, booking …);

– Preserve the Portuguese culture
  The first two points, artifices of growth which end up impoverishing a country. For the third, Patricia argues: « Catering, where Portuguese cuisine meant abundance, sharing without time limit, at a price at the origin of this conviviality, quite different from » new cuisine! « . Unfortunately, I could only approve Patricia’s argument even if I recalled the beneficial action of the law on the preservation of « Lojas com Historia | Historic Shops ”. Indeed, this is too little compared to the steamroller of mass tourism.
In 2017, some traders told me that Portugal was 30 years behind. We are a lot of frequent travelers to believe the opposite, that what Portugal believes to be late has become an advance. But not for long, because the steamroller is racing! On the other hand, if the offer is limited, prices increase and visitors are different. Supply must always be lower than demand. Conversely, Lisbon already knows that, since 2018 (at least), turnover has been falling despite much higher tourism. Having hundreds of hotels, a second airport when Lisbon is no longer Lisbon, when Porto is no longer Porto, as Patricia says, I’m afraid « other countries are still producing it for less than Portugal ». The cities, the Portuguese state, must choose quickly. Of course, tourism will always develop, the media are full of praise (latest), and they are right, but what world is desired in the Portuguese capital ??
Lisbon, Porto… do they have an interest in promoting to theirs visitors, what represents Portugal or what swarms around the world?