Nous y sommes ! Petit retour en arrière, mai 2020, le déconfinement, c’était la nouveauté des rencontres en terrasse (Adeline en Terrasse n°1 – 01/07/20). Autant d’occasion de présentation, de partage, de parler d’immobilier… d’échanger sur l’avenir d’Adeline A Lisbonne.
L’immobilier à Lisbonne, Clara Ribeiro… les « Adeline en Terrasse«
Différentes contrariétés françaises m’ont menées à diversifier mes investissements à Lisbonne. En 2017, grâce à Erwan, ami de mon frère, professionnel de l’investissement immobilier entre Estoril et l’Andalousie, j’achetais un charmant petit duplex entre Anjos et Campo Mártires da Pátria. En 2020, je suis sur un petit nuage entre « ma petite maison dans la praire » cédée à une autre femme de cheval, entraineur de chevaux de course, Stéphanie Nigge, ma future habitation à Caen, et mon « bucolique » appartement terrasse, rua Artur Lamas, l’idéal « à la française » afin de partager en toute discrétion. Cette fois-ci, c’est l’agent immobilier Clara Ribeiro, qui m’a aidé à remporter le gros lot !
Luisa et Clara
En 2018, lors d’une exposition collective dédiée aux femmes organisée au superbe Palacio Baldaya (Benfica), ce fut l’occasion de faire sa connaissance. En parallèle à ses quinze années d’agent immobilier à Lisbonne, elle est aussi une artiste sculpteur sur marbre. Lors de la livraison de mon coup de cœur, elle m’avait glissé sa carte de visite RE/MAX. Dynamique, courageuse, ponctuelle aux rendez-vous, parlant couramment le français… Clara a répondu à toutes mes (nombreuses) demandes. Pour toutes ces raisons, je ne peux que vous encourager à la consulter.
Cependant, je ne remercierai jamais assez Erwan de m’avoir accompagnée lors de ma première expérience. Investir au Portugal, bien-sûr car les portugais sont incroyables (les épisode(s) du covid-19 l’ont rappelé au monde entier), mais ATTENTION, le business, c’est le business, les professionnels de l’immobilier portugais ne sont pas non plus des enfants de cœur notamment avec nos culture et législation différentes : – la notion de « mur porteur » est à bien considérer selon le type de construction au Portugal ; – les travaux communs gérés par le condominium, notamment extérieurs, non prévus lors de la dernière assemblée, doivent faire rebrousser chemin sinon la galère commence ; – les qualités d’isolation phonique et thermique sont à demander ; – le double vitrage portugais n’a souvent rien à voir avec notre référence française… Un accompagnement « trié sur le volet », dont un avocat, me semble indispensable.
Trois français qui me sont chers, l’occasion d’un nouvel « Adeline en Terrasse ». Enthousiastes, cools, sociables, je trouvais intéressant de les présenter. Vous connaissez l’histoire de Calçada Cem Art (Entre Nous 15/11/19). Ce dont j’aimerai vous parler aujourd’hui c’est que chaque simple mais délicate intention peut changer le cours des choses.
Grâce au geste de Florence, et à la suite de ce post, 200 téléchargements/24h de l’application Adeline A Lisbonne ont suivis (2000/an). J’ai rencontré Luisa, l’expérience Michelin… une amie aujourd’hui. Ainsi, le collectif Espirito de Portugal et la nouvelle configuration de l’application Adeline A Lisbonne sont progressivement devenus réalité. A l’ère des réseaux, l’intelligence collective devient une priorité.
Le bénévolat allège l’administration !
Intelligence collective Espirito de Portugal est un réseau de commerces indépendants, TOP QUALITÉ, sélectionné, DIVERSIFIÉ*, qui vont faire leur propre promotion par l’intermédiaire de l’application gratuite Adeline A Lisbonne. Si j’y pensais depuis longtemps, il fallait trouver la bonne synergie : Mesdames merciii ! * interaction de multiples marchés
Action banale ? Pas vraiment. Ce fut à mon avis le manquement de toutes les villes qui ont vu leur prix de l’immobilier s’envoler grâce à leur TOP dynamique entrepreneuriale indépendante (et sociale), mais qui n’a pas su faire face à sa conséquence, l’assaut des grandes marques internationales (aux productions délocalisées ou/et aux budgets marketing exponentiels)…
Paradoxalement, l’indépendant doit apprendre à avancer uni, notamment avec l’aide de la géolocalisation qu’offre une application, associée aux multiples possibilités de déplacement d’aujourd’hui, l’adresse devient une notion de moindre importance face à la promotion de savoir faire et à la fiabilité des adresses. Donc, félicitations à ces commerçants lucides qui remplacent ainsi les milliers d’euros dédiés à la communication individuelle (indisponible, et d’autant plus en période de Covid) par la promotion d’un réseau d’entreprises, authentiques, convoitées par les consommateurs.
Vivement mon retour à Lisbonne, le 16 septembre via Barcelone, la remise des stickers et flyers (A6) via de nouveaux « Adeline en Terrasse » (par groupe de 10, covid oblige). Rendez-vous de chefs d’entreprise, du commerce indépendant qui laisse peu de temps à la découverte d’une ville qui bouge, qui tremble… L’union, c’est la force !
J’ai remarqué le travail d’Analora par son intérêt porté à mon Instagram. Nous nous sommes rencontrées chez Lucien Blondel dont elle apprécie la dynamique, l’intelligence collective, accompagnée de son redoutable webmaster Joao de Vasconcelos (celui qui résout nos problèmes avant de répondre à nos besoins notamment, conception et création de site web de vente en ligne) ; « d’une pierre trois coups » ! Anne-Laure a parcouru le monde et travaillé dans l’univers de la communication, du marketing et de la publicité pour Publicis, Havas, DDB… Plus particulièrement autour de mono budget de marques telles Lancôme, Lacoste… Bénéficiant de l’expérience de tous les métiers professionnels accompagnant la création, l’image d’une marque, elle a rejoint Lisbonne en 2019 (après six années passées en Chine), souhaitant y promouvoir des artistes qui prônent la simplicité, l’excellence, la douceur, la poésie, le raffinement… Toutes les pièces présentées sont des créations uniques, faites a la main : céramiques, décoration, textile, bijoux….
Les 8, 9 et 10 octobre 2020, Analora organisera une exposition collective autour du thème du JARDIN. Cinq artistes : Le Cabinet de Porcelaine, Elsa Rebelo, Iva Viana, Fatima Lopo de Carvalho, Weronika Anna Rosa. Praça do Principe Real, 18
J’ai rencontré Jacky et ses pièces marquetées sur un marché artisanal. Belles et délicates, vous craquez ! Les rencontres se succèdent et vous apprenez, enfin, ses cinq années passées à l’École Boulle, sa préférence à la marqueterie. Le Professionnalisme s’explique toujours ! Expatrié 12 années au Brésil, et depuis 2018 à Lisbonne, Jacky, par similitude et normalisation visuelle, propose une relecture par placage, une réévaluation de l’utilisation du bois en tant que revêtement. Il y associe d’autres matériaux d’une grande richesse graphique tels la paille, le laiton et la loupe, donc à la marqueterie, mais aussi à la gravure et à d’autres traitements de surface. La rentrée de Jacky sera collective grâce à la création du collectif MAD 126 (rua da Madalena 126). Coletivo MAD 126, point de rencontre de créateurs de différentes nationalités (Portugal, Brésil, Cap Vert et France) et techniques (illustration, broderie, céramique, marqueterie) qui malgré le tout virtuel prôné pour cause de pandémie, continue de croire et de parier sur les rencontres, et le contact avec l’œuvre en direct. En cours d’année, des lancements de nouveaux créateurs seront organisés (quand la pandémie le permettra) : « Il faut être un peu fou (MAD) pour se lancer dans ce type de projet en ce moment ! »
En partenariat avec la Galeria Bem Escasso (Campo Grande 82C – inauguration prévue en septembre), ce sera l’occasion d’exposer une ligne de bijoux marquetés. Projet 2020/2021 : une exposition des métiers d’arts dédiée au bois (ébénisterie, marqueterie, sculpture, tournage…). Nous sommes au niveau de la consultation afin de savoir comment ? avec qui ? et où elle sera organisée ?
Conséquences du covid-19
Quantité de boutiques seront vides en cette rentrée 2020… ainsi les loyers baisseront à Lisbonne, et sonnera l’heure de la reprise, car la nature n’aime pas le vide. Un remake de 2010 pour les portugais. C’est triste mais les excès se régularisent ainsi. « Espirito de Portugal » restera solidaire envers ses partenaires « sans adresse temporaire », geste aussi d’intelligence collective.
>> www.adelinealisbonne.com / choose your language via Google
Adeline en France <> Adeline A Lisbonne
Souffler ses 60 bougies offre en retour une somme d’expériences. Dans les années 90, commercial puis directrice de la presse gratuite « Le 77 » (Seine et Marne), je vis au sein du commerce grand public et des entrepreneurs tels les 3615, marabout, concessionnaires auto, les top restaurants… et le plus grand Carrefour de France ; l’offre est large ! Rencontre, écoute, observation, lecture, analyse de marché(s) deviennent mon mode de vie. Diversité fantastique où le commerce de centre ville fustige déjà face au développement exponentiel des zones commerciales (parking gratuit).
A l’opposé, j’enchaîne par une expérience nationale pour un magazine Porsche où je choisis de m’établir en bord de mer, à Deauville surnommé « Le 21ème arrondissement de Paris« .
Fantastique expérience à travers la France… avant celle des centres équestres !
Sur le fond (économique), mon expérience lisboète me rappelle sans cesse ces trois expériences, car Lisbonne d’aujourd’hui est simplement un grand Deauville des années 2000. Le commerce indépendant y lutte contre les enseignes internationales à la production délocalisée ! « Le Portugal a 30 ans de retard » ? Non, car sur la forme, le Portugal est riche d’une économie sociable remarquable ; malheureusement peut être sans le savoir, et de toute façon sans en faire sa promotion ; à l’image de la France qui l’a perdu ! En effet, été 2019, j’ai constaté la chute du commerce indépendant à Deauville qui depuis plusieurs années ne pouvaient plus faire face à la hausse des loyers, et au marketing féroce des mêmes marques internationales. Même les enseignes de luxe (qui ne peuvent pas dégrader leur image) finissent par déserter la place !
Le business est pensé en fonction des fastes de l’immobilier dont la principale conséquence est cette perte de l’économie sociale, indépendante. Paradoxe, le public réclame l’expérience, l’authenticité, mais quoi de plus conformisme que les diktats de la mode, de la globalisation…
J’ai fuis ce mode de vie, car mon éducation m’a faite curieuse, enthousiaste, appréciant l’initiative, la création, la formation, faire des choix, les renouveler autant que nécessaire pour une vie épanouie. J’ai adoré vivre à Deauville, mais aujourd’hui Lisbonne est ma fontaine de Jouvence que je pense devoir aider à préserver. En effet, depuis le 7 janvier 2017, j’observe, j’écoute et j’applaudis Lisbonne… OUF le covid19 replace l’église au milieu du village ! Bien-sur, pour les portugais, c’est une double peine après la crise de 2010. Cependant, ils savent mieux que quiconque que la roue tourne aux plus lucides et entreprenants.
Été 2020, la France, articles du Figaro Documents > Critique
Si la France a perdu son économie sociale, ce n’est pas encore le cas pour Lisbonne (et certainement encore moins pour le Portugal). Cependant, j’ai bien peur que sans l’aide de l’état portugais envers ce commerce indépendant, les loyers d’été en achèveront encore malheureusement plus d’un ! Par ailleurs, car l’économie capitaliste reste ce qu’elle est, l’économie sociale, indépendante, n’a pas d’autre choix que de s’unir pour s’inviter au rang médiatique des marques de luxe, et autres à la production délocalisée. Cela, pour mieux satisfaire les encore plus nombreux enthousiastes à la recherche d’authenticité, de fabrication locale, d’un savoir faire, d’un savoir être, d’excellence, d’un qualité prix… à la suite du traumatique covid-19. En effet, on grandit de ses traumas…
Unique, spécial et uni, le collectif Espirito de Portugal, la nouvelle configuration de la #freeapp Adeline A Lisbonne Lancement : 20.07.2020 Objectif : D’un seul clic, découvrez l’authenticité des espaces artisanaux et d’exposition, ateliers, restaurants, commerces grâce à l’application « Adeline A Lisbonne ». Espirito de Portugal, c’est votre passeport pour vivre et faire vivre les valeurs portugaises entre les 7 collines de Lisbonne ; notre agenda, ses inaugurations, l’actualité lisboète (J-2)…
Déjà 69 entreprises ont rejoint Espirito de Portugal Malgré son lancement en plein covid-19, les entreprises lisboètes soutiennent majoritairement le projet. Si l’approche Adeline A Lisbonne reste bénévole, un budget infime est demandé aux partenaires afin que la promotion de l’application se fasse sous la forme d’un engagement harmonieux et solidaire. Le temps m’a manqué pour rencontrer toutes les adresses concernées. Je rentre le 16 septembre à Lisbonne. Suivrons trois Soirées en Terrasse afin de remettre sticker et flyers aux premiers partenaires, mais aussi afin qu’ils puissent se présenter et partager entre eux (trop peu se connaissaient le 19 février). En octobre, je poursuivrai mes visites aux autres adresses concernées pour enfin me consacrer qu’à ce collectif uni. Bien-sûr, ce sera un plaisir de découvrir chaque adresse qui voudra rejoindre le réseau « Espirito de Portugal ». Il faut juste accepter l’idée d’un possible refus (pour raisons de déjà vu, de mauvais qualité prix… tout simplement car je ne suis pas fan).
Avenida de Roma, le quartier le plus solidaire ?
En effet, un seul refus, l’exception qui confirme la règle. D’après de nombreux échanges et expériences depuis 2017, une explication est plausible. Avenida de Roma des années 90 était le Chiado de 2019. L’incendie de Chiado du 25 août 1988 et sa reconstruction d’après la politique de la ville et l’architecte portugais Álvaro Siza Vieira, on changé la donne ! A suivi, l’histoire des vases communicants, les commerçants de Roma ont pris plein face le développement du nouveau Lisbonne autour de Chiado… Depuis 2018, ce quartier Alameda/Roma se relève progressivement de ses cendres grâce à cette dynamique solidaire, mais aussi grâce aux expulsés de Baixa-Chiado ! La vie est dynamique, la roue tourne, la solidarité surgit des traumatismes…
Alameda – Roma, Espirito de Portugal BY Adeline A Lisbonne Le quartier Alameda – Roma représente aujourd’hui une superbe économie sociale, indépendante, dont voici mes références. Le mieux reste de consulter l’application gratuite Adeline A Lisbonne, sa nouvelle catégorie phare « Espirito de Portugal » : > Tout afficher sur une carte > Localisez-vous sur le quartier où chaque entreprise (ou musée), sélectionnée, est géolocalisée et critiquée.
1. Espirito de Portugal
1 – MOD Made Of Design 2 – Design for You 3 – Rita Salazar Store 4 – Skorpi Boutique 5 – Mercearia Criativa 6 – Torcer Ideas 7 – Artesaos de Lisboa 8 – Cartune Store 9 – Leonor Silva Jewellery 10 – Cristina Siopa 11 – Mito Creative 12 – Armazem das Malhas
2. Espirito de Portugal en devenir ?
Directions restant à rencontrer : certains lieux s’effaceront naturellement par manque d’intérêt au projet : a – Las Imperial b – C. Comercial Roma : Roma Kid |Posh | Microarte Galeria c – Tevel d – Todo o Nivel Decoraçoes | Pedra e Decoraçao Dom Feijao | Real Pao de Lo e – Lucca Pizzeria f – Livraria Barata g – Leitaria da Quinta do Paço h – Desalinho | Mediterranea Decoraçoes i – Intimo Tuyo |Stoc Casa Interiores j – Pedemia | Charmers Lisbon k – Galeria Beltrao Coelho l – La Ferrovie de Paris m – Luanda n – Musubi
Le 20.07.20, la nouvelle configuration « Espirito de Portugal » sera effective. Configuration allégée et sélective aux valeurs portugaises : création, design, excellence, savoir faire, savoir être, qualité prix, innovation, sélection, originalité… et SOLIDARITÉ.
L’expérience française me glace le sang ! Le Portugal m’a toujours semblé plus raisonnable, et ces 68 premiers membres le prouvent encore.
Prochain Entre Nous en Terrasse, le 1er septembre.
Pour les personnes proactives, nous pourrions finalement conclure que cet épisode fut PRESQUE une aubaine !! Bien-sûr, les angoisses des premières semaines furent d’autant plus envahissantes que les engagements financiers et humains sont complexes et les mauvaises nouvelles en cascade. En cela, ce premier déjeuner fut riche de complémentarité entre : – Otilia Santos, le savoir-faire portugais CHIcoração – Woollen Heart of Portugal (2010) ; – Catarina Pombo Nabais, philosophe et jeune entrepreneuse @Oficina Impossivel (2019) ; – Fernando Ribeiro, producteur @MAAT (2008) et programmateur / commissaire d’expo @ALFA – Association Luso-Française d’Art (2019).
For proactive people, we could finally conclude that this episode was ALMOST a boon !! Of course, the anxieties of the first weeks were all the more pervasive as the financial and human commitments were complex and the bad news cascaded. In this, this first lunch was rich in complementarity between: – Otilia Santos, Portuguese know-how CHIcoração – Woollen Heart of Portugal (2010) ; – Catarina Pombo Nabais, philosopher and young entrepreneur @Oficina Impossivel (2019) ; – Fernando Ribeiro, producer @MAAT (2008) and programmer / exhibition curator @ALFA – Association Luso-Française d’Art (2019).
Je connaissais l’excellent qualité prix de la marque, la diversité, le design super CHIC de leurs vestes chaudes… et l’extrême gentillesse des collaboratrices des boutiques de Lisbonne. Le déconfinement annoncé, je demande la date d’ouverture des boutiques (instagram) : » Les boutiques resteront fermées jusqu’à l’ouverture des frontières, notre activité commerciale reposant majoritairement sur le tourisme ». On me propose un contact par courriel qui tombe aux oubliettes ! Quelques heures passent, Otilia, la directrice de la marque, revient vers moi. Un français impeccable, j’achète en ligne. Nous conversons au sujet de la commande de housses de coussin sur mesure. Intriguée par ce français sans accent*, je l’invite à rejoindre ce 1er rendez-vous en terrasse.
*Otilia a travaillé de nombreuses années au Printemps – Paris. A ces débuts, secrétaire, le sans accent était encouragé. Elle devient acheteuse grâce à la promotion interne… La France, terre d’accueil en 2020 ?? Le Portugal se souvient, il accueille, c’est Espirito de Portugal. « Espirito de Portugal », unique, spécial et solidaire, collectif sur lequel l’application Adeline A Lisbonne va être reconfigurer le 1er septembre. Pourquoi ? Comment ? Explications dans ce blog le 15 juillet prochain.
Espirito de Portugal, Chicoracoa | Sales onlineI knew the excellent price quality of the brand, the diversity, the super CHIC design of their warm jackets … and the extreme kindness of the collaborators of the Lisbon shops. The deconfinement announced, I ask the date of opening of the shops (instagram) : « The shops will remain closed until the borders open, our commercial activity resting mainly on tourism ». I am offered a contact by email which falls into oblivion! A few hours pass, Otilia, the director of the brand, comes back to me. Impeccable French, I buyonline. We are conversing about ordering custom cushion covers. Intrigued by this French without accent *, I invite her to join this 1st meeting on the terrace. * Otilia worked for many years at Printemps – Paris. At these beginnings, secretary, the unaccented was encouraged. She become a buyer thanks to internal promotion. France, welcoming land in 2020 ?? Portugal remembers, it welcomes, it is Espirito de Portugal. « Espirito de Portugal », unique, special and united, collective on which the Adeline A Lisbonne application will be reconfigured on September 1st. Why ? How ? Explanations in this blog on July 15.
Chicoraçao – Woollen Heart of Portugal Revenons en 2010, c’est le rebond de la crise des subprimes en Europe, Joao Pessegueiro, son mari, fournisseur d’usines au nord du Portugal vit l’effondrement industriel portugais. Avec sa femme Otilia, surgit l’idée d’unir leurs expériences autour de la filière de » la laine burel » avec pour défi de sauvegarder ce savoir-faire ancestral portugais. Ainsi, naît Chicoraçao. Aujourd’hui, par cette approche verticale que compose ces différents métiers, de la laine recueillie chez le fermier à la vente en ligne, via la présentation de la production en showroom à l’innovation design, nous permet de bénéficier d’un qualité prix remarquable, de services TOP, d’un développement à la hauteur de l’engagement initial.
Chicoraçao – Woollen Heart of PortugalBack in 2010, it is the rebound of the subprime crisis in Europe, Joao Pessegueiro, her husband, supplier of factories in the north of Portugal is experiencing the Portuguese industrial collapse. With his wife Otilia, the idea arises to unite their experiences around the « burel wool » sector with the challenge of safeguarding this ancestral Portuguese know-how. Thus was born Chicoracao. Today, by this vertical approach that makes up these different trades, from the wool collected from the farmer to online sales, through the presentation of production in a showroom to design innovation, allows us to benefit from remarkable price quality, TOP services, and a development commensurate with the initial commitment.
Et maintenant ? Le Covid-19… 40 familles portugaises dépendantes de l’entreprise… les loyers de 5 boutiques… lorsque le marché concerne essentiellement les touristes et les expatriés, le constat est grave : « Notre chance est d’avoir eu un propriétaire de nos boutiques solidaire. Au contraire d’une autre, que nous avons préféré éconduire afin de préserver l’engagement humain vis à vis de nos salariés, de nos fournisseurs et de nos responsabilités. C’est très très difficile. »
Otilia, quelles incidences positives retenez-vous de ce confinement ? « Côté famille, c’est une aubaine car avoir du temps pour soi, pour sa famille, c’est véritablement le mal de l’entrepreneur. Au fil des jours, la cuisine s’est animée, les repas, les conversations se sont enrichies ; Côté entreprise, la survie dépend de la trésorerie qui permet l’année de disette : c’est très dur. Très progressivement, les bonnes nouvelles succèdent aux mauvaises : Nos clients français se félicitent que le commerce local semble privilégié. Notre réflexion, l’artisanat, l’art et le design ont des fondamentaux communs, le matériau de qualité. Nous ne sommes pas doués pour construire des partenariats, nous y consacrons certainement trop peu de temps. Nous aimerions développé des partenariats avec des artistes – Fernando Ribeiro rebondit Nuno Gama, Joana Vasconcelos – exactement ! Actuellement, l’équipe s’enthousiasme autour du projet Cooking Hotel. Un partenariat, c’est ouvrir le champ des possibles, nous souhaiterions développer ce concept. Artiste, créateur, designer, vous êtes les bienvenus. ».
Dessinés par l’architecte Ana Correia
And now ? « The Covid-19 … 40 Portuguese families dependent on the company … rents for 5 shops … when the market mainly concerns tourists and expatriates, the observation is serious : « Our luck is to have had an owner of our supportive shops. Unlike another, whom we preferred to dismiss in order to preserve human commitment towards our employees, our suppliers and our responsibilities. It is very very difficult. » Otilia, what positive consequences do you retain from this confinement? « On the family side, it’s a boon because having time for yourself, for your family, is really the evil of the entrepreneur. Over the days, the kitchen has come alive, the meals, the conversations have been enriched; On the business side, survival depends on cash that allows the year of scarcity: it’s hard. Gradually, the good news succeeds the bad: Our French customers are pleased that local trade seems privileged.Our thinking, craftsmanship, art and design have common fundamentals, quality material. We are not good at building partnerships, we are certainly spending too little time on them. We would like to develop partnerships with artists – Fernando Ribeiro bounces Nuno Gama, Joana Vasconcelos – exactly! Currently, the team is enthusiastic about the Cooking Hotel project. A partnership is to open up the field of possibilities, we would like to develop this concept. Artist, creator, designer, you are welcome. « .
Que pensez-vous de notre rencontre en terrasse ? « Une invitation surprenante, l’idée très originale. On part un peu à l’aventure… De belles personnes autour d’une table en terrasse et un délicieux repas. L’accueil fut super, tout de suite j’ai eu l’impression de connaître depuis longtemps chaque invité. Nous avons échangé nos impressions sur les conséquences négatives et positives de ce COVID 19. Et puis, nous avons partagé sur ce beau projet “Espírito de Portugal” dont nous ferons partie avec beaucoup de plaisir à la rentrée prochaine. Il ne me reste qu’à féliciter et à remercier Adeline de tout cœur !
What do you think of our meeting on the terrace? « A surprising invitation, the very original idea. We are goingon an adventure … Beautiful people around a table on the terrace and a delicious meal. The welcome was great, immediately I had the impression of knowing each guest for a long time. We exchanged our impressions on the negative and positive consequences of this COVID 19. And then, we shared on this beautiful project “Espírito de Portugal” of which we will be a part with great pleasure. Back to school. All that remains is to congratulate and thank Adeline with all my heart!
Catarina Pombo Nabais, philosophe, commissaire d’exposition et directrice de @oficina Impossivel
Catarina,comment as-tu vécu ce confinement ? « Le confinement nous a permis de penser et de repenser le monde ! Bien-sûr qu’il s’agit d’une situation dramatique. Bien-sûr que le confinement en soi-même est une mesure extrême qui restreint nos libertés les plus basiques : la liberté de mouvement et d’occupation de l’espace publique. Pourtant, au-delà de la tragédie des morts et de la somme immense de souffrance qui justifie le confinement, j’aime toujours voir le côté positif des choses et je vois dans le confinement une opportunité très rare et magnifique : celle d’avoir du temps – sauf ceux qui ont dû continuer à travailler. Il faut avoir à l’esprit que ce privilège dont je parle n’est pas un privilège commun, mais uniquement de quelques-uns. Pour ce groupe de privilégiés auquel j’appartiens, nous sommes habitués, par exemple, à perdre énormément de temps dans les transports pour aller travailler. Et si nous pensons à la crise climatique, nous comprenons immédiatement les conséquences extrêmement positives du confinement : moins de pollution non seulement de la production industrielle accélérée, mais aussi de la consommation dingue et dévastatrice de notre société capitaliste, des transports et du tourisme de masse. Le confinement nous a obligé à arrêter, nous a forcé à repenser nos gestes, nos habitudes, notre application du temps et surtout nos choix de vie, nos choix sociaux, économiques, politiques et écologiques. Pour tout cela, le confinement peut être vu comme une expérience exceptionnelle pour nos vies. Pour le bien et pour le mal, nous avons tous vécu une situation inattendue et inédite – sauf pour ceux, déjà centenaires, qui ont vécu la peste espagnole. L’atmosphère de peur générale, le scénario du monde global que nous avons l’habitude de voir en mouvement 24h/24, soudainement stoppé, réduit au néant, c’est la sensation d’une certaine suspension du temps. » « Personnellement, le confinement m’a touché énormement. La réalité me semblait presque irréelle, comme si nous étions des personnages d’un film de science-fiction futuriste. Les deux-trois premières semaines, j’étais plongée dans la pandémie, je ne voulais que voir les infos, lire des textes scientifiques sur le virus comme aussi des textes philosophiques sur cet événement. Gilles Deleuze dit que la nouvelle littéraire s’oriente par la question « qu’est ce qui s’est passé ? ». Et, en effet, j’étais obsédée par cette question et pour comprendre l’avènement de cet événement. Comprendre ce qu’il arrive, penser le présent en acte, au moment où il se transforme est une des questions les plus difficiles de la philosophie, mais pour cela même, elle est aussi une expérience bouleversante, surtout dans une situation de pandémie globale ! En plus, le cocktail entre la peur d’attraper le virus (au début on ne savait même pas si on était déjà contaminés et si on avait déjà contaminé d’autres personnes) et la complexe chorégraphie sanitaire qu’il fallait appréhender, ont été un mélange explosif. Elle m’a coupé l’envie de sortir de la maison. Je ne sortais que pour le strictement nécessaire, même pas pour mes ballades du matin ou de fin de journée. Aussi, ne plus pouvoir rendre visite à ma mère et aller ensemble au café le matin (comme on le fait presque tous les jours car nous sommes voisines) et la voir totalement isolée chez elle a été très dur. Heureusement, j’ai passé le confinement en compagnie de ma fille Alice, mon pays des merveilles, aussi chérie que vraiment comique, nous avons passé des moments absolument magnifiques et inoubliables. La cuisine fut notre échappatoire et notre grande amie ! En ce qui concerne la dimension professionnelle, c’est particulièrement drôle, car dans mon cas spécifique un certain confinement fait naturellement partie du travail philosophique. Pour lire et écrire en philosophie, il faut nécessairement être isolé, seul. Mon travail philosophique passe nécessairement par un rapport de solitude, de concentration absolue, où il faut être en relation totale avec les livres. Donc, quand j’ai compris qu’il fallait être confinée, la première projection était très positive, et j’imaginais réussir à travailler comme d’habitude. Mais, j’ai rapidement compris que c’était très différent d’être isolé par le rythme naturel du travail que par la nécessité imprévue d’une pandémie, où la peur et l’incertitude parlent plus fort et finissent par dominer notre esprit et notre concentration. Au début, il me semblait presque impossible de poursuivre mes projets, de lire et d’écrire. J’ai même senti un blocage créatif. Mais après ce moment de choc initial, j’ai réussi à construire et à finir un projet pour la FCT (Fondation pour la Science et pour la Technologie) dont la deadline était à la fin du mois d’avril. Après, l’énergie est toute de suite réapparue, encore plus puissante. Même qu’ayant perdu un peu le sens du temps chronologique (parfois je ne sais plus très bien quel jour est-il, car le temps est devenu une matière informe, diffuse), j’ai retrouvé une certaine idée de routine et je me suis rééquilibrée dans cette nouvelle normalité précaire, fragile et étrange. Maintenant, je peux enfin dire que j’ai retrouvé ma dynamique de travail. D’ailleurs, je travaille beaucoup mieux à la maison, j’ai plus de temps pour la recherche et j’ai la bonne conscience de contribuer pour la ville verte de Lisbonne car je ne pollue pas l’environnement en me rendant à la faculté. Je fonce à nouveau, ressourcée, je prépare un prochain livre dédié à la philosophie et à mon travail à la Faculté. »
Catarina, how did you experience this confinement? « Containment has allowed us to think and rethink the world! Of course it is a dramatic situation. Of course containment in itself is an extreme measure which restricts our most basic freedoms : freedom of movement and occupation of public space. However, beyond the tragedy of the dead and the immense amount of suffering that justifies confinement, I always like to see the positive side of things and I see in confinement a very rare and magnificent opportunity: that of having time – except those who have had to continue working. It must be borne in mind that this privilege of which I speak is not a common privilege, but only to For this privileged group to which I belong, we are used, for example, to waste a lot of time in transport to go to work. And if we think of the climate crisis, we immediately understand the extremely positive consequences of containment: less pollution not only from accelerated industrial production, but also from the insane and devastating consumption of our capitalist society, of transport and mass tourism. The confinement forced us to stop, forced us to rethink our gestures, our habits, our application of time and especially our life choices, our social, economic, political and ecological choices. For all this, confinement can be seen as an exceptional experience for our lives. For good and for bad, we have all experienced an unexpected and unprecedented situation – except for those, already centenarians, who have experienced the Spanish plague. The atmosphere of general fear, the scenario of the global world that we are used to seeing in motion 24 hours a day, suddenly stopped, completely empty, is the feeling of a certain suspension of time. « « Personally, confinement touched me enormously. The reality seemed almost unreal to me, as if we were characters from a futuristic science fiction film. The first two-three weeks, I was immersed in the pandemic, I only wanted to see the news, read scientific texts on the virus as also philosophical texts on this event. Gilles Deleuze says that the literary short story is guided by the question « what happened? » And, indeed, I was obsessed with this question and to understand the advent of this event. Understanding what is happening, thinking about the present in action, at the moment when it is being transformed is one of the most difficult questions in philosophy, but for that very reason, it is also an overwhelming experience, especially in a situation of global pandemic! In addition, the cocktail between the fear of catching the virus (at first we did not even know if we were already infected and if we had already contaminated other people) and the complex health choreography that had to be apprehended, were an explosive mixture. She cut me off from going out of the house. I only went out for the strictly necessary, not even for my morning or late afternoon walks. Also, not being able to visit my mother and go to the cafe together in the morning (as we doalmost every day because we are neighbors) and seeing her totally isolated at home was very hard. Fortunately, I spent confinement with my daughter Alice, my wonderland, as darling as really funny, we had absolutely wonderful and unforgettable moments. The kitchen was our escape and our great friend! Regarding the professional dimension, this is particularly funny, because in my specific case a certain confinement is naturally part of the philosophical work. To read and write in philosophy, one must necessarily be isolated, alone. My philosophical work necessarily goes through a relationship of solitude, of absolute concentration, where you have to be in total relation with books. So when I understood that I had to be confined, the first screening was very positive, and I imagined succeeding in working as usual. But, I quickly understood that it was very different to be isolated by the natural rhythm of work than by the unforeseen need for a pandemic, where fear and uncertainty speak louder and end up dominating our minds and our focus. At first, it seemed almost impossible to continue my projects, to read and write. I even felt a creative block. But after that initial shock, I managed to build and finish a project for the FCT (Foundation for Science and Technology) whose deadline was the end of April. Afterwards, the energy immediately reappeared, even more powerful. Even having lost a little sense of chronological time (sometimes I do not know very well what day is, because time has become a formless, diffuse matter), I found a certain idea of routine and I am rebalanced in this new precarious, fragile and strange normality. Now, I can finally say that I have regained my working dynamics. Besides, I work much better at home, I have more time for research and I have the good conscience to contribute for the green city of Lisbon because I do not pollute the environment by going to the faculty . I go for it again, refreshed, I am preparing a next book dedicated to philosophy and my work at the Faculty.«
Félicitations aux propriétaires locataires à l’intelligence collective #espiritodeportugal – Haro à la black list ! Telle mère, telle fille, j’ai hâte de faire sa connaissance.
Comment cela se passe t-il pour la galerie @oficina Impossivel ? Contrairement à mon travail académique que j’ai réussi à poursuivre, la crise pandémique a été spécialement pénible pour mon récent projet de la Galerie Oficina Impossivel. Nous venions juste de finir la première exposition, une belle réussite, mais le projet avait à peine commencé et paf ! Ainsi, j’ai dû fermer les portes, juste après les avoir ouvertes. Heureusement, le propriétaire de ce bel espace sur deux niveaux, galerie au rez-de-chaussée et ateliers d’artistes au premier étage, est particulièrement conciliant, sinon sa fermeture était inévitable. En effet, j’aimerais profiter de cette occasion pour rendre hommage au propriétaire, qui est presque mon partenaire dans cette aventure. Il a préféré louer son espace, en plein centre-ville, pour ce projet artistique et culturel lié à la philosophie, que de le destiner à la location locale ou à d’autres projets touristiques en gagnant plus d’argent. Le propriétaire est bien un exemple d’un appui privé au secteur culturel. Je crois même qu’il faudrait donner une attention à cet exemple pour repenser les rapports commerciaux à Lisbonne dans le contexte, d’un côté, de la gentrification et de la spéculation immobilière et, de l’autre, de l’urgence de repenser les structures culturelles qui travaillent autour de toutes sortes de projets créatifs. Pour les galeries en général, sans doute la solution, au moins provisoire, passe par le virtuel, par des rendez-vous personnalisés ou des solutions de drive-in ou d’autres configurations pour les grands espaces, et peut-être même pour l’usage des espaces publiques. C’est précisément dans cette voie, que j’ai lancé un défi aux artistes et artisans pour faire un vidéo, maximum de 5 minutes, afin de partager leurs défis lors de la pandémie. La réception a été magnifique car j’ai déjà reçu 8 vidéos, provenant soit d’artistes qui travaillent avec la galerie, soit d’artistes qui n’ont pas encore eu l’opportunité de visiter la galerie. Lorsque d’autres artistes sont en train de préparer leurs vidéos. Cela a créé un réseau virtuel de partage entre les artistes et les artisans et tous m’ont écrit en remerciant l’initiative et en l’applaudissant. Je suis donc très heureuse de l’avoir fait. Cela a permis à la galerie de continuer son existence d’une façon virtuelle et cette approche online m’a déjà rendu plusieurs nouveaux contacts de clients et d’artistes. Je ne le répeterai jamais suffisant : la Galeria @oficina Impossivel est une galerie pour les artistes mais aussi pour les artisans, car non seulement il y a des artisans qui font un travail exceptionnel, mais la galerie est un espace qui valorise le faire, la « techné », la main qui produit l’œuvre, soit de l’artiste, soit de l’artisan. Je crois qu’il faut appuyer non seulement les artistes, mais aussi les artisans qui sont normalement relégués sur les marchés de rue et rarement exposés dans les galeries. La Galeria est un espace de rencontre, de partage du sensible sous toutes ses formes, artistiques, philosophiques et artisanales. Aujourd’hui, en ce qui concerne l’écosystème des arts, il faut agir pour renforcer les activités qui ont été terriblement touchées par la pandémie : les artisans, les artistes, les galeristes. La solidarité et l’esprit collectif sont indispensables. Bien-sûr qu’il faut lutter pour que le monde des arts soit considéré dans le budget de L’État et pour qu’au moins 1% y soit appliqué, car cela fait partie d’une conception basique de l’État social. Mais plus qu’aider, il faut repenser tout l’écosystème culturel. Il faut que les artistes s’organisent entre eux pour créer ensemble et il faut des structures collectives capables d’inventer un futur harmonieux et durable pour tous. De nouvelles solutions sont urgentes. C’est le motto de la Galeria @oficina Impossivel, repris du Mai 68 : « de l’impossible, sinon j’étouffe ! ». Le moment est maintenant, le moment, c’est le présent ! Tout au début de cette pandémie, j’ai eu l’idée claire qu’on était face à un changement radical de paradigme social, politique, économique, écologique. Nous observons clairement ce changement, à commencer par la solidarité qui a fonctionné d’une façon rhizomatique et transversale dans plusieurs sphères de la vie publique, soit dans la science, dans le SNS, soit dans plusieurs initiatives privés qui se sont réinventés pour aider le SNS, soit dans les mouvements plus récents tel #BlackLivesMatter. Le monde est en train de changer. C’est le moment d’agir et de lutter pour un monde solidaire, juste, inclusif, écologiquement équilibré pour nous tous et pour les générations à venir #espiritodeportugal
Que penses-tu de cette rencontre en terrasse ? Merci Adeline pour cette si gentille invitation. Tu fais un travail exceptionnel afin de présenter des projets très diverses à Lisbonne. En ce qui concerne le monde des arts plus spécifiquement, je crois que la façon simple, décompliquée, directe dont tu passes la parole est très importante. Comme tu le sais, j’ai toujours ce combat contre l’élitisme de l’art. Je suis donc très sensible à ta façon dépouillée et décomplexée de parler des espaces artistiques. En plus, j’ai beaucoup aimé de partager ce moment si agréable avec Otília et Fernando que je ne connaissais pas, et avec qui nous sommes déjà en syntonie.
How is it going for the gallery @oficina Impossivel? Unlike my academic work which I have managed to pursue, the pandemic crisis was especially painful for my recent project at Galerie Oficina Impossivel. We had just finished the first exhibition, a great success, but the project had barely started and bang! So, I had to close the doors, right after I opened them. Fortunately, the owner of this beautiful space on two levels, gallery on the ground floor and artist workshops on the first floor, is particularly accommodating, otherwise its closure was inevitable. Indeed, I would like to take this opportunity to pay tribute to the owner, who is almost my partner in this adventure. He preferred to rent his space, right in the city center, for this artistic and cultural project linked to philosophy, than to rent it for local rental or other tourist projects by earning more money. The owner is an example of private support for the cultural sector. I even believe that we should pay attention to this example to rethink the commercial relations in Lisbon in the context, on the one hand, of gentrification and real estate speculation and, on the other, of the urgency to rethink cultural structures that work around all kinds of creative projects. For galleries in general, probably the solution, at least provisional, goes through the virtual, through personalized meetings or drive-in solutions or other configurations for large spaces, and perhaps even for the use of public spaces. It is precisely in this way that I challenged artists and artisans to make a video, maximum 5 minutes, to share their challenges during the pandemic. The reception was magnificent because I have already received 8 videos, either from artists who work with the gallery, or from artists who have not yet had the opportunity to visit the gallery. When other artists are preparing their videos. It created a virtual network of sharing between artists and artisans and everyone wrote to me thanking the initiative and applauding it. So I’m very happy to have done it. This has allowed the gallery to continue its existence in a virtual way and this online approach has already made me several new contacts of clients and artists. I will never repeat it enough: the Galeria @oficina Impossivel is a gallery for artists but also for artisans, because not only are there artisans who do exceptional work, but the gallery is a space that values doing it, « Techné », the hand which produces the work, either of the artist, or of the craftsman. I think we need to support not only the artists, but also the artisans who are normally relegated to the street markets and rarely exhibited in galleries. La Galeria is a space for meeting, sharing the sensitive in all its forms, artistic, philosophical and artisanal. Today, with regard to the arts ecosystem, action must be taken to strengthen the activities that have been terribly affected by the pandemic: artisans, artists, gallery owners. Solidarity and a collective spirit are essential. Of course we have to fight for the arts to be considered in the state budget and for at least 1% to be applied to it, because this is part of a basic conception of the social state. But more than helping, we have to rethink the whole cultural ecosystem. Artists must organize themselves to create together, and collective structures must be able to invent a harmonious and sustainable future for all. New solutions are urgent. This is the motto of the Galeria @oficina Impossivel, taken from May 68: « of the impossible, otherwise I will suffocate! » The moment is now, the moment is the present! At the very beginning of this pandemic, I had the clear idea that we were facing a radical change in social, political, economic, ecological paradigm. We are clearly observing this change, starting with the solidarity that has worked in a rhizomatic and transversal way in several spheres of public life, either in science, in the SNS, or in several private initiatives that have reinvented themselves to help the SNS, in more recent movements such as #BlackLivesMatter. The world is changing. Now is the time to act and fight for a united, just, inclusive and ecologically balanced world for all of us and for generations to come. What do you think of this meeting on the terrace? Thank you Adeline for this kind invitation. You do an exceptional job to present very diverse projects in Lisbon. Regarding the arts more specifically, I believe that the simple, uncomplicated, direct way in which you speak is very important. As you know, I still have this fight against the elitism of art. I am therefore very sensitive to your bare and uninhibited way of speaking of artistic spaces. In addition, I really enjoyed sharing this pleasant moment with Otília and Fernando, whom I did not know, and with whom we are already in tune.
Fernando, comment as-tu vécu ce confinement ? « Personnellement, j’ai eu la chance d’avoir une terrasse et de vivre une relation affective harmonieuse donc, je sais avoir bénéficié de conditions « idéales ». Le Portugais, principalement orienté vers l’extérieur, par cette nouvelle expérience, va se préoccuper dans l’avenir certainement plus à son intérieur. Du côté de l’association Alfa Art contemporain, la programmation ALFA 2020 est donc reportée. Par contre, du côté des artistes, c’est une double peine après la crise de 2010. Le mouvement SOS ARTE PT me tient à cœur, d’ailleurs comme membre fondateur et, pendant toute la période du confinement, j’ai aussi fait partie de plusieurs groupes de travail qui s’engagent pour trouver des solutions et peuvent aider les artistes ainsi que les professionnels des arts à faire face à cet événement imprévisible.
L’incidence culturelle véritablement positive est l’accent porté sur le digital. Par exemple, au MAAT, nous nous sommes davantage engagés vers le numérique pour renforcer la liaison entre l’institution, le travail des artistes et notre public.
Que penses-tu de cette rencontre en terrasse ? L’importance capitale de faire le pont avec la cité et tous ces intervenants, et avoir toujours en tête l’idée de développer des partenariats, parce qu’ensemble nous réussissons mieux.
Read >> Entre Nous 01.07.2020 Fernando, how did you experience this confinement? « Personally, I was lucky to have a terrace and live a harmonious emotional relationship, so I know that I benefited from « ideal » conditions. The Portuguese, mainly oriented towards the outside, by this new experience, will certainly be more interested in its interior. As for the Alfa Contemporary Art association, the ALFA 2020 program is therefore postponed. On the other hand, on the side of the artists, it is a double punishment after the crisis of 2010. The SOS ARTE PT movement is close to my heart, moreover as a founding member and, throughout the confinement period, I also did part of several working groups that are committed to finding solutions and can help artists and arts professionals to cope with this unpredictable event. The truly positive cultural impact is the emphasis on digital. For example, at MAAT, we are more committed to digital to strengthen the link between the institution, the work of artists and our audience. What do you think of this meeting on the terrace? The capital importance of building a bridge with the city and all these stakeholders, and always having in mind the idea of developing partnerships, because together we succeed better.
Trio de choc
Des têtes comme j’aime qui fonctionnent de manière verticale, horizontale, transversale… Générosité, convivialité, solidarité et intelligence collective. Je vous remercie tous les trois d’avoir accepter cette invitation notamment Otilia. Foncions-nous vers l’inconnu ? NON, ensemble c’est toujours mieux. Invitation en terrasse qui sera reconduite à la rentrée au sein du collectif « Espirito de Portugal ». Des particuliers pourront s’y joindre : suivez les événements des pages Facebook Espirito de Portugal by Adeline à Lisbonne.
Heads I like that work vertically, horizontally, transversely … Generosity, conviviality, solidarity and collective intelligence. Thank you all three for accepting this invitation, particularly Otilia. Are we going into the unknown? NO,together it’s always better. Invitation on the terrace which will be renewed at the start of the school year in the collective « Espirito de Portugal ». Individuals could join: follow the events on the Facebook pages Espirito de Portugal by Adeline à Lisbonne.
« Espirito de Portugal » by « Adeline A Lisbonne, unique, spécial, l’intelligence collective… Votre passeport pour vivre et faire vivre les valeurs portugaises entre les 7 collines de Lisbonne ; votre agenda, les inaugurations, l’actualité lisboète (J-2)… « Espirito de Portugal » by « Adeline A Lisbonne, unique, special, collective intelligence … Your passport to living and bringing to life the Portuguese values between the 7 hills of Lisbon; your agenda, inaugurations, Lisbon news ( D-2) ...
J’ai fait école, ne sommes-nous pas charmants ? Visières @cartunestore surtout marchons casqué !
Singular subject, certainly the most important that I will write on the future of authentic Lisbon, the one we cherish: – Crafts, Portuguese economic and social link? – Promotional tool for Portugal? To observe the profusion of so-called artisanal Lisbon markets, undoubtedly. On closer inspection, a real craft policy should urgently be born in Lisbon, in Porto *, in Portugal, in order to avoid the confusion of genres, between the best and the worst, from real TOP to TOC resale!
Parcourant ces nombreux marchés artisanaux, « Adeline A Lisbonne » faisant la promotion des plus sélectifs par soutien « Gagnant Gagnant » à Lisbonne, au Portugal, et bien-sûr aux nombreux portugais qui ont choisi cette forme d’expression, focus sur la situation.
En 2019
Depuis 1982, l’association Artesaos de Lisboa fédère et promeut cet artisanat. 500 membres y adhèrent aujourd’hui. Admirablement, la mairie tient à disposition des lieux, en jour et en heure, à un tarif préférenciel, consciente du faible retour sur investissement à ce type d’économie (7€). Le gouvernement honore de sa reconnaissance grâce au document CEARTE. CEARTE qui a remplacé le PPART ces dernières années, preuve de la préoccupation de l’Etat portugais envers ces centaines de personnes qui ne comptent pas leur temps pour essayer de vivre de leurs travaux manuels. Cependant, le tsunami touristique a engendré un désordre, une vague qui a développé le TOC. Des personnes ont aussi répondu à la demande en créant une offre de marchés supplémentaires. Marchés qui placent à rude épreuve le véritable artisanat, et par effet de cascade, Lisbonne, le Portugal, les visiteurs…
Browsing through these many craft markets, « Adeline A Lisbonne » promoting the most selective by « winning, winning » support in Lisbon, Portugal, and of course to the many Portuguese who have chosen this form of expression, focus on the situation. In 2019 Since 1982, the the association Artesaos de Lisboa federates and promoted this craft. 500 members join today. Admirably, the town hall keeps the premises available, day and hour, at a preferential rate, aware of the low return on investment for this type of economy (€ 7). The government is grateful for its recognition thanks to the CEARTE document. CEARTE which replaced the PPART in recent years, proof of the concern of the Portuguese State towards these hundreds of people who do not count their time to try to make a living from their manual work.However, the tourist tsunami created a mess, a wave that developed TOC. People have also responded to the demand by creating an offer of additional markets. Markets that put real craftsmanship to the test, and by cascade effect, Lisbon, Portugal, visitors …
Superbes écharpes en lin, coton, laine, soie, Torcer ideas Top kit Eberta en rupture de stock, dommage.
Maillon(s) faible(s)
Le CEARTE est un document extrêmement chiadé où certains auront obligation à y adhérer, car leur niveau de qualification et d’engagement vis à vis du Portugal est le début de la reconnaissance souhaitée. Cependant, aujourd’hui, le CEARTE apporte une seule qualification honorifique. Il est donc un bon début, mais l’Etat portugais ne devrait-il pas aussi créer une alternative au CEARTE, un document plus simple, moins honorifique, mais en rapport avec la seule création effectuée au Portugal ? En parallèle, le Camara Municipal de Lisboa ne devrait-il pas développer une logistique de différenciation afin de préserver son image, celle de sa ville, celle de son pays ? Différenciation attribuée à l’artisan qui crée par manque de temps jusqu’à sur le marché, proposant des prix toujours trop chers malgré une marge toujours plus faible, son lot quotidien !
7€ et 35€ pour la même offre ! Il faut presque avoir fait Normal Sup pour faire le tour du sujet ! 7€ est le prix d’une journée de marché facturé par la mairie. 35€ par d’autres, je parle ici d’organisateurs qui utilisent le terrain public pour organiser un marché public, des personnes qui semblent s’être substituées à l’action de la mairie. Pour les raisons explicitées ci-dessus, c’est sûr que le manque de marché a donné l’initiative à certains de combler un manque. Mais aujourd’hui, la marie de Lisbonne ne devrait-elle pas reprendre les rênes, se faire aider par l’association qui s’engage plus que jamais à défendre bénévolement déjà 500 adhérents ? Lisbonne, le Portugal, doivent-ils diviser pour mieux régner ou organiser pour fédérer ? 7€ ou 35€ la journée, c’est une énorme différence sur la marge que dégage un véritable artisanat au Portugal. 27€ x 30 artisans = 810€/semaine/mois de bénéfices sur le dos de personnes qui « se démènent comme un diable dans l’eau bénite », me semblent terriblement injuste.
Weak link (s) CEARTE is an extremely clever document in which some will have an obligation to adhere to it, because their level of qualification and commitment towards Portugal is the beginning of the desired recognition. However, today, CEARTE brings only one honorary qualification. So it’s a good start, but shouldn’t the Portuguese State also create an alternative to CEARTE, a simpler document, less honorary, but related to the only creation made in Portugal? At the same time, shouldn’t the Camara Municipal de Lisboa develop a logistics of differentiation in order to preserve its image, that of its city, that of its country?Differentiation attributed to the craftsman who creates for lack of time until on the market, offering prices always too expensive despite an ever lower margin, his daily lot! € 7 and € 35 for the same offer! You almost have to do Normal Sup to go around the subject! € 7 is the price of a market day billed by the town hall. 35 € by others, I mean here organizers who use public land to organize a public market, people who seem to have replaced the action of the town hall. For the reasons explained above, it is certain that the lack of market has given the initiative to some to fill a gap. But today, shouldn’t the Camara take over the reins, get help from the association which is more than ever committed to voluntarily defending 500 members already? Lisbon, Portugal, should they divide to better reign or organize to federate? € 7 or € 35 a day is a huge difference in the margin that real craftsmanship generates in Portugal. 27 € x 30 craftsmen = 810 € / week / month of profits on the back of people who« are struggling like hell in holy water », seem to me terribly unfair.
Ajustement de la politique du Camara Municipal de Lisboa face à la crise 2010 et à l’engouement lisboète ?
En 2019, 70% des artisans sur les marchés lisboètes étaient des personnes sans emploi à la suite de la crise de 2010 ; 30% étaient des changements de vie où la liberté d’action devient le moteur créatif d’un souhait à un apaisement psychique. En ce sens, défendre ces personnes dynamiques en y associant une logistique « Gagnant, Gagnant » serait un PLUS pour tous : Lisbonne, le Portugal et ses bénéficiaires ; sachant qu’une association est prête à s’impliquer comme à son habitude.
Adjustment of the Camara Municipal de Lisboa’s policy in the face of the 2010 crisis and the Lisbon craze? In 2019, 70% of artisans on the Lisbon markets were unemployed people following the 2010 crisis; 30% were life changes where freedom of action becomes the creative engine of a wish for psychic appeasement.In this sense, defending these dynamic people by associating « Winning, Winning » logistics would be a PLUS for everyone: Lisbon, Portugal and its beneficiaries; knowing that an association is ready to get involved as usual.
Communication, marchés artisanaux, fabrication au Portugal
Le TOC shop, le marché du faux artisanal, c’est la gangrène d’une ville qui souhaite élever son image, son économie de marché. Si tout le monde a le droit d’occuper le terrain et à mener la vie qu’il entend, la politique de la ville définit son avenir. En cela, je suis sûre que les Portugais comme la ville de Lisbonne et l’État portugais, souhaitent la capitale, portugaise, culturelle et cosmopolite. En plus, un TOP artisan, AVEC un site Internet de vente en ligne, pourrait finir par souhaiter ouvrir une boutique, et face à l’armada de grandes enseignes internationales, c’est une nouvelle fois « Gagnant, Gagnant » pour tous. Aujourd’hui, l’inverse se produit (comme partout dans le monde). C’est triste, mais sans ajustement de la politique de la ville, je me demande comment l’histoire pourrait être autre à Lisbonne ? Sans ajustement, le TOC a gain de cause.
Communication, craft markets, manufacturing in Portugal: The TOC shop, the fake craft market, is the gangrene of a city that wishes to raise its image, its market economy. If everyone has the right to occupy the land and lead the life they want, city policy defines their future. In this, I am sure that the Portuguese, like the city of Lisbon and the Portuguese state, want the capital, Portuguese, cultural and cosmopolitan. In addition, a craftsman TOP, WITH an online sales website, may end up wanting to open a shop, and facing the armada of major international brands, it is once again « Winner, Winner » for all. Today the opposite is happening (like everywhere in the world). It’s sad, but without adjusting city policy, I wonder how history could be different in Lisbon? Without adjustment, the TOC prevails.
Par cette évolution, le Camara Municipal de Lisboa ne ferait qu’adopter le « success model » LVMH, Hermés, « une intelligence organisée autour d’un écosystème de métiers artisanaux diversifiés ». Lisbonne, le Portugal serait aussi une exemple >>> 37’15’’ Croissance, les raisons d’y croire : Excellente émission qui place en perspective l’économie de la France, de l’Europe et des grands de ce monde, la Chine et les USA.
By this development, the Camara Municipal de Lisboa would only adopt the LVMH success model, Hermés, « an intelligence organized around an ecosystem of diversified craft trades ». Lisbon, Portugal would also be an example >>> 37’15 ’’ Croissance, les raisons d’y croire : Excellent program that puts the economy of France, Europe and the world’s leaders, China and the USA in perspective.
Adeline A Lisbonne s’ajuste
J’avais nommé une catégorie de l’application « CréationS », je l’ai modifiée pour « Made in Portugal« , effectivement ! La catégorie « ArtisanatS » est devenue « Artisanat, Ethique » en français ; « Crafts, Ethics » in english ; « Artesanato, Etica » em português. Adeline A Lisbonne a des idées…
Adeline A Lisbonnne adjusts I had named a category “CréationS” in the application, I changed it to « Made in Portugal », indeed ! The category « ArtisanatS » has become « Artisanat, Ethique » in french; « Crafts, Ethics » in english; « Artesanato, Etica » em português. Adeline A Lisbonne has ideas …
* Porto
Dernièrement au Cap-Vert, j’ai échangé avec Patricia, portugaise habitant Porto, remontée contre l’Etat portugais qui ne tient pas compte des ajustements de pays européens, qui agissent pour le bien-être de leur population et de la planète : – Limiter le nombre de bateaux de croisière (skieurs…) ; – Généraliser la limite des logements locaux (airbnb, booking…) ; – Préserver la culture portugaise Les deux premiers points, des artifices de croissance qui finissent par appauvrir un pays. Pour le troisème, Patricia argumente : « La restauration, où la cuisine portugaise signifiait abondance, partage sans limite de temps, à un prix à l’origine de cette convivialité, assez différente de la « nouvelle cuisine ! ».
Malheureusement, je n’ai pu qu’approuver l’argumentation de Patricia même si j’ai rappelé l’action bénéfique de la loi sur la préservation des « Lojas com Historia| Historic Shops ». En effet, c’est trop peu face au rouleau compresseur du tourisme de masse. En France, les restaurants sont devenus hors de prix pour souvent, depuis quelques années, « offrir » un qualité prix contestable, qui finit par nous faire recevoir chez soi ! Il fut un temps où les français allaient aussi prendre leur café à l’extérieur, les cafés ont disparu, disparaissent… En 2017, certains commerçants me disait que le Portugal avait 30 ans de retard. Nous sommes beaucoup de grands voyageurs à croire l’inverse, que ce que le Portugal croit être du retard est devenu être une avance. Mais plus pour longtemps, car le rouleau compresseur s’emballe !
Par contre, si l’offre est limitée, les prix augmentent et les visiteurs sont autres. L’offre doit toujours être inférieure à la demande. L’inverse, Lisbonne le sait déjà, depuis 2018 (au moins), les chiffres d’affaires baissent malgré un tourisme en nombre bien supérieur. Avoir des centaines d’hôtels, un second aéroport lorsque Lisbonne ne sera plus Lisbonne, lorsque Porto ne sera plus Porto, comme dit Patricia, j’ai bien peur que « d’autres pays le produisent toujours pour moins cher que le Portugal« … Les villes, l’Etat portugais, doivent choisir rapidement.
Bien-sûr, le tourisme se développera toujours (nouveau record en 2019), les médias ne tarissent que d’éloges (dernier en date), et ils ont raison, mais quel monde est souhaité dans la capitale portugaise ?? Porto, Lisbonne, ont-ils intérêt à promouvoir auprès de leurs visiteurs, ce que représente le Portugal ou ce qui pullule dans le monde entier ??
* Porto: Recently in Cape Verde, I exchanged with Patricia, Portuguese living in Porto, rising against the Portuguese State which does not take into account the adjustments of European countries, which act for the well-being of their population and the planet: – Limit the number of cruise ships (skiers); – Generalize the limit of local accommodation (airbnb, booking …); – Preserve the Portuguese culture The first two points, artifices of growth which end up impoverishing a country. For the third, Patricia argues: « Catering, where Portuguese cuisine meant abundance, sharing without time limit, at a price at the origin of this conviviality, quite different from » new cuisine! « . Unfortunately, I could only approve Patricia’s argument even if I recalled the beneficial action of the law on the preservation of « Lojas com Historia | Historic Shops ”. Indeed, this is too little compared to the steamroller of mass tourism. In 2017, some traders told me that Portugal was 30 years behind. We are a lot of frequent travelers to believe the opposite, that what Portugal believes to be late has become an advance. But not for long, because the steamroller is racing! On the other hand, if the offer is limited, prices increase and visitors are different. Supply must always be lower than demand. Conversely, Lisbon already knows that, since 2018 (at least), turnover has been falling despite much higher tourism. Having hundreds of hotels, a second airport when Lisbon is no longer Lisbon, when Porto is no longer Porto, as Patricia says, I’m afraid « other countries are still producing it for less than Portugal ». The cities, the Portuguese state, must choose quickly. Of course, tourism will always develop, the media are full of praise (latest), and they are right, but what world is desired in the Portuguese capital ?? Lisbon, Porto… do they have an interest in promoting to theirs visitors, what represents Portugal or what swarms around the world?
Catarina, José, deux générations, philosophie, art, la tranversalité dans le sang !
Portraits croisés / Cross portraits
Depuis sa naissance, CatarinaPombo Nabais est bercée entre philosophie et vie artistique. Ses études seront philosophiques. Après un doctorat sur Gilles Deleuze auprès de Jacques Rancière à Paris, elle devient chercheuse au Centro de Filosofia des Ciências(CFCUL) à l’Université de Lisboa. Personnalité dynamique, elle y fonde le Science-Art-PhilosophieLabotary (SAP LAB / CFCUL) ayant pour mission non seulement d’assumer la Philosophie comme activité créative, mais aussi de mettre en place, lancer la rencontre entre la Philosophie, la Science et l’Art. Entre plusieurs activités que Catarina organise au SAP Lab (séminaires, conférences, workshops, interviews, éditions/publications, etc.), une lui tient particulièrement à cœur, celle d’accueillir, en résidence des artistes interdisciplinaires qui travaillent entre la science et l’art. La faculté restant bien-sûr un lieu d’étude et de recherche, elle devient aussi un espace de communication et d’exposition. En tant que curatrice, Catarina a été responsable de plusieurs expositions dont celle sur les tatouages au Musée du Design et de la Mode (MUDE), considérée une des 5 meilleures expositions de 2017 par « Time Out », ainsi que celle sur le travail de l’artiste Bela Silva au Musée de l’Orient. Par sa forme créative et enjouée au travail, Catarina se présente toujours comme étant « le singe de l’académie » en référence explicite du conte de Kafka ! En plus de multiplier les rencontres, diversifier les connexions culturelles, Catarina devient, autre que chercheuse et curatrice, aussi entrepreneuse pour associer son expérience universitaire à la vie artistique lisboète : Oficina Impossivel voit le jour en avril 2019 ; le nom en dit long !
Since her birth, Catarina Pombo Nabais is rocked between philosophy and artistic life. His studies will be philosophical. After a doctorate on Gilles Deleuze from Jacques Rancière in Paris, she became a researcher at the Centro de Filosofia des Ciências (CFCUL) at the University of Lisboa. Dynamic personality, she founded Science-Art-Philosophy Labotary (SAP LAB / CFCUL) with the mission not only to assume Philosophy as a creative activity, but also to set up, launch the meeting between Philosophy, Science and art. Among several activities that Catarina organizes at the SAP Lab (seminars, conferences, workshops, interviews, editions / publications, etc.), one is particularly close to her heart, that of hosting, in residence interdisciplinary artists, who work between science and art. The faculty of course remaining a place of study and research, it also becomes a space of communication and exhibition.As curator, Catarina has been responsible for several exhibitions including that on tattoos at the Museum of Design and Fashion (MUDE), considered one of the 5 best exhibitions of 2017 by « Time Out », as well as that on the work of artist Bela Silva at the Museum of the Orient. By her creative form and playful to work, Catarina always presents herself as being « the monkey of the academy » in explicit reference of the tale of Kafka! In addition to multiplying the meetings, diversifying the cultural connections, Catarina becomes, other than researcher and curator, also entrepreneur to thus associate her university experience with the artistic life of Lisbon: Oficina Impossivel is born in April 2019; the name says it all!
JoséSousa Machado, remontons le temps, la dictature, le positionnement familial à droite et la pensée universitaire à gauche, il consacre ses études à l’économie afin d’approfondir la pensée de Marx, les moyens de production à l’origine des marchés. En 3ème année, il s’oriente vers un cursus « lettres » et devient ainsi journaliste. Sa raison d’être, « la paix, la beauté et la connaissance », sans compromission possible, origine des déplacements intercontinentaux. En effet, si une économie de marché se rétracte à ne plus pouvoir équilibrer ses affaires, il faut s’organiser autrement. Ainsi, la vie de José est une suite de rebondissements entre maisons d’éditions au Brésil (Rio et Sao Paulo), éditeur à Lisbonne, un passage en Angola (2008) puis son retour à Lisbonne pour le compte de la Cha de Caxinde.
Artes & Leiloes d’après Art & Auctions (1988), Arte Iberica et Agenda Cultural Lisboa (1995)… Je vous passe toutes les éditions de magazines Auto, Montres et autres, que José a produit pour soutenir la revue d’art (avant Internet) ! I pass you all the editions of magazines Auto, Watches and others, that José produced to support the magazine d art (before the Internet)!
En 2012, José découvre le vaste espace rue Garett, dépouillé de culture et criblé de dettes. C’est l’heure de la séparation avec l’association culturelle angolaise, l’ouverture de la Livraria Sa da Costa, et la reprise des bureaux au 4ème étage, Praça Luis Camoes 22 (700m2). José est humble, discret, mais aussi un forcené du développement et de la promotion du marché culturel au Portugal. La culture en proue du bateau portugais ? Pas encore, 1% du budget portugais était seulement débattu au parlement fin 2019.
JoséSousa Machado, let’s go back in time, dictatorship, family positioning on the right and university thinking on the left, he devotes his studies to the economy in order to deepen the thinking of Marx, the means of production at the origin of the markets. In the 3rd year, he turned to a « letters » course and thus became a journalist. Its raison d’être, « peace, beauty and knowledge », without possible compromise, origin of intercontinental displacements. Indeed, if a market economy shrinks from not being able to balance its affairs, it has to be organized differently. Thus, José’s life is a series of twists and turns between publishers in Brazil (Rio and Sao Paulo), publisher in Lisbon, his passage in Angola (2008) then his return to Lisbon on behalf of the Cha de Caxinde. In 2012, José discovered the large space on rue Garett, stripped of culture and riddled with debts. It is time for separation from the Angolan cultural association, the opening of the Livraria Sa da Costa, and the resumption of offices on the 4th floor, Praça Luis Camoes 22 (700m2). José is humble, discreet, but also a fan of the development and promotion of the cultural market in Portugal. Culture at the forefront of the Portuguese boat? Not yet, 1% of the Portuguese budget was debated in parliament at the end of 2019.
La discrétion, le bien des Portugais, probablement le mal du Portugal. Dans une Europe en errance, ne serait-il pas venue l’heure des « petits » pays d’exprimer leur bon sens ? Le bon sens des petits qui relèvent les défis ! En tout cas, c’est la raison d’être de la chronique Entre Nous, et d’autant plus que nous sommes nombreux à penser que la culture est un levier économique exceptionnel. LE véritable allié économique au tourisme lorsque ce dernier est souhaité plus sélectif. Parfait aussi, lorsque la scène artistique lisboète mue un peu plus chaque jour, entre création et expérience portugaise, jeunesse internationale, galeries d’art, projets des résidences artistiques diversifiés et mécénats culturels.
Discretion, the good of the Portuguese, probably the bad of Portugal. In a wandering Europe, would it not have been time for the « small » countries to express their common sense? The common sense of the little ones who take up the challenges! In any case, this is the purpose of the Entre Nous column, and all the more so since many of us believe that culture is an exceptional economic lever. THE real economic ally for tourism when the latter is desired more selective. Perfect also, when the Lisbon artistic scene changes a little more each day, between creation and Portuguese experience, international youth, art galleries, projects of diversified artistic residences and cultural sponsorship.
Résidence d’artistes, Open SAP LAB Au SAP Lab, Catarina Pombo Nabais a déjà organisé plusieurs résidences, toujours de philosophes. Récemment, elle a reçu la proposition d’une artiste allemande Katrin von Lehmann, qui souhaitait apprendre la philosophie de Gilles Deleuze, ainsi qu’avoir la possibilité de connaître et de travailler avec quelques scientifiques portugais. De septembre à novembre, Catarina a organisé ces rencontres autour de questions hybrides entre les relations de l’art et de la science. L’artiste a mis en place une recherche sur la méthode scientifique et a présenté les résultats de sa résidence dans une exposition à la GaleriaCiências de la Faculté de l’Université de Lisbonne, aussi organisée par Catarina.
Artist residency, Open SAP LAB : At the SAP Lab, Catarina Pombo Nabais has already organized several residences, still a philosopher. Recently, she received the proposal from a German artist Katrin von Lehmann, who wanted to learn the philosophy of Gilles Deleuze, as well as having the opportunity to know and work with some Portuguese scientists. From September to November, Catarina organized these meetings around hybrid questions between the relationships of art and science. The artist has carried out research on the scientific method and presented the results of his residency in an exhibition at the Galeria Ciências of the Faculty of the University of Lisbon, also organized by Catarina.
Art, artisanat, Oficina Impossivel Campo de Ourique & Santos Depuis 2008, pendant 10 ans hébergée à la Fabrica Braço da Prata, Oficina Impossivel s’est partagé entre deux espaces différents, à Santos-o-Velho et à Campo de Ourique. – Oficina Impossivel Campo de Ourique, dirigée par la soeur de Catarina, Patricia Pombo Medeiros, biochimiste de formation en conservation et en restauration, spécialisée en peinture, céramique et dessin, est un atelier de Restauration et Conservation (que j’aurai plaisir à découvrir prochainement). – Oficina Impossivel Santos-o-Velho, dirigée par Catarina, « galerie vivante entre créations d’artistes et d’artisans ». Il s’agit d’un concept élargi de la galerie d’art, une galerie habitée par des artistes et des artisans qui travaillent dans l’espace de la galerie et qui, ainsi, peuvent interagir directement avec le public. Oficina Impossivel est plus qu’une galerie, c’est aussi un projet qui donne corps à un collectif d’artistes et d’artisans, soit résidents dans ses ateliers et espaces de coworking, soit des collaborateurs externes. Le double caractère des Oficina Impossivel « Atelier » à Campo de Ourique et « Galerie » à Santos-o-Velho, issu d’un duo très complémentaire des deux sœurs, donne alors corps à ce projet commun, inédit et complexe : rejoindre la Philosophie et l’Art, créant ainsi des espaces où un monde de choses et d’idées est constamment conservé et réinventé ! Oficina Impossivel est l’endroit où tout peut avoir lieu, soit des conversations avec des artistes, soit des workshops de conservation et restauration, soit des conférences/masterclass en Philosophie, soit des expositions, bref où l’impossible peut vraiment arriver. Dans un premier temps, Catarina loue le rez-de-chaussée d’un immeuble, dans le but de fonder un espace chaleureux associant livres, objets vintage et objets d’art, complétude qui raconte une histoire. L’idée est toujours celle de construire un espace de galerie informelle, non élitiste, où les œuvres d’art sont savamment, artistiquement, mélangés entre pièces vintage et livres. Entre-temps, les 120 m2 au 1er étage sont dédiés à la résidence artistique dans le but de créer une « chaude » connexion entre les ateliers d’artistes et l’espace galerie. Comme dit Catarina : « j’ai l’impression de recevoir des oeuvres d’art encore chaudes, fraichement descendues des ateliers » ! Gagnez 10 % sur toutes les créations de l’Oficina en présentant l’application Adeline A Lisbonne.
Art, crafts, artists, Oficina Impossivel Campo de Ourique & Santos: Since 2008, for 10 years hosted at Fabrica Braço da Prata, Oficina Impossivel has been shared between two different spaces, in Santos-o-Velho and Campo de Ourique. – Oficina Impossivel Campo de Ourique, led by Catarina’s sister, Patricia Pombo Medeiros, biochemist by training in conservation and restoration, specializing in painting, ceramics and drawing, is a Restoration and Conservation workshop (which I will be pleased to discover soon ). – Oficina Impossivel Santos-o-Velho, directed by Catarina, « living gallery between creations of artists and craftsmen ». It is an expanded concept of the art gallery, a gallery inhabited by artists and artisans who work in the gallery space and who, thus, can interact directly with the public. Oficina Impossivel is more than a gallery, it is also a project that gives shape to a collective of artists and craftsmen, either residents in its workshops and coworking spaces, or external collaborators. The double character of the Oficina Impossivel « Atelier » in Campo de Ourique and « Galerie » in Santos-o-Velho, resulting from a duo very complementary of the two sisters, gives substance to this common, original and complex project: to join Philosophy and Art, thus creating spaces where a world of things and ideas is constantly preserved and reinvented! Oficina Impossivel is the place where everything can take place, either conversations with artists, conservation and restoration workshops, conferences / masterclasses in Philosophy, or exhibitions, in short where the impossible can really happen. At first, Catarina rents the ground floor of a building, with the aim of founding a warm space combining books, vintage objects and works of art, a completeness that tells a story. The idea is still to build an informal, non-elitist gallery space, where works of art are skillfully, artistically, mixed between vintage pieces and books. Meanwhile, the 120 m2 on the 1st floor are dedicated to the artistic residence in order to create a « warm » connection between the artists’ studios and the gallery space. As Catarina says: « I have the impression of receiving works of art that are still warm, fresh from the workshops ». Earn 10% on all creations of the oficina by presenting the Adeline A Lisbonne application.
Vendredi 24 janvier à 18h, Oficina Impossivel – Galerie à Santos, ouvre ses portes pour sa première exposition dont le commissaire sera Catarina Pombo Nabais. Intitulée « 12+1 : la première fois ». L’exposition comptera 13 artistes et artisans résidents et collaborateurs d’Oficina Impossivel. Le vernissage marquera ainsi la nouvelle étape de ce projet, maintenant exclusivement dédié aux artistes et aux artisans. Nous sommes tous invités, TOP !
Friday 24 January at 6 p.m., Oficina Impossivel – Galerie in Santos, opens its doors for its first exhibition, curated by Catarina Pombo Nabais. Entitled « 12 + 1: the first time ». The exhibition will include 13 resident artists and artisans and collaborators of Oficina Impossivel. The opening will mark the new stage of this project, now exclusively dedicated to artists and artisans. We are all invited, TOP!
Livres anciens, espaces d’exposition et d’événements, pépinière cuturelle et résidence d’artistes, Livraria Sa da Costa 900m2 dédiés à l’art dans sa plus large expression, à sa promotion, afin de participer au développement de l’économie culturelle du Portugal : – 200m2 rua Garett qui invitent à découvrir un négoce de livres anciens au rez-de-chaussée, en partenariat avec le spécialiste, Pedro Castro e Silva. A l’étage, deux espaces intempestifs dédiés aux expositions artistiques et autres événements culturels, philosophique, théâtral… – 700m2 praça Luis Camoes (4ème étage) qui accueillent une pépinière interdisciplinaire d’artistes, sélectionnés, dont la qualité créative parle ou interpelle José. De studios de peintre à l’atelier de joaillerie de Térésa Milheiro via la succursale de la plus grande galerie d’art d’Amérique latine, Fortes D’Aloia & Gabriel ; l’art digital et Ocupart ; le magazine UMBIGO que José a tenu à héberger en l’aidant par son expérience à recentrer son éditorial… Les bureaux et des espaces événementiels !
Old books, exhibition and event spaces, cultural nursery and artists’ residence, Livraria Sa da Costa, 900m2 dedicated to art in its widest expression, to its promotion, in order to participate in the development of the cultural economy of Portugal: – 200m2 rua Garett who invite to discover a trade in old books on the ground floor, in partnership with specialist, Pedro Castro e Silva. Upstairs, two untimely spaces dedicated to artistic exhibitions and other cultural, philosophical, theatrical events … – 700m2 praça Luis Camoes (4th floor) which welcome an interdisciplinary nursery of selected artists, whose creative quality speaks or challenges José. From painter studios to the jewelry workshop of Térésa Milheiro via the largest art gallery in Latin America,Fortes D’Aloia & Gabriel; digital art and Ocupart ; UMBIGO magzine that José wanted to host by helping him with his experience to refocus his editorial … Offices and event spaces!
Catarina, José, deux personnes pour qui priment la qualité, « la paix, la beauté et la connaissance », la philosophie, la culture, l’art, la tranversalité dans le sang. La culture, un biais de développement d’une économie de marché pour le Portugal ? OUIIII !
Catarina, José, two people who take precedence over quality, « peace, beauty and knowledge », philosophy, culture, art… Culture, a bias in the development of a market economy for Portugal? YES!
Mémoire, Dialogue, azulejo, art contemporain, Gallery Ratton
Pour reprendre l’expression française, tradition et modernité sont les deux mamelles du Portugal, à l’image de la culture Azulejo, et du travail mené par la Galeria Ratton depuis 1987. A l’origine, une femme, Ana : « J’ai collaborée avec mon amie, Rosa Almeida, à la manufacture de Bordallo Pinheiro de Caldas da Rainha où j’ai pu apprécier les techniques de la céramique. »
Memory, Dialogue, azulejo, contemporary art, the Ratton Gallery To use the French expression, tradition and modernity are the two udders of Portugal, like the Azulejo culture, and the work done by Galeria Ratton since 1987. Originally, a woman, Ana: « J ‘ collaborated with my friend, Rosa Almeida, at the factory of Bordallo Pinheiro of Caldas da Rainha where I could appreciate the techniques of ceramics. »
Racontez-nous Ana ? « Remontons aux années 85, la production industrielle ne faisait plus que reproduire d’anciens azulejos, nous nous éloignions de leur vocation première et de leur aspect d’origine. Par conséquent, il était urgent de fabriquer et de montrer l’azulejo avec son réel potentiel, non seulement technique, mais aussi en tant qu’expression actuelle et moderne de l’art portugais, c’est à dire en revalorisant le langage de l’azulejo. Au Portugal, depuis le XVIe siècle, l’azulejo était utilisé pour recouvrir d’importants bâtiments. Au fil du temps, les murs extérieurs et intérieurs ont été recouverts intégrant toujours l’architecture des bâtiments. La nouvelle expression de l’azulejo ne renie pas la tradition, mais elle intègre aussi la notion de nuance. Si on parle couleur, texture, vernis aux techniques de fabrication utilisés à l’âge d’or de l’azulejo (en particulier au XVIIIe siècle), les possibilités techniques contemporaines se sont multipliées et ont contribué à créer de nouvelles manières de peindre la céramique. Le plus important reste la connaissance et la compréhension du matériau par l’artiste, compte tenu de l’évolution des techniques de fabrication et des nouvelles façons de concevoir les espaces architecturaux. À la fin, les azulejos continuent de jouer le même rôle c’est à dire refléter les conflits et les tendances de notre époque. La culture Azulejo a un devoir de mémoire, mais il est aussi très important de noter que l’œuvre de l’artiste invite à une émotion, à découvrir un message supplémentaire. Depuis 2005, mon fils Tiago, architecte, m’a rejoint, bien-sûr il a été bercé, nourri à l’azulejo ! Un projet, c’est beaucoup de dialogue et de sensibilité. ». Ana, Tiago, les œuvres réalisées ne mériteraient pas un code QR ? Probablement.
Tell us Ana? « Looking back to the ’85s, industrial production was no more than reproducing old tiles, we were moving away from their original vocation and their original appearance. Therefore, it was urgent to manufacture and show the azulejo with its real potential, not only technical, but also as current and modern expression of Portuguese art, ie by revaluating the language of the azulejo . In Portugal, since the 16th century, azulejo was used to cover important buildings. Over time, the exterior and interior walls have been covered, always incorporating the architecture of the buildings. The new expression of the azulejo does not deny tradition, but it also incorporates the notion of nuance. If one speaks about color, texture, and varnish to the manufacturing techniques used in the golden age of the azulejo (especially in the 18th century), the contemporary technical possibilities have multiplied and have contributed to create new ways of painting the ceramic. The most important is the artist’s knowledge and understanding of the material, given the evolution of manufacturing techniques and new ways of designing architectural spaces. In the end, azulejos continue to play the same role, reflecting the conflicts and trends of our time. The Azulejo culture has a duty to remember, but it is also very important to note that the artist’s work invites an emotion, to discover an additional message. Since 2005, my son Tiago, architect, joined me, of course he was rocked, fed the azulejo! A project is a lot of dialogue and sensitivity. « . Ana, Tiago, the completed works do not deserve a QR code? Probably.
Dialogue, le maître mot Quel définition donneriez-vous à votre Dialogue ? – « Avec l’artiste, c’est difficile à dire, car les liens, la passion que nous avons pour son travail déplace le discours vers une dimension complexe. Nous pourrions résumer que la communion du dialogue avec l’artiste fait que le projet aboutit. Ou non, ou 30 ans plus tard ! » A quel projet pensez-vous ? – « Celui qui va être inauguré ce prochain 18 décembre, situé entre le MAAT et le Museu dos Coches, Célébration du centenaire de la naissance de Sophia de Mello Breyner Andresen – ESPACE ENTRE MOT ET COULEUR – SOPHIA e MENEZ. Ce projet a été conçu en 1990, avec l’artiste Menez, décédée en 1995, qui n’avait pas été réalisé. Le projet à Belém cette fois-ci présente toutes les conditions pour un résultat totalement réussi car il est un hommage à deux artistes reconnus, de notoriété internationale. Ce grand projet a été possible grâce à la Mairie de Lisbonne ». Et côté « acheteur », comment cela se passe t-il ? « Nous écoutons la demande et progressivement, nous cernons le ou les objectifs, nous pensons à l’artiste qui pourrait relever le défi, les Dialogues s’installent et « petit à petit l’oiseau fait son nid » !
Dialogue, the key word What definition would you give to your Dialogue? – « With the artist, it’s hard to say, because the links, the passion we have for his work moves the discourse towards a complex dimension. We could summarize that the communion of dialogue with the artist makes the project successful. Or no, or 30 years later! « What project do you think? – « The one to be inaugurated next December 18, located between the MAAT and the Museu dos Coches, Celebration of the centenary of the birth of Sophia de Mello Breyner Andresen – SPACE BETWEEN WORD AND COLOR – SOPHIA e MENEZ. This project was conceived in 1990, with the artist Menez, who died in 1995, which had not been realized. The project in Belém this time presents all the conditions for a totally successful result as it is a tribute to two recognized artists of international renown. This great project was possible thanks to the Lisbon City Council « . And « buyer » side, how does it go? « We listen to the demand and gradually, we identify the objective (s), we think about the artist who could take up the challenge, the Dialogues settle and » little by little the bird makes its nest « !
A la GaleriaRatton La galerie expose les projets et des azulejos à l’unité de tous les artistes avec qui la galeria Ratton a développé de grands projets. Jusqu’au 17 janvier, l’exposition présente le travail de l’artiste Helena Lapas « POÉTIQUE des SURFACES ET MARQUES DU TEMPS ». Pour cette (superbe) exposition, nous collaborons avec le Musée de l’Histoire Naturelle – MUNHAC.
At the Gallery RattonThe gallery exhibits projects and tiles to the unity of all artists with whom la galeria Ratton has developed great projects. Until January 17, the exhibition presents the work of the artist Helena Lapas « POETIC OF SURFACES AND BRANDS OF TIME ». For this (beautiful) exhibition, we collaborate with the Museum of Natural History – MUNHAC.
Ana, Tiago, je vous remercie pour le plaisir procuré d’avoir échangé ensemble de la contemporanéité de l’azulejo, car à mes yeux, il était une culture ancienne, malgré mes petits achats contemporains. Le Dialogue reste déterminant.
Ana, Tiago, thank you for the pleasure of having exchanged together the contemporaneity of the azulejo, because in my eyes, it was an old culture, despite my small contemporary purchases. Dialogue remains crucial.
Rua Academia das Ciências
Rue résidentielle que j’adore, car elle associe calme, silence, verdure et volupté. Les Galeries Ratton et de Portalegre se situent dans les anciennes écuries du Marquis de Pombal, à qui l’on doit la reconstruction de la ville basse (Baixa), telle que nous la connaissons aujourd’hui. Donc, après le tremblement de terre (1755), pour se protéger des incendies, le Marquis privilégia l’azulejo qui connut un grand essor.
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Residential street that I love because it combines calm, silence, greenery and sensuousness. The Ratton and Portalegre Galleries are located in the old stables of the Marquis de Pombal, to which we owe the reconstruction of the lower city (Baixa), as we know it today. So after the earthquake (1755), to protect himself from the fires, the Marquis favored the azulejo which knew a big rise.
C’est l’histoire d’une usine de tapis au point noué de Portalegre qui périclite, et d’industriels du textile, qui associent compétences et finances autour d’une nouvelle technique de tissage dans l’objectif de réaliser des tapisseries murales. Innovation technique élaborée auparavant par Manuel Carmo Peixeiro à l’école de textile de Roubaix. En 1948, son fils, Manuel Celestino Peixeiro et Guy Fino présentent les premières tapisseries, ainsi la Manufacture des Tapisseries de Portalegre succède à l’usine de tapis. Les débuts sont difficiles, car depuis plusieurs siècles, les références sont françaises et flamandes, également au Portugal, grand importateur de tapisseries commémorant les découvertes maritimes et conquêtes à travers le monde. En 1952, lors de l’exposition à Lisbonne « La Tapisserie Française du Moyen-Age à nos jours », la qualité de la manufacture de Portalegre est reconnue par les lissiers français. Il faut encore intéresser Jean Lurçat, le modernisateur de la tapisserie française. Après un premier contact à cette exposition, Guy Fino arrive à le convaincre de visiter la Manufacture où il est confronté à deux tapisseries : celle tissée en France, offerte à l’épouse de Guy Fino par Jean Lurçat lui-même quelques années auparavant, et sa « copie » tissée à Portalegre.
It is the story of a stitched carpet factory in Portalegre, and textile manufacturers, who combine skills and finances around a new weaving technique with the aim of making wall tapestries. Technical innovation previously developed by Manuel Carmo Peixeiro at the textile school of Roubaix. In 1948, his son, Manuel Celestino Peixeiro and Guy Fino presented the first tapestries, and the Manufacture des Tapisseries Portalegre succeeds the carpet factory. The beginnings are difficult, since for several centuries, the references are French and Flemish, also in Portugal, a major importer of tapestries commemorating the maritime discoveries and conquests around the world. In 1952, during the exhibition in Lisbon « The French Tapestry from the Middle Ages to today », the quality of the Portalegre factory is recognized by French weavers. We must still interest Jean Lurçat, the modernizer of French tapestry. After a first contact at this exhibition, Guy Fino manages to convince him to visit the Manufacture where he is confronted with two tapestries: the one woven in France, offered to Guy Fino’s wife by Jean Lurçat himself a few years ago, and his « copy » woven in Portalegre.
Innovation technique, le point de nœud de Portalegre Des différences techniques qui font dire à Jean Lurçat, « les meilleures tisseuses au monde sont à Portalegre. ». De 1958 et jusqu’à sa mort, beaucoup de ses tapisseries seront tissés à Portalegre.
Technical innovation, the portalegre node Technical differences that make Jean Lurçat say, « the best weavers in the world are in Portalegre. » From 1958 until his death, many of his tapestries will be woven in Portalegre.
Métier de haute lisse | Portalegre
Les tapisseries de Portalegre sont réalisées manuellement sur des métiers de haute lisse (le tissage y est fait à la verticale comme elles seront exposées). Les tisserandes travaillent sur un canevas présenté à l’envers (plan de travail quadrillé face aux yeux). La trame décorative s’enroule sur la chaîne en la recouvrant dès le premier passage ; à chaque point, deux fils de chaîne sont ainsi enroulés par la trame. Le tissage progresse de bas en haut et horizontalement. Entre chaque trame décorative (couleur), une fine trame de liaison est passée par croisement simple avec la chaîne. Cette trame de liaison est cachée par l’épaisseur de la trame décorative en éliminant la couture française. Les tapisseries de Portalegre acquièrent ainsi une exceptionnelle densité et fermeté de texture. De 2 500 à 10 000 points au décimètre carré. Six mois pour une complète réalisation. « La tapisserie est une grande école de la vie, elle demande patience à son propriétaire. » Pedro Jaime Vasconcelos.
In French technique, weaving is done flat. Each color is woven individually, which involves sewing to avoid spaces between two colors. The Portalegre tapestries are hand-made on high-looming crafts (the weaving is done vertically as they will be exposed). The weavers work on a canvas presented upside down (squared work plan facing the eyes). The decorative frame wraps around the chain covering it from the first pass; at each point, two warp threads are thus wound by the weft. Weaving progresses from the bottom up and horizontally. Between each decorative frame (color), a fine linkage is passed by simple crossing with the chain. This linkage is hidden by the thickness of the decorative frame by eliminating the French seam. The tapestries of Portalegre thus acquire an exceptional density and firmness of texture. From 2,500 to 10,000 points per square decimetre. Six months for a complete realization. « The tapestry is a great school of life, it asks patience to its owner. » Pedro Jaime Vasconcelos.
8ème merveille du monde Les tapisseries de Portalegre sont toujours exécutées à partir d’une oeuvre originale. Elle est agrandie jusqu’à la dimension voulue sur un papier quadrillé, dont chaque carré représente un point de tissage, permettant un luxe de détails impressionnants. La trame décorative, se compose de 8 fils de laine, ce qui permet de les mélanger parmi les 7000 couleurs, créant des effets chromatiques très riches et une gamme de couleurs virtuellement infinie. La technique de Portalegre permet une haute définition dans de petits détails et l’obtention de formes très précises.
8th wonder of the world The tapestries of Portalegre are always executed from an original work. It is enlarged to the desired size on a grid paper, each square of which represents a weaving point, allowing a luxury of impressive details. The decorative frame consists of 8 threads of wool, which allows you to mix them among the 7000 colors, creating very rich color effects and a virtually infinite range of colors. The Portalegre technique allows high definition in small details and obtaining very precise shapes.
Marché de l’art des tapisseries de Portalegre Les tapisseries de Portalegre sont des séries limitées de 1, 4 à 8 exemplaires. Elles sont identifiées par un « bolduc » qui porte le titre de l’œuvre, ses dimensions, le numéro de série et la signature du peintre. Le marché des tapisseries de Portalegre identifie 3 200 pièces et 200 auteurs, architectes, peintres, dessinateurs de renom international. Après la révolution du 25 avril 1974, l’état portugais cesse ses commandes. L’international porte la manufacture. En 1987, la manufacture se dote d’une galerie au cœur de la capitale, de Bairro Alto. La crise de 2010 est un coup dur, la manufacture résiste, et comme à ses premiers jours, un homme ajoute ses compétences sur ce marché du patrimoine vivant portugais. Un marché qui repart à la hausse : « L’année dernière, j’achetais tout ce que j’aimais, aujourd’hui je me trouve souvent face à des collectionneurs privés, le marché se réveille. La mode revient. »
Portalegre tapestry art market The tapestries of Portalegre are limited series of 1, 4 to 8 copies. They are identified by a « bolduc » which bears the title of the work, its dimensions, the serial number and the signature of the painter. The tapestry market of Portalegre identifies 3,200 pieces and 200 internationally renowned authors, architects, painters and draughtsmen. After the revolution of April 25, 1974, the Portuguese state stops its orders. The international carries the manufacture. In 1987, the factory acquired a gallery in the heart of the capital, Bairro Alto. The crisis of 2010 is a blow, the factory resists, and as in his early days, a man adds his skills on this market of Portuguese living heritage. A market that is rising again: « Last year, I bought everything I liked, today I often face private collectors, the market is waking up.
Collectionneur, marchand d’art, courtier, commissaire, Pedro En 1990, Pedro, collectionneur et marchand d’art africain vend sa collection puis goûte les plaisirs du tapis Persan. Il interrompt sa démarche, faute d’un second marché clairement défini. En avril 2018, il se tourne avec émerveillement vers les tapisseries de Portalegre.
Collector, art dealer, broker, commissioner, Pedro In 1990, Pedro, collector and African art dealer, sells his collection and tastes the pleasures of the Persian carpet. He interrupts his approach, for lack of a clearly defined second market. In April 2018, he turns with wonder at the tapestries of Portalegre.
Le bolduc, signature des tapisseries de Portalegre
Homme providentiel, le trio magique de Portalegre Au Portugal, les compétences se lient très (très) souvent autour d’un objectif commun ; c’est « l’esprit portugais », prendre plaisir à travailler ensemble. L’engagement est total, chacun respecte le travail de l’autre, le but est de dépasser les objectifs, « l’union fait la force ». J’ai fait la connaissance de Pedro en 2018 chez Inês Carrelhas. Restauratrice en tapisserie, elle avait trouvé ingénieux notre rencontre à son atelier, Pedro m’avait dit : « Pour bien acheter, il faut être un connaisseur de la restauration, ce à quoi j’essaie d’être ! Comme un heureux hasard, tout prend forme, sa galerie, son huit clos pour accueillir ses clients, ses expositions « Wineart » en partenariat avec La Pétillante, et jusqu’au 28 décembre, la sublime exposition autour de l’artiste portugais, Cruzeiros Seixas, peintre suréaliste de renom qui arrosera ses 99 bougies ce mois de décembre, justement à la galerie des Tapisseries de Portalègre. Les deux expositions suivantes sont déjà dans les tuyaux !
A providential man, the magical trio of Portalegre In Portugal, skills are linked very (very) often around a common goal; it’s « Portuguese spirit », enjoy working together. The commitment is total, everyone respects the work of the other, the goal is to exceed the objectives, « unity is strength ». I met Pedro in 2018 at Inês Carrelhas. Restorer in tapestry, she had found our meeting ingeniously in her workshop, Pedro had told me: « To buy well, you must be a connoisseur of the restoration, what I try to be! As a happy coincidence, everything takes shape, its gallery, its eight closed to welcome its customers, its exhibitions « Wineart » in partnership with La Pétillante, and until December 28, the sublime exhibition around the Portuguese artist, Cruzeiros Seixas, renowned painter of surealiste who will water his 99 candles this month of December, precisely at the tapestries Gallery Portalègre. The following two exhibitions are already in the pipes!
Art textile, art architectural « Le paradigme de l’architecture a changé, les espaces se sont réduits, les fenêtres se sont agrandies, les architectes et les décorateurs, pensent moins naturellement aux tapisseries de Portalegre, à nous de leurs rappeler leurs qualités esthétiques, acoustiques et thermiques, l’expression artistique des deux faces. Ces tapisseries captent la lumière sans briller, elles rompent l’écho, la technique d’accrochage sur bande velcro est salvatrice… » Pedro En 2010, l’architecte Siza Vieira associait au building « New Orleans Tower » à Rotterdam, « Jazz » d’après son oeuvre originale…
Textile art, architectural art « The paradigm of architecture has changed, spaces have shrunk, windows have grown, architects and decorators, think less naturally Portalegre tapestries, we remind them of their aesthetic qualities, acoustic and thermal, the artistic expression of both faces.These tapestries capture the light without shining, they break the echo, the technique of hooking on velcro tape is saving … « Pedro In 2010, the architect Siza Vieira associated with the building « New Orleans Tower » in Rotterdam, « Jazz » after his original work …
Expérience WineArt | La Pétillante Rencontre interculturelle entre un artiste, son oeuvre, créée par Pedro Vasconcelos en partenariat avec les Tapeçarias de Portalegre, et un vin sélectionné par la cave à vins français, La Pétillante Mil sabores e Vinhos située à Campo de Ourique. Rencontre humaine, fraternelle entre passionné(e)s d’art, de vignobles, de vins, du meilleur qu’invite à découvrir le Portugal et la France (à Lisbonne). Top expérience biannuelle.
WineArt Experience | La PétillanteIntercultural encounter between an artist, his work, created by Pedro Vasconcelos in partnership with the Tapeçarias of Portalegre, and a wine selected by the French wine cellar, La Pétillante Mil sabores and Vinhos located in Campo de Ourique. Human encounter, fraternal passionate (e) s of art, vineyards, wines, the best that invites to discover Portugal and France (in Lisbon). Top biannual experience.
Feliz aniversario Mestre
Retrouvez toutes mes adresses préférées grâce à mon approche bénévole et au téléchargement gratuit de l’application Adeline A Lisbonne.
Kean, pourriez-vous nous présenter l’équipe organisatrice de LAW – Lisbon Art Weekend ? Merve et moi-même sommes les cofondateurs de l’événement. Kasia travaille avec nous comme project manager afin de nous aider dans l’élaboration du Weekend.
Google Traduction : Kean, could you introduce us to the LAW organizing team? Merve and I are the co-founders of the event. Kasia works with us as project manager to help us in the development of the Weekend.
A qui doit-on la primeur de l’événement ? En fait, nous visitions des Gallery Weekend ainsi que des foires d’art contemporain à travers l’Europe. Merve, cherchant un Gallery Weekend lisboète ou un rendez-vous dédié à l’art contemporain similaire afin d’y assister, s’est rendue compte de l’absence d’un tel événement, et du vide que ça créait pour le développement de la scène lisboète. Ensemble, nous avons trouvé qu’un tel format s’accommoderait très bien à la ville, notamment, mais surtout à la scène d’art contemporain croissante. Travaillant tous les deux dans le milieu de l’art contemporain auparavant, nous nous sommes enthousiasmés de pouvoir apporter notre contribution. Si dans un premier temps, nous avions lancé l’idée de développer un Gallery Weekend lisboète, après pour être dans une optique plus inclusive, nous avons opté pour changer la terminologie et la structure vers un Art Weekend.
Who should be the first of the event? In fact, we visited Gallery Weekend as well as contemporary art fairs throughout Europe. Merve, looking for a Lisbon Gallery Weekend or a meeting dedicated to contemporary art to attend, realized the absence of such an event, and the void it created for the development of the Lisbon scene. Together, we found that such a scheme would accommodate very well to the city, in particular, but especially to the growing contemporary art scene. Working both in the field of contemporary art before, we were excited to be able to contribute. If at first, we had launched the idea of developing a Lisbon Gallery Weekend, then to be more inclusive, we opted to change the terminology and structure to an Art Weekend.
Quand l’idée a t-elle germée? L’idée a plus ou moins mûrie en août 2018, puis on a commencé à faire les toutes premières démarches structurelles. Cependant, c’est seulement début 2019 que nous avons commencé très activement à développer l’événement.
When did the idea sprout ? The idea has more or less matured in August 2018, then we started to make the first structural steps. However, it’s only early 2019 that we started very actively developing the event.
Quelle en est l’idée originelle ? La raison d’être de Lisbon Art Weekend est de contribuer au développement de la scène artistique lisboète, participer à sa fluidité, dans un registre le plus impartial et sain possible. Et ainsi encourager le public et les professionnels de la scène, portugaise et internationale, à visiter les espaces dédiés à l’art contemporain.
What is the original idea? The purpose of Lisbon Art Weekend is to contribute to the development of the Lisbon art scene, to participate in its fluidity, in the most impartial and healthy way possible. And so encourage the public and professionals of the scene, Portuguese and international, to visit spaces dedicated to contemporary art.
L’idée à -t-elle évoluée au fil des mois ? En effet, l’idée a mutée. Il s’agissait à l’origine d’un Gallery Weekend, puis au fur et à mesure, nous avons souhaité être plus inclusif. La nécessité d’élargir le champ de l’événement est venu de la volonté de promouvoir tous les aspects de la scène artistique, et ainsi l’événement est devenu un Art Weekend. Il y a aussi eu de nombreux obstacles structurels, car nous étions à l’origine plus ambitieux sur notre programme parallèle : D’autres idées nous animaient, comme la diffusion de vidéos artistiques sur grand écran en plein air ou un circuit dédié aux performances, remis aux éditions futures, l’année prochaine par exemple !
Has the idea evolved over the months? Indeed, the idea has mutated. It was originally a Gallery Weekend, then as, we wanted to be more inclusive. The need to broaden the scope of the event came from the desire to promote all aspects of the art scene, and so the event became an Art Weekend. There were also many structural hurdles, because we were originally more ambitious on our side program : Other ideas animated us, like the diffusion of artistic videos on big screen in the open air or a circuit dedicated to the performances, given to future editions, the next year for example!
Pourquoi cette date ? La date de l’événement à été une décision très importante dans la mesure où nous voulions que le Weekend Lisbonne ne chevauche pas d’autres rendez-vous artistiques importants en Europe ou ailleurs. C’était notre prérogative car dans le futur, nous aimerions que Lisbon Art Weekend devienne un événement qui puisse avoir une vocation internationale.
Why this date?The date of the event was a very important decision as we wanted the Lisbon Weekend not to overlap with others importants artistics events in Europe or elsewhere. It was our prerogative because in the future, we would like Lisbon Art Weekend to become an event that can have an international vocation.
Pourquoi avoir focalisé l’événement sur trois jours ? Nous avons focalisé l’événement sur trois jours car c’est la teneur d’un weekend. Afin que ce Weekend soit un rendez-vous annuel, dans lequel le public soit conscient qu’il y ait cette opportunité de visiter des lieux dédiés à l’art contemporain à Lisbonne, et puisse ainsi s’y préparer. C’est aussi potentiellement intéressant pour un public international, ou des professionnels qui aimeraient venir de l’étranger. LAW crée l’opportunité, dépendamment des priorités de chacun, de visiter Lisbonne et d’y découvrir la scène d’art contemporain.
Why focus the event on three days? We focused the event on three days because it is the content of a weekend. So that this Weekend is an annual meeting, in which the public is be aware that there is this opportunity to visit places dedicated to contemporary art in Lisbon, and so be prepared for it. It is also potentially interesting for an international audience, or professionals who would like to come from abroad. LAW creates the opportunity, depending on the priorities of each, to visit Lisbon and discover the contemporary art scene.
Quelles sont les personnes que vous souhaiteriez rencontrer à l’occasion de Lisbon Art Weekend ? Nous aimerions retrouver un public diversifié, composé non seulement de visiteurs occasionnels qui pourraient découvrir la scène lisboète, mais aussi des artistes, des collectionneurs et des professionnels du monde de l’art, du Portugal et de l’étranger. On aimerait aussi retrouver, et rencontrer, des artistes, qui sont naturellement intéressés par la scène lisboète. On aimerait aussi rencontrer des gens pour qui il y aurait une volonté d’avoir une expérience épanouissante, parce que visiter ces lieux partenaires, c’est en découvrir les expositions, dont chacune, dans une mesure relative, tend à offrir une perspective inattendue sur les sujets abordés.
Who are the people you would like to meet during Lisbon Art Weekend? We would like to find a diverse public, composed not only of occasional visitors who could discover the Lisbon scene, but also artists, collectors and professionals from the world of art, Portugal and abroad. We would also like to meet and meet artists who are naturally interested in the Lisbon scene. We would also like to meet people for whom there is a desire to have a fulfilling experience, because visiting these partner places is to discover the exhibitions, each of which, in a relative measure, tends to offer an unexpected perspective on the topics addressed.
En plus des 22 lieux d’exposition qui tiendront leurs portes ouvertes, les Vendredi 15, Samedi 16 et Dimanche 17 Novembre, avez-vous des sponsors ? Pourriez-vous nous les présenter ? Alors, juste pour clarifier la question, l’approche est bénévole, les partenaires ne financent pas ce Art Weekend. C’était pour nous une prérogative importante de ne pas accepter, ni de demander de rémunérations des participants. Nous pensons qu’accepter des rémunérations, en particulier à l’occasion de la première édition, pourrait modifier l’initiative. Dans cette situation, notre crainte était de produire un effet non bénéfique sur la scène lisboète, qui pouvait fortement contribuer à scléroser son statu quo. Et par incidence, empêcher cette fluidité à laquelle l’événement tend à travers cette édition et des éditions futures. Ainsi pour notre première édition, nous avons la chance de pouvoir collaborer gracieusement avec la Fundación Arco afin qu’elle nous aide avec la partie des tours privés et publics de l’événement. Nous avons aussi un partenariat avec le Turismo de Lisboa pour la diffusion à travers toute la capitale des plans du Art Weekend. Leurs écrans à travers la ville vont aussi diffuser des vidéos promotionnelles de l’événement. Nous finançons le projet pour cette édition.
In addition to the 22 exhibition venues that will open their doors on Friday 15, Saturday 16 and Sunday 17 November, do you have any sponsors? Could you introduce them to us? So, just to clarify the question, the approach is voluntary, partners do not fund this Art Weekend. It was an important prerogative for us at present not to accept or ask for remuneration from the participants. We believe that accepting fees, especially for the first edition, could change the initiative. In this situation, our fear was to produce a non-beneficial effect on the Lisbon scene, which could strongly contribute to undermine its status quo. And by incidence, to prevent this fluidity to which the event tends through this edition and the plan of future editions. For our first edition, we are fortunate to collaborate with Fundación Arco to help us with the private and public tours of the event. We also have a partnership with the Turismo de Lisboa for the diffusion throughout the capital of the Art Weekend plans. Their screens across the city will also broadcast promotional videos of the event. We are funding the project for this edition.
Pourquoi ont-ils apprécié le projet ? Dans le cas de la Fundación Arco, c’est leur domaine, c’est une fondation qui a plus de 30 années d’existence, très active et présente dans l’accompagnement de tels projets via leurs Arco Gallery Walks, notamment en organisant la Foire d’Art Contemporain de Madrid | Arco Madrid, et plus récemment, depuis quelques années, la Foire d’Art Contemporain de Lisbonne | Arco Lisboa. De fait, elle s’intéresse activement à la scène lisboète et y contribue dans une mesure importante.
Why did they like the project? In the case of Fundación Arco, it is their domain, it is a foundation that has more than 30 years of existence, very active and present in supporting such projects through their Arco Gallery Walks, especially in organizing the Madrid Contemporary Art Fair | Arco Madrid, and more recently, in recent years, the Contemporary Art Fair in Lisbon | Arco Lisboa. In fact, she is actively interested in the Lisbon scene and contributes to a significant extent.
Quelles galeries, quels projets vous ont enthousiasmés ? Nous sommes très honorés quant à la volonté d’associer des espaces dédiés à l’art contemporain (galeries, résidences d’artistes, et espaces d’expositions à but non lucratif). Chacun d’entre eux contribuant à l’authenticité de l’événement. Certains de ces participants ont en fait été sélectionnés par un comité de sélection que nous avons souhaité et qui est composé de professionnels du milieu (Adelaide Ginga, Carlos Duràn, Carolina Pimenta, Deborah Harris et Luiza Teixeira de Freitas). Ainsi, nous nous fions à cette sélection effectuée de manière impartiale et professionnelle, et qui nous semble adéquate. Les projets proposés par les galeries et espaces d’expositions sont très enthousiasmants dans leur ensemble. Il s’agira d’assister à des vernissages, à des cocktails dînatoires ou brunch, à des présentations des expositions par l’artiste en personne ou le curateur, à des performances conçues pour l’occasion. Chaque participant orgnise au moins un événement lors Art Weekend.
Which galleries, which projects have you excited about? We are very honored as to the desire to associate spaces dedicated to contemporary art (galleries, artist residencies, and non-profit exhibition spaces). Each of them contributing to the authenticity of the event. Some of these participants were actually selected by a selection committee that we wanted and which is made up of professionals from the field (Adelaide Ginga, Carlos Duran, Carolina Pimenta, Deborah Harris and Luiza Teixeira de Freitas). Thus, we rely on this selection made impartially and professionally, and which seems adequate. The projects proposed by galleries and exhibition spaces are very exciting as a whole. It will consist of attending openings, cocktail or brunch cocktails, presentations of the exhibitions by the artist himself or the curator, performances designed for the occasion. Each participant organizes at least one event during Art Weekend.
Les affichettes sont violettes, rouges, jaune et vertes, ces couleurs ont-elles une signification ?
L’identité visuelle du projet à été décidé avec un studio de design avec lequel nous nous entendons très bien (Desisto). Un des principes important était de suggérer à travers l’identité visuelle, l’idée de mobilité et de dynamisme, caractéristique de Lisbonne actuellement. Donc pour revenir à ces couleurs, elles n’ont pas une signification particulière, si ce n’est le jaune auquel nous tenions, car il nous semblait emblématique de Lisbonne.
The promotional posters of the event are yellow, purple, green and red, do they have any significance? The visual identity of the project was decided with a design studio with which we get along very well (Desisto). One of the important principles was to suggest, through visual identity, the idea of mobility and dynamism, characteristic of Lisbon today. So to return to these colors, they do not have a particular meaning, if not the yellow which we wantedbecause it seemed emblematic of Lisbon.
Application et navigation durant l’événement Pendant l’événement des plans seront tenus à disposition dans les offices de tourismes ; ils seront aussi distribués. En parallèle, notre site web aura un espace dédié à la navigation entre les participants. Celui-ci inclura notamment les descriptions de chaque événement en anglais. L’application « Adeline A Lisbonne » propose les textes en français, en anglais et en portugais, comme à son habitude, selon la langue préférée de l’utilisateur.
Application and navigation during the event : During the event plans will be made available in the tourist offices; they will also be distributed. In parallel, our website will have a dedicated space for navigation between participants. This will include the descriptions of each event in English. The application « Adeline A Lisbonne » offers the texts in French, English and Portuguese, as usual, according to the preferred language of the user.
Ingénieur chimiste, Carlos est déjà à 20 ans un écrivain engagé. Il s’oppose aux guerres en Afrique car il revendique la liberté, le choix des peuples. « Exilé en France, je reviens comme un fou après le 25 avril 1974, j’ai tout laissé en France alors qu’une belle carrière s’offrait à moi. Partir, c’est compliqué, ne pas pouvoir revenir, c’est dur. ». Carlos adore acheter et vendre, passionné d’art, il ouvre en 1988 la galerie Ara (pierre sacrée), avenida da Liberdade. Ainsi, suit le rachat de l’entreprise d’encadrement, Moldureira Espanhola. Les loyers augmentent, Carlos rêve toujours d’Indépendance, de liberté, « je rêve d’un espace spécial », et investit à proximité du Zoo de Lisboa (800m2). « Sans rêverie pas d’enfance » (Gaston Bachelard). Parallèlement, le temps fait son chemin, l’écrivain engagé devient un poète intime et philosophique.
Liberty, poetry and contemporary art, Carlos Carvalho and Carlos Frias de Carvalho: Chemical engineer, Carlos is already 20 years old a committed writer. He opposes wars in Africa because he claims freedom, the choice of peoples. « Exiled in France, I come back like a madman after April 25, 1974, I left everything in France while a nice career offered itself to me .. To leave, it is complicated, not being able to return, it is hard. « Carlos loves buying and selling, passionate about art, he opened in 1988 the gallery Ara (sacred stone), avenida da Liberdade. Thus, follows the acquisition of the management company, Moldureira Espanhola. Rents increase, Carlos always dream of Independence, freedom, « I dream of a special space », and invest near the Zoo of Lisboa (800m2). « Without reverie no childhood » (Gaston Bachelard). At the same time, time is on its way, the committed writer becomes an intimate and philosophical poet. The editions follow one another in Portugal, Brazil and Spain The editions follow one another in Portugal, Brazil and Spain under the name of Carlos Frias de Carvalho.
Sous les crayons des réputés frères architectes Aires Mateus. la galerie prend forme. En 2005, c’est le tournant vers l’art contemporain en général, avec un focus sur la photographie.
Under the pencils of renowned architects Aires Mateus. the gallery takes shape. In 2005, it is the turning point to contemporary art in general, with a focus on photography.
Pourquoi participer au Lisbon Art Weekend ? – « Pour l’artiste, Tiago Casanova, qui le mérite, et aussi pour augmenter la visibilité de la galerie au sein de notre capitale qui s’internationalise. Nous participons à Paris Photo (5 au 10 novembre 2019), Photo London, ARCO Madrid (pendant 15 ans), Arco Lisboa, Photo Basel Drawing Room Madrid et Lisbonne, et aussi au LAAF.
Why participate in the Lisbon Art Weekend? – « For the artist, Tiago Casanova, who deserves it, and also to increase the visibility of the gallery within our capital that is international. We participate in Paris Photo (5 to 10 November 2019), Photo London, ARCO Madrid (for 15 years), Arco Lisboa, Photo Basel Drawing Room Madrid and Lisbon, and also at LAAF.
Présentez-nous Tiago Casanova ? – « C’est un jeune architecte photographe né à Madère (1988). Tiago a reçu le Prix B.E.S Révélation 2012 ; B.E.S. Banco Espirito Santo (Novo Banco), la première collection de photographie du Portugal. Ce sera sa première exposition individuelle à la galerie. Il travaille principalement la photographie, et s’appuie sur sa formation d’architecte pour rechercher et élaborer de nouveaux projets artistiques, en explorant différentes approches contemporaines convoitant l’utilisation de divers supports (installations, sculpture, illustration, dessin, vidéo, son, texte et spécialement la photographie), afin de réfléchir et de commenter les villes, le territoire et la société d’aujourd’hui. Entre Nous, nous serons heureux de vous le présenter ainsi qu’à chaque lecteur de votre chronique. » – « Avec plaisir. »
Present us Tiago Casanova? – « This is a young photographer photographer born in Madeira (1988). Tiago received the B.E.S Revelation 2012 Award; B.E.S. Banco Espirito Santo (Novo Banco), Portugal’s first photography collection. This will be his first solo exhibition at the gallery. He works mainly photography, and relies on his architectural training to research and develop new artistic projects, exploring different contemporary approaches coveting the use of various media (installations, sculpture, illustration, drawing, video, sound, text and especially photography), in order to reflect and comment on the cities, the territory and the society of today. Between us, we will be happy to present it to you and to each reader of your column. « – » With pleasure. »
Photographie – Vidéo – Installation Tiago Casanova | De quelle manière le vent souffle L’histoire de la mer Méditerranée est d’une importance capitale pour la compréhension de l’origine et du développement de la civilisation occidentale. Depuis l’Antiquité, elle constitue le principal moyen de navigation pour établir des échanges commerciaux et culturels entre les peuples naissants… Le projet de Tiago Casanova présenté à la galerie Carlos Carvalho a pour objectif de rappeler certaines des relations humaines avec la mer Méditerranée d’aujourdhui et ainsi, voir comment elles pourraient être vues dans un avenir lointain… Cette exposition se veut un récit visuel de la crise de l’émigration, sans la représenter, c’est-à-dire un accent sur la société contemporaine qui choisit d’ignorer les preuves visuelles et politiques, et qui préfère croire que les dieux peuvent transformer les êtres humains en pierres.
Photography – Video – Installation Tiago Casanova | How the wind blows Tiago Casanova’s project presented at the Carlos Carvalho Gallery aims to recall some of the human relations with the Mediterranean Sea today and see how they could be seen in the distant future … Tiago Casanova’s project presented at the Carlos Carvalho Gallery aims to recall some of the human relations with the present Mediterranean Sea and to see how they could be seen in the distant future... This exhibition is intended to be a visual account of the emigration crisis, without representing it, that is to say a focus on contemporary society that chooses to ignore visual and political evidence, and prefers to believe that the gods can turn human beings into stones.
Théâtre, art contemporain, José Mario Brandao Après des études secondaires, José Mario travaille au secrétariat de l’Institut Français de Porto. Il passe par le Théâtre de l’Institut et, plus tard intègre la Compagnie professionnelle du TEP : – « J’étais un mauvais comédien. Puis, ce fut l’appel pour 27 mois de guerre en Angola. Le retour fut complexe, mais à force de détours et de rebondissements, avec l’aide d’un artiste directeur de la Coopérative Árvore, José Rodrigues, j’ai travaillé plusieurs années dans sa galerie. J’y ai connu beaucoup d’artistes dont Vieira da Silva et Albuquerque Mendes. En 1986, j’ai créé la galerie Nasoni à Porto, en 1996 la Galerie Canvas, et en 2006 je me déplace à Lisbonne avec la Galerie Graça Brandão. ».
Theater, contemporary art, José Mario Brandao : After high school, José Mario works at the secretariat of the French Institute of Porto. He goes through the Theater of the Institute and later integrates the Professional PET Company: « I was a bad comedian. Then, it was the call for 27 months of war in Angola. The return was complex, but by dint of detours and twists, with the help of an artist director of the Cooperative Árvore, José Rodrigues, I worked several years in his gallery. I have known many artists including Vieira da Silva and Albuquerque Mendes. In 1986, I created the Nasoni Gallery in Porto, in 1996 the Canvas Gallery, and in 2006 I moved to Lisbon with the Graça Brandão Gallery. « .
Pourquoi participer au Lisbon Art Weekend ? – « Une galerie d’art est un lieu de vie, de culture, elle doit y accueillir le plus de monde possible. Un événement d’art contemporain à l’automne à l’occasion d’un weekend est une excellente idée. »
Présentez-nous l’artiste de l’exposition, Nelson Leirner ? – « Comme tous les artistes de la galerie, c’est un ami qui présente un travail de grande qualité. Il est brésilien, né en 1932. J’aime son accumulation d’objets du quotidien transformée en œuvre d’art, reflet, critique de son pays. Mais suis-je encore dans le ton, lorsque j’entends se féliciter d’une nomination à la tête d’un centre culturel une personne connaissant le marché ?!». – « J’ai peu d’expérience dans votre domaine, mais ce qui m’émoustille déjà, c’est la légèreté, la critique, la nouveauté. Ce monde réducteur de standardisation, de pasteurisation, me consterne aussi. » – « Le monde est un dialogue d’observation, de partage, c’est en cela que la culture artistique respire, se renouvelle, s’élève… ». – « C’est ce que j’adore à Lisbonne, ce que je nomme « l’esprit portugais ». Je vous remercie de le partager et de le préserver. »
Introduce us the exhibition artist, Nelson Leirner? – « Like all the artists of the gallery, it is a friend who presents a work of high quality. He is Brazilian, born in 1932. I like his accumulation of everyday objects transforming into a artwork, reflection, criticism of his country. But am I still in the mood, when I hear congratulations on a nomination at the head of a cultural center, someone who knows the market ?! « – « I have little experience in your field, but what already arouse is the lightness, the criticism, the novelty. This reducer world of standardization, of pasteurization, also dismays me. « – « The world is a dialogue of observation, sharing, it is in this that the artistic culture breathes, renews itself, rises … ». – « This is what I love in Lisbon, what I call « the Portuguese spirit ». I thank you for sharing it and preserving it. « .
Après un master Histoire de l’art à Tubingen en Allemagne, un master de commissaire FBAUL avec le soutien de Gulbenkian à Lisbonne, en suivant ses premières expériences au Musée Gulbenkian et dans des galeries d’art contemporain de Lisbonne, Alda crée avec son mari, Fernando Belo, entrepreneur culturel, sa propre galerie d’art contemporain (2012). « Nous croyons à la diversité et à la richesse multiculturelle, c’est la raison pour laquelle nous travaillons avec des artistes d’origines et de générations différentes, afin de les présenter à la scène artistique portugaise et internationale, à ses collectionneurs et à ses institutions. Ils montrent un grand intérêt pour l’exploration des valeurs de la société contemporaine en utilisant un large éventail d’expressions, du dessin à la sculpture, de l’installation à la vidéo, en abordant des thèmes qui reflètent ainsi leur patrimoine culturel varié. ».
After a master’s degree in Art History in Tubingen, Germany, a Master FBAUL with the support of Gulbenkian in Lisbon, following her first experiences at the Gulbenkian Museum and in contemporary art galleries of Lisbon, Alda creates with her husband, Fernando Belo, cultural entrepreneur, his own contemporary art gallery (2012). « We believe in diversity and multicultural richness, which is why we work with artists of different origins and generations to present them to the Portuguese and international art scene, its collectors and institutions. They show a great interest in exploring the values of contemporary society by using a wide range of expressions, from drawing to sculpture, from installation to video, by addressing themes that reflect their varied cultural heritage . « .
Pourquoi participer au Lisbon Art Weekend ? Galeria Belo-Galsterer participe à la 1ère édition LAW 2019, car nous pensons qu’il nous faut au moins un événement d’art contemporain capable de devenir un événement artistique international important tel que cela se produit dans d’autres pays ; pour exemple Berlin Gallery Weekend et Apertura Madrid. Evénement qui anime le marché de l’art, la scène artistique de Lisbonne, en plus des deux foires internationales d’art actuelles, sans avoir à payer un espace et à se déplacer. Les galeries, associations et institutions d’art proposent leur propre programme dans leur propre espace, et invitent ainsi le public et les collectionneurs à participer au week-end et aux activités qu’elles proposent.
Why participate in the Lisbon Art Weekend? Galeria Belo-Galsterer participates in the 1st edition LAW 2019, because we think that we need at least one contemporary art event capable of becoming an important international artistic event as it happens in other countries for example Berlin Gallery Weekend and Apertura Madrid. Event that animates the art market, the artistic scene of Lisbon, in addition to the two current international art fairs, without having to pay a space and to move. Galleries, associations and art institutions offer their own program in their own space, and invite the public and collectors to participate in the weekend and the activities they offer.
Présentez-nous les artistes de l’exposition ? Joana Gomes | Double Poetics Oeuvres abstraites sur toile, en grand et moyen formats, ainsi que des œuvres sur papier, qui nous entraînent dans un voyage à la suite d’une exploration énergique, curieuse et très personnelle de l’artiste. Le commissaire Inês Valle, conservateur, explique à propos de ces nouvelles œuvres que «l’artiste se concentre sur le paradigme de la peinture pour explorer les valeurs conceptuelles, formelles et matérielles. Elle souhaite que le spectateur explore et absorbe la force de l’œuvre par ses éléments iconographiques multilingues. Un désir qui va au-delà de la communication, avec une approche plus profonde qui encourage une quête pour voir, trouver un sens et assimiler l’objet à de l’art.
Jorinde + Joringel | Daniela Krtsch Artiste allemande multidisciplinaire qui vit et travaille à Lisbonne. Bien qu’elle soit très connue pour ses peintures à l’huile figuratives sur toile, son esprit ouvert et curieux l’a toujours amenée à explorer de nouveaux territoires en collaborant dans des clips vidéo pour des groupes de musique (Micro Audio Waves), comme tout en étant présent dans les projets cinématographiques (par exemple, le film «Patrick», 2019, de Gonçalo Waddington). Ainsi, toutes ses inspirations pour son travail de peintre, et pas seulement, la font plonger dans un voyage en dialogue étroit avec des moments réels ou imaginaires, des histoires et des moments vécus par l’artiste ou racontés par des tiers. Pour cette exposition, Krtsch s’est inspirée du conte de fées allemand «Jorinde & Joringel» écrit par les frères Grimm: l’histoire de deux amoureux sous le charme d’une mauvaise sorcière, qui transforme des vierges en oiseaux pour les dévorer ; conte de fées très célèbre et exclusif à la littérature allemande. La transformation de Jorinde en rossignol et la quête de Joringel pour la libérer du sortilège sont un récit typique de la victoire du bien sur le mal … Cette histoire est le fond sur lequel Krtsch a développé ses petites et moyennes peintures qui servent de casse-tête, que l’observateur doit assembler afin de trouver le fil rouge qui le guidera à travers le conte de fées médiéval.
Show us the artists of the exhibition? Joana Gomes | Double Poetics, abstract works on canvas, in large and medium sizes, as well as works on paper, which take us on a journey, following an energetic exploration, curious and very personal artist. Commissioner Inês Valle, conservative says about these new works that « the artist focuses on the paradigm of painting to explore the conceptual values, formal and material. She wants the viewer to explore and absorb the strength of the work through its multilingual iconographic elements. A desire that goes beyond communication, with a deeper approach that encourages a quest to see, find meaning and assimilate the object to art. Jorinde + Joringel | Daniela Krtsch is a multidisciplinary German artist who lives and works in Lisbon. Although best known for his figurative paintings in oil on canvas, his open and curious mind has always led her to explore new territories by working in music videos for bands (Micro Audio Waves) as while being present in film projects (for example, the movie « Patrick », 2019, by Gonçalo Waddington). Thus, all her inspirations for her work as a painter, and not only, make her dive into a journey in close dialogue with real or imaginary moments, stories and moments lived by the artist or told by third parties. For this exhibition, Krtsch was inspired by the German fairy tale « Jorinde & Joringel » written by the Brothers Grimm: the story of two lovers, under the spell of a bad witch, who transforms virgins into birds to devour them , very famous fairy tale and exclusive to German literature. Jorinde’s transformation into a nightingale and Joringel’s quest to free her from the spell is a typical story of the victory of good over evil … This story is the background on which Krtsch developed his small and medium-sized paintings that serve as breakers head, that the observer must assemble in order to find the red thread that will guide him through the medieval fairy tale.
Pourquoi l’espace participe au Lisbon Art Weekend? C’est une volonté de faire partie d’un événement important impliquant plusieurs espaces artistiques et culturels de Lisbonne. C’est la première année du centre culturel, nous cherchons donc toujours des possibilités de créer des synergies et ainsi faire connaissance avec de nouveaux publics.
Why the space participates in the Lisbon Art Weekend? It is a desire to be part of an important event involving several artistic and cultural spaces of Lisbon. This is the first year of the cultural center, so we are always looking for opportunities to create synergies and get to know new audiences.
Présentez-nous les expositions que ce bel espace reçoit ? New Visions | IMAGO Lisboa Photofestival, photographies contemporaines, douze artistes internationaux, sélectionnés par quatre conservateurs, présentent leur vision de notre monde contemporain. Ils abordent des sujets d’actualité tels que l’écologie, l’immigration, les réfugiés crise, genre… Jon Cazenave, Malú Cabellos, Shen Chao-Liang, Jonathan Llens, Katrien de Blauwer, Virginie Rebetez, Laurance Rasti; Melanie Walker; Nydia Blas; Demetris Koilalous; Filippo Zambon et Liza Ambrossio.
New Visions | IMAGO Lisboa Photofestival, contemporary photographs, twelve international artists, selected by four curators, present their vision of our contemporary world. They address current topics such as ecology, immigration, refugee crisis, gender … Jon Cazenave, Malú Cabellos, Shen Chao-Liang, Jonathan Llens, Katrien of Blauwer, Virginie Rebetez, Laurance Rasti; Melanie Walker; Nydia Blas; Demetris Koilalous; Filippo Zambon and Liza Ambrossio.
Ensaios Domésticos| MOB Projects Un des 12 projets associés de la Trienale de Arquitectura de Lisboa 2019. MOB Projects vise à établir des croisements interdisciplinaires autour des conditions collective, domestique et rationnelle d’une pratique intrinsèque des architectes et des artistes, telle que la conception de meubles. Dans le but de faire de l’architecture et de l’art, un langage commun et compréhensible, où l’échelle du mobilier apparaît comme un terrain de recherche, de critique et d’expérimentation pour de nouvelles pratiques qui, par une échelle de proximité tactile, génèrent une série de questions autour de l’espace et de la relation aux objets avec le monde en général et l’utilisateur domestique. Grâce à la rationalité, nous pouvons parvenir à une interprétation contemporaine du monde et construire une théorie de la société, ce projet étant un outil permettant d’atteindre de manière interne ces objectifs, en explorant l’échelle la plus proche possible entre ses créateurs et ses habitants.
Ensaios Domésticos | MOB Projects : A dozen associated projects of the Lisbon Architecture Triennale 2019. MOB Projects aims at establishing interdisciplinary croises in terms of collective conditions, domestication and rationneling of an intrinsic practice of architects and artists, including the conception of meubles. In addition to the faire of the architecture and the art, a communal and comprehensible language, the furniture and the apparition as a ground for criticism and experimentation for other practices which, for a couple of years, tactile proximity, general a series of questions about the space and the relationship with the objects with the general and the domestic user. With rationality, we can arrive at a contemporary interpretation of the world and construct a theory of society, this project being a tool to achieve internally these objectives, by exploring the closest possible scale between its creators and its inhabitants.
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Architecture, Lisbonne, social, art contemporain, Benjamin Gonthier Galeria Foco
En vacances à Lisbonne, Benjamin tombe sous le charme « social » de la capitale portugaise. En fin d’études d’architecture à Paris, il choisit comme dernier sujet « La problématique de la ville de Lisbonne (2013), j’aime l’échelle qu’offre Lisbonne ». Au fil des rencontres, des projets, du lieu, la galerie d’art contemporain devient un choix avéré dès la seconde exposition (02.17). Architecte de père en fils depuis trois générations, Benjamin prend racine à Lisbonne, mais comme son père il ne sera pas architecte. Lisbon Art Weekend nous invite à découvrir sa 30ème exposition : « Aujourd’hui, nos expositions se renouvellent toutes les 4 à 6 semaines, associées à des projets de longue date qui aboutissent. Je serai d’ailleurs en Inde lors de LAW pour un projet d’architecture social en friche urbaine, pensé à et pour Lisbonne. »
On holiday in Lisbon, Benjamin falls under the « social » charm of the Portuguese capital. At the end of architecture studies in Paris, he chose as the last subject « The problem of the city of Lisbon (2013), I like the scale offered by Lisbon ». Over the course of the meetings, the projects and the venue, the contemporary art gallery is a proven choice from the second exhibition (02.17). Architect from father to son for three generations, Benjamin takes root in Lisbon, but as his father he will not be an architect. Lisbon Art Weekend invites us to discover its 30th exhibition: « Today, our exhibitions are renewed every 4 to 6 weeks, associated with long-standing projects that end, I will be in India at LAW for a project of social architecture in urban wasteland, thought of and for Lisbon. « .
Pourquoi participer au Lisbon Art Weekend ? Notre projet a été accepté. Je trouve que c’est une belle opportunité de participer au lancement d’un premier circuit sélectif entre galeries d’art contemporain et autres lieux artistiques de Lisbonne. L’artiste Carolina Pimenta (art visuel), la commissaire Adelaïde Ginga (MNAC), le galériste Carlos Duran, et Deborah Harris (ex directeur adjoint The Armory Show, New York) dernièrement installée à Lisbonne, composaient le jury.
Why participate in the Lisbon Art Weekend? Our project has been accepted. I think it’s a great opportunity to participate in the launch of a first selective circuit between contemporary art galleries and other artistic places in Lisbon. Artist Carolina Pimenta (visual art), commissioner Adelaïde Ginga (MNAC), gallery owner Carlos Duran, and Deborah Harris (former deputy director The Armory Show, New York) recently settled in Lisbon, composed the jury.
Parlez-nous de « With these lines I operate » d’Evy Jokhova? J’ai eu la chance de rencontrer Evy Joklova à l’occasion de sa résidence artistique lisboète. Elle est venue à la galerie, notre dialogue avec la curator Aude Vignac (master à Catolica) a fait naître cette exposition pour la galerie, entre jeux de lignes et de poésie. Nous apprécions ses 1000 facettes multiculturelles.
Tell us about « With these lines I operate » by Evy Jokhova? I had the chance to meet Evy Joklova during his Lisbon art residency. She came to the gallery, our dialogue with the curator Aude Vignac (master at Catolica) gave birth to this exhibition for the gallery, between lines and poetry games. We appreciate its multicultural 1000 facets.
Performance de Patricia Keleher Vendredi 15 novembre à 18h, il y aura aussi une conversation et une performance avec la danseuse Patricia Keleher, rencontrée à l’occasion de « In Limen », interprété dans les fouilles du Teatro Romano.
Patricia Keleher’s performance Friday, November 15 at 18h, there will also be a conversation and a performance with the dancer Patricia Keleher, met on the occasion of « In Limen », interpreted in the excavations of the Teatro Romano.
MERCI – THANK YOU – OBRIGADO
Téléchargez gratuitement l’application, texte F, EN et P
Merci à chacun d’entre vous pour votre gentillesse et ainsi, me permettre un peu plus chaque jour de découvrir l’art comtemporain à Lisbonne. Vous êtes fantastiques, sans parler de vos expositions de plus en plus diversifiées et nombreuses. Lisbon Art Weekend, une nouvelle occasion de respirer, vivre Lisbonne, venez vous y détendre… Aidez-vous de l’application, elle « élimine » les 7 collines, donne des avantages, propose un agenda et les inaugurations de la semaine…
Thank you to each and every one of you for your kindness and so, allow me a little more each day to discover the art comtemporain in Lisbon. You are fantastic, not to mention your increasingly diverse and numerous exhibitions. Lisbon Art Weekend, a new opportunity to breathe, live Lisbon, come and relax … Help the application, it « eliminates » the 7 hills, gives benefits, offers a calendar and inaugurations of the week…