Mon triangle d’Or à Lisbonne

Avenida da Liberdade

Ecrit avant épisode Covid-19 / Written before Covid-19

Chacune de ces personnes a eu diablement raison d’insister, car aujourd’hui c’est mon triangle d’Or culturel lisboète. Quelques mètres à marcher et nous ressortons avec des images merveilleuses plein la tête. Puis, calme en terrasse, elle est belle la vie !
Triangle d’or aussi connu des portugais que méconnu des expatriés voire inconnu des visiteurs, agglutinés à faire la queue sur quatre sites que chaque guide recommande ! C’est assez triste lorsque la capitale offre autant de diversité, tradition et modernisme, au km2.

Derrière les associations se cachent des âmes en or.

My Lisbon golden triangle It is a long story thanks to insightful Portuguese (e) s: « Adeline, it is absolutely necessary to visit the Casa-Museu Medeiros e Almeida ». Three months pass: « Adeline, it is absolutely necessary to discover the exhibition spaces of the Sociedade Nacional de Belas Artes ». Four months go by: « Adeline, you absolutely have to go to the Cinematica and its restaurant on the terrace upstairs ». A year goes by: « Adeline, do you know the exhibitions of the Association Mutualiste Montepio? » Not yet !
Each of these people was devilishly right to insist, because today it is my Lisbon cultural Golden triangle. A few meters to walk and we come out with wonderful images in our heads. Then, calm on the terrace, life is beautiful!
Golden triangle as well known to the Portuguese as unknown to the expatriates or even unknown to the visitors, agglutinated to queue at four sites that each guide recommends! It is quite sad when the capital offers so much diversity, tradition and modernism, per km2.

Casa-Museu Medeiros e Almedia

GRATUIT/juin – FREE/june

Un trésor dans la ville, la collection de António Medeiros e Almedia (1895-1986)

Collection d’arts décoratifs présentée dans la maison où l’homme d’affaires et collectionneur portugais vécut, et transforma en maison-musée en1972. Si j’avais une seule visite à conseiller à Lisbonne, ce serait celle-ci.
Parmi ses nombreuses activités, dans les années 1920, António Medeiros e Almeida, passionné de course automobile, est importateur des voitures anglaises Morris, contribuant ainsi à la démocratisation de l’automobile au Portugal. Également pionnier dans le domaine de l’aviation commerciale (Aeroportuguesa, Sata et TAP, premier actionnaire privé), il dirige plusieurs sociétés de navigation aérienne et maritime, de production de sucre et d’alcool, et d’importation de carburant.
Cette réussite professionnelle lui permet de se consacrer à la collection d’œuvres d’art en relation avec les plus célèbres commissaires-priseurs et antiquaires européens. Sans enfant, le couple assure la succession et la préservation de la collection en modifiant leur maison. Après la mort de sa femme, en 1972, il créé une fondation portant son nom, visant à « doter le pays d’une maison musée ».

António Medeiros e Almedia

Margarida Pinto Basto de Medeiros e Almeida

Cette fondation qui nous ouvre ses portes aujourd’hui. 25 pièces qui exposent 2 000 œuvres d’art nationales et étrangères, du 2ème siècle avant notre ère jusqu’au 20ème siècle, d’un ensemble de plus de 8000 pièces comprenant meubles, peintures, sculptures, textiles, bijoux, poteries, éventails et art sacré.
La collection se caractérise par un goût éclectique, principalement français, où se distingue  quatre collections emblématiques d’horloges, de porcelaine de chine, d’argenterie et d’éventails. Elle se distingue également par sa valeur artistique et historique, notamment avec un service à thé portugais qui a accompagné Napoléon Bonaparte en exil, une montre de poche Breguet commandée par le général Junot, confiée au général Wellington, fan de l’impératrice Eugénie de Montijo, un bidet en porcelaine commandé par la famille royale française, une montre de soirée appartenant à la reine Catherine de Bragance…

GRATUIT Juin 19e anniversaire | FREE June 19th birthaday

Collection en superbe état de conservation qui fait de la Casa-Museu Medeiros e Almedia, un rendez-vous des plus grands restaurateurs internationaux à la recherche de pièces illustres originelles.
25 pièces, deux heures qui nous transportent dans l’élégance des siècles passés, magnifiée dans une mise en scène d’un quotidien luxueux non ostentatoire. On se croirait presque chez soi avec une forme d’extase à l’entrée de chaque nouvelle pièce ! Je me souviendrai toute ma vie de ma première visite. Puis, de l’invitation de Térésa Vilaça m’expliquant les liens entre la France et la Casa-Museu, l’origine de la dictature au Portugal, son rôle de conservatrice, l’importance à répertorier les pièces, établir leurs origines…
Lors de notre précédente rencontre, toute l’équipe était à quatre pattes devant un pied en bois d’une illustre horloge, essayant de décrypter une phrase en vieux français : elle avait plus de faciliter que moi ! Si le temps vous le permet, je vous conseille la visite guidée. Ces visites sont très intéressantes, car chaque métier de haut-niveau montre ses spécificités, l’Art bien évidemment. Dans un musée, ça me semble plus lisse.

Vous avez compris, je suis fan, et j’y retourne régulièrement pour y découvrir chaque mois une nouvelle exposition d’art contemporain.

A treasure in the city, the collection of António Medeiros e Almedia (1895-1986) Collection of decorative arts presented in the house where the Portuguese businessman and collector lived, and transformed into a house-museum in 1972.
If I had only one visit to advise in Lisbon, it would be this.
Among his many activities, in the 1920s, António Medeiros e Almeida, passionate about racing, was an importer of English Morris cars, thus contributing to the democratization of the automobile in Portugal. Also a pioneer in the field of commercial aviation (Aeroportuguesa, Sata and TAP, the leading private shareholder), he heads several companies in air and maritime navigation, sugar and alcohol production, and fuel imports.
This professional success allows him to devote himself to the collection of works of art in relation to the most famous European auctioneers and antique dealers. Childless, the couple ensures the succession and the preservation of the collection by modifying their house. After the death of his wife, in 1972, he created a foundation bearing his name, aiming to « endow the country with a house museum ». This foundation which opens its doors to us today. 25 pieces that display 2,000 national and foreign works of art, from the 2nd century BCE to the 20th century, a set of more than 8000 pieces including furniture, paintings, sculptures, textiles, jewelry, pottery, fans and sacred art.

The collection is characterized by an eclectic taste, mainly French, where four emblematic collections of clocks, Chinese porcelain, silverware and fans stand out. It is also distinguished by its artistic and historical value, notably with a Portuguese tea service that accompanied Napoleon Bonaparte in exile, a Breguet pocket watch ordered by General Junot, entrusted to General Wellington, fan of the Empress Eugénie de Montijo , a porcelain bidet ordered by the French royal family, an evening watch belonging to Queen Catherine of Braganza …
Collection in superb state of conservation which makes the Casa-Museu Medeiros e Almedia, an appointment of the greatest international restaurateurs in search of original illustrious pieces.
25 pieces, two hours that transport us into the elegance of past centuries, magnified in a staging of a non-ostentatious luxurious daily life. It almost feels like home with a form of ecstasy at the entrance of each new room! I will remember my first visit all my life. Then, from the invitation of Teresa Vilaça explaining to me the links between France and Casa-Museu, the origin of the dictatorship in Portugal, its role as curator, the importance of listing the pieces, establishing their origins.

During our previous meeting, the whole team was on all fours in front of a wooden foot of an illustrious clock, trying to decipher a sentence in old French: it had more to facilitate than me! If time permits, I recommend the guided tour. These visits are very interesting, because each high-level profession shows its specificities, Art of course. In a museum, it seems smoother. You understand, I’m a fan, and I return there regularly to discover a new contemporary art exhibition every month. Until March 18, the drawings by artist Jorge Barrote « Parte do Poema » are on display.

Portugal, Beaux-Arts,
la dynamique associative
Sociedade Nacional de Belas Artes

Sociedade Nacional de Belas-ArtesWikipédia

Fondée en 1901, la SNBA prend possession de son propre édifice en 1913. Si l’architecte Alvaro Augusto Machado est portugais, ça sent ici également bon la France. De beaux espaces, de superbes planchers de bois, de magnifiques fenêtres, c’est spacieux, plus chaleureux, que la culture du cube blanc.
La mission de la SNBA, « promouvoir et soutenir le progrès de l’art dans toutes ses manifestations, défendre les intérêts des artistes, et en particulier ceux de ses membres, cherchant à les assister moralement et matériellement, à coopérer avec l’État et avec les autres entités compétentes dans tout ce qui concerne l’art national et le développement de la culture artistique », pour notre plus grande joie !
C’est aussi et surtout, un choix impressionnant de formation (cursus et workshop adressés au public jusqu’au professionnel) :  » Tout le monde artistique portugais est passé un jour par la SNBA ». Le premier cursus design remonte aux années 1970.
Les associations sont comme les entreprises à l’image des âmes qui les animent, et depuis 2017, le travail réalisé par la nouvelle équipe fait l’unanimité, et ce n’est qu’un début ajoute Jaime Silva, artiste peintre et vice-président de l’association. Si bien-sûr, les formations et les expositions se poursuivent, la collection propre de la SNBA émerge. Progressivement, après chacun des différents inventaires à réaliser, mais aussi nettoyage, réparations, investigations, comme en à bénéficier l’œuvre de l’artiste Silva Porto.

Video

COVID-19 >>> 18.05 – 30.06

Grande exposition de 500 dessins, « Silva Porto, peintre naturalistea introduit la peinture de plein air au Portugal, d’après l’école de Barbizon, qu’il fréquenta en France. La prochaine concernera l’artiste sculpteur João da Silva.
Nous sommes aussi sur le projet d’ouvrir la Casa-Museu João da Silva, avec ses collections de médailles, de dessins et de sculptures animalières en bronze. Et, bien sur de récupérer notre patrimoine. C’est un travail très intéressant qui évolue doucement au son de notre trésorerie.
L’art contemporain portugais est d’une grande qualité, mais l’argent et la chance restent déterminants. Si les bourses Gulbenkian se poursuivent, comme j’en ai déjà bénéficié en 1977/1978, le Portugal doit relancer ce lien culturel fort avec la France. La Saison France-Portugal 2021-2022 sera une excellente opportunité ». Cf. dernier paragraphe.

Founded in 1901, the SNBA took possession of its own building in 1913. If the architect Alvaro Augusto Machado is Portuguese, it also smells of France here. Beautiful spaces, superb wooden floors, magnificent windows, it is spacious, warmer than the culture of the white cube.
The SNBA’s mission, « to promote and support the progress of art in all its manifestations, to defend the interests of artists, and in particular those of its members, seeking to assist them morally and materially, to cooperate with the State and with the other entities competent in all that concerns national art and the development of artistic culture « , for our greatest joy!
It is also and above all, an impressive choice of training (course and workshop addressed to the public up to the professional): « All the Portuguese artistic world passed one day by the SNBA ». The first design course dates back to the 1970s.
Associations are like companies in the image of the souls that animate them, and since 2017, the work carried out by the new team has been unanimous, and this is only the beginning adds Jaime Silva, painter and vice- President of the association. If, of course, training and exhibitions continue, the SNBA’s own collection will emerge. Gradually, after each of the different inventories to be carried out, but also cleaning, repairs, investigations, as in benefiting from the work of the artist Silva Porto. Large exhibition of 500 drawings, « Silva Porto, naturalist painter introduced outdoor painting in Portugal, after the Barbizon school, which he attended in France. The next will concern the sculptor João da Silva. We are also planning to open the Casa-Museu João da Silva, with its collections of medals, drawings and animal sculptures in bronze. And, of course, to recover our heritage. It is a very interesting work which evolves slowly at the sound of our cash.
Contemporary Portuguese art is of high quality, but money and luck remain decisive. If the Gulbenkian scholarships continue, as I already benefited in 1977/1978, Portugal must relaunch this strong cultural link with France. The France-Portugal Season 2021-2022 will be an excellent opportunity ”. See last paragraph.

Jaime Silva, artiste peintre, professeur, fédérateur, organisateur et commissaire !
Porter autant de casquettes et être aussi disponible, merci Jaime (JailmE). Egalement, administrateur de la Fondation Mario Botas (Nazaré). Mario Botas, médecin, mais surtout artiste plasticien, décédé à 30 ans d’une maladie dégénérative.
Cher lecteur, j’espère que vous avez eu la chance de voir sa dernière exposition dans le cadre insolite du Convento dos Cardaes (autre TOP lieu à visiter). Rencontre où cultures du sacré et de l’azulejo côtoyaient la chaleur de ce que peut être l’art contemporain. Instant magique.

Jaime Silva, painter, teacher, federator, organizer and curator!
Wear as many caps and be available too, thank you Jaime (JailmE). Also, administrator of the Mario Botas Foundation (Nazaré). Mario Botas, doctor, but especially plastic artist, died at 30 of a degenerative disease.
Dear reader, I hope you had the chance to see his last exhibition in the unusual setting of the Convento dos Cardaes (another TOP place to visit). Meeting where cultures of the sacred and the azulejo rubbed shoulders with the warmth of what contemporary art can be. Magic moment.

Suivre l’actualité lisboète, votre passeport pour vivre et faire vivre les valeurs traditionnelles portugaises entre les 7 collines de Lisbonne. Votre agenda, les inaugurations, les mises à jour (J-2), téléchargement gratuit

Follow the Lisbon news, your passport to live and bring to life the traditional Portuguese values between the 7 hills of Lisbon. Your agenda, inaugurations, updates (D-2), free download

Adeline A Lisbonne_app
Approche bénévole

Les portugais sont discrets alors si je suis restée un aimant à talent, c’est au fil des rencontres que j’apprends à découvrir les facettes de chacun. Les rencontres Entre Nous y participent énormement.

Jaime, comment passe t-on des compétences d’un artiste peintre reconnu à celles d’un cadre associatif bienveillant et dynamique ?
« La peinture est une forme d’interrogation et la vie aussi. Les liens entre rencontre, écoute, partage, philosophie, théorie, échange avec soi-même, sont forts et rationnels, face au peintre gestuel intuitif. Intuition qui précédemment « joue » de réflexion, de rationalité, indispensable au dépassement de soi. La part d’intuition qui permet l’ouverture du subconscient, et la création de l’œuvre. L’œuvre est détails ». Facebook

Les élèves sont fans, c’est peu étonnant. Le directeur exécutif de la SNBA, Rui Penedo, m’avait aussi fait forte impression. Un passé de médiateur aux services de l’état chez les militaires… C’est d’ailleurs grâce à cette rencontre que j’ai pris connaissance de l’espace d’art contemporain voisin « Atmosfera m ». Le président quant à lui n’est autre que l’artiste peintre João Paulo Queiroz, qui travaille sur la récupération et à l’ouverture de la Casa Museu du sculpteur João da Silva, ainsi qu’à d’autres propriétés qui lui ont été laissées par d’anciens associés.
Félicitations à cette nouvelle équipe, car une charrue n’avance jamais seule ! En deux années, la SNBA est passée de 6000 à 22000 visiteurs, soyez des nôtres ! Bien-sûr, c’est aussi un excellent moyen de découvrir des talents émergeants portugais à prix doux.

The Portuguese are discreet so if I have remained a talented magnet, it is through meetings that I learn to discover the facets of each. Entre Nous meetings are a huge part of it.
Jaime, how do you go from the skills of a recognized painter to those of a benevolent and dynamic associative framework? « Painting is a form of interrogation and life too. The links between meeting, listening, sharing, philosophy, theory, exchange with oneself, are strong and rational, compared to the intuitive gestural painter. Intuition which previously » plays  » of reflection, of rationality, essential to surpassing oneself. The part of intuition which allows the opening of the subconscious, and the creation of the work. The work is details « . Facebook
The students are fans, it’s hardly surprising. SNBA executive director Rui Penedo also made an impression on me. A past of mediator in the services of the state in the military… It is also thanks to this meeting that I became aware of the neighboring contemporary art space « Atmosfera m ». The president meanwhile is none other than the painter João Paulo Queiroz, who is working on the recovery and opening of the Casa Museu by the sculptor João da Silva, as well as on other properties that have been assigned to him. left by former associates. Congratulations to this new team, because a plow never advances alone! In two years, the SNBA has grown from 6,000 to 22,000 visitors, join us. Of course, it’s also a great way to discover emerging Portuguese talents at low prices.

Espace d’art contemporain, restaurant… Atmosfera m

Atmosfera m – Associação Mutualista Montepio

Atmosfera m, c’est un espace de l’Associação Mutualista Montepio dédié à ses plus de 600 000 membres, comme également aux familles et à la nation. Cette année, elle fête son 180e anniversaire d’activité et d’expérience dans la gestion de solutions d’épargne et de protection adaptées aux besoins de tous. Ainsi, elle offre des avantages et des réductions avec une cotisation de 2€/mois, un espace restaurant ouvert au public où j’y ai savouré un excellent saumon cuisiné, et déjeuné pour 6,95€.
C’est aussi une galerie d’exposition, ouverte au public, mise à disposition des membres, comme pour la dernière exposition, une rétrospective sur l’œuvre de l’artiste Victor Azevedo, décédé en 2019. 
A cette occasion, j’ai rencontré Claudia Magalhães, commissaire des expositions Atmosfera m, troisième invitée de mon Triangle d’or. Avocate de formation, en 2011, elle pénètre les métiers de la banque à la Banco Montepio. Lorsque le poste « Citoyenneté / Culture » se libère en 2015, connue pour son enthousiasme à rejoindre les événements artistiques lisboètes, c’est avec un plaisir immense qu’elle accepte ce poste de management à fonction multiple (dont celui de commissaire).
Comme par hasard, Claudia suit une formation de conservateur à la SNBA pour compléter sa formation à ce défi. D’autres suivront probablement, car une rencontre Entre Nous est un vaste champ de partage en français, en portugais…

La prochaine exposition à la galerie Atmosfera M devrait être consacrée au 10 ans de la série « Ema e Gui » ayant lieu à  l’occasion du Festival Monstra (à confirmer). Série adressée aux enfants. Entrée libre.

Top restaurant, qualité prix remarquable. Ouvert à tous.

Atmosfera m is the space of the Associação Mutualista Montepio dedicated to its more than 600,000 members, as well as to families and the nation. This year, it celebrates its 180th anniversary of activity and experience in the management of savings and protection solutions adapted to everyone’s needs. Thus, it offers advantages and reductions with a subscription of € 2 / month, a restaurant area open to the public where I enjoyed an excellent cooked salmon, and had lunch for € 6.95.
It is also an exhibition gallery, open to the public, made available to members, as for the last exhibition, a retrospective on the work of artist Victor Azevedo, who died in 2019.
On this occasion, I met Claudia Magalhães, curator of exhibitions Atmosfera m, third guest of my Golden Triangle. Trained as a lawyer, in 2011, she entered the banking professions at Banco Montepio. When the “Citizenship / Culture” position became available in 2015, known for her enthusiasm for joining Lisbon artistic events, it was with immense pleasure that she accepted this management position with multiple functions (including that of curator).
As luck would have it, Claudia trained as a curator at the SNBA to complete her training for this challenge. Others will probably follow, because an Entre Nous meeting is a vast field of sharing in French, Portuguese …
The next exhibition at the Atmosfera M gallery should be dedicated to the 10th anniversary of the « Ema e Gui » series taking place during the Monstra Festival (to confirm
). Series addressed to children. Free entry.

Diffusion et préservation de l’art cinématographique, la Cinemateca Portuguesa

Cinematica39 degraus

Dans le charme « français » de ce quartier, rendez-vous aussi à la Cinemateca. La sélection des films y est parait-il excellente…
Prenez l’ascenseur, vous me direz aussi des nouvelles, sa libraire et son charmant restaurant terrasse « 39 Degraus ». Comptez 10€ pour un des trois menus (viande, poisson et végétarien). Personnellement, j’y fais souvent des rencontres passionnantes.

In the “French” charm of this district, also go to the Cinemateca. The selection of films is excellent there… Take the elevator, you will also tell me news, its bookseller and its charming terrace restaurant « 39 Degraus ». Count 10 € for one of the three menus (meat, fish and vegetarian). Personally, I often meet fascinating people there.

La Saison France-Portugal 2021-2022

« Décidée par le Président de la République française et le Premier ministre portugais, M. António Costa, lors de la visite officielle de M. Emmanuel Macron à Lisbonne en juillet 2018, la Saison France-Portugal se tiendra simultanément dans les deux pays entre juillet 2021 et février 2022.
Saison croisée, qui fera symboliquement le lien entre la présidence tournante de l’Union européenne exercée par le Portugal au 1er semestre 2021 et celle de la France au 1er semestre 2022, sera l’occasion de souligner la proximité et l’amitié qui lient nos deux pays, incarnées notamment par la présence en France d’une très importante communauté luso-descendante, et au Portugal d’un nombre croissant d’expatriés français, deux communautés dynamiques, mobiles et actives, qui constituent un lien humain et culturel exceptionnel entre nos deux pays. ».

« Decided by the President of the French Republic and the Portuguese Prime Minister, Mr. António Costa, during the official visit of Mr. Emmanuel Macron to Lisbon in July 2018, the France-Portugal Season will be held simultaneously in the two countries between July 2021 and February 2022.
Cross season, which will symbolically link the rotating presidency of the European Union held by Portugal in the first half of 2021 and that of France in the first half of 2022, will be an opportunity to highlight the proximity and friendship that bind our two countries, embodied in particular by the presence in France of a very large Luso-descending community, and in Portugal of a growing number of French expatriates, two dynamic, mobile and active communities, which constitute an exceptional human and cultural link between our two countries. « .

Encore merci Térésa, Luis, la Microgalerie, et donc Rui, de m’avoir poussée progressivement à travers ce quartier, qui me rappelle mes 20 ans et mes échappées belles hebdomaires avenue Victor Hugo !
Quartier résidentiel par excellence mais pas que, foncez, c’est TOP et à l’ombre de magnifiques arbres jarandas !

Again thank you Térésa, Luis, the Microgalerie and therefore Rui, for having pushed me gradually through this district, which reminds me of my 20 years and my beautiful weekly escapades avenue Victor Hugo! Residential area par excellence but not that, go for it, it’s TOP and in the shade of magnificent jaranda’s trees !

Les Drôles de Dames de Bairro Alto

Ecrit avant Covid-19 / Written before Covid-19

To be studying logistics for the promotion of an ecosystem of Lisbon artisanal business (postponed until the start of the next school year following the Covid-19), and to be seated between these « funny ladies », it’s the TOP persecution !

Cristina | Cork & Co – Maria Joao |Cerâmica – Ana | Trufa Collection

De la sociologie à la céramique, Cerâmica Bairro Alto

Il fut un temps où les portugais flânaient à Bairro Alto, y trouvaient l’inspiration, c’est l’histoire de Maria Joao. Dans les années 90, des études en sociologie l’ennuie à mourir, elle marche sans but, tombe sous le charme de l’atelier Cerâmica Bairro Alto, sa propriétaire, et ainsi s’inscrit à un workshop. Les mains dans l’argile rendent accro, c’est l’heure de traverser le Tage et de suivre la formation réputée, ARco.
Quatre années consacrées à la connaissance du travail de la terre, de ses aspérités, textures, spécificités… Puis, retour à la case départ, l’ancienne propriétaire est lasse des nombreuses années de créations, Maria Joao éclate d’enthousiasme, la relève est toute trouvée !
Je me perds souvent dans les dédales de Bairro Alto, ma chance est d’y trouver de nouvelles pépites ! J’adore les objets utiles, originaux, esthétiques, ses travaux en céramique… C’est aussi votre cas, localisez-vous avec l’app Adeline A Lisbonne, et rendez-vous chez Cerâmica Bairro Alto. Vous y trouverez aussi une sélection de jolis foulards et autres accessoires.
Les workshops se déclinent de la séance découverte, aux ateliers de 2h et 4h jusqu’au cursus de 12h, 15h, 18h…

From sociology to ceramics, Cerâmica Bairro Alto There was a time when the Portuguese strolled around Bairro Alto, finding inspiration there, that is the story of Maria Joao. In the 90s, studies in sociology bored her to death, she walked aimlessly and fell in love with the workshop Cerâmica Bairro Alto, its owner, and thus signed up for a workshop. Hands in clay addict, it’s time to cross the Tagus and follow the renowned training, ARco. Four years devoted to the knowledge of working the land, its roughness, textures, specificities … Then, back to square one, the former owner is tired of the many years of creations, Maria Joao bursts with enthusiasm, the succession is all found! I often get lost in the maze of Bairro Alto, my chance is to find new nuggets there! I love useful, original, aesthetic objects, her ceramic works … This is also your case, locate yourself with the Adeline app in Lisbon, and go to Cerâmica Bairro Alto. You will also find a selection of pretty scarves and other accessories. The workshops vary from the discovery session, to the 2h and 4h workshops until the course of 12h, 15h, 18h …

Si j’ai mis trois années à dénicher l’atelier de Maria Joao, j’avais très vite découvert la boutique Cork & Co. Un grand moment, cette rencontre avec Cristina Salgado, car si le Portugal est le 1er producteur de liège mondial, sa présence est malheureusement très rare à Lisbonne !!

If I spent three years finding Maria Joao’s workshop, I quickly discovered the Cork & Co. boutique. A great moment, this meeting with Cristina Salgado, because if Portugal is the world’s leading cork producer, its presence is unfortunately very rare in Lisbon !!

De la direction de l’ordre des Avocats à la création de la marque Cork & Co

Remontons aussi aux années 90, Cristina est avocate stagiaire, sa curiosité, sa vive intelligence, lui ouvre l’opportunité de saisir une mission de « 2h/semaine, 2J/semaine, tous les matins, tous les jours », et devient ainsi directrice de l’ordre des Avocats du Portugal ! Elle court le monde, les ambassades, anime un programme TV en direct… Mère de trois enfants, dix années passent, la crise des subprimes et le changement tous les 3 ans du bureau de l’ordre des avocats, il est venu l’heure de trouver son indépendance.
Exactement la même question est posée : « Quoi vendre pour aider son pays à sortir d’un tel marasme ? ». Par hasard, le liège perce ses pensées.
Ainsi, comme à son habitude, progressivement, depuis 2010, la collection, la boutique, les partenariats se développent. Sa collection accessoires Cork & Co dégage son énergie, son élégance ! Le liège du Portugal, Cristina en a fait une seconde peau.
Vous souhaitez développez votre propre ligne, c’est bien-sûr possible. Vous recherchez une solution acoustique, intérieure, extérieure, pensez aussi à ce fantastique matériau vegan, imputrescible, sculptural… et bien-sûr à Cork & Co (vente en ligne).

Isolation phonique, Cork & co
Isolation phonique, le liège sculpté

From the direction of the Lawyers Association of Portugal to the creation of the Cork & Co brand. We also go back to the 90s, Cristina is a trainee lawyer, her curiosity, her lively intelligence, opens her the opportunity to seize a mission of « 2h / week, 2J / week, every morning, every day « , and becomes director of the Lawyers Association of Portugal! She travels the world, embassies, hosts a live TV program … Mother of three children, ten years pass, the subprime crisis and the change every 3 years from the office of the Bar Association, he came l time to find independence.
The question is asked: « What to sell to help his country get out of such a slump? ». By chance, cork pierces his thoughts.
Thus, as usual, gradually, since 2010, the collection, the store, partnerships are developing. Her Cork & Co accessories collection gives off his energy, his elegance! The cork of Portugal, Cristina has made a second skin. You want to develop your own line for your business, it is of course possible. You are looking for an acoustic, interior, exterior solution, think also of this fantastic vegan, rot-proof, sculptural material … and Cork & Co
(online sales).

De la gestion de patrimoine à la création de la marque Trufa Collection

Trufa_Colletion

Au paradis de la Femme et des têtes bien faites, je vous présente Ana et sa collection Trufa. Vous savez la Truffe, « cette petite gourmandise à la texture si spéciale, discrète, laissant une empreinte singulière, qu’il faut aller dénicher ». Ce que fit Ana lorsque son métier de gestion de patrimoine dépassa son seuil de flexibilité morale !
La même question se pose : « Quoi vendre aux couleurs du Portugal ? » La rencontre avec la fashion designer, Paula Caria, lance « Trufa Collection, a matter of taste ».
Histoire de goût, de singularité des valeurs classiques pimentées d’un détail qui crée la différence, de qualité des tissus, des couleurs, du bon goût intemporel à la note acidulée pour un juste prix. A l’ère des diktats de la mode, des marques populaires, j’adore ! A 5 mn à pied de Chiado, la boutique, Trufa Collection (vente en ligne), nous ouvre ses portes depuis le 20 octobre dernier. Les premiers articles de la collection Printemps – Été 2020 sont arrivés. J’y passe régulièrement, car la quantité par article est aussi faible que la qualité est TOP ! L’espace présente aussi des articles artisanaux du Nord du Portugal.

From wealth management to the creation of the Trufa Collection brand In the paradise of Women and well-made heads, I present to you Ana and her Trufa collection. You know the Truffle, « this little delicacy with a texture so special, discreet, leaving a singular imprint, that you have to go find ». What Ana did when her wealth management profession exceeded her threshold of moral flexibility!
Exactly the same question is asked : « What to sell in the colors of Portugal? » The meeting with fashion designer, Paula Caria, launched « Trufa Collection, a matter of taste ». A story of taste, of the uniqueness of classic values ​​spiced with a detail that creates the difference, in the quality of fabrics, colors, timeless good taste with a tangy note for a fair price. In the era of fashion diktats, popular brands, I love it! 5 mins walk from Chiado, the store, Trufa Collection (online sales), has opened its doors to us since October 20. The first items from the Spring – Summer 2020 collection have arrived. I go there regularly, because the quantity per article is as low as the quality is TOP! The space also displays handicrafts from the North of Portugal.

Trois Drôles de Dames qui défendent des valeurs qui font la personnalité du Portugal, de Lisbonne, des portugais, que nous chérissons tant, et qui vont devoir aujourd’hui défier les conséquences du Covid-19 ! Pensons made in Portugal… Ces boutiques de moins de 200m2 peuvent ouvrir à partir du 4 mai. Je vous conseille le rendez-vous pendant cette première phase de déconfinement.

Three Drôles de Dames who defend the values that make up the personality of Portugal, Lisbon, and the Portuguese, whom we cherish so much, and who will have to challenge the consequences of Covid-19 today ! Think made in Portugal … These shops of less than 200m2 can open from May 4th. I advise you to meet during this first phase of deconfinement.

Adeline A Lisbonne APP

Multiculturalisme, Almirante Reis, Anjos, Intendente

Français / English

Des « speedy gonzales », Gustavo & Julia
Cervejaria Iberica

A mon emménagement, sans eau et électricité, j ‘y ai pris petit déjeuner et diner. C’était ma « cantine » freewifi, et je repartais avec ma chariote chargée de bouteilles d’eau. Dans le but de mieux nous servir (50 couverts), je crains n’avoir jamais vue une telle « speedy gonzales » de ma vie. Depuis une bonne année, la perle rare, son clône, « Speedy Gustavo » l’a rejoint. Je vous adore !
Aujourd’hui, je galope presque autant qu’eux alors mes visites sont plus rares, mais quel plaisir d’y déjeuner encore une fois par semaine d’un bon poisson aux légumes (menu poisson 9€ et menu 8€). Les desserts sont maison, les fromages délicieux…

Faire deux choses à la fois, un minimum chez Julia !
Do two things at a time, a minimum at Julia’s !

When I moved in, without water and electricity, I had breakfast and dinner there. It was my freewifi « canteen », and I left with my cart loaded with bottles of water. In order to serve us better (50 covers), I fear I have never seen such a « Speedy Gonzales » in my life. For a year, the rare pearl, its clone, « Speedy Gustavo » has joined it. I love you ! Today, I gallop almost as much as they do so my visits are more rare, but what a pleasure to have lunch there once a week with a good fish with vegetables (fish menu € 9 and menu € 8). The desserts are homemade, the cheeses delicious …

Isabel, Alberto… Café Limiana

Isabel parlera français avant moi le portugais… merciii

J’ai connu Isabel et Alberto, grâce à mon amie Christina qui avait une charmante boutique à proximité. Je salive que de penser à leur mousse au chocolat beurre salé !
Un petit couloir, une dizaine de table (extérieur compris), de TOP soupes, un plat du jour COPIEUX (4€50), des desserts maison…
Comme chez Julia, on me voit moins souvent, mais sans eux ce quartier serait bien différent. Vu mes talents à la langue portugaise (frango, bom dia, doce, mousse au chocolat, bom appetit…), Isabel s’est mise au français. Les portugais aiment parler français, merciiii. Je vous adore !!

I got to know Isabel and Alberto, thanks to my friend Christina who had a charming shop nearby. I salivate that to think of their salted chocolate mousse! A small hallway, a dozen tables (including the outside), TOP soups, a COPIEUX dish of the day (4 € 50), homemade desserts … As with Julia, I am seen less often, but without them this neighborhood would be very different. Given my talents in the Portuguese language (frango, bom dia, doce, chocolate mousse, bom appetit …), Isabel started to speak French. The Portuguese like to speak French, thank you. I love you !!

Au Portugal, si vous voyez une vitrine réfrigérée, extrêmement bien tenue, au centre d’un restaurant plein à craquer, foncez ou revenez vers 13h30 !
Ces cafés, espaces de partage, sont extrêmement importants, nous nous devons de les privilégier afin de les préserver. Ils sont Lisbonne.
Retrouvez les dans l’application Adeline A Lisbonne en vous géolocalisant sur la carte « TOP 50 » ou « Boire et Manger ».

In Portugal, if you see a refrigerated display case, extremely well maintained, in the center of a packed restaurant, go for it or come back around 1:30 p.m. These cafes, spaces of sharing, are extremely important, we must privilege them in order to preserve them. They are Lisbon. Find them in the Adeline A Lisbonne application by geolocating yourself on the « TOP 50 » or « Eat and Drink » map.

100% Portugal, Armazém das Malhas

Armazém das Malhas est une entreprise familiale riche de plus de 50 années d’histoire (Historic shop/Lojas com Historia). Son activité a débuté dans les années 40 à Lisbonne avec la commercialisation et la production de vêtements textile.
En 2017, les petits-enfants du fondateur relancent la production, fiers de préserver cette expérience et ainsi continuer de promouvoir et de développer le commerce national. « Nous sommes une marque de commerce équitable, nous essayons de réduire l’empreinte écologique grâce à une production réfléchie, choisissant la meilleure façon possible de confectionner nos produits. Toute la production est réalisée, du début à la fin du processus, sans utilisation de composants susceptibles de nuire à l’environnement ou à l’exploitation par le travail. Vous pouvez compter sur une gamme variée de tissus de coton et de laine, coupés de manière efficace et polyvalente, bien-sûr produites au Portugal ». Un savoir faire traditionnel, un TOP qualité prix, 100% Portugal, qu’il me tenait à cœur de mettre en lumière.

Armazém das Malhas is a family business with more than 50 years of history (Historic shop). Its activity began in the 1940s in Lisbon with the marketing and production of textile clothing. In 2017, the founder’s grandchildren relaunched production, proud to preserve this experience and thus continue to promote and develop national trade. « We are a fair trade brand, we try to reduce the ecological footprint through thoughtful production, choosing the best possible way to make our products. All production is carried out, from the beginning to the end of the process, without the use of components likely to harm the environment or labor exploitation. You can count on a wide range of cotton and wool fabrics, cut in an efficient and versatile manner, of course produced in Portugal « . A traditional know-how, a TOP quality price, 100% Portugal, which I wanted to highlight.

Goma Shahi, Raj unisex Saloon & Beauty bar

A chaque pays, sa culture, ses particularités… J’ai mis du temps à comprendre que les soins du visage et du corps s’effectuaient traditionnellement chez les coiffeurs au Portugal. A la peine entre les prix français « institut de beauté » de Chiado à la « brute » de Principe Real (qui a fermé depuis), je désespérais !
Un jour, en descendant de Graça vers Anjos, une publicité sur une fenêtre attire mon attention ; les prix doux sur l’ardoise de la porte m’interpellent ; j’entre, on échange en anglais, je teste : douceur des gestes, parfait. Ainsi, mes essais se sont arrêtés ce jour !
L’espace est propre, sans chichi, vivant, Goma Shahi s’occupe des soins du corps et son mari est coiffeur. Si je suis restée fidèle à mon coiffeur conseillé antérieurement, j’ai beaucoup d’admiration pour ses coupes homme à la mode au tarif imbattable de 5€. L’ensemble réalisé sans discontinuité et sans rendez-vous. Je vous adore !!
Personnellement, j’annonce ma venue par whatsApp.

Gentillesse, douceur et agilité des gestes

Each country, its culture, its particularities … It took me a while to understand that facial and body treatments were traditionally carried out by hairdressers in Portugal. At the pain between the French prices « beauty institute » of Chiado to the « brute » of Principe Real (which has closed since), I despaired! One day, coming down from Graça to Anjos, an advertisement on a window caught my attention; the soft prices on the slate of the door challenge me; I enter, we exchange in English, I test: gentle gestures, perfect. So my tests stopped today! The space is clean, without frills, alive, Goma Shahi takes care of the body and her husband is a hairdresser. If I remained faithful to my hairdresser previously advised, I have a lot of admiration for his trendy men’s haircuts at the unbeatable price of 5 €. All produced without discontinuity and without appointment. I love you !! Personally, I announce my arrival by whatsApp.

Largo do Intendente

La place Intendente est à mes yeux une des plus belles places de Lisbonne. Piétonne, calme, avec ses quelques terrasses entourées de jolis immeubles, elle est à l’image de Lisbonne, majestueuse sans ostentation.
Chaque second dimanche du mois, il y a lieu un marché artisanal sur lequel je trouve toujours des stands intéressants, le dernier en date, les chemises Laconga. Depuis 2018, les alentours se sont bien développés.

Créations Laconga

Viuva Lamego 1849 & Joana Vasconcelos
Le gâteau de mariage | Yorkshire Sculpture Park
Opening 6 mars 2020

Intendente square is in my eyes one of the most beautiful squares in Lisbon. Pedestrian, calm, with its few terraces surrounded by pretty buildings, it is like Lisbon, majestic without ostentation. Every second Sunday of the month, there is a craft market on which I always find interesting stands, the latest, Laconga shirts. Since 2018, the surroundings have developed well.

Rua Damasceno Monteiro, ça bouge !
A flan de colline, en direction de Graça, je vous invite à vous géolocaliser via l’application gratuite « Adeline A Lisbonne » >> « TOP50 » toutes ces nouvelles entreprises vous sont présentées.

On the hillside, towards Graça, I invite you to geolocate yourself via the free application « Adeline A Lisbonne » >> « TOP50 » all these new companies are presented to you.

A tord ou à raison
Trop souvent ignoré, on devrait plus souvent parler de ce quartier, car il y fait très bon vivre et s’y promener. Je rêve d’une logistique « Esprit de Portugal », fil conducteur entre les 7 collines de Lisbonne, invitation à découvrir facilement toutes ces références fières de partager les valeurs portugaises (l’Attention, le qualité prix, le soutien aux petits producteurs, la préservation de la planète…), la mission de l’application Adeline A Lisbonne. A suivre !

Right or wrong Too often overlooked, we should more often talk about this neighborhood, because it is very good to live and walk there. I dream of logistics « Spirit of Portugal », the common thread between the 7 hills of Lisbon, an invitation to easily discover all these proud references to share the Portuguese values (Attention, value for money, support for small producers, preservation of the planet …), the mission of the Adeline application in Lisbon. To be continued !

Adeline à Mindelo – Sao Vicente – Cap-Vert

Cap Vert - Cabo Verde

BY

En janvier 2019, j’ai découvert les îles du Cap-Vert, plus particulièrement celle de Boa Vista. Avec une amie, nous y avons passé une semaine agréable « tout inclusive » à l’hôtel-club Rui Touareg *****  entre température hivernale nocturne de 20° jusqu’à 26° la journée, et de magnifiques plages de sable blanc. Toujours plus enthousiaste par « l’esprit portugais », associé au « no stress » local, à 5h de Paris ou mieux 4h de Lisbonne, ma destination 2020 était toute trouvée. Les îles Boa Vista et Sal étant touristiques, je retenais l’immersion capverdienne dans un Bed & Breakfast, dans l’île de Sao Vicente du 9 au 27 janvier 2020.

In January 2019, I discovered the Cape Verde Islands, more specifically that of Boa Vista. With a friend, we spent a pleasant « all inclusive » week at the hôtel-club Rui Touareg *****  between winter night temperatures of 20 ° to 26 ° the day, and magnificent white sandy beaches . Always more enthusiastic by the « Portuguese spirit », associated with the local « no stress », 5 hours from Paris or better 4 hours from Lisbon, my 2020 destination was all found. The Boa Vista and Sal islands being tourist, I retained the Cape Verdean immersion in a Bed & Breakfast, in the island of Sao Vicente from January 9 to 27, 2020.

Immersion culturelle, on ne peut plus rapide, puisque dès mon arrivée dans l’avion, mon voisin, le DJ X-Tra me parlait de relations migratoires, de musique, de kizomba, du Kizomba Luxembourg, de partenariat avec Las Vegas, Moscou…

Entre Nous aérien n°1, 4h = 15mn !

Adeline : Patrizio me semble un prénom peu capverdien ?
Patrizio : Tu as raison, je suis né en Italie, mon passeport est portugais, ma mère est capverdienne, je vis au Luxembourg (profil courant d’un peuple autant porté à l’émigration qu’à l’immigration). Je te présente ma mère, je l’accompagne 10 jours à Mindelo. Je me ressource au Cap Vert.

Luxembourg ? Je viens juste d’échanger avec un capverdien y vivant également !
En effet, le Luxembourg compte 625 000 hab. dont 25% de lusophones, 9 000 capverdiens, grâce à des relations migratoires anciennes privilégiées.

Comment es-tu venu à la musique ?
La musique occupe une place particulière dans la culture capverdienne. Tu connais certainement la morna, rendue célèbre par la « diva aux pieds nus » Cesaria Evora et sa chanson Sodade [en effet, sa voix est associée à chacun de mes voyages à travers les Grenadines], mais aussi la coladeira, version accélérée et dansante de la morna.
Avant de savoir lire, je demandais à ma mère d’apprendre à jouer du piano. J’ai appris à compter grâce au solfège : do (1), ré (2), mi (3)… Ma tante m’a appris à danser… Si j’ai fait des études de commerce au Luxembourg, mon bureau a vite été trop petit face au modèle de mon cousin, Dany Delgado, l’un des meilleurs DG de Rotterdam !
Dès mes 12 ans, j’ai eu la chance de passer derrière sa table de mixage, ainsi progressivement on se retrouve en première partie des Daddy Yankee, Mims, Booba, Caboverde Show, Grace Evora, Elji Beatzkilla… 
C’est en mai 2012, entre quatre amis qu’a germé l’idée d’un festival de kizoma à Luxembourg.

Kizoma ?
Le kizomba est un genre musical et la kizomba, une danse africaine, originaire d’Angola. Née en 1980, c’est un mélange de semba (Angola), de kompa (Haïti/1955) et de zouk (Antilles/1979). Bien que nés en Angola, le genre musical kizomba et la danse qui l’accompagne se sont développés dans l’ensemble des pays d’Afrique lusophones (Guinée-Bissau, Cap-Vert, Mozambique, Sao Tomé…). Cela a engendré la naissance de styles très caractéristiques de zones géographiques, tant en ce qui concerne la musique que la danse. La kizoma a gagné l’Europe en 2008, le Portugal étant précurseur en 1988.

Quel âge avais-tu en 2012 ?
J’avais 19 ans, l’idée nous amusait. Nous avons choisi le long weekend du 1er mai. La 1ère édition a réuni 600 personnes. En 2017, nous accueillions 3000 personnes du jeudi au lundi de 12h à 20h et de 22h à 8h.

Luxembourg ? Festival Events
Las Vegas, Moscou, Londres sont de nouvelles étapes partenaires, l’Albanie sera la prochaine en 2020. Mes journées se partagent aussi entre toute sorte d’événements où la partie musicale est sous ma responsabilité, auxquels s’ajoutent mes soirées DJ de part le monde.

Woah, sur quoi penses-tu repose ce succès ?
Probablement, le respect de soi, des autres, notre flexibilité, notre envie de donner ce que l’on voudrait recevoir, l’innovation technique, le marketing direct, les réseaux sociaux, la cohésion de notre groupe.

Y a t-il des limites au développement de ces festivals ?
Le caractère bon enfant nous semble nécessaire de limiter le nombre à 3000 personnes avec toujours en tête l’impératif d’équilibrer le ratio femme/homme.

Que représente un festival ?
La musique et la danse sociale proprement dites, des workshops et des soirées à thème.

Vaste programme !
Oui. Quand c’est possible, je rejoins donc les îles Sao Vicente et Santo Antao, l’île où ma mère est née. Si tu veux, nous te déposons et en fin d’après-midi, on fait un tour ensemble pour t’aider à mieux percevoir la terre de mes ancêtres.

The first aerial « Entre Nous » started, 4 hours seemed 15 minutes
Adeline:
Patrizio seems to me a little Cape Verdean name?
Patrizio: You’re right, I was born in Italy, my passport is Portuguese, my mother is Cape Verdean, I live in Luxembourg (current profile of a people as much inclined to emigration as to immigration)! I present my mother to you, I accompany her 10 days to Mindelo. I recharge my batteries in Cape Verde.
Luxembourg? I just had a chat with a Cape Verdean also living there! In fact, Luxembourg has 625,000 inhabitants. 25% of whom are Portuguese speakers, 9,000 Cape Verdeans thanks to privileged long-term migratory relations.
How did you come to music? Music occupies a special place in Cape Verdean culture. You certainly know the morna, made famous by the « barefoot diva » Cesaria Evora and her song Sodade [indeed, her voice is associated with each of my trips through the Grenadines], but also the coladeira, accelerated and dancing version of the morna.
Before I could read, I asked my mother to learn to play the piano. I learned to count thanks to music theory: do (1), ré (2), mi (3) … My aunt taught me to dance … If I studied commerce in Luxembourg, my office quickly became too small compared to the model of my cousin, one of the best CEOs in Rotterdam, Dany Delgado! From my 12 years, I had the chance to go behind his mixer, so gradually we find ourselves in the first part of the Daddy Yankee, Mims, Booba, Caboverde Show, Grace Evora, Elji Beatzkilla … May 2012, between four friends who germinated the idea of ​​a kizoma festival in Luxembourg.
Kizoma? Kizomba is a musical genre and kizomba, an African dance, originally from Angola. Born in 1980, it is a mixture of semba (Angola), kompa (Haiti / 1955) and zouk (Antilles / 1979). Although born in Angola, the musical genre kizomba and the dance that accompanies it have developed in all of the Portuguese-speaking African countries (Guinea-Bissau, Cape Verde, Mozambique, Sao Tome …). This has led to the birth of styles very characteristic of certain geographic areas, both in terms of music and dance. Kizoma reached Europe in 2008, Portugal being a pioneer in 1988.
How old were you in 2012 ? I was 19, the idea amused us. We chose the long weekend of May 1st. The 1st edition brought together 600 people. In 2017, we welcomed 3000 people from Thursday to Monday from 12 p.m. to 8 p.m. and from 10 p.m. to 8 a.m.
Luxembourg (04.30 – 05.05) ? Las Vegas (05.07), Moscow (02.27), London are new partner stages, Albania will be the next in 2020. My days are also divided between all kinds of events where the musical part is my responsibility, to which are added my DJ evenings. the world.
Woah, what do you think this success is based on? Probably, respect for oneself, for others, our flexibility, our desire to give what we would like to receive, technical innovation, direct marketing, social networks, the cohesion of our group.
Are there limits to the development of these festivals? The good-natured nature seems to us necessary to limit the number to 3000 people with always in mind the imperative to balance the female / male ratio.
What does a festival represent? The music and social dance proper, workshops and theme evenings.
Extensed program! Yes. When possible, I join the Sao Vicente and Santo Antao islands, the island where my mother was born. If you want, we drop you off and at the end of the afternoon, we take a tour together to help you better perceive the land of my ancestors.

Séverine & PatrizioBed & Breakfast Residencial Maravilha
Ainsi, avec mon amie Séverine, nous avons découvert Sao Vicente, Mindelo,
et maintenant vous invite à partager nos expériences.
So with my friend Séverine, we discovered Sao Vicente, Mindelo,
and now invite you to share our experiences.

Culture

Mindelo est considérée comme la capitale culturelle du Cap-Vert. Sa vie nocturne est célèbre pour ses bars animés notamment au mois de décembre et de février (Carnaval de Mindelo).  Chaque weekend de janvier, les répétitions, les parades de tambours et autres se succèdent… J’ai découvert  la capoeira. Art martial afro-brésilien qui aurait ses racines dans les techniques de combat des peuples africains du temps de l’esclavage au Brésil. Elle se distingue des autres arts martiaux par son côté ludique et souvent acrobatique. Les pieds sont très largement mis à contribution durant le combat bien que d’autres parties du corps puissent être employées telles que les mains, la tête, les genoux et les coudes. Les « joueurs » peuvent prendre position en appui ou en équilibre sur les mains pour effectuer des coups de pieds ou des acrobaties. De formes diverses, la capoeira est jouée et/ou luttée à différents niveaux du sol et à différentes vitesses, accompagnée le plus souvent par des instruments, des chants et des frappements de mains. Sans limite d’âge !

Dans un de ces bars à spectacle a donc commencé la carrière de Cesária Évora. Le théâtre occupe également une place importante dans la culture de São Vicente. Mindelo est une petite ville où nous avons pris plaisir à déambuler, à partager, c’est TOP ! Ponta d’Praia Gallery by Tchalê : j’adore !

Ponta d’Praia Gallery by Tchalê

Culture Mindelo is considered the cultural capital of Cape Verde. Its nightlife is famous for its lively bars, especially in December and February ( Carnival de Mindelo ). Each weekend of January rehearsals take place, drum parades and others follow one another … I discovered capoeira. Afro-Brazilian martial art which has its roots in the fighting techniques of African peoples during the time of slavery in Brazil. It is distinguished from other martial arts by its playful and often acrobatic side. The feet are very widely used during the fight although other parts of the body can be used such as hands, head, knees and elbows. The « players » can take position in support or balance on the hands to perform kicks or acrobatics. In various forms, capoeira is played and / or wrestled at different levels of the ground and at different speeds, most often accompanied by instruments, songs and hand claps. Without age limit! In one of these bars, the career of Cesária Évora began. The theater also occupies an important place in São Vicente culture. Mindelo and a small town where we enjoyed wandering around, sharing, it’s TOP! Ponta d’Praia Gallery by Tchalê: I love it!

Voyage, Kizomba et Cap-Vert, oRITMo

Les rencontres font les rencontres : oRITMo a lancé la destination Cap-Vert entre randonnée, visite et  workshop Kizomba…

Cachupa

Boire & Manger & Musique

Les glaces Cremositos
Marina Mindelo Club
La Pergola
Le Nautilus
Elvis
Le Goût (dernier étage avec vue sur océan)
Jazzy Bar
Livraria Nho Djunga

TOP produits naturels et soins Mamdyara

Artisanat/Made in Cape Verde

On y trouve plein de choses mais comme à Lisbonne, il faut prendre le temps de fouiner à travers les ruelles ! Voici mes adresses préférées :
Quintal das Artes : Lieu qui héberge plusieurs artisanats (en face du marché à poissons)
–  Atelier Shop LizArt : authentique artisanat (bijoux) – Espace à l’entrée de Quintal das Artes
Produits naturels Mamdyara : topissime, ça sent booonnn. Soins du visage et des cheveux, remarquables !
Tapisserie Joana Pinto : LA tapisserie de référence capverdienne, j’adore leurs couleurs…
–  Centro Cultural de Mindelo : Expositions, agenda de l’animation dans la ville …
– Art D’Cretcheu : à l’intérieur du Centre Culturel
Lucy’s Shop (Av. 5 Julho ao lado Fragata) : Excellent qualité prix
–  Capvertdesign+Artesanato : la belle boutique de l’île…
Bô Casa Têxteis : Véritable wax print. J’y ai préféré un tissu face à de plus nombreux présentés dans la ville, notamment sur le marché Praça Estrela.

Les Tapisseries de Joana Pinto à la notoriété mondiale

Une leçon de vivre ensemble !

La vie lusophone est un exemple de savoir vivre ensemble, et dans un monde qui ne cesse de se déchirer, je ne cesse de me dire comment font-ils ?  Leurs enfants ne pleurent, rechignent, crient JAMAIS… Plus j’observe, plus je suis fan.
Chaque personne est considérée et entendue, respectée. Je prends pour exemple une soirée parmi d’autres à Mindelo : Je passe devant le jardin d’enfant qui affiche complet, pas un bruit plus haut que l’autre, pourtant les enfants jouent dans tous les sens, c’est beau à voir. 10 ou 150 enfants, aucun changement…

Je poursuis ma route et arrive devant un couple capverdien, leur petite fille de 3 ans debout sur le muret, face à son père, reçoit tous les compliments du monde…
J’arrive au restaurant complet, très gentiment, on accepte que je prenne place autour d’une table basse et ses canapés. En face, j’observe une table avec deux charmants petits bambins casquettés, face à leur père (?) casquetté, la mère et probablement ses parents, ainsi que des battons de randonnée prenant appui sur la table. Entre les deux jeunes enfants trône une tablette animée par une histoire de moutons… La fille parle un tant soit peu avec la femme plus âgée. Le mari ? parle une fois avec sa femme ? sa soeur ? Les enfants sont aimantés à leur tablette. Toutes les 5 minutes, la grand-mère lorgne l’assiette de l’enfant à ses côtés ! Mon regard passe des battons de marche à la tablette ! Vous me direz, le dessin animé aurait pu être violent !!

Puis, sans réservation également, un couple français me rejoint à la table. Un local s’asseoit à mes côtés, le serveur me signalant des yeux la gentillesse à lui accorder. Au bout de 15mn, le couple souhaite son départ. Le serveur lui demande de partir. Le garçon nous regarde en nous disant que nous ne l’aimons pas ! Il nous salue en offrant son poing, je « frappe », elle frappe, et il nous quitte. Je finis mon dessert et m’efface.
Le lendemain, dans un autre restaurant que j’avais signalé la veille, ce même couple évite mon regard… Triste réalité, « l’indifférence contemporaine » où tout devient possible. Soit dit en passant, le comportement des randonneurs est le plus souvent des plus cools ; qui pour certain(e)s s’interrogent même sur cette tolérance. Je réponds, c’est culturel : les portugais sont aussi ainsi, c’est apaisant. Si le monde pouvait en prendre de la graine !

« L’altruisme, c’est aussi s’aider soi-même »
Christophe André et Rebecca Shankland

A lesson in living together Lusophone life is an example of knowing how to live together, and in a world that keeps tearing itself apart, I keep telling myself how do they do it? Their children never cry, balk, cry NEVER … The more I watch, the more I’m a fan. Each person is considered and heard, respected. I will take for example an evening among others in Mindelo: I pass in front of the kindergarten which is full, not a noise higher than the other, children playing in all directions, it’s beautiful to see . 10 or 150 children, no change … I continue my journey and arrive in front of a Cape Verdean couple, their 3-year-old daughter standing on the wall, facing her father, receives all the compliments in the world … I arrive at the full restaurant , very kindly, we accept that I take a seat around a coffee table and its sofas. Opposite, I observe a table with two charming little children in caps, facing their caped father (?), The mother and probably his parents, as well as trekking poles leaning on the table. Between the two young children sits a tablet animated by a story of sheep … The girl talks a little bit about herself with the older woman. Does the husband? once talk to his wife? his sister ? The children are magnetized on their tablet, every 5 minutes, the grandmother is eyeing the plate of the child at her side! My gaze goes from walking sticks to the tablet … You will tell me, the cartoon could have been violent! I continue my journey and arrive in front of a Cape Verdean couple, their little girl of 3 years standing on the low wall, facing her father, receives all the compliments in the world… I arrive at the full restaurant, very kindly, we accept that I take my place around a coffee table and its sofas. Opposite, I observe a table with two charming little children in caps, facing their caped father (?), The mother and probably his parents, as well as trekking poles leaning on the table. Between the two young children sits a tablet animated by a story of sheep … The girl talks a little bit about herself with the older woman. Does the husband once talk to his wife? his sister ? Children are magnetized to their tablet. Every 5 minutes, the grandmother is eyeing the plate of the child by her side! My gaze goes from walking sticks to the tablet! You tell me, the cartoon could have been violent !! Then, without reservation, a French couple joined me at the table. A local sits next to me, the waiter indicating me with the eyes, the kindness to grant him. After 15 minutes, the couple want to leave. The waiter asks him to leave. The boy looks at us and tells us that we don’t like him! He greets us by offering his fist, I « strike », she strikes, and he leaves us. I finish my dessert and disappear. The next day, in another restaurant that I had mentioned the day before, this same couple avoids my gaze … Sad reality, « contemporary indifference » where everything becomes possible. By the way, the behavior of hikers is most often the coolest; who for some even wonder about this tolerance. I answer, it’s cultural: the Portuguese are also like that, and I never tire of it because it’s soothing. If the world could take seed …

Se loger / Housing

Bed & Breakfast Residencial Maravilha
Si c’était à refaire, je ferai le même choix. Gabriel et son équipe sont d’une humanité rare, disponible à 4h30 du mat’ pour préparer le petit déjeuner avant le départ vers l’aéroport, à 6h pour prendre le ferry vers Santo Antoa ; mais encore pour me dégoter le spécialiste de la gorge, car un nouveau pays apporte de nouvelles bactéries et une nouvelle laryngite !
Les chambres sont propres, les draps changés tous les 3 jours, l’eau est chaude… Le petit déjeuner est copieux, l’espace est convivial où chacun y va de son expertise,  c’est très sympa ! Localisé entre la plage et la ville, c’est l’idéal.

If it were to be done again, I would make the same choice. Gabriel and his team are of a rare humanity, available at 4.30 am to prepare breakfast before departure for the airport, at 6 am to take the ferry to Santo Antoa; but still to find the throat specialist, because a new country brings new bacteria and a new laryngitis! The rooms are clean, the sheets changed every 3 days, the water is hot … Breakfast is plentiful, the space is friendly where everyone goes there with their expertise, it’s very nice! Located between the beach and the city, it is ideal.

Magz Suites Hotel
Juste avant de partir Gabriel m’a permis de visiter un nouvel hôtel, une jolie grande maison réhabilitée dans les normes durables par sa soeur. Très belles chambres (20), terrasse, hammam… Ouverture juste avant le carnaval, vers le 10 février. Margarida Evora Sagna Tél. (+238) 9912943.
Just before leaving Gabriel allowed me to visit a new hotel, a pretty big house rehabilitated in sustainable standards by his sister. Very nice rooms (20), terrace, hammam … Opening just before the carnival, around February 10.

J’ai aussi visité deux autres hôtels, avec piscine, le premier situé face à l’océan : Pont d’Agua Hotel. Edy (DJ) et Vera, sa femme capverdienne, réhabilitent ainsi le front de mer. Au Printemps, ouvrira un espace dédié à la musique, concert, musée…
L’institution, Hotel Oásis Porto Grande.
A l’opposé de l’île, Hotel Residencial GOA à Calhau.

Ile de Santo Antao

Pour la joie des randonneurs

Je pense que 95% des personnes qui atterrissent sur l’île de Sao Vicente, font une halte avant et après leur semaine de randonnées à travers l’ïle de Santo Antao. Randonner n’est pas mon truc, mais toutes les personnes interrogées, débutantes et confirmées, étaient ravies par la diversité des paysages et bien-sûr, l’accueil chez l’habitant.
Deux débutantes étaient émerveillées de la prestation du guide de AC Tour (dont je suis incapable de trouver les coordonnées). Un petit groupe était ravi du road book fourni par Théo, qui leurs a permis de randonner en toute indépendance pendant 7 jours : Nobai

Santo Antao, à 1h en ferry de Mindelo, Sao Vicente

For the joy of hikers I think that 95% of people who land on the island of Sao Vicente, stop there before and after their week of treks through the island of Santo Antao. Hiking is not my thing, but everyone interviewed, beginners and confirmed, were delighted by the diversity of the landscapes and of course, the homestay. Two beginners were amazed at the performance of the AC Tour guide (whose contact details I am unable to find). A small group was delighted with the road book provided by Théo, which allowed them to hike independently for 7 days : Nobai.

Cap-Vert, politique d’investissement : Flux d’investissements étrangers.

Vent, sable, aéroport
Vol direct de Lisbonne via la TOP compagnie TAP Portugal. Pour les mois de décembre et de janvier, si votre vol fait escale, je vous encourage à prendre un vol de la même compagnie, soit TAP, soit Cabo Verde Airlines… car le vent et la poussière peuvent fermer passagèrement l’aéroport, et donc le stop à Lisbonne ou à Sal vous sera offert. Cette situation est parfaitement gérée sans dommage pour les visiteurs.

Wind, sand, airport Direct flight from Lisbon via the TOP company TAP Portugal . For the months of December and January, if your flight stops, I encourage you to take a flight from the same company, either TAP or Cabo Verde Airlines … because wind and dust can temporarily close the airport, and therefore the stop in Lisbon or Sal will be offered to you. This situation is perfectly managed without damage to visitors.

« Une vie de présent » Marie d’Hombres

Vendredi 7 février, la médiathèque de l’Institut français du Portugal à Lisbonne organisait une rencontre avec le musicien guitariste  Remna et l’écrivaine Marie d’Hombres. A la fin de la soirée, je parlais avec cette dernière d’un savoir être lusophone, portugais, brésilien, capverdien… attitude présentant une force intérieure rare, qui leurs font être fière de leurs cultures, de leurs pays, d’eux-mêmes… Une richesse intérieure mutant en un amour inconditionnel envers l’autre, la famille, les amis, les visiteurs… Marie d’Hombres me répondait : « Ils témoignent d’une vie de présent ».
J’ajouterais que les lusophones sont un parfait miroir de nos comportements. Ils sont le plus souvent très, très sympas, cools, dans le cas contraire, nous devons nous interroger sur notre comportement !

Avant la rentrée de septembre, j’aurai lu ces deux livres, car les thèmes d’émigration et d’immigration sont deux facettes qui me semblent riches d’enseignements pour mieux comprendre nos différences. Déjà, je serai tentée de dire que chez les lusophones, entre colonisateurs et colonisés, il n’y a aucune différence émotionnelle : Ils vivent le temps présent. A suivre !

Friday, February 7, the media center of the French Institute of Portugal in Lisbon organized a meeting with the musician guitarist Remna and the writer Marie d’Hombres. At the end of the evening, I spoke with the latter about knowing how to be Portuguese-speaking, Portuguese, Brazilian, Cape Verdean … attitude presenting a rare interior strength, which makes them be proud of their cultures, their countries, them -same … An inner wealth mutating into an unconditional love for others, family, friends, visitors … Marie d’Hombres answered me: « They bear witness to a life of the present ». I would add that Portuguese speakers are a perfect mirror of our behavior. They are most often very, very friendly, cool, otherwise we can question our behavior!
Before the start of the new school year in September, I will have read these two books, because the themes of emigration and immigration are two facets which seem to me rich in lessons to better understand our differences. Already, I would be tempted to say that among Portuguese speakers, between the colonizers and the colonized, there is no emotional difference
: They live in the present time. To be continued !

Lisboa, made in Portugal, éthique, durable

Français / English

Singular subject, certainly the most important that I will write on
the future of authentic Lisbon, the one we cherish:
– Crafts, Portuguese economic and social link?
– Promotional tool for Portugal?

To observe the profusion of so-called artisanal Lisbon markets, undoubtedly. On closer inspection, a real craft policy should urgently be born in Lisbon, in Porto *, in Portugal, in order to avoid the confusion of genres, between the best and the worst, from real TOP to TOC resale!

Parcourant ces nombreux marchés artisanaux, « Adeline A Lisbonne » faisant la promotion des plus sélectifs par soutien « Gagnant Gagnant » à Lisbonne, au Portugal, et bien-sûr aux nombreux portugais qui ont choisi cette forme d’expression, focus sur la situation.

En 2019

Depuis 1982, l’association Artesaos de Lisboa fédère et promeut cet artisanat. 500 membres y adhèrent aujourd’hui. Admirablement, la mairie tient à disposition des lieux, en jour et en heure, à un tarif préférenciel, consciente du faible retour sur investissement à ce type d’économie (7€).
Le gouvernement honore de sa reconnaissance grâce au document CEARTE. CEARTE qui a remplacé le PPART ces dernières années, preuve de la préoccupation de l’Etat portugais envers ces centaines de personnes qui ne comptent pas leur temps pour essayer de vivre de leurs travaux manuels.
Cependant, le tsunami touristique a engendré un désordre, une vague qui a développé le TOC. Des personnes ont aussi répondu à la demande en créant une offre de marchés supplémentaires. Marchés qui placent à rude épreuve le véritable artisanat, et par effet de cascade, Lisbonne, le Portugal, les visiteurs…

Browsing through these many craft markets, « Adeline A Lisbonne » promoting the most selective by « winning, winning » support in Lisbon, Portugal, and of course to the many Portuguese who have chosen this form of expression, focus on the situation. In 2019 Since 1982, the the association Artesaos de Lisboa federates and promoted this craft. 500 members join today. Admirably, the town hall keeps the premises available, day and hour, at a preferential rate, aware of the low return on investment for this type of economy (€ 7).
The government is grateful for its recognition thanks to the
CEARTE document. CEARTE which replaced the PPART in recent years, proof of the concern of the Portuguese State towards these hundreds of people who do not count their time to try to make a living from their manual work. However, the tourist tsunami created a mess, a wave that developed TOC. People have also responded to the demand by creating an offer of additional markets. Markets that put real craftsmanship to the test, and by cascade effect, Lisbon, Portugal, visitors …

Superbes écharpes en lin, coton, laine, soie, Torcer ideas
Top kit Eberta en rupture de stock, dommage
.

Maillon(s) faible(s)

Le CEARTE est un document extrêmement chiadé où certains auront obligation à y adhérer, car leur niveau de qualification et d’engagement vis à vis du Portugal est le début de la reconnaissance souhaitée. Cependant, aujourd’hui, le CEARTE apporte une seule qualification honorifique. Il est donc un bon début, mais l’Etat portugais ne devrait-il pas aussi créer une alternative au CEARTE, un document plus simple, moins honorifique, mais en rapport avec la seule création effectuée au Portugal ?
En parallèle, le Camara Municipal de Lisboa ne devrait-il pas développer une logistique de différenciation afin de préserver son image, celle de sa ville, celle de son pays ? Différenciation attribuée à l’artisan qui crée par manque de temps jusqu’à sur le marché, proposant des prix toujours trop chers malgré une marge toujours plus faible, son lot quotidien !

7€ et 35€ pour la même offre !
Il faut presque avoir fait Normal Sup pour faire le tour du sujet ! 7€ est le prix d’une journée de marché facturé par la mairie. 35€ par d’autres, je parle ici d’organisateurs qui utilisent le terrain public pour organiser un marché public, des personnes qui semblent s’être substituées à l’action de la mairie. Pour les raisons explicitées ci-dessus, c’est sûr que le manque de marché a donné l’initiative à certains de combler un manque. Mais aujourd’hui, la marie de Lisbonne ne devrait-elle pas reprendre les rênes, se faire aider par l’association qui s’engage plus que jamais à défendre bénévolement déjà 500 adhérents ? Lisbonne, le Portugal, doivent-ils diviser pour mieux régner ou organiser pour fédérer ?
7€ ou 35€ la journée, c’est une énorme différence sur la marge que dégage un véritable artisanat au Portugal. 27€ x 30 artisans = 810€/semaine/mois de bénéfices sur le dos de personnes qui « se démènent comme un diable dans l’eau bénite », me semblent terriblement injuste.

ApioesteGosto d’Africa

Weak link (s) CEARTE is an extremely clever document in which some will have an obligation to adhere to it, because their level of qualification and commitment towards Portugal is the beginning of the desired recognition. However, today, CEARTE brings only one honorary qualification. So it’s a good start, but shouldn’t the Portuguese State also create an alternative to CEARTE, a simpler document, less honorary, but related to the only creation made in Portugal? At the same time, shouldn’t the Camara Municipal de Lisboa develop a logistics of differentiation in order to preserve its image, that of its city, that of its country? Differentiation attributed to the craftsman who creates for lack of time until on the market, offering prices always too expensive despite an ever lower margin, his daily lot!
€ 7 and € 35 for the same offer! You almost have to do Normal Sup to go around the subject! € 7 is the price of a market day billed by the town hall. 35 € by others, I mean here organizers who use public land to organize a public market, people who seem to have replaced the action of the town hall. For the reasons explained above, it is certain that the lack of market has given the initiative to some to fill a gap. But today, shouldn’t the Camara take over the reins, get help from the association which is more than ever committed to voluntarily defending 500 members already? Lisbon, Portugal, should they divide to better reign or organize to federate? € 7 or € 35 a day is a huge difference in the margin that real craftsmanship generates in Portugal. 27 € x 30 craftsmen = 810 € / week / month of profits on the back of people who « are struggling like hell in holy water », seem to me terribly unfair.

Felt Connexion (laine et soie)

Ajustement de la politique du Camara Municipal de Lisboa face à la crise 2010 et à l’engouement lisboète ?

En 2019, 70% des artisans sur les marchés lisboètes étaient des personnes sans emploi à la suite de la crise de 2010 ; 30% étaient des changements de vie où la liberté d’action devient le moteur créatif d’un souhait à un apaisement psychique. En ce sens, défendre ces personnes dynamiques en y associant une logistique « Gagnant, Gagnant » serait un PLUS pour tous : Lisbonne, le Portugal et ses bénéficiaires ; sachant qu’une association est prête à s’impliquer comme à son habitude.

Adjustment of the Camara Municipal de Lisboa’s policy in the face of the 2010 crisis and the Lisbon craze? In 2019, 70% of artisans on the Lisbon markets were unemployed people following the 2010 crisis; 30% were life changes where freedom of action becomes the creative engine of a wish for psychic appeasement. In this sense, defending these dynamic people by associating « Winning, Winning » logistics would be a PLUS for everyone: Lisbon, Portugal and its beneficiaries; knowing that an association is ready to get involved as usual.

Communication, marchés artisanaux, fabrication au Portugal

Le TOC shop, le marché du faux artisanal, c’est la gangrène d’une ville qui souhaite élever son image, son économie de marché. Si tout le monde a le droit d’occuper le terrain et à mener la vie qu’il entend, la politique de la ville définit son avenir. En cela, je suis sûre que les Portugais comme la ville de Lisbonne et l’État portugais, souhaitent la capitale, portugaise, culturelle et cosmopolite.
En plus, un TOP artisan, AVEC un site Internet de vente en ligne, pourrait finir par souhaiter ouvrir une boutique, et face à l’armada de grandes enseignes internationales, c’est une nouvelle fois « Gagnant, Gagnant » pour tous.
Aujourd’hui, l’inverse se produit (comme partout dans le monde). C’est triste, mais sans ajustement de la politique de la ville, je me demande comment l’histoire pourrait être autre à Lisbonne ?
Sans ajustement, le TOC a gain de cause.

Communication, craft markets, manufacturing in Portugal: The TOC shop, the fake craft market, is the gangrene of a city that wishes to raise its image, its market economy. If everyone has the right to occupy the land and lead the life they want, city policy defines their future. In this, I am sure that the Portuguese, like the city of Lisbon and the Portuguese state, want the capital, Portuguese, cultural and cosmopolitan. In addition, a craftsman TOP, WITH an online sales website, may end up wanting to open a shop, and facing the armada of major international brands, it is once again « Winner, Winner » for all. Today the opposite is happening (like everywhere in the world). It’s sad, but without adjusting city policy, I wonder how history could be different in Lisbon? Without adjustment, the TOC prevails.

Créations papierDélicieuses Sabores da Quinta

Bob en coton Emilia Matos – Créations Burel Maarana

Créer un écosystème de métiers artisanaux

Par cette évolution, le Camara Municipal de Lisboa ne ferait qu’adopter le « success model » LVMH, Hermés, « une intelligence organisée autour d’un écosystème de métiers artisanaux diversifiés ». Lisbonne, le Portugal serait aussi une exemple >>> 37’15’’ Croissance, les raisons d’y croire  : Excellente émission qui place en perspective l’économie de la France, de l’Europe et des grands de ce monde, la Chine et les USA.

By this development, the Camara Municipal de Lisboa would only adopt the LVMH success model, Hermés, « an intelligence organized around an ecosystem of diversified craft trades ». Lisbon, Portugal would also be an example >>> 37’15 ’’ Croissance, les raisons d’y croire : Excellent program that puts the economy of France, Europe and the world’s leaders, China and the USA in perspective.

Adeline A Lisbonne s’ajuste

J’avais nommé une catégorie de l’application « CréationS », je l’ai modifiée pour « Made in Portugal« , effectivement ! La catégorie « ArtisanatS » est devenue « Artisanat, Ethique » en français ; « Crafts, Ethics » in english ; « Artesanato, Etica » em português.
Adeline A Lisbonne a des idées…

Adeline A Lisbonnne adjusts  I had named a category “CréationS” in the application, I changed it to « Made in Portugal », indeed ! The category « ArtisanatS » has become « Artisanat, Ethique » in french; « Crafts, Ethics » in english; « Artesanato, Etica » em português.
Adeline A Lisbonne has ideas …

* Porto

Dernièrement au Cap-Vert, j’ai échangé avec Patricia, portugaise habitant Porto, remontée contre l’Etat portugais qui ne tient pas compte des ajustements de pays européens, qui agissent pour le bien-être de leur population et de la planète :
– Limiter le nombre de bateaux de croisière (skieurs…) ;
– Généraliser la limite des logements locaux (airbnb, booking…) ;
– Préserver la culture portugaise
Les deux premiers points, des artifices de croissance qui finissent par appauvrir un pays. Pour le troisème, Patricia argumente : « La restauration, où la cuisine portugaise signifiait abondance, partage sans limite de temps, à un prix à l’origine de cette convivialité, assez différente de la « nouvelle cuisine ! ».

Malheureusement, je n’ai pu qu’approuver l’argumentation de Patricia même si j’ai rappelé l’action bénéfique de la loi sur la préservation des « Lojas com Historia| Historic Shops ». En effet, c’est trop peu face au rouleau compresseur du tourisme de masse. En France, les restaurants sont devenus hors de prix pour souvent, depuis quelques années, « offrir » un qualité prix contestable, qui finit par nous faire recevoir chez soi ! Il fut un temps où les français allaient aussi prendre leur café à l’extérieur, les cafés ont disparu, disparaissent…
En 2017, certains commerçants me disait que le Portugal avait 30 ans de retard. Nous sommes beaucoup de grands voyageurs à croire l’inverse, que ce que le Portugal croit être du retard est devenu être une avance. Mais plus pour longtemps, car le rouleau compresseur s’emballe !

Par contre, si l’offre est limitée, les prix augmentent et les visiteurs sont autres. L’offre doit toujours être inférieure à la demande. L’inverse, Lisbonne le sait déjà, depuis 2018 (au moins), les chiffres d’affaires baissent malgré un tourisme en nombre bien supérieur. Avoir des centaines d’hôtels, un second aéroport lorsque Lisbonne ne sera plus Lisbonne, lorsque Porto ne sera plus Porto, comme dit Patricia, j’ai bien peur que « d’autres pays le produisent toujours pour moins cher que le Portugal« … Les villes, l’Etat portugais, doivent choisir rapidement.

Bien-sûr, le tourisme se développera toujours (nouveau record en 2019), les médias ne tarissent que d’éloges (dernier en date), et ils ont raison, mais quel monde est souhaité dans la capitale portugaise ?? Porto, Lisbonne, ont-ils intérêt à promouvoir auprès de leurs visiteurs, ce que représente le Portugal ou ce qui pullule dans le monde entier ??

* Porto: Recently in Cape Verde, I exchanged with Patricia, Portuguese living in Porto, rising against the Portuguese State which does not take into account the adjustments of European countries, which act for the well-being of their population and the planet: – Limit the number of cruise ships (skiers);
– Generalize the limit of local accommodation (airbnb, booking …);

– Preserve the Portuguese culture
  The first two points, artifices of growth which end up impoverishing a country. For the third, Patricia argues: « Catering, where Portuguese cuisine meant abundance, sharing without time limit, at a price at the origin of this conviviality, quite different from » new cuisine! « . Unfortunately, I could only approve Patricia’s argument even if I recalled the beneficial action of the law on the preservation of « Lojas com Historia | Historic Shops ”. Indeed, this is too little compared to the steamroller of mass tourism.
In 2017, some traders told me that Portugal was 30 years behind. We are a lot of frequent travelers to believe the opposite, that what Portugal believes to be late has become an advance. But not for long, because the steamroller is racing! On the other hand, if the offer is limited, prices increase and visitors are different. Supply must always be lower than demand. Conversely, Lisbon already knows that, since 2018 (at least), turnover has been falling despite much higher tourism. Having hundreds of hotels, a second airport when Lisbon is no longer Lisbon, when Porto is no longer Porto, as Patricia says, I’m afraid « other countries are still producing it for less than Portugal ». The cities, the Portuguese state, must choose quickly. Of course, tourism will always develop, the media are full of praise (latest), and they are right, but what world is desired in the Portuguese capital ??
Lisbon, Porto… do they have an interest in promoting to theirs visitors, what represents Portugal or what swarms around the world?

Lisboa, culture, interdisciplinarité, économie de marché

Entre Nous Lisboa Culture

Français / English

Catarina, José, deux générations, philosophie, art, la tranversalité dans le sang !

Portraits croisés / Cross portraits

Depuis sa naissance, Catarina Pombo Nabais est bercée entre philosophie et vie artistique. Ses études seront philosophiques. Après un doctorat sur Gilles Deleuze auprès de Jacques Rancière à Paris, elle devient chercheuse au Centro de Filosofia des Ciências (CFCUL) à l’Université de Lisboa.
Personnalité dynamique, elle y fonde le Science-Art-Philosophie Labotary (SAP LAB / CFCUL) ayant pour mission non seulement d’assumer la Philosophie comme activité créative, mais aussi de mettre en place, lancer la rencontre entre la Philosophie, la Science et l’Art. Entre plusieurs activités que Catarina organise au SAP Lab (séminaires,  conférences, workshops, interviews, éditions/publications, etc.), une lui tient particulièrement à cœur, celle d’accueillir, en résidence des artistes interdisciplinaires qui travaillent entre la science et l’art. La faculté restant bien-sûr un lieu d’étude et de recherche, elle devient aussi un espace de communication et d’exposition.
En tant que curatrice, Catarina a été responsable de plusieurs expositions dont celle sur les tatouages au Musée du Design et de la Mode (MUDE), considérée une des 5 meilleures expositions de 2017 par « Time Out », ainsi que celle sur le travail de l’artiste Bela Silva au Musée de l’Orient.
Par sa forme créative et enjouée au travail, Catarina se présente toujours comme étant « le singe de l’académie » en référence explicite du conte de Kafka ! En plus de multiplier les rencontres, diversifier les connexions culturelles, Catarina devient, autre que chercheuse et curatrice, aussi entrepreneuse pour associer son expérience universitaire à la vie artistique lisboète : Oficina Impossivel voit le jour en avril 2019 ; le nom en dit long !

CFCUL | Oficina Impossivel

Since her birth, Catarina Pombo Nabais is rocked between philosophy and artistic life. His studies will be philosophical. After a doctorate on Gilles Deleuze from Jacques Rancière in Paris, she became a researcher at the Centro de Filosofia des Ciências (CFCUL) at the University of Lisboa. Dynamic personality, she founded Science-Art-Philosophy Labotary (SAP LAB / CFCUL) with the mission not only to assume Philosophy as a creative activity, but also to set up, launch the meeting between Philosophy, Science and art. Among several activities that Catarina organizes at the SAP Lab (seminars, conferences, workshops, interviews, editions / publications, etc.), one is particularly close to her heart, that of hosting, in residence interdisciplinary artists, who work between science and art. The faculty of course remaining a place of study and research, it also becomes a space of communication and exhibition. As curator, Catarina has been responsible for several exhibitions including that on tattoos at the Museum of Design and Fashion (MUDE), considered one of the 5 best exhibitions of 2017 by « Time Out », as well as that on the work of artist Bela Silva at the Museum of the Orient. By her creative form and playful to work, Catarina always presents herself as being « the monkey of the academy » in explicit reference of the tale of Kafka! In addition to multiplying the meetings, diversifying the cultural connections, Catarina becomes, other than researcher and curator, also entrepreneur to thus associate her university experience with the artistic life of Lisbon: Oficina Impossivel is born in April 2019; the name says it all!

Livraria Sà da Costa

José Sousa Machado, remontons le temps, la dictature, le positionnement familial à droite et la pensée universitaire à gauche, il consacre ses études à l’économie afin d’approfondir la pensée de Marx, les moyens de production à l’origine des marchés. En 3ème année, il s’oriente vers un cursus « lettres » et devient ainsi journaliste. Sa raison d’être, « la paix, la beauté et la connaissance », sans compromission possible, origine des déplacements  intercontinentaux. En effet, si une économie de marché se rétracte à ne plus pouvoir équilibrer ses affaires, il faut s’organiser autrement. Ainsi, la vie de José est une suite de rebondissements entre maisons d’éditions au Brésil (Rio et Sao Paulo), éditeur à Lisbonne, un passage en Angola (2008) puis son retour à Lisbonne pour le compte de la Cha de Caxinde.

Artes & Leiloes d’après Art & Auctions (1988), Arte Iberica et Agenda Cultural Lisboa (1995)… Je vous passe toutes les éditions de magazines Auto, Montres et autres, que José a produit pour soutenir la revue d’art (avant Internet) ! I pass you all the editions of magazines Auto, Watches and others, that José produced to support the magazine d art (before the Internet)!

En 2012, José découvre le vaste espace rue Garett, dépouillé de culture et criblé de dettes. C’est l’heure de la séparation avec l’association culturelle angolaise, l’ouverture de la Livraria Sa da Costa, et la reprise des bureaux au 4ème étage, Praça Luis Camoes 22 (700m2).
José est humble, discret, mais aussi un forcené du développement et de la promotion du marché culturel au Portugal.
La culture en proue du bateau portugais ? Pas encore, 1% du budget portugais était seulement débattu au parlement fin 2019.

José Sousa Machado, let’s go back in time, dictatorship, family positioning on the right and university thinking on the left, he devotes his studies to the economy in order to deepen the thinking of Marx, the means of production at the origin of the markets. In the 3rd year, he turned to a « letters » course and thus became a journalist. Its raison d’être, « peace, beauty and knowledge », without possible compromise, origin of intercontinental displacements. Indeed, if a market economy shrinks from not being able to balance its affairs, it has to be organized differently. Thus, José’s life is a series of twists and turns between publishers in Brazil (Rio and Sao Paulo), publisher in Lisbon, his passage in Angola (2008) then his return to Lisbon on behalf of the Cha de Caxinde.
In 2012, José discovered the large space on rue Garett, stripped of culture and riddled with debts. It is time for separation from the Angolan cultural association, the opening of the Livraria Sa da Costa, and the resumption of offices on the 4th floor, Praça Luis Camoes 22 (700m2). José is humble, discreet, but also a fan of the development and promotion of the cultural market in Portugal. Culture at the forefront of the Portuguese boat? Not yet, 1% of the Portuguese budget was debated in parliament at the end of 2019.

La discrétion, le bien des Portugais, probablement le mal du Portugal. Dans une Europe en errance, ne serait-il pas venue l’heure des « petits » pays d’exprimer leur bon sens ? Le bon sens des petits qui relèvent les défis !
En tout cas, c’est la raison d’être de la chronique Entre Nous, et d’autant plus que nous sommes nombreux à penser que la culture est un levier économique exceptionnel. LE véritable allié économique au tourisme lorsque ce dernier est souhaité plus sélectif. Parfait aussi, lorsque la scène artistique lisboète mue un peu plus chaque jour, entre création et expérience portugaise, jeunesse internationale, galeries d’art, projets des résidences artistiques diversifiés et mécénats culturels.

Discretion, the good of the Portuguese, probably the bad of Portugal. In a wandering Europe, would it not have been time for the « small » countries to express their common sense? The common sense of the little ones who take up the challenges!
In any case, this is the purpose of the Entre Nous column, and all the more so since many of us believe that culture is an exceptional economic lever. THE real economic ally for tourism when the latter is desired more selective. Perfect also, when the Lisbon artistic scene changes a little more each day, between creation and Portuguese experience, international youth, art galleries, projects of diversified artistic residences and cultural sponsorship.

Résidence d’artistes, Open SAP LAB
Au SAP Lab,  Catarina Pombo Nabais a déjà organisé plusieurs résidences, toujours de philosophes. Récemment, elle a reçu la proposition d’une artiste allemande Katrin von Lehmann, qui souhaitait apprendre la philosophie de Gilles Deleuze, ainsi qu’avoir la possibilité de connaître et de travailler avec quelques scientifiques portugais. De septembre à novembre, Catarina a organisé ces rencontres autour de questions hybrides entre les relations de l’art et de la science. L’artiste a mis en place une recherche sur la méthode scientifique et a présenté les résultats de sa résidence dans une exposition à la Galeria Ciências de la Faculté de l’Université de Lisbonne, aussi organisée par Catarina.

Artist residency, Open SAP LAB : At the SAP Lab, Catarina Pombo Nabais has already organized several residences, still a philosopher. Recently, she received the proposal from a German artist Katrin von Lehmann, who wanted to learn the philosophy of Gilles Deleuze, as well as having the opportunity to know and work with some Portuguese scientists. From September to November, Catarina organized these meetings around hybrid questions between the relationships of art and science. The artist has carried out research on the scientific method and presented the results of his residency in an exhibition at the Galeria Ciências of the Faculty of the University of Lisbon, also organized by Catarina.

Oficina Impossivel

Art, artisanat, Oficina Impossivel Campo de Ourique & Santos
Depuis 2008, pendant 10 ans hébergée à la Fabrica Braço da Prata, Oficina Impossivel s’est partagé entre deux espaces différents, à Santos-o-Velho et à Campo de Ourique.
Oficina Impossivel Campo de Ourique, dirigée par la soeur de Catarina, Patricia  Pombo Medeiros, biochimiste de formation en conservation et en restauration, spécialisée en peinture, céramique et dessin, est un atelier de Restauration et Conservation (que j’aurai plaisir à découvrir prochainement).
Oficina Impossivel Santos-o-Velho, dirigée par Catarina, « galerie vivante entre créations d’artistes et d’artisans ». Il s’agit d’un concept élargi de la galerie d’art, une galerie habitée par des artistes et des artisans qui travaillent dans l’espace de la galerie et qui, ainsi, peuvent interagir directement avec le public. Oficina Impossivel est plus qu’une galerie, c’est aussi un projet qui donne corps à un collectif d’artistes et d’artisans, soit résidents dans ses ateliers et espaces de coworking, soit des collaborateurs externes.
Le double caractère des Oficina Impossivel  « Atelier » à Campo de Ourique et « Galerie » à Santos-o-Velho, issu d’un duo très complémentaire des deux sœurs, donne alors corps à ce projet commun, inédit et complexe : rejoindre la Philosophie et l’Art, créant ainsi des espaces où un monde de choses et d’idées est constamment conservé et réinventé !
Oficina Impossivel est l’endroit où tout peut avoir lieu, soit des conversations avec des artistes, soit des workshops de conservation et restauration, soit des conférences/masterclass en Philosophie, soit des expositions, bref où l’impossible peut vraiment arriver.
Dans un premier temps, Catarina loue le rez-de-chaussée d’un immeuble, dans le but de fonder un espace chaleureux associant livres, objets vintage et objets d’art, complétude qui raconte une histoire. L’idée est toujours celle de construire un espace de galerie informelle, non élitiste, où les œuvres d’art sont savamment, artistiquement, mélangés entre pièces vintage et livres. Entre-temps, les 120 m2 au 1er étage sont dédiés à la résidence artistique dans le but de créer une « chaude » connexion entre les ateliers d’artistes et l’espace galerie. Comme dit Catarina : « j’ai l’impression de recevoir des oeuvres d’art encore chaudes, fraichement descendues des ateliers » !
Gagnez 10 % sur toutes les créations de l’Oficina en présentant l’application Adeline A Lisbonne.

Art, crafts, artists, Oficina Impossivel Campo de Ourique & Santos: Since 2008, for 10 years hosted at Fabrica Braço da Prata, Oficina Impossivel has been shared between two different spaces, in Santos-o-Velho and Campo de Ourique.
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Oficina Impossivel Campo de Ourique, led by Catarina’s sister, Patricia Pombo Medeiros, biochemist by training in conservation and restoration, specializing in painting, ceramics and drawing, is a Restoration and Conservation workshop (which I will be pleased to discover soon ).
Oficina Impossivel Santos-o-Velho, directed by Catarina, « living gallery between creations of artists and craftsmen ». It is an expanded concept of the art gallery, a gallery inhabited by artists and artisans who work in the gallery space and who, thus, can interact directly with the public. Oficina Impossivel is more than a gallery, it is also a project that gives shape to a collective of artists and craftsmen, either residents in its workshops and coworking spaces, or external collaborators. The double character of the Oficina Impossivel « Atelier » in Campo de Ourique and « Galerie » in Santos-o-Velho, resulting from a duo very complementary of the two sisters, gives substance to this common, original and complex project: to join Philosophy and Art, thus creating spaces where a world of things and ideas is constantly preserved and reinvented! Oficina Impossivel is the place where everything can take place, either conversations with artists, conservation and restoration workshops, conferences / masterclasses in Philosophy, or exhibitions, in short where the impossible can really happen.
At first, Catarina rents the ground floor of a building, with the aim of founding a warm space combining books, vintage objects and works of art, a completeness that tells a story. The idea is still to build an informal, non-elitist gallery space, where works of art are skillfully, artistically, mixed between vintage pieces and books. Meanwhile, the 120 m2 on the 1st floor are dedicated to the artistic residence in order to create a « warm » connection between the artists’ studios and the gallery space. As Catarina says: « I have the impression of receiving works of art that are still warm, fresh from the workshops ». Earn 10% on all creations of the oficina by presenting the Adeline A Lisbonne application.

Vendredi 24 janvier à 18h, Oficina Impossivel – Galerie à Santos, ouvre ses portes pour sa première exposition dont le commissaire sera Catarina Pombo Nabais. Intitulée « 12+1 : la première fois ». L’exposition comptera 13 artistes et artisans résidents et collaborateurs d’Oficina Impossivel. Le vernissage marquera ainsi la nouvelle étape de ce projet, maintenant exclusivement dédié aux artistes et aux artisans. Nous sommes tous invités, TOP !

Friday 24 January at 6 p.m., Oficina Impossivel – Galerie in Santos, opens its doors for its first exhibition, curated by Catarina Pombo Nabais. Entitled « 12 + 1: the first time ». The exhibition will include 13 resident artists and artisans and collaborators of Oficina Impossivel. The opening will mark the new stage of this project, now exclusively dedicated to artists and artisans. We are all invited, TOP!

Livres anciens, espaces d’exposition et d’événements, pépinière cuturelle et résidence d’artistes, Livraria Sa da Costa
900m2 dédiés à l’art dans sa plus large expression, à sa promotion, afin de participer au développement de l’économie culturelle du Portugal :
200m2 rua Garett qui invitent à découvrir un négoce de livres anciens au rez-de-chaussée, en partenariat avec le spécialiste, Pedro Castro e Silva. A l’étage, deux espaces intempestifs dédiés aux expositions artistiques et autres événements culturels, philosophique, théâtral…
700m2 praça Luis Camoes (4ème étage) qui accueillent une pépinière interdisciplinaire d’artistes, sélectionnés, dont la qualité créative parle ou interpelle José.
De studios de peintre à l’atelier de joaillerie de Térésa Milheiro via la succursale de la plus grande galerie d’art d’Amérique latine, Fortes D’Aloia & Gabriel ; l’art digital et Ocupart ; le magazine UMBIGO que José a tenu à héberger en l’aidant par son expérience à recentrer son éditorial… Les bureaux et des espaces événementiels !

Old books, exhibition and event spaces, cultural nursery and artists’ residence, Livraria Sa da Costa, 900m2 dedicated to art in its widest expression, to its promotion, in order to participate in the development of the cultural economy of Portugal: – 200m2 rua Garett who invite to discover a trade in old books on the ground floor, in partnership with specialist, Pedro Castro e Silva. Upstairs, two untimely spaces dedicated to artistic exhibitions and other cultural, philosophical, theatrical events …
700m2 praça Luis Camoes (4th floor) which welcome an interdisciplinary nursery of selected artists, whose creative quality speaks or challenges José. From painter studios to the jewelry workshop of Térésa Milheiro via the largest art gallery in Latin America, Fortes D’Aloia & Gabriel ; digital art and Ocupart ; UMBIGO magzine that José wanted to host by helping him with his experience to refocus his editorial … Offices and event spaces!

Catarina, José, deux personnes pour qui priment la qualité, « la paix, la beauté et la connaissance », la philosophie, la culture, l’art, la tranversalité dans le sang. La culture, un biais de développement d’une économie de marché pour le Portugal ? OUIIII !

Catarina, José, two people who take precedence over quality, « peace, beauty and knowledge », philosophy, culture, art… Culture, a bias in the development of a market economy for Portugal? YES!


Happy 2020

Bonne Année 2020

Vœu 2020Wish 2020

Déjà onze « Entre Nous »en 2019 : huit en ligne (liens à droite), deux à venir (voir ci-dessous), et le dernier qui fut un TOP brainstorming à Baixa : « Que faire pour démarquer les entreprises lisboètes qui ont du sens, pour les visiteurs, pour la ville, pour la région, pour le Portugal, pour les portugais, pour les expatriés, pour tous, face aux quartiers qui perdent leur identité ? ».

Já onze « Entre Nous » em 2019: oito online (links à direita), duas por vir (veja abaixo) e a última que foi um brainstorming TOP na Baixa: « O que fazer para distinguir as empresas de Lisboa que possuem significado para visitantes, para a cidade, para a região, para Portugal, para os portugueses, para expatriados, para todos, enfrentando os bairros que estão perdendo sua identidade? « .

Différemment argumenté, c’est le message de fond entendu depuis 3 ans à Lisbonne, redondant à mes premiers pas dans la communication en France (1987)*. La France qui depuis a fleuri ses villes sur le modèle de certains villages, ce qui n’a pas apaisé les esprits ! Apaisement qui me semble reposerait sur une réponse d’ordre socio-économique. La France, c’est grave, désespérant, consternant…

Diferentemente, esta é a mensagem básica ouvida por 3 anos em Lisboa, redundante aos meus primeiros passos na comunicação na França (1987) *. A França, que desde então floresceu suas cidades no modelo de certas aldeias, que não apaziguou os espíritos! Apaziguamento que me parece basear-se em uma resposta socioeconômica. A França é séria, desesperada, desanimadora …

Heureusement, la culture portugaise est autre. Le 100% Portugal et la création au Portugal sont encore représentés en force dans la capitale, quoique de manière éparse entre ses 7 collines fantastiques, mais qui étirent les distances et complexifient d’autant plus le développement d’une véritable économie de marché.
Heureusement, la mentalité occidentale change, le luxe de l’authentique et de l’expérience reviennent en pole position, le « Top pour la planète » explose… Lorsque l’artisanat a toujours enthousiasmé les foules, mais n’a que trop peu trouvé le soutien des villes. Alors, il s’élimine par sa mauvaise compétitivité malgré un pacte social extraordinaire !

Felizmente, a cultura portuguesa é diferente. Portugal 100% e criação em Portugal ainda estão fortemente representados na capital, ainda que com moderação entre as suas 7 colinas fantásticas, mas que alongam distâncias e tornam ainda mais complexo o desenvolvimento de uma economia de mercado real.
  Felizmente, a mentalidade ocidental muda, o luxo da autenticidade e da experiência retorna à pole position, o « Top for the planet » explode … Quando o artesanato sempre excitou as multidões, mas tem muito pouco apoio das cidades. Portanto, é eliminado por sua baixa competitividade, apesar de um pacto social extraordinário!

Dans le monde d’aujourd’hui, des lignes qui se croisent dans un objectif de lier social et économie sont extrêmement rares. Lisbonne, saura t-elle saisir cette fantastique opportunité ?? Stratégie qui mènerait la Camara Municipal de Lisboa à rebondir et à pouvoir communiquer sur cette singularité mondiale…

No mundo de hoje, linhas que se cruzam com o objetivo de vincular economia e social são extremamente raras. Lisboa, ela será capaz de aproveitar esta oportunidade fantástica ?? Estratégia que levaria a Câmara Municipal de Lisboa a recuperar e ser capaz de comunicar sobre a singularidade deste mundo …

Mon VOEU 2020 serait de participer à réaliser ce marketing direct sur ce Top du Portugal, car c’est la continuité logique de l’approche bénévole Adeline A Lisbonne. En fait, il manque juste une logistique terrain, utile, sécuritaire, élégante, discrète, bon marché, gagnant gagnant, idée simple bien-sûr.

O meu WISH 2020 seria participar neste marketing direto neste Top de Portugal, porque é a continuidade lógica da abordagem voluntária da Adeline In Lisbon. De fato, há apenas uma falta de logística de campo, útil, segura, elegante, discreta, barata, vencedora-vencedora, idéia simples, é claro.

Belle Année 2020 – Feliz Ano Novo 2020

Prochains ENTRE NOUS :
> 15.01.20 : Culture, interdisciplinarité, économie de marché 
> 31.01.20 : Artisanat, maillon économique et social portugais ?
Outil de promotion du Portugal ? 

PRÓXIMO ENTRE NÓS
> 15.01.20: Cultura, interdisciplinaridade, economia de mercado
> 31.01.20: Artesanato, vínculo econômico e social português?
                        Ferramenta promocional para Portugal?

*Après une brève carrière sportive en équitation, concours hippique, j’ai fait plusieurs métiers où la communication fut mon lot quotidien. Cela a commencé en 1987 dans la presse gratuite (avec progressivement introduction de thématiques rédactionnelles) dans le département de la Seine et Marne (77). Expérience extraordinaire où j’ai eu la chance d’apprendre que la réussite d’une idée reposait sur l’intérêt général et son coût bon marché (afin de relever une entreprise déficitaire).
1995, Sportwagen, la presse automobile Porsche et ses concurrentes.
2002, retour dans le monde du cheval…
2017, découverte de Lisbonne, LA rencontre…

* Após uma breve carreira esportiva em passeios a cavalo, show de cavalo, fiz vários negócios onde a comunicação era o meu lote diário. Começou em 1987 na imprensa livre (com a introdução gradual de temas editoriais) no departamento de Seine et Marne (77). Experiência extraordinária em que tive a chance de aprender que o sucesso de uma idéia se baseia no interesse geral e em seu custo barato (a fim de criar um negócio deficitário).
1995, Sportwagen, a imprensa automotiva Porsche e seus concorrentes.
2002, retorno ao mundo dos cavalos …
2017, descoberta de Lisboa, o encontro …

Le Triangle 4S

Parking Lisboa

Français / English

« L’histoire d’une notion éminament évolutive, le luxe« 

The Triangle 4S | Santos, Sao Bento, Santa Catarina, Know-how The Triangle 4S remains to my eyes, the most authentic, the most refined
Lisbon district, luxury * Lisbon. Lasting blow of heart since January 7, 2017. SME district rich of a know-how of Passionate; traditional know-how that invites us to live everyday experiences, OTHERWISE, with respect for quality handmade price. * Jean-Michel Frank has this extraordinary expression: ‘the strange luxury of nothing‘. We are in the 1930s, we can not better define this moment when luxury flip over an overflow, saturation. It was proof that another way was possible. This set touches me enormously. We talk a lot about the work of the hand, but it is just as difficult to work simplicity « , Olivier Gabet analysis … In the middle of a room almost empty, a glass hourglass signed Marc Newson is posed alone in front of a window overlooking the sea. Experience, time, space … this is the new luxury at the beginning of the 21st century.
In the order of their installation, and the gentrification of the neighborhood:
– Ana & Dulce | Palavra of Viajante | Sao Bento 34
– Sebastian | Companhia Portugueza do Cha | Poço dos Negros 105
– Isabel | Isabel Lara Design em Pano | Poço dos Negros 181
– Miguel & Paula | Tudo e Todos
– Pedro | Carrasco Art Gallery | Beco do Carrasco 12

Quartier où l’application « Adeline A Lisbonne » présente la plus forte densité de Coup de cœur à Lisbonne. Expérience perdue en France, à Deauville,  « Le 21ème arrondissement de Paris ». La France a changé. Les capitales occidentales ont changées. L’artisanat est prisé du public, mais les gouvernements ne le considèrent guère à sa juste valeur sociale, paradoxe sociétale ! A entendre un journal d’information belge, la Belgique y viendrait. Le Portugal pourrait également y penser, car il me semble le VRAI fond de commerce du pays.
La présentation de chacune de ces TOP boutiques va être brève, car tout ce que je pourrais écrire à leur sujet, n’arrivera jamais à la cheville de la PASSION, du savoir faire, des attentions, que cachent ces PME. Poussez leurs portes, rencontrez les. Quatre parkings encerclent déjà ingénieusement ce triangle 4S.

Neighborhood where the application « Adeline A Lisbonne » has the highest density of heart stroke in Lisbon. Experience lost in France, Deauville, « The 21st arrondissement of Paris. » France has changed. Western capitals have changed. Handicraft is popular with the public, but governments do not consider it to its fair social value, societal paradox! To hear a Belgian news magazine, Belgium would come to it. Portugal could think about it too, because it seems to me the TRUE trade of the country.
The presentation of each of these TOP shops will be brief, because all that I could write about them, will never arrive at the ankle of the PASSION, the know-how, the attentions, which these SMEs hide. Push their doors, meet them. Four car parks already cleverly encircle this 4S triangle.

Palavra de Viajente (2011)

Voyager, guides et récits de voyage, Palavra de Viajante
En 2010, deux grandes voyageuses, amoureuses des livres, partent 40 jours à la découverte du Danube : « Nous devions voyager ensemble pour voir si on avait bien les mêmes idées en tête. Au retour, nous avons cherché le lieu idéal, avenida de Roma était beaucoup trop cher, nous avons ouvert rua Sao Bento, 30. On nous a souhaité beaucoup de courage, car on ne donnait pas cher de notre peau ! Il faut dire que le quartier était autre, nous étions seules au milieu de nul part ! En janvier 2015, après la fermeture du bar, nous avons emménagé dans ce bel espace au n° 34. De 1000 livres, la librairie invite aujourd’hui à découvrir plus de 5000 guides, récits et romans de voyage : 30% (anglais), 20% (français), 30% (portugais), et le reste en espagnol, en italien voire en allemand. Nous avons aussi quelques éditions plutôt portugaises dédiées aux enfants. Au fond de la librairie, un bel espace est voué aux lancements de livre, aux expositions et conversations informelles. Nous sommes locataires, mais nous avons beaucoup chance, la propriétaire était libraire précédemment. »

Traveling, guides and travelogues, Palavra de Viajante. In 2010, two great travelers, in love with books, go 40 days to discover the Danube: « We had to travel together to see if we had the same ideas in mind, and then we looked for the ideal place, Avenida de Roma. Was way too expensive, we opened rua Sao Bento, 30. We wanted a lot of courage because we did not give much of our skin! I must say that the area was different, we were alone in the middle of nowhere! In January 2015, after the closing of the bar, we moved into this beautiful space at No. 34. From 1000 books, the bookstore invites today to discover more than 5000 guides, stories and novels of travel: 30% (English) 20% (French), 30% (Portuguese), and the rest in Spanish, Italian or even German We also have some rather Portuguese editions dedicated to children At the bottom of the bookshop, a beautiful space is dedicated to the launches of book, exhibitions and informal conversations We are tenants, but we are very lucky, the owner was a bookseller previously.  »

Isabel | Sebastian
Companhia Portugueza do Cha (2014)

Poésie, convivialité, esthétique, élégance, Companhia Portugueza do Cha
Depuis toujours Sebastian, l’argentin le plus portugais de Lisbonne, est passionné de Thé. Fin 2014, il sent le moment de vivre son rêve lorsqu’il découvre ce qui pourrait devenir une belle boutique, dans un quartier qu’il pense lui-même en devenir.
En janvier 2017, je pousse la porte, la boutique est belle, feutrée, quoiqu’elle semble prise d’assaut par des photographes. En fait, c’était la télévision, l’émission de Manuel Luis Goucha ; notre Michel Drucker pour la Maison au Portugal ! Sorti du feu de conversations, Sebastian me rejoint et prend le temps de m’expliquer sa passion, son métier, et me présente MLG ; tous deux parlant couramment français.
Depuis cette première rencontre, la Companhia Portugueza do Cha n’a de cesse de se développer pour ainsi devenir LA caverne d’Alibaba du Thé. Connaissez-vous les poétiques boules de Fleur de thé, cousues à la main, avec de belles feuilles qui se déplient lors de l’infusion ? Les filtres en papier qui permettent aux feuilles de parfaitement s’hydrater au contraire de la pince à thé ; les boites à sac (25g) aux fragrances subtiles de petits producteurs dénichés aux 4 coins du monde : la caverne d’Alibaba je vous dis (16 pays d’origine) !

Poetry, friendliness, aesthetics, elegance, Companhia Portugueza do Cha. Since always Sebastian, the most Portuguese Argentinian of Lisbon, is passionate of Tea. At the end of 2014, he feels the moment to live his dream when he discovers what could become a beautiful shop, in a neighborhood he thinks himself in the making. In January 2017, I push the door, the shop is beautiful, felted, although it seems stormed by photographers. In fact, it was television, the program of Manuel Luis Goucha; our Michel Drucker for the House in Portugal! Out of the fire of conversation, Sebastian joins me and takes the time to explain to me his passion, his job, and introduces me MLG; both fluent in French. Since that first meeting, the Companhia Portugueza do Cha has constantly developed to become the Alibaba Tea Cave. Do you know the poetic balls of tea flower, sewn by hand, with beautiful leaves that unfold during the infusion? Paper filters that allow the leaves to fully hydrate unlike the tea tongs; the sacks (25g) with subtle fragrances of small producers found in the 4 corners of the world: the Alibaba cave I tell you (16 countries of origin)!

Isabel Lara Design (2015)

Recevoir avec élégance, « racontez votre histoire », design personnalisée, broderie à la carte, Isabel Lara Design
Avocate, la carrière d’Isabel prend fin avec la crise en 2010. Elle est passionnée de broderie, de tissus anciens, c’est l’heure de tourner sa veste vers les souvenirs à revisiter de sa grand-mère, et rejoint ainsi pour les mêmes raisons, ce quartier qui petit à petit s’éveille.
Isabel Lara Design, c’est l’élégance, l’art de recevoir, l’opportunité de « raconter une histoire sur le linge de maison ou/et de table ».  Une délicatesse infime, personnalisée à la carte, jusqu’à la touche finale d’un cadeau champêtre : sublime ! Le grand retour du trousseau Design…
Isabel Lara design offre le parking « Auto Malpique » à ses clients.

Receive with elegance, « tell your story », personalized design, embroidery à la carte, Isabel Lara Design. Lawyer, the career of Isabel ends with the crisis in 2010. She is passionate about embroidery, old fabrics, it’s time to turn her jacket to memories to revisit her grandmother, and so joined to the same reasons, this neighborhood is slowly waking up.
Isabel Lara Design is elegance, the art of receiving, the opportunity to « tell a story about linens and / or table ». A delicacy minute, personalized à la carte, until the final touch of a country gift: sublime! The big comeback of the Keychain Design … Isabel Lara Design offers parking « Auto Malbique » to its customers.

Tudo e Todos (2017)

100% artisanat portugais, les trouvailles de Miguel, Tudo e Todos
Dès que j’ai posé mes valises dans ce quartier de Lisbonne, locataire d’un airBnB, j’ai observé cette ancienne boulangerie s’épanouir sous la truelle de Miguel. L’arrière boutique était restée dans son jus avec son four à pain et son immense voûte en azulejos. Depuis mars 2017, l’ensemble est restauré où Paula  nous accueille pour nous présenter différents styles de créations ou trouvailles artisanales portugaises, traditionnelles voire design.
Miguel, ingénieur civil en bâtiment, a repris le chemin de la restauration pour des clients. Que d’échanges à bâtons rompus sur les différences culturelles, on a bien rit. Conséquence, il parle français comme Paula d’ailleurs…

100% Portuguese crafts, Miguel’s finds, Tudo e Todos. As soon as I put my bags in this neighborhood of Lisbon, tenant of an airBnB, I watched this old bakery flourish under the trowel of Miguel. The back shop had remained in its juice with its bread oven and its huge azulejo vault. Since March 2017, the whole is restored where Paula welcomes us to present us different styles of creations or artisanal finds Portuguese, traditional or even design.
Miguel, civil engineer in building, has taken the path of restoration for customers. What a lot of talk about cultural differences, we laughed. As a result, he speaks French like Paula by the way …

CARRASCO ART GALLERY

De l’expérience graphique à l’art contemporain, Carrasco Art Gallery
Après 30 années vouées au design graphique, Pedro, depuis juillet 2018 partage sa passion, l’art contemporain. Par mon intérêt porté à ce quartier, je suis une fidèle de sa galerie, car j’y découvre à chaque exposition un « jeune » artiste talentueux qui sublime la lumière. A l’occasion des fêtes de fin d’année, Carasco Art Gallery nous invite à l’Exposition collective de Noël, qui arrive à point, l’inauguration est ce lundi 9 décembr, de 18h à 21h, et se poursuivra jusqu’au 10 janvier.

From graphic experience to contemporary art, Carrasco Art Gallery. After 30 years devoted to graphic design, Pedro, since July 2018 shares his passion, contemporary art. Because of my interest in this neighborhood, I am a faithful of her gallery, because I discover at each exhibition a « young » talented artist who sublimates the light. On the occasion of the end of the year celebrations, Carasco Art Gallery invites us to the collective exhibition of Christmas, which comes to the point, the inauguration is this Monday, December 9, from 18h to 21h, and will continue until January 10th.

Dear Lisbon | Charming House

Dear Lisbon invite à poser ses valises dans le Triangle 4S, Charming House, idyllique, avec sa petite piscine et ses 20 chambres, mais aussi Gallery House et Living House.

Mais voilà, parler de la frénésie du Triangle 4S, à l’aube de 2020, mérite de s’y attarder, car sa position socio-économique est pour le moins devenue ambivalente, alors que l’avenir de Lisbonne pourrait s’y décider ? Évidemment d’autres quartiers lisboètes sont passés par là, Baixa, Alfama, Chiado, dépassés par le tsunami capitalistique. Mais le temps T a changé, l’heure des investissements revient à la normalité. En ce sens, il me semble une opportunité de partager les idées de ces entrepreneurs aussi passionnés qu’éclairés :

1. Le Triangle 4S est unique
En effet, par sa situation géographique, il est, plutôt il devrait être la connexion, le nœud de la ville entre Ouest et Est. L’ouest, le quartier riche des capitales… Souhaitons nous toujours ce Triangle, artisanal et résidentiel (TOP shops) ? ou TOC shops ? Bien-sûr, artisanal et résidentiel ! Dans ce cas, le quartier n’est pas à la hauteur du défi à relever.

Quand il pleut les parapluies, les pavés qui glissent, l’enfer !
When it rains umbrellas, cobblestones, the hell !

But here, talk about the frenzy of the Triangle 4S, at the dawn of 2020, deserves to linger, because its socio-economic position is at least ambivalent, while the future of Lisbon could be decided ? Obviously other Lisbon neighborhoods have been there, Baixa, Alfama, Chiado, overwhelmed by the capital tsunami. But the time T has changed, the time of the investments returns to normality. In this sense, it seems to me an opportunity to share the ideas of these entrepreneurs as passionate as they are enlightened:
1. The Triangle 4S is unique Indeed, by its geographical location, it is, rather it should be the connection, the node of the city between West and East. The west, the rich capital district … Do we still want this Triangle, craft and residential (TOP shops)? or TOC shops? Of course, artisanal and residential! In this case, the neighborhood is not up to the challenge.

2. Gentrification et embourgeoisement
Si en 2011 ce triangle était désolation, en 2017, on me présentait un appartement entre labyrinthe et paliers de 80m2 à 500KF. Aujourd’hui, on y parle de loyer de boutique à 2500€/mois ! Seuls des investisseurs non avertis de la réelle situation économique lisboète peuvent relever de tels challenges. Les loyers de certaines entreprises augmentent, certaines déménagent déjà, d’autres se restructurent, échangent…
La demande supérieure à l’offre fait cesser l’activité artisanale de propriétaires, pensant peut être qu’une bulle immobilière est stable, et qu’un nouvel avenir s’offre enfin à eux…
Bref, félicitons les propriétaires aux loyers raisonnables, car sinon la majorité des boutiques se videront, et cela d’autant plus vite que la circulation y est infernale. Bien-sûr, ces PME pionnières ne seront pas récompensées par leur énergie vouée à développer leur affaire, et leur quartier, mais surtout la capitale aura raté sa connexion entre ses quartiers Est et Ouest.
Doit-il revivre le passé du quartier de Roma (après le feu à Chiado en 1988 et sa restructuration) ? Avenida de Roma qui s’en remet seulement, et encore grâce à de TOP commerçants, et bien-sûr avec l’aide des nombreuses expulsions de Chiado ! Tout cela faisant déjà partie du passé, le concept des vases communicants est extrêmement éphémère.

Notons qu’une capitale, une ville se développe toujours grâce à l’ambiance créée par ses commerçants. D’ailleurs, mon expérience entre Deauville et Lisbonne est sans appel : Deauville a perdu quasiment toutes ces « petites » boutiques indépendantes. Les restaurants sont devenus hors de prix, et la qualité n’est plus la règle, ou s’y exceptionnellement qu’aujourd’hui je file à l’ouest, entre Cabourg et Caen.

2. Gentrification If in 2011 this triangle was desolate, in 2017, I was presented an apartment between labyrinth and levels of 80m2 to 500KF. Today, we talk about rent of shop at 2500 € / month! Only investors unaware of the real economic situation in Lisbon can face such challenges. The rents of some companies are increasing, some are already moving, others are restructuring, exchanging … The demand exceeds the offer ceases the craft activity of owners, thinking maybe a real estate bubble is stable, and a new future is finally available to them … In short, congratulate the owners at reasonable rents, because otherwise the majority of shops will empty, and all the faster as traffic is infernal. Of course, these pioneering SMEs will not be rewarded with their energy dedicated to developing their business, and their neighborhood, but especially the capital will have missed its connection between its eastern and western neighborhoods. Should he relive the past of the Roma neighborhood (after the fire in Chiado in 1988 and its restructuring)? Avenida de Roma only relies on it, and thanks again to TOP traders, and of course with the help of the numerous evictions of Chiado! All this is already a thing of the past, the concept of communicating vessels is extremely ephemeral. Note that a capital, a city always develops thanks to the atmosphere created by its traders. Moreover, my experience between Deauville and Lisbon is without appeal: Deauville has lost almost all these « small » independent shops. The restaurants have become overpriced, and the quality is no longer the rule, or exceptionally that today I drive west, between Cabourg and Caen.

3. Raffinement (des entreprises) qui devrait associer Confort (du public) ?
Difficile sujet, mais c’est aussi l’approche Entre Nous. Parler de tout dans une recherche d’harmonie, l’esprit portugais, plus que chahuté depuis 2015 sous les feux donc de LA déferlante capitalistique Internationale. Entre nous, la mairie de Lisbonne fait un travail remarquable, car faire des choix sous ces  gigantesques changements en quelques années (souhaités et indispensables), en fond de crise mondiale, quel défi relevé.
Cependant, face aux capitaux et à leur cavalerie (marketing, communication…), la destruction des PME est malheureusement souvent plus rapide que leur développement ; comme le prouve malheureusement les autres capitales du monde entier. Pourtant, et plus que jamais, l’humain revendique l’expérience, l’authenticité, l’élégance, le qualité prix…
Comme argumente les commissaires João Mourão et Luís Silva de l’exposition « Formes anciennes, circonstances nouvelles«  qui a lieu actuellement à la Galeria Vera Cortês : « La notion de ville future, où nous pourrions vivre un jour, est un exemple parfait de la façon dont le politique est toujours inscrit dans nos vies quotidiennes. ».

Le cinéma se veut également porteur d’impact social et environnemental :  » Certes, comme toutes les industries, le cinéma a la nécessité de s’interroger sur son empreinte écologique. Mais ces dernières années, on observe notamment dans les pays anglo-saxons une mode qui fait son chemin, celle des films se voulant porteurs d’impact social et environnemental. »…

« Après l’effort, le réconfort », c’est bon pour tous !
« After the effort, the comfort », it’s good for everyone !

Rua Poços dos Negros mérite que le public puisse s’y promener, s’y reposer, sans risquer d’être écraser par le Tram 28 (je tire mon chapeau à leurs conducteurs), son flux de circulation continu, et 50 voitures en stationnement, alors que quatre parkings l’entourent !
Le  bas de la rua Sao Bento pourrait aussi, en journée, contribuer à optimiser le turnover des voitures en régulant leur stationnement à 1 ou 2h maximum.

L’art de vivre en ville, c’est le confort du piéton. Les pays, les villes, qui l’ont compris, se développent, les autres régressent. Le lobbying automobile est destructeur. Bien-sûr, l’Homme n’aime pas le changement, mais en fait, il s’adapte aussi vite qu’il cri au loup ; en tant que française j’en sais quelque chose !!

4. « Ne pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages »
Le Portugal se bat comme un diable, et est donc en train de surmonter avec tous les honneurs la crise européenne (2010). L’implosion des pays du Maghreb, les avantages du FMI, et aujourd’hui la crise brésilienne, placent le Portugal et sa capitale Lisbonne, sous haute tension depuis 2015. Comme toujours, la bulle immobilière est un affront face au réel développement économique. Heureusement pour les Portugais, certains de ces pays se ressaisissent et aujourd’hui, l’offre immobilière devient bien supérieure à la demande, ce qui devrait rééquilibrer  le « paradis social » lisboète. Le gouvernement a pris la décision d’augmenter significativement le SMIC…
Bien évidemment, lorsque le travail est difficile et que l’on voit, pense, que certains se remplissent les poches sans rien faire, ça peut donner des idées aux propriétaires de cesser de travailler afin de les copier, mais ces Pro du Capital ont déjà fui vers une autre destination à dévisager…
Bref, depuis deux ans, j’observe une danse de la PME locataire lisboète, avant que certains espaces se vident pour de bon ! Cette cause est entendue en France : trop d’espaces libres tue la demande…
A Lisbonne, on me fait encore parfois référence aux centres commerciaux. En France, ils se sont effondrés sous une trop forte multiplication, et certainement par effet cumulés de loyers déraisonnables. Pendant ce temps, de petites villes à moindre notoriété prospèrent grâce à une bonne régulation de la loi de l’offre et de la demande, et à l’attention portée à leurs consommateurs et commerçants par l’administration.

« Nous vivons une phase de redéfinition et de transformation. La question du temps est fondamentale aujourd’hui. Quand on voit le numéro 1 mondial du luxe, LVMH, investir dans les hôtels Belmond, une sorte de fabrique à rêves, cela interroge. C’est bien la preuve que le luxe ne s’inscrit plus dans la possession de biens matériels mais dans le partage de valeurs et d’expérience », analyse Olivier Gabet.

L’avenir artisanal du Triange 4S devrait faciliter son développement sur « le partage de valeurs et d’expérience » impliquant confort et propreté. Les 50 voitures en stationnement, déguerpies, faciliteraient aussi d’y multiplier le passage des camions poubelles en journée. 2020, c’est demain.

Joyeux Noël !
Prochain Entre Nous, en ligne le dimanche 15 décembre. Le suivant, le 15.01.2020.

PS : Si je trouve les transports en commun lisboètes de qualité, nous sommes plusieurs à nous demander : pourquoi le bus 706 passe deux fois moins que le 727 ?

Application gratuite | Free app

3. Refinement (companies) that should associate comfort (public)?
Difficult subject, but it is also the approach Between Us. Talking about everything in search of harmony, the Portuguese spirit, more than heckled since 2015 in the spotlight of the international capitalist break. Between us, the Lisbon City Hall is doing a remarkable job, because making choices under these gigantic changes in a few years (desired and indispensable), in the depths of the global crisis, what a challenge. However, faced with capital and their cavalry (marketing, communication …), the destruction of SMEs is unfortunately often faster than their development; as unfortunately proves the other capitals of the whole world. Yet, and more than ever, the human claims the experience, the authenticity, the elegance, the quality price … As curators João Mourão and Luís Silva argue of the exhibition « Ancient Forms, New Circumstances » currently taking place at the Galeria Vera Cortês : « The notion of a future city, where we could live one day, is a perfect example of the how politics is always inscribed in our daily lives. « .
The cinema also aims to have a social and environmental impact: « Of course, like all industries, cinema has the need to question its ecological footprint, but in recent years, the Anglo-Saxon countries have fashion that is making its way, that of films wanting to bring social and environmental impact. « …

Rua Poços dos Negros deserves that the public can walk there, rest there, without risk of being trampled by the Tram 28 (I take my hat off to their drivers), its flow of continuous traffic, and 50 cars parked, while four car parks surround it ! The bottom of the rua Sao Bento could also, during the day, contribute to optimize the turnover of cars by regulating their parking at 1 or 2h maximum. The art of living in the city is the comfort of the pedestrian. The countries, the cities, which understood it, develop, the others regress. Automotive lobbying is destructive. Of course, the human being does not like change, but in fact, he adapts as fast as he cries to the wolf; as a french I know something !!

4. « Do not take the children of God for wild ducks »
Portugal is fighting like hell, and is therefore overcoming all the honors with the European crisis (2010). The implosion of the Maghreb countries, the benefits of the IMF, and today the Brazilian crisis, place Portugal and its capital Lisbon, under high tension since 2015. As always, the housing bubble is an affront to real economic development. Fortunately for the Portuguese, some of these countries are recovering and today, the supply of real estate is well above demand, which should rebalance the « social paradise » Lisbon. The government has made the decision to significantly increase the SMIC … Of course, when the work is difficult and we see, think, some people fill their pockets without doing anything, it can give owners ideas to stop working in order to copy them, but these Pro Capital have already fled to another destination to stare …
In short, for two years, I observe a dance of the SME leased Lisbon, before some spaces are empty for good! This cause is heard in France: too much free space kills the demand … In Lisbon, I am still sometimes referred to shopping centers. In France, they collapsed under an excessive multiplication, and certainly by cumulative effect of unreasonable rents. Meanwhile, smaller, lesser-known cities flourish by a good regulation of the law of supply and demand, and the attention paid to their consumers and their traders by the ‘administration. « We are in a phase of redefinition and transformation. The question of time is fundamental today. When we see the world’s number 1 luxury, LVMH, invest in Belmond hotels, a kind of dream factory, that questions. This is the proof that luxury no longer fits in the possession of material goods but in the sharing of values ​​and experience,  » Olivier Gabet analysis. The artisanal future of Triange 4S should facilitate its development on « the sharing of values and experience » involving comfort and cleanliness. The 50 cars parked, evaded, would also facilitate the passage of garbage trucks during the day. 2020 is tomorrow.

Merry Christmas
Next Entre Nous, online on Sunday, December 15th. The following is on 15.01.2020.

Art à Bairro Alto

Français / English

Mémoire, Dialogue, azulejo, art contemporain, Gallery Ratton

Pour reprendre l’expression française, tradition et modernité sont les deux mamelles du Portugal, à l’image de la culture Azulejo, et du travail mené par la Galeria Ratton depuis 1987. A l’origine, une femme, Ana : « J’ai collaborée avec mon amie, Rosa Almeida, à la manufacture de Bordallo Pinheiro de Caldas da Rainha où j’ai pu apprécier les techniques de la céramique. »

Memory, Dialogue, azulejo, contemporary art, the Ratton Gallery To use the French expression, tradition and modernity are the two udders of Portugal, like the Azulejo culture, and the work done by Galeria Ratton since 1987. Originally, a woman, Ana: « J ‘ collaborated with my friend, Rosa Almeida, at the factory of Bordallo Pinheiro of Caldas da Rainha where I could appreciate the techniques of ceramics.  »

Ana Maria Vegas | Tiago Montepegado
GALERIA RATTON

Racontez-nous Ana ?
« Remontons aux années 85, la production industrielle ne faisait plus que reproduire d’anciens azulejos, nous nous éloignions de leur vocation première et de leur aspect d’origine. Par conséquent, il était urgent de fabriquer et de montrer l’azulejo avec son réel potentiel, non seulement technique, mais aussi en tant qu’expression actuelle et moderne de l’art portugais, c’est à dire en revalorisant le langage de  l’azulejo. 
Au Portugal, depuis le XVIe siècle, l’azulejo était utilisé pour recouvrir d’importants bâtiments. Au fil du temps, les murs extérieurs et intérieurs ont été recouverts intégrant toujours l’architecture des bâtiments. La nouvelle expression de l’azulejo ne renie pas la tradition, mais elle intègre aussi la notion de nuance. Si on parle couleur, texture, vernis aux techniques de fabrication utilisés à l’âge d’or de l’azulejo (en particulier au XVIIIe siècle), les possibilités techniques contemporaines se sont multipliées et ont contribué à créer de nouvelles manières de peindre la céramique. Le plus important reste la connaissance et la compréhension du matériau par l’artiste, compte tenu de l’évolution des techniques de fabrication et des nouvelles façons de concevoir les espaces architecturaux.
À la fin, les azulejos continuent de jouer le même rôle c’est à dire refléter les conflits et les tendances de notre époque.
La culture Azulejo a un devoir de mémoire, mais il est aussi très important de noter que l’œuvre de l’artiste invite à une émotion, à découvrir un message supplémentaire. 
Depuis 2005, mon fils Tiago, architecte, m’a rejoint, bien-sûr il a été bercé, nourri à l’azulejo ! Un projet, c’est beaucoup de dialogue et de sensibilité. ».
Ana, Tiago, les œuvres réalisées ne mériteraient pas un code QR ? Probablement.

Tell us Ana? « Looking back to the ’85s, industrial production was no more than reproducing old tiles, we were moving away from their original vocation and their original appearance. Therefore, it was urgent to manufacture and show the azulejo with its real potential, not only technical, but also as current and modern expression of Portuguese art, ie by revaluating the language of the azulejo .
In Portugal, since the 16th century, azulejo was used to cover important buildings. Over time, the exterior and interior walls have been covered, always incorporating the architecture of the buildings. The new expression of the azulejo does not deny tradition, but it also incorporates the notion of nuance. If one speaks about color, texture, and varnish to the manufacturing techniques used in the golden age of the azulejo (especially in the 18th century), the contemporary technical possibilities have multiplied and have contributed to create new ways of painting the ceramic. The most important is the artist’s knowledge and understanding of the material, given the evolution of manufacturing techniques and new ways of designing architectural spaces.
In the end, azulejos continue to play the same role, reflecting the conflicts and trends of our time.
The Azulejo culture has a duty to remember, but it is also very important to note that the artist’s work invites an emotion, to discover an additional message.
Since 2005, my son Tiago, architect, joined me, of course he was rocked, fed the azulejo! A project is a lot of dialogue and sensitivity. « .
Ana, Tiago, the completed works do not deserve a QR code? Probably.

Dialogue, le maître mot
Quel définition donneriez-vous à votre Dialogue ? – « Avec l’artiste, c’est difficile à dire, car les liens, la passion que nous avons pour son travail déplace le discours vers une dimension complexe. Nous pourrions résumer que la communion du dialogue avec l’artiste fait que le projet aboutit. Ou non, ou 30 ans plus tard ! »
A quel projet pensez-vous ?  – « Celui qui va être inauguré ce prochain 18 décembre, situé entre le MAAT et le Museu dos Coches, Célébration du centenaire de la naissance de Sophia de Mello Breyner Andresen – ESPACE ENTRE MOT ET COULEUR – SOPHIA e MENEZ.
Ce projet a été conçu en 1990, avec l’artiste Menez, décédée en 1995, qui n’avait pas été réalisé. Le projet à Belém  cette fois-ci présente toutes les conditions pour un résultat totalement réussi  car il est un hommage à deux artistes reconnus, de notoriété internationale. Ce grand projet a été possible grâce à la Mairie de Lisbonne ».
Et côté « acheteur », comment cela se passe t-il ? « Nous écoutons la demande et progressivement, nous cernons le ou les objectifs, nous pensons à l’artiste qui pourrait relever le défi, les Dialogues s’installent et « petit à petit l’oiseau fait son nid » ! 

100 ans | Sophia e Menez

Dialogue, the key word What definition would you give to your Dialogue? – « With the artist, it’s hard to say, because the links, the passion we have for his work moves the discourse towards a complex dimension. We could summarize that the communion of dialogue with the artist makes the project successful. Or no, or 30 years later! « 
What project do you think? – « The one to be inaugurated next December 18, located between the MAAT and the Museu dos Coches, Celebration of the centenary of the birth of Sophia de Mello Breyner Andresen – SPACE BETWEEN WORD AND COLOR – SOPHIA e MENEZ.
This project was conceived in 1990, with the artist Menez, who died in 1995, which had not been realized. The project in Belém this time presents all the conditions for a totally successful result as it is a tribute to two recognized artists of international renown. This great project was possible thanks to the Lisbon City Council « .
And « buyer » side, how does it go? « We listen to the demand and gradually, we identify the objective (s), we think about the artist who could take up the challenge, the Dialogues settle and » little by little the bird makes its nest « !

A la Galeria Ratton
La galerie expose les projets et des azulejos à l’unité de tous les artistes avec qui la galeria Ratton a développé de grands projets. Jusqu’au 17 janvier, l’exposition présente le travail de l’artiste Helena Lapas « POÉTIQUE des SURFACES ET MARQUES DU TEMPS ». Pour cette (superbe) exposition, nous collaborons avec le Musée de l’Histoire Naturelle – MUNHAC.

At the Gallery Ratton The gallery exhibits projects and tiles to the unity of all artists with whom la galeria Ratton has developed great projects. Until January 17, the exhibition presents the work of the artist Helena Lapas « POETIC OF SURFACES AND BRANDS OF TIME ». For this (beautiful) exhibition, we collaborate with the Museum of Natural History – MUNHAC.


Ana, Tiago, je vous remercie pour le plaisir procuré d’avoir échangé ensemble de la contemporanéité de l’azulejo, car à mes yeux, il était une culture ancienne, malgré mes petits achats contemporains. Le Dialogue reste déterminant. 

Ana, Tiago, thank you for the pleasure of having exchanged together the contemporaneity of the azulejo, because in my eyes, it was an old culture, despite my small contemporary purchases. Dialogue remains crucial.

Rua Academia das Ciências

Rue résidentielle que j’adore, car elle associe calme, silence, verdure et volupté. Les Galeries Ratton et de Portalegre se situent dans les anciennes écuries du Marquis de Pombal, à qui l’on doit la reconstruction de la ville basse (Baixa),  telle que nous la connaissons aujourd’hui. Donc, après le tremblement de terre (1755), pour se protéger des incendies, le Marquis privilégia l’azulejo qui connut un grand essor.

#adelinealisbonne_app #Top50

Residential street that I love because it combines calm, silence, greenery and sensuousness. The Ratton and Portalegre Galleries are located in the old stables of the Marquis de Pombal, to which we owe the reconstruction of the lower city (Baixa), as we know it today. So after the earthquake (1755), to protect himself from the fires, the Marquis favored the azulejo which knew a big rise.

De Roubaix à Portalegre,
les tapisseries de Portalegre

Vera Fino | Manufacture de Portalegre

C’est l’histoire d’une usine de tapis au point noué de Portalegre qui périclite, et d’industriels du textile, qui associent compétences et finances autour d’une nouvelle technique de tissage dans l’objectif de réaliser des tapisseries murales. Innovation technique élaborée auparavant par Manuel Carmo Peixeiro à l’école de textile de Roubaix.
En 1948, son fils, Manuel Celestino Peixeiro et Guy Fino présentent les premières tapisseries, ainsi la Manufacture des Tapisseries de Portalegre succède à l’usine de tapis.
Les débuts sont difficiles, car depuis plusieurs siècles, les références sont françaises et flamandes, également au Portugal, grand importateur de tapisseries commémorant les découvertes maritimes et conquêtes à travers le monde. En 1952, lors de l’exposition à Lisbonne  « La Tapisserie Française du Moyen-Age à nos jours », la qualité de la manufacture de Portalegre est reconnue par les lissiers français. Il faut encore intéresser Jean Lurçat, le modernisateur de la tapisserie française. Après un premier contact à cette exposition, Guy Fino arrive à le convaincre de visiter la Manufacture où il est confronté à deux tapisseries : celle tissée en France, offerte à l’épouse de Guy Fino par Jean Lurçat lui-même quelques années auparavant, et sa « copie » tissée à Portalegre.

« Face aux deux tapisseries,
Jean Lurçat préfère Le Coq Guerrier tissé à Portalegre« 
Manufacture de Portalegre | Vidéo

It is the story of a stitched carpet factory in Portalegre, and textile manufacturers, who combine skills and finances around a new weaving technique with the aim of making wall tapestries. Technical innovation previously developed by Manuel Carmo Peixeiro at the textile school of Roubaix.
 In 1948, his son, Manuel Celestino Peixeiro and Guy Fino presented the first tapestries, and the Manufacture des Tapisseries Portalegre succeeds the carpet factory.
The beginnings are difficult, since for several centuries, the references are French and Flemish, also in Portugal, a major importer of tapestries commemorating the maritime discoveries and conquests around the world. In 1952, during the exhibition in Lisbon « The French Tapestry from the Middle Ages to today », the quality of the Portalegre factory is recognized by French weavers. We must still interest Jean Lurçat, the modernizer of French tapestry. After a first contact at this exhibition, Guy Fino manages to convince him to visit the Manufacture where he is confronted with two tapestries:
the one woven in France, offered to Guy Fino’s wife by Jean Lurçat himself a few years ago, and his « copy » woven in Portalegre.

Innovation technique, le point de nœud de Portalegre
Des différences techniques qui font dire à Jean Lurçat, « les meilleures tisseuses au monde sont à Portalegre. ». De 1958 et jusqu’à sa mort, beaucoup de ses tapisseries seront tissés à Portalegre.

Technical innovation, the portalegre node Technical differences that make Jean Lurçat say, « the best weavers in the world are in Portalegre. » From 1958 until his death, many of his tapestries will be woven in Portalegre.

Métier de haute lisse | Portalegre

Les tapisseries de Portalegre sont réalisées manuellement sur des métiers de haute lisse (le tissage y est fait à la verticale comme elles seront exposées). Les tisserandes travaillent sur un canevas présenté à l’envers (plan de travail quadrillé face aux yeux). La trame décorative s’enroule sur la chaîne en la recouvrant dès le premier passage ; à chaque point, deux fils de chaîne sont ainsi enroulés par la trame. Le tissage progresse de bas en haut et horizontalement. Entre chaque trame décorative (couleur), une fine trame de liaison est passée par croisement simple avec la chaîne. Cette trame de liaison est cachée par l’épaisseur de la trame décorative en éliminant la couture française. Les tapisseries de Portalegre acquièrent ainsi une exceptionnelle densité et fermeté de texture.
De 2 500 à 10 000 points au décimètre carré. Six mois pour une complète réalisation. « La tapisserie est une grande école de la vie, elle demande patience à son propriétaire. » Pedro Jaime Vasconcelos.

In French technique, weaving is done flat. Each color is woven individually, which involves sewing to avoid spaces between two colors. The Portalegre tapestries are hand-made on high-looming crafts (the weaving is done vertically as they will be exposed). The weavers work on a canvas presented upside down (squared work plan facing the eyes). The decorative frame wraps around the chain covering it from the first pass; at each point, two warp threads are thus wound by the weft. Weaving progresses from the bottom up and horizontally. Between each decorative frame (color), a fine linkage is passed by simple crossing with the chain. This linkage is hidden by the thickness of the decorative frame by eliminating the French seam. The tapestries of Portalegre thus acquire an exceptional density and firmness of texture.
From 2,500 to 10,000 points per square decimetre. Six months for a complete realization. « The tapestry is a great school of life, it asks patience to its owner. » Pedro Jaime Vasconcelos.

8ème merveille du monde
Les tapisseries de Portalegre sont toujours exécutées à partir d’une oeuvre originale. Elle est agrandie jusqu’à la dimension voulue sur un papier quadrillé, dont chaque carré représente un point de tissage, permettant un luxe de détails impressionnants.
La trame décorative, se compose de 8 fils de laine, ce qui permet de les mélanger parmi les 7000 couleurs, créant des effets chromatiques très riches et une gamme de couleurs virtuellement infinie. La technique de Portalegre permet une haute définition dans de petits détails et l’obtention de formes très précises.

8th wonder of the world The tapestries of Portalegre are always executed from an original work. It is enlarged to the desired size on a grid paper, each square of which represents a weaving point, allowing a luxury of impressive details.
The decorative frame consists of 8 threads of wool, which allows you to mix them among the 7000 colors, creating very rich color effects and a virtually infinite range of colors. The Portalegre technique allows high definition in small details and obtaining very precise shapes.

Marché de l’art des tapisseries de Portalegre
Les tapisseries de Portalegre sont des séries limitées de 1, 4 à 8 exemplaires. Elles sont identifiées par un « bolduc » qui porte le titre de l’œuvre, ses dimensions, le numéro de série et la signature du peintre.
Le marché des tapisseries de Portalegre identifie 3 200 pièces et 200 auteurs, architectes, peintres, dessinateurs de renom international.
Après la révolution du 25 avril 1974, l’état portugais cesse ses commandes. L’international porte la manufacture. En 1987, la manufacture se dote d’une galerie au cœur de la capitale, de Bairro Alto. La crise de 2010 est un coup dur, la manufacture résiste, et comme à ses premiers jours, un homme ajoute ses compétences sur ce marché du patrimoine vivant portugais. Un marché qui repart à la hausse : « L’année dernière, j’achetais tout ce que j’aimais, aujourd’hui je me trouve souvent face à des collectionneurs privés, le marché se réveille. La mode revient. »

Portalegre tapestry art market The tapestries of Portalegre are limited series of 1, 4 to 8 copies. They are identified by a « bolduc » which bears the title of the work, its dimensions, the serial number and the signature of the painter.
The tapestry market of Portalegre identifies 3,200 pieces and 200 internationally renowned authors, architects, painters and draughtsmen.
After the revolution of April 25, 1974, the Portuguese state stops its orders. The international carries the manufacture. In 1987, the factory acquired a gallery in the heart of the capital, Bairro Alto. The crisis of 2010 is a blow, the factory resists, and as in his early days, a man adds his skills on this market of Portuguese living heritage. A market that is rising again: « Last year, I bought everything I liked, today I often face private collectors, the market is waking up.

Pedro Jaime Vasconcelos | Marchand d’art

Collectionneur, marchand d’art, courtier, commissaire, Pedro
En 1990, Pedro, collectionneur et marchand d’art africain vend sa collection puis goûte les plaisirs du tapis Persan. Il interrompt sa démarche, faute d’un second marché clairement défini. En avril 2018, il se tourne avec émerveillement vers les tapisseries de Portalegre.

Collector, art dealer, broker, commissioner, Pedro In 1990, Pedro, collector and African art dealer, sells his collection and tastes the pleasures of the Persian carpet. He interrupts his approach, for lack of a clearly defined second market. In April 2018, he turns with wonder at the tapestries of Portalegre.

Le bolduc, signature des tapisseries de Portalegre

Homme providentiel, le trio magique de Portalegre
Au Portugal, les compétences se lient très (très) souvent autour d’un objectif commun ; c’est « l’esprit portugais », prendre plaisir à travailler ensemble. L’engagement est total, chacun respecte le travail de l’autre, le but est de dépasser les objectifs, « l’union fait la force ».
J’ai fait la connaissance de Pedro en 2018 chez Inês Carrelhas. Restauratrice en tapisserie, elle avait trouvé ingénieux notre rencontre à son atelier, Pedro m’avait dit : « Pour bien acheter, il faut être un connaisseur de la restauration, ce à quoi j’essaie d’être ! Comme un heureux hasard, tout prend forme, sa galerie, son huit clos pour accueillir ses clients, ses expositions « Wineart » en partenariat avec La Pétillante, et jusqu’au 28 décembre, la sublime exposition autour de l’artiste portugais, Cruzeiros Seixas, peintre suréaliste de renom qui arrosera ses 99 bougies ce mois de décembre, justement à la galerie des Tapisseries de Portalègre.
Les deux expositions suivantes sont déjà dans les tuyaux !

A providential man, the magical trio of Portalegre In Portugal, skills are linked very (very) often around a common goal; it’s « Portuguese spirit », enjoy working together. The commitment is total, everyone respects the work of the other, the goal is to exceed the objectives, « unity is strength ».
I met Pedro in 2018 at Inês Carrelhas. Restorer in tapestry, she had found our meeting ingeniously in her workshop, Pedro had told me: « To buy well, you must be a connoisseur of the restoration, what I try to be! As a happy coincidence, everything takes shape, its gallery, its eight closed to welcome its customers, its exhibitions « Wineart » in partnership with La Pétillante, and until December 28, the sublime exhibition around the Portuguese artist, Cruzeiros Seixas, renowned painter of surealiste who will water his 99 candles this month of December, precisely at the tapestries Gallery Portalègre.
The following two exhibitions are already in the pipes!

Art textile, art architectural
« Le paradigme de l’architecture a changé, les espaces se sont réduits, les fenêtres se sont agrandies, les architectes et les décorateurs, pensent moins naturellement aux tapisseries de Portalegre, à nous de leurs rappeler leurs qualités esthétiques, acoustiques et thermiques, l’expression artistique des deux faces. Ces tapisseries captent la lumière sans briller, elles rompent l’écho, la technique d’accrochage sur bande velcro est salvatrice… » Pedro
En 2010, l’architecte Siza Vieira associait au building « New Orleans Tower »  à Rotterdam, « Jazz » d’après son oeuvre originale…

Textile art, architectural art « The paradigm of architecture has changed, spaces have shrunk, windows have grown, architects and decorators, think less naturally Portalegre tapestries, we remind them of their aesthetic qualities, acoustic and thermal, the artistic expression of both faces.These tapestries capture the light without shining, they break the echo, the technique of hooking on velcro tape is saving … « Pedro
In 2010, the architect Siza Vieira associated with the building « New Orleans Tower » in Rotterdam, « Jazz » after his original work …

Expérience WineArt | La Pétillante
Rencontre interculturelle entre un artiste, son oeuvre, créée par Pedro Vasconcelos en partenariat avec les Tapeçarias de Portalegre, et un vin sélectionné par la cave à vins français, La Pétillante Mil sabores e Vinhos située à Campo de Ourique. Rencontre humaine, fraternelle entre passionné(e)s d’art, de vignobles, de vins, du meilleur qu’invite à découvrir le Portugal et la France (à Lisbonne). Top expérience biannuelle. 

WineArt Experience | La Pétillante Intercultural encounter between an artist, his work, created by Pedro Vasconcelos in partnership with the Tapeçarias of Portalegre, and a wine selected by the French wine cellar, La Pétillante Mil sabores and Vinhos located in Campo de Ourique. Human encounter, fraternal passionate (e) s of art, vineyards, wines, the best that invites to discover Portugal and France (in Lisbon). Top biannual experience.

Feliz aniversario Mestre

Retrouvez toutes mes adresses préférées grâce à mon approche bénévole et au téléchargement gratuit de l’application Adeline A Lisbonne.

ESTRELA, dynamique internationale, France – Portugal !

Estrela

Français / English

Florence | Calçada CEM & Maud | Sedimento Ceramics Studio

De l’immobilier à Lyon au Pop Art et Street Art à Lisbonne, Calçada CEM

Florence étudie le stylisme modélisme, l’histoire de l’art et des costumes, sa fibre artistique l’oriente vers les galeries d’art. Son destin sera autre, à Lyon, dédié avec succès à la vente immobilière. En 2015, ses clients la dirigent vers Lisbonne : « Aidez-nous à trouver notre local commercial ». Sous le charme de la vie lisboète, l’histoire, Entre Nous, retiendra l’ouverture de Calçada Cem en 2017 : « Mon ami, Philippe, et moi-même avons trouvé ce bel espace, ayant vendu mes agences à Lyon, c’était l’opportunité de revenir à mes premiers amours, l’art contemporain, le vintage, le design, car Philippe lui travaille toujours en France, mais intervient aussi beaucoup dans la sélection des artistes et des œuvres que nous exposons. De l’idée d’un joli concept store avec une cinquantaine de fournisseurs sélectionnés, c’est la galerie d’art spécialisée Pop Art & Street Art qui s’est développé « entre la proximité des artistes portugais et internationaux, et l’enthousiasme de nos clients ».
La passion, l’internationalisation, le marché, font bon ménage à Lisbonne ; même si ce n’est pas « l’eldorado » dont la presse fait les gros titres !
« La galerie nous permet de rencontrer un public très varié, sensible à notre proposition, ainsi qu’un panel d’artistes de toutes nationalités avec lesquels nous essayons d’entretenir un vrai dialogue, ce qui nous permet de répondre à des demandes particulières de la part des collectionneurs. C’est une véritable chance pour nous d’avoir un tel espace dans ce superbe quartier, c’est un écrin idéal et une scène en perpétuel mouvement.

From real estate in Lyon to Pop Art and Street Art in Lisbon, Calçada Cem : Florence studied fashion design, the history of art and costumes, and her artistic flair directed her towards art galleries. His destiny will be different, in Lyon, successfully dedicated to real estate sales. In 2015, her clients directed her to Lisbon: « Help us find our commercial premises ». Under the charm of Lisbon life, the story, Entre Nous, will retain the opening of Calçada Cem in 2017 : « My friend, Philippe, and I found this beautiful space, having sold my agencies in Lyon, it was the opportunity to come back to my first love, contemporary art, vintage, design, because Philippe still works in France but also intervenes a lot in the selection of artists and works that we expose. From the idea of a nice concept store with around fifty selected suppliers, it is the art gallery Pop Art & Street Art that has developed « between the proximity of Portuguese and international artists, and the enthusiasm of our customers « .
The passion, the internationalization, the market, blend in Lisbon ; even if it is not the « eldorado » of which the press makes the headlines.
« The gallery allows us to meet a very varied but sensitive audience, as well as a panel of artists of all nationalities with whom we try to maintain a real dialogue, which allows us to respond to particular requests from the share of collectors. It is a real chance for us to have such a space in this beautiful neighborhood, it is an ideal setting and a scene in perpetual motion.

Street Art – Pop Art – Vintage, CALCADA CEM

De père en fils, Loja do SR. ROCHA

L’équipe Loja do Sr. Rocha

Sr. Rocha ouvre une épicerie en 1976. A son décès, son fils reprend l’affaire en l’agrémentant d’un TOP bistrot. Plat du jour viande ou poisson (6,50 €), un excellent qualité prix. Une équipe fidèle. Nous pouvons y choisir notre vin, fruit, fromage ou autre dans les rayonnages de l’épicerie, et les savourer à table, quelle sympathique initiative.
Comptez 10€ par personne (plat, dessert maison, boisson). Une belle histoire de quartier. Remercions Maud | Sedimento Ceramics Studio, de nous avoir confiée cette dynamique adresse de quartier.

From father to son, Loja do Sr. Rocha Sr. Rocha open a grocery store in 1976. On her death, her son took over the business by decorating it with a TOP bistro. Dish of the day meat or fish (€ 6.50), an excellent quality price. A faithful team. We can choose our wine, fruit, cheese or other in the shelves of the grocery store, what a friendly initiative.
Count 10 € per person (dish, dessert house, drink). A beautiful neighborhood story. Thank Maud | Sedimento Ceramics Studio, for entrusting us with this dynamic neighborhood address.

LOJA do SR. ROCHA

Du webdesign à Rennes à la céramique à Lisbonne, Sedimento Ceramics Studio

Úrsula & Maud | Sedimento Ceramics Studio

Maud étudie la peinture, la photographie, la vidéo aux Beaux-arts de Rennes. Elle se professionnalise dans le webdesign. En 2004, en vacances à Lisbonne, elle s’y installe. Afin d’échapper à son ordinateur, en 2012, elle découvre la céramique en s’inscrivant à un workshop, Maud est rattrapée par sa passion : « je suis devenue accro à la céramique ». Du statut d’élève, à formatrice dans un atelier, elle y rencontre Úrsula, avec qui elle crée en 2016, l’atelier Sedimento | Sedimento Ceramics Studio :
– « Nos tempéraments, nos cultures française et portugaise, complémentaires, ont permis de créer notre propre identité ».
– « Comment cela se passe  t-il ? »
– « Nous avons eu beaucoup de chance » !
– « C’est à dire ? »
– « En 2017, nous cherchions un atelier lorsque la propriétaire de mon appartement m’a parlé d’un garage, un espace de 120 m2 à louer. Nous avons diversifié les activités afin de rentabiliser l’espace et d’ouvrir nos portes à un public le plus large possible : nous avons des résidents permanents, complètements autonomes ; des résidents ponctuels artistes, des débutants en céramique que nous accompagnons dans leur projets le mercredi après-midi, et bien-sur les workshops.
Récemment, nous avons eu l’opportunité de louer un autre espace près de l’atelier, une large vitrine avec vue sur rue qui nous permettra d’exposer notre travail. Cet espace, Sedimento Ceramics Show, ouvrira (probablement) début décembre, sur rendez-vous : un show pour Sedimento et une galerie pour divulguer des artistes céramistes. »

From webdesign in Rennes to ceramics in Lisbon, Sedimento Ceramics Studio Maud studies painting, photography, video at the Beaux-Arts de Rennes. She is becoming professional in the webdesign. In 2004, on holiday in Lisbon, she settled there. In order to escape her computer, in 2012, she discovered ceramics by registering for a workshop, Maud is overtaken by her passion: « I became addicted to ceramics ». From student status, to trainer in a workshop, she meets Úrsula, with whom she creates in 2016, the Sedimento workshop | Sedimento Ceramics Studio:
– « Our temperaments, our complementary French and Portuguese cultures have made it possible to create our own identity ».
– « How is it going ? »
– « We were very lucky »!
– « That is to say ? »
– « In 2017, we were looking for a workshop when the owner of my apartment told me about a garage, a space of 120 m2 for rent. We have diversified the activities to make the space more profitable and open our doors to the widest possible audience : we have permanent residents who are completely independent; punctual artists, ceramics beginners that we accompany in their projects on Wednesday afternoons, and of course the workshops.
Recently, we had the opportunity to rent another space near the workshop, a large window with street view that will allow us to expose our work. This space, Sedimento Ceramics Show, will open (probably) at the beginning of December, by appointment: a show for Sedimento and a gallery to divulge ceramic artists. « 

SEDIMENTO CERAMICS STUDIO

Pourrait-on dire que les français ont la bougeotte ?
Je dirai plutôt que la magie de Lisbonne invite à vivre de sa Passion. Une Passion singulière, communicative, qui par intérêt mutuel et enthousiasme partagé développent des synergies, des réseaux, des connexions… L’eldorado de Lisbonne, c’est cette synergie qui se tisse au fil des rencontres. Il faut de la curiosité et du temps afin que la magie opère.

Could we say that the French have the fagot? I will say rather that the magic of Lisbon invites to live of his Passion. A singular passion, communicative, which by mutual interest and shared enthusiasm develop synergies, networks, connections … The Lisbon Eldorado is the synergy that weaves through the meetings. It takes curiosity and time for magic to work.

De la publicité, à la production de photographie et de cinéma, au design, MID MOD – Original Vintage

Salgado travaille sur le marché de la publicité puis devient producteur de photographie et de cinéma. « Le pas vers le design d’intérieur s’est fait naturellement. Le design a toujours attiré mon attention. J’ai toujours été fasciné par la façon dont le design et la fonctionnalité d’une pièce peuvent et doivent fonctionner ensemble. En 2013, j’ai commencé à travailler avec une décoratrice d’intérieur brésilienne sur des projets de décoration. J’étais manager de projets. J’ai commencé à m’intéresser aux luminaires des années 50, 60, 70, au mobilier portugais de ces décennies, et à collectionner les lampes vintages. Lorsque j’ai réalisé que ma collection était déjà très grande, j’ai créé une entreprise pour les vendre, et cela d’autant plus vite qu’un vaste espace de l’autre de la rue où je vivais depuis plus de 20 ans, était disponible. »

From advertising, to photography and film production, to design, MID MOD – Original Vintage
Salgado works in the advertising market then becomes a producer of photography and cinema. « The step towards interior design has come naturally, design has always caught my eye, and I’ve always been fascinated by how the design and functionality of a room can and should work together. I started working with a Brazilian interior designer on decoration projects, I was a project manager and I started to get interested in fixtures from the 50s, 60s, 70s, the Portuguese furniture of these decades, and collectible vintage lamps.When I realized that my collection was already very large, I created a company to sell them, and that much faster than a large space of the other of the street where I lived for over 20 years, was available. « 

Comment est née votre passion du vintage ?
Le vintage offre une qualité de conception bien supérieure à un grand nombre de pièces contemporaines. Ce second marché élimine la dépense de nouvelles ressources à la production. D’une certaine manière, il contribue à la protection de l’environnement en donnant une nouvelle vie à des pièces originales placées harmonieusement dans l’intérieur de nos clients. Le vintage et le design offrent une opportunité de bon sens exceptionnelle. C’est aussi la flamme qui anime Florence et Maud, notre charmant quartier résidentiel niché à flan de colline a de la chance ».

How was born your passion for vintage? The vintage offers a quality of design far superior to many contemporary pieces. This second market eliminates the expense of new resources to production. In a way, it contributes to the protection of the environment by giving new life to original pieces placed harmoniously in the interior of our customers. Vintage and design offer an opportunity for exceptional sense. It is also the flame that drives Florence and Maud, our charming residential neighborhood nestled on the hillside is lucky.

Quelle époque préférez-vous dans le design vintage ?
C’est une question difficile. Au début, les années 50, 60 ,70 ont retenu mon attention, le milieu du siècle moderne (origine du nom du magasin, Mid Mod, diminutif de Mid Century Modern). Au fil du temps, des mouvements tels que Art Nouveau, Art Déco, Bauhaus, Streamline et Space Age ont enrichi ma collection. Aujourd’hui, nous sommes passionnés de Design du XXe siècle.

Which era do you prefer in vintage design? This is a difficult question. At the beginning, the 50s, 60s, 70s caught my attention, the mid-century modern (origin of the name of the store, Mid Mod, diminutive of Mid Century Modern). Over time, movements such as Art Nouveau, Art Deco, Bauhaus, Streamline and Space Age have enriched my collection. Today, we are passionate about 20th century design.

MID MOD – ORIGINAL VINTAGE

Estrela en français étoile, star, étoilée…

Quartier voisin de Sao Bento, Entre Nous d’octobre dernier, mon coup de cœur lisboète 2018 ; Estrela est mon coup de cœur 2019 ! Les étoiles s’y multiplient, tel Ding Dong Store, ses jeunes et réputés architectes d’intérieur, Maria Joao Gonçalves et Michael Miranda, influenceurs, accompagnés de l’ingénieur Davide Gomes.

Estrela in english star, starry … Neighborhood next Sao Bento, Entre Nous last October, my favorite Lisbon Lisbon 2018; Estrela is my favorite 2019 ! The stars are multiplying, such as Ding Dong Store, its young and renowned interior designers, Maria Joao Gonçalves and Michael Miranda, influencers, accompanied by the engineer Davide Gomes.

DING DONG STORE

1000 mercis

Florence, Maud, en votre compagnie, je suis fière d’être française. Un accueil comme à la portugaise : on parle, on bosse, on rigole, on stresse, on partage, c’est la vie !
Salgado, les équipes Rocha et Ding Dong, les portugais qui nous accueillent si bien, encore et toujours MERCIII. L’ouverture vers les autres comme la diversité culturelle est essentielle.

Thank you Florence, Maud, in your company, I am proud to be French. A welcome like the Portuguese : we talk, we work, we laugh, we stress, we share, it’s life!
Salgado, the Rocha and Ding Dong’s team, the Portuguese who welcome us so well, again and again THANK YOU. Opening to others as cultural diversity is essential.

Retrouvez mes coups de cœur, l’agenda Adeline A Lisbonne, les inaugurations de la semaine, marchez dans mes pas (J-2)…
Plus de 1000 adresses géolocalisées entre 7 fantastiques collines (effacées via l’application  gratuite).

Find my favorites, the agenda Adeline A Lisbonne, inaugurations of the week, walk in my steps (J-2) …
More than 1000 geolocated addresses between 7 fantastic hills (cleared via the free application).